vendredi 30 novembre 2012 - par DAUDON

Histoire de la monnaie inthésaurisable « FRANCHE »

Le billet d'Etat et non de Banque, ne devrait être, pour la confiance des citoyens, que l'exacte réplique de notre production nationale.

L'Economie est assez simple à comprendre, mais les Banquiers et les Economistes l'ont largement compliquée pour berner la Terre entière, hommes d'Etats, même le Gal de Gaulle. Les médecins, avec leur latin , l'ont bien compris bernant jusqu'à Mr Pompidou.

Histoire de la monnaie inthésaurisable dite "Franche".

Rappel sur les bonnes manières économiques de nos illustres prédécesseurs

Ils apprirent (Empereurs et Rois) que plus les hommes produisaient plus ils devenaient riches. A condition que la monnaie soit émise en valeur égale à la production des sujets de l'Empire, du royaume ou de la ville (évêques) d'une part et de l'autre que l'argent ne puisse être placé dans le bas de laine, ou dans des coffres en attendant le moment "propice".

Empereur, Roi, Prélat n'avaient aucun profiteur au-dessus d'eux, on leur aurait coupé l'envie de nuire au Peuple ! Pourquoi pas aujourd'hui  ?

 

Monnaie franche en Chine

L'Empereur Koubilaï créa au XIIème siècle la banque émettrice d'une monnaie inthésaurisable à son effigie. La prospérité de son empire fut immense :

  • Construction de la ville de Pékin.
  • Hôpitaux gratuits pour les plus pauvres.
  • Silos publics d'aliments distribués en cas de disettes.
  • Construction d'un réseau routier dans tout l'empire.
  • Création de canaux, etc. Les billets n'avaient cours que deux ans et l'Etat faisait payer 2 à 4% d'escompte au détenteur.

 

Monnaie franche au Moyen-Age

De 1150 à 1350, les monnaies d'Europe ont la particularité de ne pouvoir être accumulées.

Vers 1130, l'archevêque de Magdebourg, Mgr Wichmann décrète que toutes les pièces changent d'effigie aux deux foires annuelles. Une taxe de 6% est prélevée à chaque refonte.

La monnaie inthésaurisable a été connue dans toute l'Europe. Du coup, les échanges monétaires ont vraisemblablement été en coordination avec les denrées et fabrications diverses. Echanges puissants, même en période de relative production (absence relative de force motrice). Les gens évitaient de prêter puisque la monnaie perdait l'an, jusqu'à 25% de sa valeur. Valait-il autant acheter !

Expansion économique sans précédent. Jusqu'aux paysans qui devinrent relativement riches.

L'Ordre du Temple qui géra de 1207 à 1307 les affaires financières des rois de France et d'Angleterre permit une régularisation sur les prêts et échanges. Usure exclue, et prise de pourcentage absent.

Hélas, l'Ordre du Temple s'est suicidé à cette époque en aidant à écraser à Courtrai en 1302 le mouvement des communes.

(1995, Le nouveau pari monnaie-terre - Guy Deffeyes et Catherine Célimène). Que nos banquiers modernes, surtout les Banques Internationales, prennent modèle. A-t-on besoin de parasites spéculateurs ?) Nous ne sommes tributaires que de nos demandes raisonnables pour vivre, tous, décemment.

A partir du XIIIème siècle, les seigneurs en forte demande de pouvoir d'achat, dévaluant les numéraires, affermissant les taxes foncières, poussèrent les corporations de marchands à réclamer le denier durable "denarius perpetus", le denier étant alors soumis à dépréciation. L'Angleterre céda au XVII siècle. Le taux de l'intérêt remonta en flèche, les travailleurs de toute profession en subirent les conséquences. (on résume fortement).

 

14 expériences réussies de monnaies franches au XXème siècle

Nous ne faisons que citer les lieux où elles se développèrent.

  • Schwanenkirchen - Bavière - Dès 1919.
  • Wörgl - Autriche haute et basse et en Styrie.
  • 7 Etats américains après l'exemple de la ville de St Paul en 1934.
  • Nice, Monaco, Côte d'Azur en 1935
  • Lignières en Brie en 1956.
  • Marans en Charente-Maritime en 1958.

Malgré ces succès probants enrayant largement le chômage et augmentant les tractations économiques, les Chefs d'Etats mal conseillés par les Banquiers, ou soumis ou ignorants, imposèrent la liquidatiion de ces procédés poiurtant honnêtes. Le comble nous arriva en France en 1973 lorsque la Banque de France se vit retirer son droit régalien d'émettre monnaie gratuite au profit de ... devinez ? Nos Banquiers apatrides, avides de pouvoir et de profits.

 

Si, après cet énième article, nous continuons à subir cette tyrannie alors nous serons obligés de penser que nous sommes bien diminués. Nous ne pourrons pas dire, en justification, que nous ne savions pas. Un certain Général avait-il raison de dire que nous n'étions que des veaux ?



24 réactions


  • Robert GIL ROBERT GIL 30 novembre 2012 10:13

    des regions dans plusieurs pays devellopent des monnaaies alternatives, alors pourquoi ne pas l’imaginer au niveau d’un pays ?

    voir : UNE MONNAIE ALTERNATIVE : LE FRANC


  • lsga lsga 30 novembre 2012 11:50

    toujours à courir après des symboles et du papier... 


    vous pouvez aussi accrocher des plumes au dessus de votre cheminée et chanter des incantations royalistes : pas sûr que ça change grand chose. 

    Que produire ? Comment organiser la production ? Comment faire face aux changements climatiques ? Comment assurer la transition énergétique ? Comme distribuer la production ? 

    Voilà des questions bien matérielles auxquelles les monétaristes ne répondent pas. Voilà des questions qui demanderont des réponses d’ingénieurs et de techniciens, pas des réponses d’économistes et de néo-royalistes. Finalement, vous ne valez pas mieux que les présidents qui se sont fait plumer par l’oligarchie financière. Vous aussi, vous tombez dans le piège des banquiers : vous placer le problème à leur niveau, vous allez vous placer sur leur terrain. Attendez-vous à une défaite violente. 

    L’économie ne s’organise pas avec de la monnaie. Voilà ce que le banquier ne veut surtout pas que vous compreniez. Avec les réactionnaires dans votre genre, ils n’ont aucun soucis à se faire.

    Non seulement vous confortez l’oligarchie financière en faisant croire qu’une organisation de la monnaie permet d’organiser l’économie, mais en plus vous allez chercher des vielles solutions du passé qu’ils connaissent et comprennent mieux que vous. 

    L’ECOLOGIE : voilà la seule manière innovante d’organiser l’économie. Cela se fait au travers d’une planification économique, à l’aide d’ingénieurs et de fonctionnaires, pas avec du papier magique en libre circulation qu’il soit ou non thésaurisable.

    • DAUDON DAUDON 6 décembre 2012 08:56

      Mon vieux ou vieille Isga, et tous les honorables correspondants,

      Nul ne détient la vérité, surtout pas moi. Cependant, même si je suis un néo n’importe quoi, les Gesell, Duboin, Allais, Berruyer ont bien compris que la monnaie non thésauraisable, non soumise à l’intérêt (on ne fait pas de l’argent avec de l’argent) permettait l’écoulement de la production, aujourd’hui, grâce au machinisme, immense.

      Je vous suggère à tous, car je ne puis répondre individuellement, de consulter une douzaine de documents à ce sujet sur le blog : www.parole-peuple-francais.com ou www.depute-daudon-2012.com .

      Ils sont assez courts et je le crois compréhensible.
      D’autres part, il ne faut pas oublier que l’ultra libéralisme, demandant un profit à tout prix, ne tient pas compte des ouvriers de plus en plus mal rémunérés, du nombre incalculable de chômeurs, et que ceux qui ne peuvent acheter de ce fait ruinent ceux qui veulent vendre.
      Le capitaliste ne faisant plus de profit est condamné à mourir.

      Il me semble, après 15 ans de lectures diverses et réflexions, que la façon rationnelle de sortir de l’impasse serait d’appliquer plusieurs principe : rester en libéral en production avec la volonté de produire suivant la demande citoyenne RAISONNABLE, et aller vers le sociétal en répartition de la production sur tous les actifs, retraités, et enfants.

      Tenir compte des impératifs naturels (capacité ’d’assimilation, transformation, de mère nature) et de ce fait, devenir tous conscients que l’explosion démographique nuit aux équilibres.
      Les livres de Duboin, Gesell, Le Rueff, Berruyer, Holbecq et bien d’autres sont assez démonstratifs pour bien piger.
      Lorsque des systèmes, de par le passé et récemment, ont bien démontré leurs qualités sur les échanges, je ne vois pas pourquoi nous n’en tiendrions pas compte. Voilà pourquoi j’ai voulu vous informer.

      Vos critiques sont nécessaires, bien sûr, mais comme moi restons humbles. Réfléchissons et lisons. Seule la volonté citoyenne, dûment informée, pourra nous sortir de l’impasse par cette souveraineté du peuple inscrite dans la Constitution. [pouvoir d’initier les lois en concurrence avec les députés, comme en Suisse ou aux E-U.

      A vous de collaborer, si toutefois la nature ne flanque pas un bon coup de balai à notre civilisation centrée sur la chimie et tous ces neurotoxiques qu’elle emploie et qui se répandent aux 4 coins du monde. Voir le même blog : Pollutions diverses.
      Bien à tous er merci de vos interventions. J. Daudon


  • lulupipistrelle 30 novembre 2012 15:49

    Très instructif.


    Puisque vous êtes si savant, j’ai une question , dont j’ignore vraiment la réponse, cela va de soi : comment dans toute l’Europe, au Moyen Age à partir du XIIème siècle, quand il y avait pénurie de métaux précieux, fut financée la construction de toutes ces cathédrales gothiques ? autrement dit, avec quelle monnaie a-t-on payé les milliers d’ouvriers et d’artisans bâtisseurs, et ce pendant plus de cent ans ?

  • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 30 novembre 2012 16:05

    Merci pour cet article qui met en appétit et donne envie d’en savoir plus.
    Comme vous le dites, c’était très raccourci.
    Mais même en plus long, il est douteux que l’ami Isga y comprenne quoi que ce soit.

    Puisqu’il a fait le choix de croire au nul et non avenu de la monnaie alors que cette invention est pluri-millénaire et a organisé les sociétés humaines d’une manière tellement profonde et générale que, comme les poissons dans l’eau, nous n’en avons pas conscience.

    Je suis en train de lire Richard Seaford sur l’invention de la monnaie en Grèce et, sauf erreur de ma part, il y voit l’origine de tout ce que la Grèce nous a apporté de bon à l’époque, à savoir, en particulier, la démocratie.

    Donc oui, il faut réfléchir la monnaie de fond en comble. Précisément pour se débarrasser des banquiers et ne pas se laisser avoir par toutes les salades que les uns et les autres seraient tentés de nous conter.


    • lsga lsga 30 novembre 2012 17:46

      Confondre les mots et les choses, c’est déplorable.
      C’est ce que vous faites en croyant que la monnaie est la base de l’économie.
      La monnaie n’est que le symbole économique, pas la chose économique.

      La chose économique, c’est la production et l’organisation de la production. 

      L’oligarchie se moque bien que vous changiez les dessins, les chiffres et les circuits de la monnaie. L’important pour elle est de conserver le pouvoir. 

      La seule manière de s’opposer à l’Oligarchie Financière, c’est de leur prendre le pouvoir, c’est de planifier l’économie. 

      Bref, au lieu de poser des questions du type :

      ’Quels symboles allons nous dessiner sur les billets ? Par quel réseau informatique allons nous faire circuler l’argent ? Quelle quantité de symboles allons nous créer ?’

      Il faut poser des questions du type :

      ’Qu’avons nous besoin de produire ? Comment allons nous produire ? Où construire les usines ? Dans quel but ? A quels endroit doit construire de l’habitat ? De quelle manière ? Quelles sont les ressources énergétiques dont nous disposons ? Quelles technologies voulons nous développer ?

      Bref, parler de la chose économique plutôt que des symboles économiques. 
      Etre matérialiste plutôt qu’idéaliste. Etre écologiste plutôt que monétariste. 

    • lulupipistrelle 30 novembre 2012 19:53

      Ah bon ? et si chacun se dit :que vais-je produire , qui cela va-t-il intéresser, combien puis-je en demander ? 

      Vous croyez vraiment que c’est aux autres de nous dire ce que nous devons faire, où et comment, et sutout à quel tarif ? ou contre quoi... ce qui revient au même.
      Non, et bien alors résignez-vous... parce qu’il y aura des gens qui se passeront de votre permission qui gagneront leur vie et celle de leur famille, et les autres qui attendront qu’on leur dise quoi faire et où le faire... qui vous resteront sur les bras.

    • Romain Desbois 1er décembre 2012 00:26

      ha la la

      Se débarrasser des banquiers....

      Mais qui nous empêche de le faire ?

      LANEF

      C’est déjà un grand pas vers l’objectif non ?


    • lsga lsga 1er décembre 2012 13:15
      @lulupipistrelle
      Ah bon ? et si chacun se dit :que vais-je produire , qui cela va-t-il intéresser, combien puis-je en demander ?


      @Romain Desbois
      ’LANEF C’est déjà un grand pas vers l’objectif non ?
      Pas le moins du monde.
      Toute proposition de finance alternative, mutualisée, inthésaurisable, décentralisée, nationalisée, regionalisée, anonymisée, divisée, etc. etc. :

      - Reste dans la finance, c’est à dire dans les mots, pas dans les choses. 
      - Attire donc l’attention sur ce qui est le moins important
      - Vous place sur le terrain préféré de l’adversaire : son terrain. 

      Comprenez bien que la Finance connait et comprend mieux que vous ces modèles alternatifs. Vous trouvez un vieux hardware financiers au fond d’un livre d’Histoire, et vous vous dites : ’Oh Génial, retournons à la Finance Seigneuriale (inthésaurisable), ou au mont de piété (votre Nef) !’. Les banquiers connaissent très bien leur Histoire, et leurs modèles. Ils doivent bien rigoler en voyant ceux qui prétendent lutter contre eux sortir de leur chapeau les systèmes mis en place par leurs grands parents et arrière grands parents. 
      Exemple :
      Combien étaient persuadés que le Glass Steagle Act était une sorte d’arme invincible contre la Finance ?
      Résultat, c’est la finance qui le met en place elle-même en Suisse, en Angleterre, et bientôt en France.... C’est vous dire à quel point les Asselineaux et autres souverainistes étaient égarés quand ils croyaient effrayer la Finance en brandissant le Glass Steagle Act. 

      Ce n’est pas avec des solutions du passé, connues dans leurs moindres détails par les banquiers, que vous arriverez à faire trembler la Finance. Ce n’est pas en parlant d’argent, que vous ferez trembler le monde de l’argent. 

    • lsga lsga 2 décembre 2012 14:19

      Cette nuit, alors que je fappais frénétiquement devant la photo de Luc-Laurent, j’ai trouvé une phrase résumant très simplement l’idée :


      Le contraire de la Finance, ce n’est pas la Finance. Le contraire de la Finance, c’est la Planification. 

    • Romain Desbois 3 décembre 2012 00:27

      isga

      Si vos voulez vous passer de la banque , c’est possible , mais c’est quand mêm pratique d’avoir un compte bancaire.

      Alors autant le choisir dans une banque qui comme la NEF efface une dette d’une femme qui vient d’être veuve.

      Je ne crois qu’ils soient nombreux à faire ça. LANEF l’a fait, et ne n’est pas le seul côté positif de cette coopérative financière.

      On peut toujours tout critiquer mais si vous trouvez mieux , pas de soucis je prends.

      Et vous à quelle banque êtes vous ? Juste pour comparer....

      Les mots et les actes ...


    • lsga lsga 3 décembre 2012 18:47

      je ne veux pas me passer du système monétaire. 

      je vous explique simplement que pour changer le système économique, il faut changer le système économique. Le système monétaire n’est que secondaire.

      ça a l’air gentil votre NEF, mais bon, j’avoue préférer ça, ça a l’air rudement plus efficace :


    • Romain Desbois 4 décembre 2012 07:51

      ma gentille révolutionnaire, vous ne dotes pas dans quelle banque vous êtes et l’écosocialisme passe aussi par nos actions individuelles et Changer de banque pour LANEF n’est pas incompatible bien au contraire.

      Mais la révolution, ca se fait tous les jours , faut pas attendre le coup de sifflet smiley


    • lsga lsga 4 décembre 2012 11:58

      Tout à fait d’accord sur la révolution au quotidien, ça ressemble à ça :


      votre action ressemble plus à un business qu’autre chose, je suis sûr que vous êtes adossé à une banque qui gagne de l’argent grâce à vous. 

    • Romain Desbois 6 décembre 2012 02:21

      mais vous êtes de mauvaise foi , renseignez vous avant de juger, surtout quand on n’a pas le courage d’avouer dans quelle banque on est.

      La révolution c’est agir au quotidien et toujours choisir entre deux maux le moindre.

      J’attends donc des propositions plus interessantes que la mienne.


    • Rounga Roungalashinga 6 décembre 2012 07:58

      toujours choisir entre deux maux le moindre

      Typique du libéralisme.


    • Romain Desbois 6 décembre 2012 09:46

      je vois que ca censure.

      Bravo !!!!

      que celui qui censure se regarde dans une glace la prochaine fois qu’il parlera de démocratie.


    • DAUDON DAUDON 6 décembre 2012 11:44

      A Luc Laurent et Robin des bois.

      Merci de vos commentaires.
      Comme je me tue à le répéter, je ne suis qu’un insigne citoyen, n’ayant cherché qu’ à comprendre « le latin de nos économistes patentés », peine perdue, je fus un mauvais élève ou c’étaient de mauvais professeurs.

      Par contre, Silvio Gesell, Jacques Duboin, Maurice Allais, Jacques Le Goff, Jacques Le Rueff, Olivier Berruyer ont tous écrits des bouquins parfaitement compréhensibles.

      En résumant, bien sûr, il nous faudrait une Economie libérale côté production [demande citoyenne raisonnable prise en compte, indépendance relative des fabricants, éleveurs, cultivateurs], une Economie de répartition, suffisamment égalitaire pour que la production s’épuise correctement , une émission monétaire gratuite de la part de notre banque nationale, et réajustement de cette monnaie en fonction de la valeur de la production. Une carotte aux plus dégourdis, se traduisant par un peu plus de monnaie, qu’ils puissent acquérir un meuble fabriqués par un artisan, plutôt qu’un meuble de série, réservés davantage aux moins actifs comme moi par exemple.

      Enfin, il serait souhaitable que vous puissiez aller sur mon blog : www.depute-daudon-2012.com rubrique articles économie afin que vous ayez toutes mes cartes (les rendre plus objectives, plus compréhensives) et surtout que nous puissions correspondre de temps à autre. Nous ne réformerons le système que dans l’union, la bonne information et la souveraineté des citoyens. Pouvoir d’initier, conjointement avec nos députés, les lois.

      Mon téléphone : 04.92.67.05.48 - Le soir, où m’appeler dans l’après-midi. Laisser un message sur répondeur avec l’heure d’une possible liaison.

      Bien à vous et merci de me lire. J. D 


    • DAUDON DAUDON 6 décembre 2012 15:06

      Si Isga voulait bien lire les livres de Jacques Le Goff ! Si Isga, devant confondre vitesse et précipitation, allait sur Economie dans http://www.peuple-français-resistants.com
      Je lis beaucoup, je réfléchis et je ponds comme les poules du Périgord, un oeuf en or tous les matins !!! Je plaisante. Bonne soirée. J.D


    • DAUDON DAUDON 6 décembre 2012 15:10

      On a censuré le pauvre Robin des Bois !! Il s’étonne après, il est grossier, sans argument, c’est bien fait pour lui. J. Daudon 


    • Romain Desbois 6 décembre 2012 21:55

      c’est ca monsieur le prof , vous avez gardé vos tics de censeurs collabos à ce que je vois.

      La forme comptant toujours sur le fond. c’est ainsi que vous avez fabriqué des singes savants, pas des citoyens responsables.

      Allez basta.

      Je comprends mieux l’obscurantisme effet magique de la monnaie décrit dans votre article.

      Digne d’un gosse de 6ème.

      Ca va là , ya pas de gros mots.

      Je sais être très cynique et sans grossièreté.

      A votre disposition smiley


  • OCCAM 30 novembre 2012 23:24

    Bonsoir à tous,
    Article et fil de discussion très intéressants ! Vous rendez-vous compte qu’en dépit des apparences, vous avez tous raison.
    Oui Daudon, il faut comme fluide d’échange, comme moyen et outil dans l’économie, une monnaie qui échappe et aux banques et surtout aux utilisations déviantes (spéculation, thésaurisation) actuelles, et pour cela , la monnaie franche fondante a fait la preuve historique de sa grande pertinence. Cela recoupe aussi votre préoccupation Salvador
    Oui, Isga, nous devons nous poser les vraies questions : dans quelle société, nous les citoyens voulons-nous vivre désormais, hors des nuisances aussi bien financières qu’environementales.
    Oui, Lulu..., la société doit aussi préserver la libre organisation de notre vie, mais dans des rapports harmonieux avec les autres.
    C’est donc l’ensemble de ces critères qui doivent être pris en compte, et d’autres encore, par exemple :
    - que doit être le travail à l’avenir ?
    - la notion de propriété est-elle toujours pertinente ou doit-on privilégier l’usage (autolib, velib, etc) toutes les fois que possible ?
    - peut-on envisager une société fonctionnant sans monnaie, donc sur la gratuité et le bénévolat ?
    Chers contributeurs sur ces sujets essentiels et dont les citoyens doivent s’emparer sans délai, sachez voir ce qui est positif et intéressant dans chaque article, même si vous affirmer votre différence. La réflexion de tous est précieuse et nécessite d’éviter les critiques stériles et les noms d’oiseaux, c’est de l’énergie et de l’intelligence perdue.
    J’ai tenté une esquisse certes utopique dans sa mise en oeuvre dans le contexte économique actuel, mais viable avec une évolution des mentalités, de ce que pourrait être un système économique idéal, au service de tous les hommes, partout sur Terre. Je vous le propose, à la discussion et au débat, dans mon petit site sans prétention : www.economie-refondee.net (pas encore de forum, on y travaille).
    Bon courage et bonne réflexion à tous et bien cordialement.


  • Mmarvinbear Mmarvinbear 1er décembre 2012 01:39

    Ce papier, c’est n’importe quoi. Comme souvent ici je dois dire.


    On ne peut pas sincèrement prendre pour exemple des tentatives multiples qui toutes se sont soldées par des échecs pour réorganiser un système financier qui en a certes besoin, mais qui ne pourrait supporter de telles expérimentations hasardeuses.

    « De 1150 à 1350, les monnaies d’Europe ont la particularité de ne pouvoir être accumulées. »

    Bien sûr que si, elles l’étaient ! C’est d’ailleurs la base du problème du fait de la diminution de la quantité de métaux précieux dû à la fin de l’exploitation des mines européennes et la perte des ressources africaines et orientales. C’est à cause de cela que les monnaies d’or furent remplacées par des pièces d’argent, de bronze et parfois de fer.

    Ce n’est qu’avec la prise des mines sud-américaines que l’or fera son grand retour dans les bourses commerciales.

    «  Les gens évitaient de prêter puisque la monnaie perdait l’an, jusqu’à 25% de sa valeur. Valait-il autant acheter ! »

    C’est totalement faux. Bien au contraire, le prêt était si courant que l’Eglise et les lois civiles s’empressèrent de lutter contre l’usure.

    « Hélas, l’Ordre du Temple s’est suicidé à cette époque en aidant à écraser à Courtrai en 1302 le mouvement des communes. »

    La perte définitive du Proche-Orient, couplé à une dépravation de l’ Ordre qui en remettaient l’existence même en question, ainsi que le besoin urgent de fonds de la part du trésor royal ont plus à voir avec la fin des templiers plutôt qu’ne guerre provoquée par les taxes sur les lainages anglais à destination de la Flandre.


    « Malgré ces succès probants enrayant largement le chômage et augmentant les tractations économiques, les Chefs d’Etats mal conseillés par les Banquiers, ou soumis ou ignorants, imposèrent la liquidatiion de ces procédés poiurtant honnêtes. »

    Les monnaies locales n’ont jamais eu autant de pouvoir sur l’activité économique. Au pire, ces monnaies de singe tenaient plus des billets de Monopoly à vocation publicitaire.

    Au mieux, elles n’aident qu’à illustrer des échanges qui pourraient se faire sans elles, avec des relations de simples et bons voisinages.

    • DAUDON DAUDON 6 décembre 2012 15:18

      Des connaissances, sûr, mais la synthèse n’est pas assurée.
      Vous ne citez aucun auteur et titres de livres lorsque vous affirmez :<< c’est faux >>. Allez dire à Guy Deffayes que son livre "La parie monnaie-terre est nul, à Jacques Le Goff que ces livres sur le moyen-âge sont minables, alors que plusieurs autres auteurs disent le contraire.

      Admettez que je puisse me tromper, c’est parfait que Deffayes se trompe c’est moins sûr, Le Goff aussi, vous exagérez et vous ... sans complexe vous voulez donner des leçons ! Si vous étiez un bon vous rigoleriez doucement sans vous manifester.

      Un Basque tout simple mais solide bretteur. J. Daudon


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