mardi 24 février 2009 - par Olivier Bonnet

Immigration : le ministère de la Honte nationale

La France, tu l’aimes en arrivant, tu la détestes en la quittant.

sarkopenOn se souvient de la terrible phrase prononcée le 22 avril 2006 par le candidat Sarkozy racolant les voix de l’extrême droite : "Si certains n’aiment pas la France, qu’ils ne se gênent pas pour la quitter". Après son élection, il y eut la création du ministère de la Honte, celui de l’Immigration et de l’Identité nationale, qui mit avec zèle en application l’ignoble politique des quotas d’expulsés. Brice Hortefeux d’abord, aujourd’hui Eric Besson : le ministre a changé, pas les pratiques. Pire, on ne cesse de progresser dans l’abjection, si bien qu’aujourd’hui, pour répondre à la phrase du pyromane de l’Élysée, on ne peut plus aimer cette France-là, désormais indigne de son appellation d’autrefois de "patrie des droits de l’Homme".

C’est par exemple ce citoyen angolais en situation irrégulière, Helder Dos Santos qui, "malade et gravement handicapé, était venu en toute confiance pour un cpamrendez-vous pris le 3 février dernier avec vos services pour examiner son dossier social", dénonce Hubert Trapet, président d’Emmaüs de l’Yonne, qui hébergeait le clandestin, dans une lettre adressée à la Caisse primaire d’assurance maladie locale : "Au lieu de cela, vos services ont appelé la police qui est venue procéder à son interpellation sur place". Joli piège : vous pensez venir vous renseigner sur la prise en charge des dépenses liées à votre maladie, vous en ressortez entre deux policiers, direction le centre de rétention ! Avec Hubert Trapet, on ne peut que "protester vivement contre une telle pratique de délation par la Caisse primaire (...), organisme porteur délationd’un idéal de solidarité à l’origine de la fondation de l’assurance sociale dans notre pays". On se souvient qu’en juin 2008, c’est une assistante sociale qui avait dénoncé un clandestin à la police, comme l’avocat blogueur Maître Éolas l’avait révélé. Ce retour aux pratiques de Vichy est du reste encouragé au plus haut niveau, le porte-parole du parti majoritaire justifiant la délation dénonciation comme "un devoir républicain", après que "Le nouveau ministre de l’Immigration a signé jeudi une circulaire permettant à des sans-papiers d’obtenir des titres de séjour en échange d’une "coopération" avec la police", comme le raconte Le Parisien/Aujourd’hui en France.

"J’attache une importance toute particulière à l’accueil des personnes à la rue. Cet accueil doit être inconditionnel. Quand quelqu’un est à la rue, il est dans une situation d’urgence et de détresse, on ne va pas lui demander ses papiers", disait Nicolas Sarkozy le 17 octobre 2007, dans son discours prononcé à l’occasion de la journée mondiale du refus de la misère. Mais on sait depuis longtemps ce que valent les déclarations humanistes du chef de l’État. emmausRien, comme vient de le rappeler le fait divers relaté par La Provence du 18 février dernier : "Après l’interpellation lundi d’un sans-papier, accueilli par les compagnons d’Emmaüs de La Pointe-Rouge (Marseille 8e), c’est une perquisition qui a eu lieu aujourd’hui, à l’initiative de la Police aux frontières (Paf) au sein de la communauté. Un des responsables a été placé en garde à vue pendant six heures et les policiers se sont rendus sur les lieux pour procéder à la saisie de divers documents relatifs à la présence d’éventuels sans-papiers hébergés par Emmaüs dans le cadre d’une enquête pour "aide au séjour irrégulier". Délicate précision apportée par Teddy Roudaut, chargé de communication d’Emmaüs France, les policiers ont saisi des "dossiers des compagnons ayant des noms à consonance étrangère". L’organisation a alors publié un communiqué révolté : "La criminalisation des centres d’accueil comme des communautés Emmaüs est inacceptable. Il s’agit de lieux où peuvent trouver refuge les personnes les plus démunies, quelles que soient la couleur de leur peau et leur situation administrative. Une telle perquisition est de nature à fragiliser gravement ces populations démunies. De même qu’il est intolérable de rechercher des personnes sans papiers dans des hôpitaux, à proximité des écoles ou des crèches ou dans les centres d’hébergement, de même il est inacceptable que les communautés Emmaüs soient l’objet de recherches de ces populations".

resfAinsi va la Sarkozie, dans une dérive de plus en plus grave. Les conventions internationales imposent-elles de garantir le droit à une vie familiale normale et une protection particulière des enfants ? La "patrie des droits de l’Homme" s’assoit dessus ! "La persécution des enfants est une constante de la politique anti-immigrés de M. Sarkozy. Elle lui avait valu le titre de Ministre de la Chasse à l’enfant quand il avait fixé au 30 juin 2006 l’ouverture de la chasse aux familles. M. Hortefeux avait largement gagné son titre de Ministre de la Rafle et du drapeau. M. Besson semble suivre la même voie", s’indigne Réseau éducation sans frontières, à l’indispensable vigilance, qui s’appuie hélas sur de nombreuses affaires récentes. C’est ainsi un garçonnet congolais de 8 ans, Chiden-Salamandre, qui a été arrêté à Roissy : "il est fils d’un père français mais vit avec sa maman à Pointe-Noire au Congo. Il est malade, aussi son père a-t-il décidé de le faire venir en Europe pour qu’il subisse les examens nécessaires. Il a envoyé de l’argent au Congo pour que l’enfant ait un visa. Or, ce matin, à l’arrivée de l’avion de Gabon Air Lines en provenance de Pointe-Noire via Cotonou, la police a constaté que le visa de l’enfant était faux. Conformément aux dispositions légales (et scandaleuses) en vigueur, l’enfant a été interpellé. Il est actuellement au poste de police du Terminal 1 de Roissy et sera probablement transféré en Zone d’attente (ZAPI, une sorte de prison pour étrangers qu’on souhaite empêcher d’entrer en France). Que des vérifications soient faites à la fois sur l’identité de l’enfant et celle des adultes qui l’accueillent est indispensable. Pour autant, la place d’un mineur qui n’a commis aucun délit n’est certainement pas au poste de police puis en zone d’attente. Il doit être admis sur le territoire et confié le temps de l’enquête aux services compétents de l’aide à l’enfance sous l’autorité d’un juge des enfants. C’est la seule solution humainement acceptable et conforme aux conventions internationales des droits de l’enfant. Chiden-Salamandre (...) doit être remis sans délai à son père puisque son identité est établie (son passeport est authentique) ainsi que celle de son père (qui a une carte d’identité française en cours de validité)." Réjouissons-nous, cette affaire-là est réglée : le petit bonhomme "vient d’être libéré et remis à son père, 12 heures exactement après qu’on a été prévenu. Rude bagarre dont on n’était pas certain de sortir gagnant. Innombrables coups de téléphone, communiqué, appels à la presse, intervention du cabinet de Besson, le gamin est sorti", nous informe RESF dans son communiqué en date du 21 février.

resf enfantsMais le Réseau recense d’autres cas de jeunes victimes de l’acharnement d’État au nom des quotas : "Oumaïma (10 ans), Ayoub (7 ans) et Amine (3 ans) enfants de M. Barkous qui se cache ; Juliana (3 ans) qui pleure son papa, Shixiong Lin (27 ans) réexpédié hier en Chine sans sa fille et sa femme. Le Cabinet du ministre était au courant ; Davidson (3 ans) et sa demi-sœur Roseline (4 ans) pleurent aussi leur père, Pierre Lapointe renvoyé hier en Haïti, pays qu’il avait fui il y a 9 ans. Le cabinet du ministre était au courant ; Élodie, 13 ans est, elle aussi quasi-orpheline depuis hier, mais de mère : Marie-Noelle M’Bani a été expulsée au Cameroun, laissant ici sa fille et son père français. Le cabinet du ministre était au courant ; Maria (3 ans) et Amina (7 mois) attendent leur père Ammar Amedjar, emprisonné à Angers pour avoir refusé d’embarquer pour le Maroc en abandonnant sa femme et ses filles. Il risque d’être mis directement dans l’avion à sa sortie de prison, probablement la semaine prochaine. Le Cabinet du ministre est au courant ; Naphtali (15 mois) risque de perdre son père Ogima Tsasa Nduka dans les tout prochains jours. Condamné à de la prison il y a 10 ans, Ogima qui a purgé sa peine, avait été frappé d’une interdiction du territoire (on croyait que la double peine n’existait plus ?). Il est en rétention et risque d’être renvoyé très vite vers le Congo (RDC), faisant de Naphtali un quasi-orphelin de père et peut-être un orphelin tout court car Ogima est classé comme opposant en RDC. Le Cabinet du ministre est au courant ; Sofiane (4 mois) a, lui, sauvé son père, Rachid Mameri qui était présenté au JLD après 48 heures de rétention. Sofiane était dans la salle d’audience, dans les bras de sa jeune maman française, sous chimiothérapie. Scandalisé, le juge l’a libéré contre l’avis du Parquet (aux ordres de Mme Dati) qui a fait appel. La Cour d’Appel décidait le lendemain de remettre Rachid en rétention. À cette nouvelle, la mère de Sofiane faisait un malaise et devait être évacuée. Le bébé était placé dans les bras de son père qui lui donnait le biberon devant un rang de gendarmes honteux du travail qu’on leur fait faire. Finalement, la préfecture de police a renoncé à demander aux gendarmes d’arracher l’enfant des bras de son père pour le confier à l’ASE comme le demandaient les services de Mme Dati. Rachid a été libéré et son arrêté d’expulsion abrogé." Insupportable énumération !

thRapport accablant du Conseil de l’Europe

Rien d’étonnant par conséquent à ce que la France fasse l’objet de condamnations internationales. Le commissaire aux droits de l’Homme du Conseil de l’Europe, Thomas Hammarberg, en visite en France du 20 au 23 mai dernier, a ainsi rendu un rapport publié le 20 novembre 2008, qui dénonce vigoureusement les pratiques en vigueur en Sarkozie : "Malgré la recommandation du rapport de 2006, la présence d’enfants accompagnant leurs parents en Centres de rétention administrative s’est accrue. (...) En 2007, la Cimade a comptabilisé 154 familles accueillies avec 242 enfants de tous âges. (...) Selon les statistiques collectées par la Cimade, près de 80% des enfants retenus en 2007 avaient moins de 10 ans et des nourrissons de 15 mois, voire des nouveaux nés - 3 semaines -, ont été placés en rétention avec leurs parents. (...) Dans son rapport de 2006, le Commissaire soulignait ses inquiétudes sur les conditions d’interpellation de ces enfants et sur le fait que "les problèmes juridiques et humains que pose la présence d’enfants en rétention semblent totalement sous-évalués par les autorités françaises". Ces remarques sont malheureusement toujours d’actualité et les autorités ne comptabilisent toujours pas le nombre d’enfants ayant séjourné dans les CRA ni le nombre d’enfants expulsés. Surtout, le Commissaire invite les autorités à ne recourir à la rétention administrative de familles que dans des cas d’extrême nécessité afin de ne pas créer un traumatisme irrémédiable pour les enfants. (...)

Depuis 2005, les autorités françaises ont pris la décision de déterminer en début d’année le nombre d’étrangers irréguliers qu’il convient d’éloigner volontairement ou non avant le 31 décembre. (...) le Commissaire craint que la pression engendrée par les objectifs chiffrés de reconduite à la frontière pousse les forces de l’ordre à procéder à de plus en plus d’interpellations avec des méthodes parfois contestables. Plusieurs associations ont fait état auprès du Commissaire d’un accroissement des contrôles "au faciès". (...) Évoquant la question des interpellations d’enfants étrangers, le ministre de l’Immigration a indiqué au Commissaire qu’il avait donné des instructions claires pour qu’aucune interpellation n’ait lieu dans, ou à proximité immédiate, des établissements scolaires. Le Commissaire salue cette écolesvolonté affirmée. Toutefois, il apparaît que ces instructions ne sont pas pleinement mises en œuvre car plusieurs cas récents, dont un vérifié par la Défenseure des enfants, où des policiers ont réalisé des arrestations d’enfants dans l’enceinte même d’écoles primaires, ont été rapportés (Lire à ce sujet notre article du 1er décembre 2008). Une telle pratique est intolérable tant elle est traumatisante pour les enfants. Les écoles doivent rester des lieux d’enseignement et d’éducation et non des zones d’interpellations. Le Commissaire appelle les autorités françaises à garantir qu’aucune arrestation d’enfants ou de parents ne soit faite dans ou autour des écoles. Des interpellations ont également eu lieu dans l’enceinte même des préfectures. Il semble que certains services administratifs avaient mis en place des stratagèmes pour inciter les étrangers irréguliers à venir se présenter à la préfecture et les interpeller sur place. Si les convocations trompeuses à venir se présenter à la préfecture ont depuis été interdites par les juridictions françaises, les préfectures continuent de refuser de communiquer des informations par téléphone et requièrent la présentation des étrangers en préfecture. Dès lors, des étrangers continuent de se présenter au guichet en toute bonne foi pour déposer des demandes de régularisation ou s’enquérir de l’avancement de leur demande d’asile. En 2007, près de 600 étrangers ont ainsi été arrêtés et placés en rétention. La préfecture devient le lieu de tous les espoirs mais aussi de toutes les peurs entre possibilité de régularisation et risque d’arrestation. Comme les écoles, le Commissaire considère que les préfectures devraient être des lieux protégés où aucun étranger ne devrait pouvoir être interpellé. Il est à craindre que les services administratifs, confrontés à une obligation de résultat quant aux objectifs de retour, appliquent la loi d’une manière de plus en plus mécanique et sous un angle plus répressif ne leur permettant souvent plus de mesurer la réalité des situations humaines derrière chaque dossier. Le Commissaire appelle les autorités françaises à prendre en compte ces conséquences et à ne plus recourir à la détermination du nombre de migrants irréguliers à reconduire.

expulsionEnfin, lors de retours forcés d’étrangers irréguliers sur des vols commerciaux, il arrive que les passagers s’insurgent contre cette expulsion auprès du personnel navigant. Une fois embarqué, le commandant de bord peut encore décider de refuser l’expulsion s’il considère qu’elle perturbe le bon déroulement de son vol. Si le commandant de bord en décide ainsi, il arrive que la police interpelle, en représailles, un petit nombre de passagers ayant protesté pacifiquement ou filmé la scène. Ils sont ensuite poursuivis pour "entrave à la circulation d’un aéronef", "outrage à agent" ou "incitation à la rébellion", placés en garde à vue pendant plusieurs heures et poursuivis pénalement pour les faits incriminés. Certains passagers ont même subi l’humiliation de fouilles à corps intrusives. De plus, ils perdent en général le bénéfice de leur billet d’avion et sont parfois mis sur une liste noire de la compagnie aérienne qui les empêche de voler sur cette même compagnie pendant six mois. Cette pratique est d’autant plus regrettable que lors de la visite du Commissaire en 2005, le ministre de l’Intérieur avait "proposé que chaque expulsion soit filmée afin de réduire tout risque d’usage disproportionné de la force, et toutes fausses allégations de mauvais traitements". Au cours de sa visite, le Commissaire n’a pu obtenir de données précises sur l’ampleur de ces pratiques mais leur existence ne peut être contestée. Le Commissaire invite les autorités françaises à y mettre un terme sans délai."

cncdhC’est justement une affaire de ce type qui était jugée le 19 février dernier : "Il s’était indigné des conditions de reconduite de deux Congolais en avril 2008 à bord d’un vol Air France Paris-Brazzaville : trois mois de prison avec sursis ont été requis ce jeudi contre cet homme, André Barthélemy, membre de la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH), narre Le Parisien/Aujourd’hui en France. André Barthélemy, 72 ans, et un autre passager du même vol, ont comparu devant la 14e chambre du tribunal correctionnel de Bobigny pour "provocation directe à la rébellion" et "entrave volontaire à la navigation ou la circulation d’un aéronef", un délit passible de 5 ans de prison et 18000 euros d’amende. Selon la police, il aurait crié "c’est inadmissible, une honte", "vous ne respectez pas les droits de l’homme", puis incité les passagers à la révolte. Le jugement sera rendu le 19 mars. Le 16 avril 2008, les deux Congolais s’étaient opposés à leur reconduite à la frontière en criant que les liens les entravant leur faisaient mal et une grande partie des passagers s’était levée dans un mouvement d’humeur qualifié d’ "émeute" par le procureur. Ils avaient été débarqués au bout d’une heure, ainsi que quatre passagers désignés par la police comme les fauteurs de trouble et placés en garde à vue. Seuls trois étaient poursuivis devant le tribunal. André Barthélemy, qui est également président d’Agir ensemble pour les droits de l’Homme (AEDH), une ONG basée à Lyon, a revendiqué un "réflexe d’indignation" et de "solidarité active" de "quelqu’un qui voit des gens souffrir". Une pétition de soutien est en ligne sur le site de RESF.

bédé amnestyMais nous n’en avons pas encore fini, hélas, avec le rapport du Commissaire du Conseil européen aux droits de l’Homme, qui dénonce l’arbitraire des autorités face aux étrangers en situation irrégulière : "En juillet 2006 l’ "admission exceptionnelle au séjour" a remplacé la procédure de régularisation des sans papiers justifiant de dix ans de résidence en France. Etablie en 1997, cette procédure permettait aux étrangers irréguliers attestant de dix années de présence sur le territoire français d’obtenir un titre de séjour. Considérée comme donnant une prime à l’illégalité, le gouvernement a décidé de remplacer cette possibilité par la création d’un mécanisme de régularisation moins automatique. L’admission exceptionnelle au séjour offre une possibilité de régularisation pour des cas humanitaires, exceptionnels ou liés à l’exercice d’une activité professionnelle caractérisée par des besoins de main d’œuvre. Cette réforme a entraîné une diminution importante du nombre de personnes régularisées. Aucun texte ne définit précisément les critères et les preuves à apporter pour bénéficier d’une telle régularisation. Ceci accroît encore le caractère individualisé et potentiellement arbitraire de ce processus. Depuis 2006, deux régularisations "collectives" ont été entreprises : en juin 2006 concernant les familles d’enfants scolarisés et plus récemment en faveur d’employés de la restauration. Dans les deux cas, les régularisations se sont faites sur le fondement des dossiers déposés par les demandeurs. Il convient en premier lieu de saluer la volonté gouvernementale de prendre en compte la spécificité de certaines catégories d’étrangers "sans-papier". Toutefois, de nombreux observateurs ainsi que les médias ont indiqué que le nombre de régularisations avaient été prédéterminé par les autorités ministérielles compétentes avant même l’examen individuel des dossiers ; ce nombre étant, dans les deux cas, bien inférieur au nombre d’étrangers susceptibles de remplir l’ensemble des conditions requises. Cette prédétermination a engendré une application subjective et inégalitaire voire arbitraire des critères de régularisation. Ces régularisations collectives ont par ailleurs permis de constater que de nombreux étrangers irréguliers étaient pleinement intégrés dans la société française et, bien que sans papier, ils disposaient pour la plupart d’un logement, d’un travail et contribuaient à la croissance du pays par le paiement des impôts. Lors de sa visite au centre de rétention du Mesnil-Amelot, le Commissaire a d’ailleurs pu confirmer cette impression en discutant avec les retenus qui pour beaucoup avaient été interpellés alors qu’ils se rendaient à leur travail. Le Commissaire appelle à rendre plus transparents les critères d’attribution des procédures de régularisation ainsi qu’à communiquer régulièrement sur le nombre de régularisations délivrées."

tignousVoyons à présent, toujours avec Thomas Hammarberg, les scandaleuses restrictions au droit au regroupement familial : "Concernant les demandes de regroupement familial réalisées pour des membres de la famille d’un Français ou d’un étranger résidant régulièrement sur le territoire, en plus des critères liés à la taille de l’habitat et aux revenus de la famille, la loi du 20 novembre 2007 requiert une évaluation des connaissances de la langue française et des valeurs de la République avant la délivrance du visa. Une fois arrivées en France, ces mêmes personnes sont soumises à la signature et au respect d’un contrat d’accueil et d’intégration. Par ce contrat, elles s’obligent à suivre une formation civique et, si besoin, une formation linguistique. En cas de non respect de ce contrat, la loi prévoit que l’administration peut suspendre les allocations familiales versées à la famille voire retirer le titre de séjour. Cette disposition a été considérée comme discriminatoire par la HALDE. Il semble exister un traitement inégalitaire selon que l’étranger demandant le regroupement familial est marié avec un Français ou avec un ressortissant communautaire. Dans le premier cas, l’étranger désireux de venir s’installer en France, bien que marié à un/e Français/e, doit passer par les étapes précédemment décrites. Dans le second cas, dès lors que le ressortissant communautaire est en situation régulière en France, son conjoint – ressortissant d’un État tiers – est autorisé de plein droit à séjourner en France, sans être soumis à l’obligation de visa de long séjour, ni à la pré-condition de connaître les valeurs et la langue française ou à la signature d’un contrat d’intégration. Le Commissaire invite les autorités françaises à clarifier les modalités du regroupement familial, à ne pas imposer des conditions disproportionnées pour permettre aux personnes résidant en France de jouir de leur droit à une vie privée et familiale et à ne pas créer des situations discriminatoires. Les étrangers s’étant vus reconnaître le statut de réfugié en France peuvent solliciter le "rapprochement familial", procédure distincte du regroupement familial. Par cette procédure, les conjoints et enfants mineurs d’un réfugié peuvent obtenir une carte de résident en France. La délivrance des autorisations permettant aux membres de la famille d’un réfugié de rejoindre le territoire français devrait normalement se faire avec la plus grande diligence. Dans la pratique, le délai moyen d’aboutissement de cette procédure se monte pourtant à 468 jours. (...) il semble que les consulats français continuent d’opposer aux familles une suspicion souvent insurmontable. La longueur de cette procédure et le danger de demeurer dans le pays en raison des risques de persécutions en cascade poussent parfois ces personnes à rejoindre le membre de famille en France par des voies clandestines. Le Commissaire invite les autorités françaises à garantir le rapprochement familial dans des délais beaucoup plus brefs afin d’éviter de faire peser sur les familles de réfugiés des dangers pour leur intégrité physique et morale."

Pour la bonne bouche enfin, un mot de la procédure d’asile en centre de rétention : "La législation prévoit que les personnes retenues doivent formuler leur demande d’asile dans un délai maximum de cinq jours. Cette demande doit être rédigée exclusivement en langue française et le retenu ne peut bénéficier de l’assistance gratuite d’un traducteur. En plus du délai extrêmement court pour rédiger leur demande et collecter les documents nécessaires, les étrangers sont parfois confrontés à des difficultés matérielles insurmontables en fonction du CRA dans lequel ils sont retenus : interprétation quasi inaccessible même pour ceux pouvant se l’offrir, interdiction dans certains centres de posséder un stylo (considéré comme dangereux), absence de locaux adaptés pour rédiger une demande d’asile. Dans son rapport publié le 10 décembre 2007, le CPT recommande que ce délai soit porté à 10 jours. De son côté le Comité contre la torture des Nations Unies s’était dit "préoccupé par le caractère expéditif de la procédure dite prioritaire concernant l’examen des demandes déposées dans les centres de rétention administrative ou aux frontières, qui ne permet pas une évaluation des risques conformes à l’article 3 de la Convention". (…) L’ensemble de la procédure d’asile dans les centres de rétention apparaît donc comme expéditive laissant implicitement présumer que la demande est abusive. Le rapport de 2006 avait déjà fait état de ces considérations, le Commissaire réitère ses préoccupations et invite les autorités françaises à revoir au plus vite les mécanismes et délais liés aux demandes d’asile en rétention." Le rapport du Commissaire au droits de l’Homme du Conseil de l’Europe se termine par une partie consacrée aux gens du voyage, qui pourrait à elle seule faire l’objet d’un article entier.

honte !On le voit : tous les reproches qu’il fait à la France sont les mêmes que ceux des militants de RESF, de la Ligue des droits de l’Homme ou de l’opposition de gauche. C’est dire à quel point il est incontestable que la clique sarkoziste viole constamment et sciemment les conventions internationales, pour le seul bénéfice politique d’affichage aux yeux de l’extrême droite raciste à laquelle elle doit son arrivée aux affaires, et que l’appellation de ministère de la Honte est on ne peut plus justifiée. "Si certains n’aiment pas la France, qu’ils ne se gênent pas pour la quitter", Monsieur Sarkozy ? Mais cette France-là, ce que vous en avez fait, ne saurait inspirer d’autre sentiment qu’un profond mépris. Le même que celui que vous méritez personnellement, et avec vous tous ceux qui vous suivent, sarkozistes de tout poil, militants et sympathisants UMP, ministres, magistrats et fonctionnaires, de la préfectorale ou de la police, qui appliquent cette politique inhumaine. 

 

PS : Merci à Tignous pour le dessin Regroupement familial (dans Marianne N° 544) et à Anticolonial.org pour l’affiche Ministère de la Honte.




128 réactions


  • APOCALYPSE NOW 24 février 2009 17:13

    La FRANCE est la patrie des droits de l’Homme mais n’a pas pour vocation de se substituer aux responsabilités de tous et de chacun...
    Aidons les peuples à atteindre la démocratie chez eux...en Iran, à Gaza, au Liban, en Tanzanie, à Madagascar...en développant nos relations avec eux...
    Des types comme Khomeini auraient du être expulsé et non protégé...comme quoi, dés fois, les droits de l’Homme...reviennent tel un boomerang !


    • foufouille foufouille 24 février 2009 17:31

      la france est une dictature du fric et des ripoux
      et ca fait longtemps


    • Traroth Traroth 25 février 2009 02:20

      "L’aide" des pays occidentaux a conduit ses pays là où ils sont actuellement. Je crois qu’ils auraient surtout besoin qu’on arrête de les "aider" ! Que la Légion arrête de sauter sur Brazzaville ou Abidjan dès qu’un gouvernement qui déplait à la France s’installe. Que Total arrête de piller le Gabon et le Golfe de Guinée. Voila de quoi l’Afrique a besoin !


  • Canine Canine 24 février 2009 17:29

    Cet article ne donne vraiment pas envie de venir vivre en France.


  • MICHEL GERMAIN jacques Roux 24 février 2009 18:41

    article comme on aimerait en voir plus souvent sur Agoravox ou ailleurs. N’oublions pas (c’est dit dans le rédactionnel) les personnes qui dans les préfectures, les immeubles, à la Sécu, les écoles, se laissent aller à dénoncer comme à la pire époque.

    il y a bien un couillon (passez moi l’expression, merci) qui va nous la sortir la traditionnelle "On ne peut pas héberger toute la misère du monde..." car il est des phrases telle celle la qui pésent de tout le poids de la bêtise apeurée de celui qui l’a émise pour la première fois. les anes répètent ce qui leur paraît facile à comprendre...Alors, qui sera le, la, premier (e) ?

    Merci encore pour ce long descriptif de la pratique de la dénonciation des juifs, heu pardon, des étrangers qui viennent voler notre exploitation et partager notre misère...


    • Bois-Guisbert 24 février 2009 18:59
       
      il y a bien un couillon (passez moi l’expression, merci) qui va nous la sortir la traditionnelle "On ne peut pas héberger toute la misère du monde..."

      En fait, la France n’a pas vocation à devenir la poubelle de la planète. De l’avis de beaucoup, elle l’est déjà suffisamment comme cela.

      Il vaut mieux ne pas traduire la prétendue richesse que représente l’immigration en coûts sociaux et en rentrées fiscales per capita !

      Alors puis-je vous faire observer que ce pays ne vous appartient pas en propre et qu’avant d’en disposer à votre guise et de le fourguer à n’importe quoi, la moindre des politesses, des corrections et des courtoisies, serait de demander l’avis de l’ensemble de la copropriété ?

    • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 24 février 2009 19:43

      "Ces régularisations collectives ont par ailleurs permis de constater que de nombreux étrangers irréguliers étaient pleinement intégrés dans la société française et, bien que sans papier, ils disposaient pour la plupart d’un logement, d’un travail et contribuaient à la croissance du pays par le paiement des impôts" : Thomas Hammarberg, Commissaire aux droits de l’Homme du Conseil de l’Europe.

      J’ajouterai que vous n’êtes chez vous que dans votre véhicule et votre logement. Pour le reste, vous n’avez fait que vous donner la peine de naître Français, ce qui ne fait nullement de vous un être supérieur - en l’occurrence, vu ce que vous écrivez, bien au contraire. "Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part", chantait Brassens, un vrai Français lui, dans la tradition humaniste que vous insultez.


    • Bois-Guisbert 24 février 2009 20:02

      "Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part", chantait Brassens, un vrai Français lui, dans la tradition humaniste que vous insultez.

      Je connais. Mais je sais aussi que quand il s’est su condamné, le bon vieux Georges, en vrai Français de souche, s’est empressé de retourner sur la terre de ses ancêtres, sur la terre de ses racines, pour y mourir et s’y faire enterrer...

      Sans avoir le temps de composer une chanson sur les pauvres hères qui n’ont nulle part pour y défunter et s’y faire ensevelir.

      Pour le reste, vous n’avez fait que vous donner la peine de naître Français, ce qui ne fait nullement de vous un être supérieur

      Oh surtout pas. Ca me rend simplement dépositaire d’un patrimoine exceptionnel qu’il est de mon devoir de transmettre à ma descendance, plutôt qu’à des hordes de primitifs, d’arriérés, d’illettrés et d’incultes qui, de toute manière, n’ont même pas le moindre soupçon de son existence.

      Quoi que vous en pensiez, c’est une responsabilité du moment qu’on en a pris conscience...


    • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 24 février 2009 20:25

      Ainsi, vous voyez les étrangers comme "des hordes de primitifs, d’arriérés, d’illettrés et d’incultes", et à part ça vous ne vous sentez pas supérieur ? Merci d’avoir tombé le masque. On n’appelle pas ça du racisme par hasard ? Le primitif, arriéré et inculte est-il toujours celui que l’on croit ? smiley


    • Pie 3,14 24 février 2009 20:36

      A Guisbert-boit,
       Votre prose laisse planer un doute quant à votre capacité à être le "dépositaire d’un patrimoine exceptionnel".

      En revanche, j’ai croisé il y a peu un agrégé de philosophie sorti de l’ENS dont le père ouvrier algérien était arrivé en France dans les années 70 qui n’avait rien d’un " primitif, arriéré, illétré, inculte"...


    • Bois-Guisbert 24 février 2009 20:53

      Votre prose laisse planer un doute quant à votre capacité à être le "dépositaire d’un patrimoine exceptionnel".

      Ce n’est pas une question de capacité, mais de prise de conscience. Votre agrégé de philosophie (voir ci-dessous) utiliserait peut-être le cratère de Vix pour faire fermenter sa choucroute, vous voyez ce que je veux dire ?

      En revanche, j’ai croisé il y a peu un agrégé de philosophie sorti de l’ENS dont le père ouvrier algérien était arrivé en France dans les années 70 qui n’avait rien d’un " primitif, arriéré, illétré, inculte"...

      Vous savez comme moi qu’une hirondelle ne fait pas le printemps.


    • Bois-Guisbert 24 février 2009 23:13
      Ainsi, vous voyez les étrangers comme "des hordes de primitifs, d’arriérés, d’illettrés et d’incultes", et à part ça vous ne vous sentez pas supérieur ?

      Pas vraiment, non. Je suis différent d’eux dans la mesure où je me sens impliqué dans la préservation de la tapisserie de Bayeux, de la Grande-Chartreuse, des manuscrits de Balzac, des partitions de Berlioz ou des oeuvres de Georges Matthieu, dont encore une fois, ils ne soupçonnent même pas l’existence. Mais qu’ils fourgueraient contre un cargo de tôle ondulée à livrer au pays.

      Merci d’avoir tombé le masque. On n’appelle pas ça du racisme par hasard ?

      Ah non, pas du tout. L’éventail des peuples foireux, va du blanc clair au noir foncé, en passant par toutes les nuances de beige, de bistre, de café-au-lait et de marron qui croissent et se multiplient à la face du soleil.

    • Traroth Traroth 25 février 2009 02:29

      "vous voyez ce que je veux dire ?" : Non. Précisez. On veut voir jusqu’où vous irez dans l’abject.

      @auteur : ça fait longtemps qu’on sait à quoi s’en tenir concernant ce sinistre individu qu’est Bois-Guisbert. C’est un haineux authentique, persuadé, sans qu’on sache pourquoi, de sa supériorité. Un de ces tordus qui se réclame de la grandeur de la France mais qui conchie les Lumières. Il milite activement pour faire du monde un endroit encore plus horrible qu’il n’est déjà.

      Comme disait Senghor, "un raciste est quelqu’un qui se trompe de colère". Bois-Guisbert continuera sans doute à se tromper de colère toute sa vie. C’est un triste personnage, en fait.


    • snowballing snowballing 25 février 2009 09:08

      C’est quand on lit vos propos orduriers qu’on se dit que la France est en partie une poubelle.


    • snowballing snowballing 25 février 2009 09:10

      Mon commentaire était à l’évidence pour ce cher Bois-Guibert.


    • Bois-Guisbert 25 février 2009 09:49
      Mon commentaire était à l’évidence pour ce cher Bois-Guibert.

      Ca aurait été vraiment dommage de ne pas le préciser, c’est toujours l’insulté qui est à son avantage et jamais l’insignifiant insulteur.

    • Bois-Guisbert 25 février 2009 10:00

      Comme disait Senghor, "un raciste est quelqu’un qui se trompe de colère".

      C’est clair que discriminer des gens en fonction de la couleur de la peau est une redoutable imbécilité. Tout comme d’établir des hiérarchies en fonction du même critère.

      Senghor lui-même, ce n’est pas du tout parce que les Français étaient blancs qu’il était partisan de l’indépendance, c’est parce que, lui et les siens, ils ne voulaient plus être dirigés par des gens qui n’étaient pas chez eux. Et on les comprend !


    • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 25 février 2009 11:17

      Bois-Guibert, c’est vous l’insulteur, qui tenez des propos révoltants sur les immigrés.


    • Canine Canine 25 février 2009 12:18

      @ l’auteur.

      "J’ajouterai que vous n’êtes chez vous que dans votre véhicule et votre logement. Pour le reste, vous n’avez fait que vous donner la peine de naître Français, ce qui ne fait nullement de vous un être supérieur -"

      Ces deux phrases m’étonnent.

      D’abord, votre logement et votre véhicule ne sont votre propriété que du fait que vous viviez dans un état de droit qui reconnait ce droit à la propriété, et le conditionne à un certains nombre de règles. Il n’y a pas de frontière entre le logement et l’état, c’est le droit du second qui conditionne l’existence du premier, et si vous considérez que le second n’existe pas, alors, vous n’avez aucun droit à réclamer avoir un "chez vous".

      Ensuite, naître français ne fait de personne un être supérieur, mais c’est à mon sens une pitin de chance, libres aux autres d’apprécier autant leur nationalité respective. 


    • Senatus populusque (Courouve) Courouve 25 février 2009 14:51

      « Le territoire français est le patrimoine commun de la nation. »
      Code de l’urbanisme, article L. 110, loi 83-8 du 7 janvier 1983.


    • K K 25 février 2009 16:41

      Oh surtout pas. Ca me rend simplement dépositaire d’un patrimoine exceptionnel qu’il est de mon devoir de transmettre à ma descendance, plutôt qu’à des hordes de primitifs, d’arriérés, d’illettrés et d’incultes qui, de toute manière, n’ont même pas le moindre soupçon de son existence

      On appelle cela la consanguinite. On en connait les effets secondaires. Je ne savais pas que certains des effets secondaires poussait les vicitmes a en etre fiers.


    • Bois-Guisbert 25 février 2009 16:50

      On appelle cela la consanguinite. On en connait les effets secondaires

      Et elle se vérifie tout spécialement en Islande, où il n’y a pas 60 millions d’habitants, mais 300’000 et où les résultats scolaires laissent très loin derrière eux les chanceux enfants issus de la diversité, dont un film comme "Entre les murs" illustre les merveilleuses capacités z-et performances smiley smiley smiley

      P.S. - Je ne croyais pas qu’il y en avait encore qui osaient le sortir, le cliché imbécile de la consanguinité. Mais il faut dire qu’en matière de crétins pas consanguins, les forums du web ne déçoivent jamais.


    • Traroth Traroth 25 février 2009 18:39

      @Bois-Guisbert :

      "ils ne voulaient plus être dirigés par des gens qui n’étaient pas chez eux" : Non. Ils ne voulaient pas être dirigés par des gens qui l’es exploitaient, ne leur laissaient que des postes subalternes et des miettes. Vous vous trompez effectivement de colère. La couleur de la peau ou l’origine n’a RIEN à voir là-dedans.


    • Bois-Guisbert 25 février 2009 18:49

      La couleur de la peau ou l’origine n’a RIEN à voir là-dedans.

      C’est évidemment faux. Par la suite, il n’y a plus eu de Blancs dans le gouvernent. Des Blancs qu’on aurait très bien pu choisir parmi ceux qui n’exploitaient pas les Sénégalais et ne leur laissaient pas que des postes subalternes et des miettes.

      Mais il n’y en a plus eu et dans les autres pays africains non plus ! Ce sont donc bien les Blancs, et non pas une catégorie de Blancs, qui ont été évincés des gouvernements d’Afrique noire...

      Traroth, il s’accroche, mais il ne fait pas le poids... smiley


    • masuyer masuyer 25 février 2009 19:05

      Bois-Guibert,

      tu dis vraiment n’importe quoi. Mais c’est vrai qu’au niveau connerie, face à toi, Traroth ne fait pas le poids. En système coloniale, même le plus pauvre des colons se retrouve de facto en position d’exploiteur.


    • Bois-Guisbert 25 février 2009 19:56

      Donne-moi donc, Masuyer, des noms de Blancs ayant occupé des postes de ministres dans des gouvernement africains depuis le début de la tragédie des indépendances... Et puis, non, je ne suis pas chien, donne-m’en un, un seul...

      Autrement, coince-toi le groin.


    • Bois-Guisbert 25 février 2009 20:00

      P.S. - Je t’attendais plutôt sur la réponse que je t’ai faite à 17 h 49, ci-dessous.

      C’est quand tu veux ! Si je ne suis pas censuré dans l’intervalle...


    • Traroth Traroth 26 février 2009 00:33

      Mais on ne vous donne rien du tout, puisque on ne vous suit pas dans votre raisonnement. Faut vous réveiller, hein !

      Vous êtes en train d’affirmer que, si, par exemple, il n’y a pas eu de Blanc dans les gouvernements du FLN après l’indépendance de l’Algérie, c’est à cause du racisme des Algériens contre les Blancs ? C’est difficile à dire en gardant son sérieux !

      Votre incompréhension de situation et votre obsession de la question raciale vous fait tout voir à travers ce prisme, et vous ne voyez pas toutes autres explications :

      • Après les combats et les atrocités, la cohabitation était impossible entre les anciens exploiteurs et les anciens exploités
      • Les colons Blancs n’avaient tout simplement pas envie de rester dans un pays qu’ils ne pouvaient plus piller
      • D’autres manières de piller, par dictateurs locaux interposés, ont rendu la présence des Blancs inutile
      De plus, il y a dans votre comparaison antérieure entre la colonisation et l’immigration une erreur de raisonnement fondamentale : les immigrés ne sont pas des envahisseurs. Ils ne sont pas venus s’installer les armes à la main. On les a laissé s’installer, après qu’ils aient demandé l’autorisation. Parfois, on est même venu les chercher (période Pompidou). Personne n’est venu chercher les Français pour qu’ils s’installent en Algérie et ce n’est rien de le dire ! Comparez donc ce qui est comparable.

    • Bois-Guisbert 26 février 2009 01:01
      « Vous êtes en train d’affirmer que, si, par exemple, il n’y a pas eu de Blanc dans les gouvernements du FLN après l’indépendance de l’Algérie, c’est à cause du racisme des Algériens contre les Blancs ? C’est difficile à dire en gardant son sérieux  ! »
       
      Je rappelle que nous parlions du Sénégal, c’est-à-dire d’Afrique noire. Or, faire glisser le sujet sur le Maghreb, n’est pas très intelligent, parce qu’il aurait fallu un minimum de maîtrise de la question, pour être pertinent.

      « Après les combats et les atrocités, la cohabitation était impossible entre les anciens exploiteurs et les anciens exploités. »
      Il ne s’agissait pas de faire cohabiter les anciens exploiteurs et les anciens exploités, mais les collabos, les poseurs de bombes, les porteurs de valise, les propagandistes zélés, les émules de Fernand Yveton et les complices d’Henri Alleg, en un mot les traîtres, avec les anciens exploités.
      « Les colons Blancs n’avaient tout simplement pas envie de rester dans un pays qu’ils ne pouvaient plus piller »
      En particulier ceux qui détroussaient Bab el-Oued smiley
      « D’autres manières de piller, par dictateurs locaux interposés, ont rendu la présence des Blancs inutile  »
       
      On parle toujours de maroquins qui auraient été confiés à des Blancs, par des Noirs, au sein d’un gouvernement noir. En plus de ne pas faire le poids, vous êtes confus !
      « De plus, il y a dans votre comparaison antérieure entre la colonisation et l’immigration une erreur de raisonnement fondamentale : les immigrés ne sont pas des envahisseurs. Ils ne sont pas venus s’installer les armes à la main.  »
       
      L’invasion les armes à la main, c’est seulement quand on ne peut pas faire autrement. Tout le monde préfère s’en passer, parce qu’il y a un avantage considérable, quand on ne vient pas les armes à la main, on risque moins de se faire tirer dessus.
       
      « On les a laissé s’installer, après qu’ils aient demandé l’autorisation. Parfois, on est même venu les chercher (période Pompidou).  »
       
      C’est loin tout ça. Nous en sommes aux arrivées massives de clandestins et aux renvois au compte-gouttes. Ce qui ne va pas manquer de poser de gros problèmes, financiers, sociaux et sociétaux, puisque la crise voudrait maintenant qu’on renvoie massivement aussi bien des réguliers, que tous les irréguliers tombant dans les contrôles de police.

      Il devrait y avoir de l’ambiance dans les années à venir smiley

    • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 26 février 2009 10:38

      Je répondais au type qui se croit autorisé à dire : je suis chez moi et ne veux pas d’immigrés, sous prétexte qu’il est Français.


    • Traroth Traroth 26 février 2009 14:36

      @Bois-Guisbert :

      "Je rappelle que nous parlions du Sénégal" : Pas du tout. On parlait de colonisation.

      "
      Il ne s’agissait pas de faire cohabiter les anciens exploiteurs et les anciens exploités, mais les collabos, les poseurs de bombes, les porteurs de valise, les propagandistes zélés, les émules de Fernand Yveton et les complices d’Henri Alleg, en un mot les traîtres, avec les anciens exploités" : Collabos ? Si on transpose ça à l’Occupation, les collabos, c’est plutôt les harkis, en fait. Mais vVu la manière dont ils ont été "récompénsés" par ceux qu’ils ont soutenu, il est difficile de leur faire des reproches... Et je pensais que nous parlions de postes donnés à d’anciens colons, pas à de gens qui n’avaient pas forcément l’envie de s’installer. Regardez Vergès, par exemple : il a mené une brève carrière comme chef de cabinet dans le gouvernement algérien, mais visiblement, il n’avait pas envie de rester. Je pense que les colons, eux, seraient bien restés...

      "En particulier ceux qui détroussaient Bab el-Oued" : Vous voulez dire qu’il y avait de Blancs pauvres quand l’Algerie était française ? Mais quelle nouvelle ! Et des Algériens riches, il y en avait ?

      "
      On parle toujours de maroquins qui auraient été confiés à des Blancs, par des Noirs, au sein d’un gouvernement noir. En plus de ne pas faire le poids, vous êtes confus ! " : C’est vous qui parlez de ça. Moi, je vous explique en quoi votre demande est stupide et non-pertinente.

      "
      L’invasion les armes à la main, c’est seulement quand on ne peut pas faire autrement" : Faux. C’est exactement l’inverse. L’invasion (je n’en connais pas qui ne se fasse pas les armes à la main) a toujours été la solution de facilité. Et parler d’invasion quand les gens demandent l’autorisation avant de s’installer... Bon, voila, quoi ! smiley

      "
      C’est loin tout ça" : Donc j’imagine que ça acessé d’être vrai... smiley

      "
      arrivées massives de clandestins" : D’après le gouvernement UMP de 2005 (vous savez qui était place Beauveau, n’est-ce pas ?), il y aurait environ 200 000 clandestins en France, en tout. On est plutôt loin de la "masse" que vous décrivez. Et leurs conditions de vie lamentable en font des "envahisseurs" vraiment hors du commun ! smiley

      "
      renvois au compte-gouttes" : Avec les quotas qu’a fixé Sarkozy ? Vous ne manquez vraiment pas de culot ! smiley



    • Traroth Traroth 26 février 2009 14:53

      J’allais oublier :

      "En plus de ne pas faire le poids, vous êtes confus !" : Je me torche avec votre avis personnel me concernant... smiley


    • Bois-Guisbert 26 février 2009 16:34

      Je me torche avec votre avis personnel me concernant...

      Ca démontre au moins que ledit avis personnel existe...

      Parce que pour ce qui est du vôtre, d’avis personnel, et me concernant moi, il est d’une inconsistance telle qu’on ne peut strictement rien en faire... smiley


    • Traroth Traroth 26 février 2009 17:13

      Votre phrase n’a aucun sens. Ca veut dire quoi, un "avis inconsistant" ?
      Mon avis sur vous vous intéresse ? Bien, ça va me permettre de me défouler, même si ça ne sert à rien.

      Je pense que vous êtes quelqu’un de foncièrement méchant, et que vous avez trouvé un exutoire pour votre haine dans le racisme. Le plus drôle, c’est que vous éprouvez le besoin de vous justifier par des argumentations spécieuses qui ne trompent que les gens qui pensent déjà comme vous. Un dernier vestige d’humanité ?


    • Bois-Guisbert 27 février 2009 00:52
      Vous êtes décidément condamné à ne rien comprendre, que ce soit sur la forme, sur le fond ou sur les motivations. Après un commentaire fumeux sur la signification du terme « inconsistant », vous parlez d’« argumentations spécieuses », alors que pratiquement chaque jour qui passe vient confirmer sur la justesse de ma vision du monde.
       
      Aujourd’hui, c’est un propos du ministre du Land de Rhénanie-Nord Palatinat en charge de l’intégration, qui m’est parvenu. Parlant de cinquante ans d’immigration turque en Allemagne fédérale, il observe  : « Les parents turcs aimeraient bien que leurs enfants réussissent, mais il leur manque une mentalité d’ascension sociale ».
       
      Or, cette absence de « mentalité d’ascension sociale » - que n’ai-je pas trouvé cette heureuse expression moi-même ? - est la caractéristique première des peuples que je qualifie ordinairement de « médiocres », par opposition aux peuples « efficients ». On retrouve cette absence dans une bonne centaine de pays des cinq continents et j’attire votre attention sur la blancheur des peaux des sujets dont parle le ministre rhénan, un social-démocrate soit dit en passant. Elle rend totalement ridicule l’accusation de racisme.
       
      « vous éprouvez le besoin de vous justifier par des argumentations spécieuses qui ne trompent que les gens qui pensent déjà comme vous. »
       
      Ce que vous prenez pour un besoin de justification recouvre le fait que je profite de vos propos pour rebondir en offrant un supplément d’argumentation à ceux qui pensent comme moi, ou qui sont susceptibles de penser comme moi. Ce qui fait que si c’est à vous que je réponds, ce n’est pas à vous que je m’adresse.
       
      Mes « argumentations spécieuses » n’ont donc absolument rien à voir avec un hypothétique vestige d’humanité que vous me prêtez calomnieusement, avec un point d’interrogation qui ne m’apparaît pas comme une circonstance atténuante.

    • Traroth Traroth 27 février 2009 11:10

      "chaque jour qui passe vient confirmer sur la justesse de ma vision du monde" : Non. Chaque jour qui passe démontre un peu plus que vos croyances sont de la poudre aux yeux et que le monde est rythmé par l’exploitation de la vaste majorité par une infime minorité et que l’écart d richesse entre les deux ne cesse de se creuser. Votre racisme, c’est simplement la haine d’un pauvre pour plus pauvre que lui, qu’on lui a inculqué pour le détourner du véritable enjeu. Et vous, vous ne marchez pas, vous courez !

      De plus, les remarques racistes façon discours de Dakar d’un ministre qui n’existe pas ne m’intéressent en aucune manière. A bon entendeur...


    • Bois-Guisbert 27 février 2009 11:32

      jour qui passe démontre un peu plus que vos croyances sont de la poudre aux yeux

      Et pour le ministre rhénan qui souligne l’absence, chez les Turcs, de "mentalité d’ascension sociale", vous n’avez rien ? J’aurais pu essayer de lui transmettre...

      Votre racisme...

      Racisme anti-blancs alors ? Quand on pense qu’il y en a qui disent que ça n’existe pas !

      d’un ministre qui n’existe pas

      Vous êtes vraiment mauvais de chez mauvais, vous smiley J’ai écrit ministre en charge de l’intégration, je n’ai pas dit ministre de l’Intégration*.

      Ses propos sont tirés d’un article-enquête du Spiegel - hebodmadaire qui n’existe pas - consacré à cinquante ans d’immigration turque en Allemagne sous le titre, hautement significatif d’Etrangers pour toujours et consacré au modéle allemand d’intégration, quii échoue comme tous les autres ! Comme de bien entendu.

      * Avec quelqu’un d’aussi minutieux que moi, il faut vraiment lire tous les mots, et bien les comprendre


    • Bois-Guisbert 27 février 2009 11:56

      P.S. - Le titre Etrangers pour toujours est bel et bien une confirmation supplémentaire de la justesse de ma vision du monde.

      Une vision du monde qui postule qu’il y a des peuples qui ne sont pas faits pour vivre ensemble, que c’est loin de se limiter aux Slovènes et aux Bosniaques, aux Croates et aux Serbes, aux Slovaques et aux Tchèques, aux Flamands et aux Wallons, aux Basques et aux Espagnols, aux Kabyles et aux Arabes, aux Tamouls et aux Sri Lankais, aux Hutus et aux Tutsis, et que braver cette règle conduira à des désordres sanglants !


    • Traroth Traroth 27 février 2009 11:59

      J’adore votre manière de vous rattraper aux branches ! Vous avez un lien sur spiegel.de, peut-être ?

      Minutieux ? Alros que vous ne répondez jamais à plus de la moitié des arguments de mes messages ? Vous sombrez dans le ridicule, mon pauvre... smiley

      Cela dit, n’importe qui peut dire n’importe quoi, un président français peut même dire que "l’homme africain n’est pas assez entré dans l’histoire". Ca ne montre rien de ce qu’est l’homme africain, par contre ça dit beaucoup sur le président en question...

      Si c’est ça toute la "démonstration" dont êtes capable, je vais tout simplement vous rire au nez : HA ! smiley

      Juste un raciste de plus, dans le genre phraseur. Mais dès qu’on gratte un peu, le même vide intersidéral que les autres ! smiley


    • Traroth Traroth 27 février 2009 12:51

      "Le titre Etrangers pour toujours est bel et bien une confirmation supplémentaire de la justesse de ma vision du monde" : Je pourrais demander de quel titre vous parlez, mais en fait, je m’en fous. En quoi un titre est-il la confirmation de quoi que ce soit. Je peux écrire un article dont le titre serait "les éléphants arrivent à décoller en flatulant", est-ce que ça serait la confirmation de cette affirmation ? Vous êtes en pleine logique circulaire.

      "
      il y a des peuples qui ne sont pas faits pour vivre ensemble" Et au-delà de la simple affirmation gratuite, nulle et non avenue bien que maintes fois répétée (argumentation ad-nauseam), vous êtes capable de démontrer, ou au moins d’expliquer pourquoi, selon vous, il y a cdes peuples qui ne sont pas fait pour vivre ensemble ? Parce que TOUS vos exemples sont en fait des contre-exemples : des peuples qui ont vécu ensemble parfois pendant des siècles, mais qui à cause de circonstances particulières, sont en conflit. Mais ça n’est pas dû à une espèce de caractéristique intrinsèque à ces peuples (puisqu’ils ont effectivement vécu ensemble pendant longtemps), mais simplement à des faits récents. Vous n’arrivez visiblement pas à vous inscrire dans une perspective plus large que les 15 dernières années. Quand le sage montre la lune... smiley


    • Bois-Guisbert 27 février 2009 15:35
      « Vous avez un lien sur spiegel.de, peut-être ? »
       
      Il n’y a qu’à demander, rien ne laissait supposer que vous comprenez l’allemand…
       
       
      Vous y découvrirez aussi qu’à la troisième génération d’enfants d’origine turque, 30 % d’entre eux quittent l’enseignement sans même un certificat de fin d’études, et que 14 % d’entre eux seulement obtiennent le bac, contre 30 % des Allemands de souche.
       
      Et encore que chez les jeunes générations, la proportion de chômeurs est logiquement double de celle qu’on constate chez les jeunes Allemands, que les violences conjugales sont beaucoup plus répandues chez ces Allemands pas comme les autres et que leurs enfants arrivent généralement à l’école maternelle sans savoir un mot d’allemand. (Les universalistes républicains qui refusent farouchement les statistiques ethniques, savent ce qu’ils font smiley)

      Des travaux des Prs Lynn et Vanhanen (IQ and the Wealth of Nations), il ressort aussi que le Q.I moyen des Allemands est de 102, celui des Turcs de 90, mais cela nous entraînerait un peu trop loin en-dehors de notre sujet.
       
      « Je pourrais demander de quel titre vous parlez, mais en fait, je m’en fous. En quoi un titre est-il la confirmation de quoi que ce soit. »
       
      Moi, je ne m’en fous pas (j’ai quelque chose à faire passer). L’hebdomadaire de gauche Der Spiegel arrive à la conclusion que les Turcs d’Allemagne, même affublés de la nationalité allemande, restent des étrangers dans un pays dont ils n’adoptent ni les mœurs, ni, à plus forte raison, la mentalité. Ce qui confirme ce que je pense de l’« intégration » des peuples alterculturels, depuis que je m’intéresse à ces questions.
       
      On voit donc ce qui attend la France avec ses millions de Subsahariens, Maghrébins et Extrême-Orientaux.
       
      Pour ces ces derniers, disons cependant qu’ils se sont définitivement installés dans un communautarisme étanche, qui en fait presque un Etat dans l’Etat. Ils règlent leurs affaires entre eux et ne se mêlent pas des affaires des autres, ce qui fait que le Français de souche peut les oublier sans qu’à la différence de certains, ils se rappellent à lui par leurs incivilités.
       
      « vous ne répondez jamais à plus de la moitié des arguments de mes messages ? Vous sombrez dans le ridicule, mon pauvre… »
       
      Désolé, mais vous ne comprenez décidément rien du tout. Vos arguments, je vous l’ai déjà dit, ne m’intéressent que dans la mesure où ils me permettent de rebondir au profit de ceux qui pensent comme moi, ou qui sont susceptibles de penser comme moi.
       
      Si je ne vois rien d’utile à tirer d’un de vos arguments ou « arguments », je laisse tomber… C’est aussi simple que cela, le fonctionnement du système.
       
      « vous êtes capable de démontrer, ou au moins d’expliquer pourquoi, selon vous, il y a cdes peuples qui ne sont pas fait pour vivre ensemble ? »
       
      C’est très simple, c’est parce qu’il y a, entre ces peuples, des incompatibilités culturelles qui finissent inexorablement par exploser, d’une manière plus ou moins destructrice au cas par cas. Ces incompatibilités sont la raison pour laquelle ces peuples sont restés distincts malgré la proximité, malgré les siècles, malgré la succession des générations (deux en Allemagne, trois en ex-Yougoslavie et en Tchécoslovaquie, trente-cinq ! en Andalousie)
       
      « Parce que TOUS vos exemples sont en fait des contre-exemples : des peuples qui ont vécu ensemble parfois pendant des siècles, mais qui à cause de circonstances particulières, sont en conflit. »
       
      Votre capacité à ne rien comprendre a quelque chose de fascinant.
       
      C’est une erreur colossale que de dire qu’ils ont vécu ensemble pendant des siècles, ils ont communautairement vécu côte-à-côte pendant des siècles. Sans jamais se mélanger ! Et plus les peuples ont vécu côte-à-côte longtemps, puis leur divorce me donne raison sur l’incompatibilité qui peut resurgir à long terme, voire à très long terme.
       
      En Andalousie, « ils » ont réussi à tenir ainsi du VIIIe au XVe siècle : vers 1490, il y avait encore des Chrétiens, des Juifs et des Musulmans, comme sept cents ans plus tôt. Il a donc été très facile d’expulser les… étrangers !!! Les issus de l’immigration, pour franciser la présentation des faits smiley smiley
       
      « Mais ça n’est pas dû à une espèce de caractéristique intrinsèque à ces peuples (puisqu’ils ont effectivement vécu ensemble pendant longtemps), mais simplement à des faits récents...  »
       
      Effectivement au moment où les communautés divorcent, au XVe siècle, comme au XXe, c’est toujours en raison de « faits récents » (l’arrivée au pouvoir d’Isabelle et de Ferdinand en Espagne, l’effondrement du communisme en Yougoslavie et en Tchécoslovaquie, etc.) 

      Quand l’explosion se produira en France, ce sera aussi en raison de « faits récents ». Ils sont encore à venir… Ce soir ou demain matin, peut-être... Mais pour être alors "récents", ils n’en seront pas pour autant surprenants ou inattendus.
       
      « Vous n’arrivez visiblement pas à vous inscrire dans une perspective plus large que les 15 dernières années. Quand le sage montre la lune... »
       
      On ne saurait mieux conclure smiley)

  • Internaute Internaute 24 février 2009 19:01

    M Bonnet, allez vivre en Afrique puisque vous les aimez tant. Cet article ne m’étonne pas venant d’un journaliste ayant fait Science-Po puis ayant travaillé avec JF Kahn. C’est le petit milieu cosmopolite du lobby de l’anti-France, spécialisé dans les dénonciations, les leçons de morale, les appariements terribles pour culpabiliser les gens et ne tenant aucun compte des populations autochtones. On croirait lire du Kouchner ou du Badinter.


    • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 24 février 2009 19:37

      L’extrême droite nauséabonde se mobilise : normal, c’est elle qui est attaquée.


    • Traroth Traroth 25 février 2009 02:31

      Qui êtes-vous pour ordonner aux autres d’aller vivre ailleurs ?


    • Zanini 25 février 2009 13:38

      Pas sur que le discours officiel de JF Kahn soit le meme que celui reservé au privé, ses commentaires en off en sont tres loin en tout cas.


    • appoline appoline 25 février 2009 14:46

      @ Olivier Bonnet,
      Je crois monsieur que vous n’avez pas l’air de comprendre qu’avec une attitude comme la vôtre, nous allons tout droit dans le mur.
      Donc, au risque de passer pour le deuxième couillon de service, je vous dis simplement, la politique d’immigration suivie depuis quelques décennies va nous mener dans un chaos tel, que vous-même et les vôtres allez avoir la trouille de votre vie, car cher monsieur, quand il n’y a plus assez de place pour tout le monde et que certains ne peuvent plus bouffer, vous aurez un aperçu de ce que l’être humain peut faire quand il défend son territoire. Car c’est cela dont il va s’agir, défendre ce qui vous appartient. Nos pères ont su le faire, mais nous, avec nos idées pseudo idéalistes, tout le monde il est beau-tout le monde il est gentil, seront armés, surtout psychologiquement à ce qui va nous tomber sur le coin du nez. Et non. Alors, je vous laisse mettre quelques sans-papiers dans votre jardin, qui profiteront bien des droits qu’on leur accorde mais quand le temps sera venu de choisir leur camps, soyez sûr de tourner votre dos du bon côté.


    • Traroth Traroth 25 février 2009 18:49

      @appoline : Ce que vous dites est ridicule. Le solde migratoire en France est l’un des plus faibles d’Europe.

      http://fr.wikipedia.org/wiki/Immigration_en_France

      Pendant que vous vous excitez pour un faux problème, on délocalise votre emploi...


    • masuyer masuyer 25 février 2009 19:17

      Immigration : le ministère de la Honte nationale
      				
      				par Internaute 								 (IP:xxx.x93.120.101) le 24 février 2009 à 19H01 				 				
      				

       
      					M Bonnet, allez vivre en Afrique puisque vous les aimez tant. Cet article ne m’étonne pas venant d’un journaliste ayant fait Science-Po puis ayant travaillé avec JF Kahn. C’est le petit milieu cosmopolite du lobby de l’anti-France, spécialisé dans les dénonciations, les leçons de morale, les appariements terribles pour culpabiliser les gens et ne tenant aucun compte des populations autochtones. On croirait lire du Kouchner ou du Badinter.
      				

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      J’avais pas lu celui-là. smiley smiley smiley

      On dirait du Super-Dupont

       

      				


    • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 28 février 2009 09:51

      Appolline, vous etes une imbécile - ou est-ce seulement une mauvaise-foi crasse, de l’aveuglement idéologique ? Il n’est pas question d’accueillir des sans-papier dans mon jardin ni dans celui de quiconque. Vous ne voulez pas comprendre que ces gens ne volent rien à personne, ont un travail et un logement et qu’ils ne sont PERSECUTES que pour des raisons bassement politiques, qui plus est avec des méthodes détestables et inhumaines. Voilà le vrai sujet de l’article, et pas "doit-on accueillir tout le monde", ce qui est un autre débat. Ca parvient jusqu’à votre cerveau ou voulez-vous en rester au niveau reptilien ?


  • Pie 3,14 24 février 2009 19:56

    Un bon article, des quantités d’étrangers qui vivaient légalement en France depuis des années sont devenus des sans-papiers par le seul fait du durcissement législatif en vigueur depuis 2002.

    A lire : Alexis Spire, "accueillir ou reconduire", enquête sur les guichets de l’immigration,Seuil, 2008.
    Une brève et bonne étude sociologique sur les soutiers qui gèrent l’immigration dans les préfectures et consulats, édifiant et bien triste.


    • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 24 février 2009 20:19

      Merci pour ce précieux commentaire.


    • armand armand 24 février 2009 21:06

      Le problème avec vous, M. Bonnet, c’est que vous avez une définition de la citoyenneté purement administrative. Voir votre phrase plus haut où vous affirmez qu’on est chez soi uniquement dans sa voiture ou dans sa maison.

      Je doute que vous appliquiez le même raisonnement au sujet des pays du Tiers-Monde, victimes des ravages de l’Occident - diriez-vous que leurs habitants n’étaient ’chez eux’ que dans leurs cases, et que, pour le reste, les colonisateurs étaient libres de s’installer avec armes et bagages ?

      La citoyenneté c’est aussi (et surtout) le sentiment d’une appartenance collective, l’assabiya cher à Ibn Khaldun. Cela veut dire que collectivement on est en droit de s’émouvoir de l’arrivée en masse d’étrangers - en particulier par le biais du regroupement familial, ou en tout cas de souhaiter avoir son mot à dire.

      Cela ne veut absolument pas dire que l’on devrait user de moyens indignes et inhumains. De ce fait, même
      si je ne suis pas d’accord sur tout, je trouve courageux les gens des RESF.
      Et j’estime qu’il y a une ignoble hypocrisie dans le fait de fermer les fronières aux humains et de les ouvrir aux capitaux des gros fonds d’investissement, autrement plus dangereux..

      Quant à la phrase ’terrible’ que vous relevez chez Sarkozy, qu’il n’a pas inventée mais traduite de l’américain, au risque de vous faire faire fulminer, il me semble qu’il y a là que du bon sens. Si on n’est pas ’chez soi’ et qu’on ne s’y plait pas, la solution est toute trouvée. A moins, bien entendu, de risquer la mort en rentrant chez soi.

      Je vous trouve assez caricatural d’une certaine gauche qui a désormais trouvé chez les clandestin une figure christique apte à remplacer l’ancien prolétaire français, désormais soupçonné de reflexes de ’petit blanc’ pour citer Mélenchon, souvent mieux inspiré.


    • Le péripate Le péripate 24 février 2009 21:17

       Bon raisonnement je trouve. La question pourrait se formuler comme ceci : à qui appartient l’espace publique ?

      A une entité abstraite (pourtant bien composée d’hommes réels), ou à ses propriétaires, ses habitants. 


    • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 24 février 2009 21:25

      Nous sommes tous les habitants de la planète Terre.


    • armand armand 24 février 2009 22:24

      Mais certainement, Monsieur Bonnnet. Et ceux qui s’expatrient à la recherche d’une meilleure vie sont souvent des personnes courageuses et énergiques qui peuvent apporter beaucoup.

      Mais quid de ce regroupement familial qui vous tient tant à coeur. Estimez-vous qu’il y a des limites ? Je ne voudrais pas faire de mauvais esprit, mais mon immeuble comporte, depuis peu, deux familles polygames, venues grâce au regroupement, qui totalisent dix-huit enfants. L’une de ces familles est aimable, l’autre comporte quelques mauvais sujets, dont les aînés qui sont passés très vite par la case prison. Estimez-vous que leur venue ne me regarde en rien ? Même si ce sont mes impôts qui contribuent à leurs allocs, mon surloyer à diminuer le leur ?

      Ces regroupements ne devraient-ils avoir lieu qu’à condition de respecter les usages du pays d’accueil ?

      Encore une fois, les procédés de l’administration Sarkozy me paraissent indignes, et je ne doute pas que mis en présence de telle ou telle scène que vous décrivez, je me serais retrouvé au poste.
      Mais cela ne sert à rien de nier les problèmes - je connais trop de personnes à gauche qui ne se reconnaissent plus dans leurs formations politiques trouvant que celles-ci en font trop dans le domaine.


    • Bois-Guisbert 24 février 2009 23:18
      Nous sommes tous les habitants de la planète Terre.

      Il y a cent pays d’où vous vous ferez jeté comme un malpropre par des douaniers insensibles à l’unité du genre humain, si vous vous avisez d’aller y faire le citoyen du monde.

      Par exemple, vous ne croyez tout de même pas que les nababs du pétrole nigérien vont partager quoi que ce soit avec le fromage blanc que vous êtes ?

       

    • Traroth Traroth 25 février 2009 02:34

      "Il y a cent pays d’où vous vous ferez jeté comme un malpropre par des douaniers insensibles à l’unité du genre humain, si vous vous avisez d’aller y faire le citoyen du monde" : Et personnellement, contrairement à vous, j’imagine, je n’ai pas du tout envie que la France devienne un de ces pays ! smiley


    • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 25 février 2009 08:37

      @ Armand : je suis contre la polygamie.


    • Bois-Guisbert 25 février 2009 09:44

       : je suis contre la polygamie.

      Ca leur fait une belle jambe aux polygames qui se gobergent aux allocs multiples  smiley smiley


    • masuyer masuyer 25 février 2009 10:23

      Bois-Guibert,

      ne vous en faites pas pour les Français au Niger.


    • masuyer masuyer 25 février 2009 11:12

      Salut Armand,

      pour la polygamie, la question n’est pas vraiment simple et il est clair que ce thème est instrumentalisé à des fins politiques pas très claires. Nous avons pourtant eu un exemple venant d’en haut il y a quelques quinquennats et septennats, et ce cas de figure, même marginal ne concerne pas que des familles immigrés. Et la réponse d’Olivier, "je suis contre la polygamie", si elle a le mérite du confort moral, ne présente pas vraiment d’intérêt dans le débat (un peu comme, je suis contre les injustices, je suis contre la faim dans le monde ou tout autre positionnement basique pour/contre).

      Pour la phrase de Sarko, traduite de l’américain, reprise par les jeunes RPR dans les années 80 et par la droite radicale nationaliste (voire national-populiste), elle est comme toutes ses petites phrases "frappées au coin du bon sens" bien discutable. Car à qui s’adresse-t-elle ? Dans l’imaginaire collectif, elle semble adressée à la catégorie d’immigrés ou descendants d’immigrés stigmatisés à une époque donnée. Je ne pense pas qu’elle soit perçue comme s’adressant à un descendant de Polonais, Belge, Italien. Et surtout pas à ce que les Bois-Guibert et autres Internaute appellent abusivement "un gaulois".

      Pourtant c’est quoi aimer la France ? Si j’aime pas la France tel que la voit tel ou tel dirigeant, dois-je m’exiler en Corée du Nord, comme d’aucuns me l’ont déjà conseillé. En fait cette phrase doit plutôt être comprise comme : "Ma France, tu l’aimes telle que je la veux ou tu te barres". Et surtout, tu essaies pas de la changer. Bel idéal démocratique, non ?


    • Zanini 25 février 2009 13:51

      "Par exemple, vous ne croyez tout de même pas que les nababs du pétrole nigérien vont partager quoi que ce soit avec le fromage blanc que vous êtes ?"

      Le prix du barril a l’extraction au Nigeria doit tourner autour de 20-30$ le barril au grand maximum, ca fait un joli bénéfice pour les compagnies pétrolières sur lequel la population ne touche pratiquement rien ( moins de 1$ par barril si ils ont la chance de ne pas etre en dictature).Ce n’était pas tres différent chez nous a l’epoque du charbon ou les populations des zones d’extractions du charbons n’ont eu pratiquement aucun bénéfice de cette exploitation qui était principalement pour la capitale et les zones portuaires.

      L’immigration est voulue par une élite occidental, cela permet entre autre, aux banques de prélever 20% sur les transferts d’argent nord-sud.


    • pinson 25 février 2009 15:37

      "Nous sommes tous des habitants de la planète terre"..
      Je tiens à protester contre cette scandaleuse manifestation de racisme et de xénophobie à l’encontre des martiens, saturniens et autres aliens. Elle est l’expression d’une haine de soi et d’une peur de l’autre (ou le contraire) qui -n’ayons pas peur de le dire - nous ramènent aux heures les plus sombres de notre histoire.
      Non Monsieur Bonnet ! Ne vous en déplaise, l’Etre Humain qui jette d’une main sûre un regard confiant vers les horizons où la main de l’homme n’a jamais mis le pied, ne demande qu’à s’affranchir des mauvais génies rétrogrades et attachés aux vieux schémas d’un monde disparu qui devront tôt ou tard et de gré ou de force comprendre que nos frères galactiques et interstellaires sont les garants d’une diversité qui ne peut que nous enrichir.
      Monsieur Bonnet, je vous ai signalé à La Halde !
      Blancs, noirs, jaunes, verts avec des antennes ! Une seule couleur ,un seul combat !
      Le racisme petit-terrien ne passera pas !


    • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 28 février 2009 09:22

      Excellent ! smiley


    • Bois-Guisbert 24 février 2009 20:56

      en quoi relève-t-il d’une administration de définir ce qu’est une identité nationale ? Cet intitulé ministèriel est la pire et plus grotesque des inepties qu’ait jamais pondu Sarkozy.

      Mais non, c’est du racolage pur et simple. Il ne sait pas ce que c’est que l’identité nationale, je l’ai même entendu dire que l’identité nationale française, c’est Liberté, Egalité, Fraternité smiley

      Vous voyez que vous avez tort de vous formaliser.


    • Mr.K (generation-volée) Mr.K (generation-volée) 25 février 2009 12:31

      alors que pour vous l’identité national c’est Vichy ???? inistre personnage.




    • K K 27 février 2009 08:45

      L’identite francaise selon Bois Guilbert : Travail, Famille, Patrie.


    • Bois-Guisbert 27 février 2009 10:22
      alors que pour vous l’identité national c’est Vichy ? ? ? ? inistre personnage.
       
      L’identite francaise selon Bois Guilbert : Travail, Famille, Patrie.
       
      Vous n’y êtes pas du tout, les ados ! Mais puisque ce sujet semble vous captiver, je vais vous mettre sur la voie. L’identité nationale, qui, par définition, est propre à chaque nation, c’est une manière d’être, de penser, de réagir, de se comporter, une question de mentalité, de psychologie, de structures mentales, qui différencient les peuples les uns des autres.
       
      Comme je sens que vous brûlez d’envie de progresser dans la connaissance de ce phénomène, je vous conseille la lecture de deux ouvrages, complémentaires à la fois dans la façon d’aborder le sujet et dans le temps :
       
      1. L’âme des peuples, d’André Siegfried, de l’Académie française (Payot, 1950).
       
      L’ouvrage commence ainsi, ce qui donne un avant-goût précis de son contenu :
       
      « Il y a dans la psychologie des peuples, un fond de permanence qui se retrouve toujours. Nous sommes encore, par combien de traits, semblables aux Gaulois nos ancêtres, et les caractéristiques que Tacite notait chez les Barbares ou les Juifs de son temps, sont encore reconnaissables dans les Allemands, les Israéliens d’aujourd’hui. »
       
      Ce fond de permanence, c’est l’identité nationale !!!
       
      2. Coups de baguettes sur la fourchette ou Les Européens vus par un Chinois, de Lin Hua (L’Harmattan, 2004)
       
      A vous qui ignorez tout de cette réalité, vous y découvrirez en quoi, dans sa vie quotidienne, dans ses schémas de pensée comme dans sa manière d’être, l’Allemand se distingue du Français, le Français se distingue de l’Italien, l’Italien se distingue du Britannique, le Britannique se distingue du Suisse, etc., etc.
       
      Et peut-être cela vous donnera-t-il envie de voyager, ce que manifestement vous n’avez jamais fait jusqu’à présent - sinon vous auriez expérimenté les identités nationales et vous ne proféreriez pas d’âneries à propos de leur définition.
       
      Nous n’en sommes pas là, et en attendant, je vous souhaite bonne et fructueuse lecture.

  • morice morice 25 février 2009 01:00

     bravo bravo et bravo, enfin UN qui OSE le dire que c’est une HONTE. NATIONALE.


    • fouadraiden fouadraiden 25 février 2009 08:19




       Cher compatriote, Abgeschiedenheit, 


       Veuillez respecter intégralement le droit d’auteur s’il vous plaît et la prochaine fois que vous citez une formule assurez-vous d’ indiquer l’auteur de la citation et la phrase complète sans trahir l’intention première.
       
       La Phrase exacte dont je revendique la paternité et qui voulait exprimer par une formule simple une situation complexe est la suivante : Nous ne sommes pas chez nous et chez nous c’est tout pourri.

       
      Je vous saurais gré de ne plus commettre cette confusion involontaire je l’espère.


       Bien cordialement


  • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 25 février 2009 08:50

    Encore un "imbécile heureux qui est né quelque part" (Brassens) ! Lisez : "Ces régularisations collectives ont par ailleurs permis de constater que de nombreux étrangers irréguliers étaient pleinement intégrés dans la société française et, bien que sans papier, ils disposaient pour la plupart d’un logement, d’un travail et contribuaient à la croissance du pays par le paiement des impôts", explique le Commissaire du Conseil de l’Europe. Ces gens-là ne demandent rien à personne, juste qu’on les laisse vivre en paix. La poubellisation de la France, c’est la prolifération d’individus comme vous.


  • maharadh maharadh 25 février 2009 09:30

    Dans ces conditions, toute revendication d’une justice discriminante, quand bien même elle serait portée par la légitime intention de (faire) mettre un terme à une injustice dont serait la victime ne serait-ce qu’un seul individu, est… "anti-démocratique" en ce que, en instaurant une inégalité devant la Loi , elle jette les bases légales d’une… tyrannie. En d’autres termes, dans la logique de la démocratie dont il s’agit, la victime d’aujourd’hui n’a aucun "doit" à s’ériger demain en oppresseur, sauf à se mettre en dehors de la "démocratie" et, ce faisant, à s’interdire d’en appeler à la "démocratie" pour faire cesser l’injustice qu’elle subit.

    life-in-the-dead.over-blog.com/


    • Cobalt-59 25 février 2009 09:57

      Merci Bois-Guisbert pour vos posts qui ... dirons-nous ... ont le mérite de trancher avec le conformisme gnan-gnan de notre triste époque, dont cet article fait une brillante synthèse.


    • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 25 février 2009 11:20

      Dehors les immigrés, ces barbares puants ! Vous appelez ça une victoire contre le conformisme gnan gnan ? Pauvre type, cobalt.


    • tSbeNjY tSbeNjY 25 février 2009 13:01

       Entrez, parias de la terre ! Les portes de mon Pays vous sont ouvertes et je mets ses richesses à votre disposition !

      C’est toujours plus facile d’être généreux avec le patrimoine collectif qu’avec ses fonds propres. Et de ne payer de sa personne qu’en bons sentiments droit de l’hommistes.


  • MICHEL GERMAIN jacques Roux 25 février 2009 11:26

    Bien, dites donc, "rien n’est sacré, tout peut se dire" (R.Vanegeim) fait ici preuve d’exemple, grâce vous en soit rendue cher Olivier. C’est le risque. On écrit comme devrait écrire tout journaliste, comme l’a fait A.de Saint Exupéry dans "Un sens à la vie" pour le compte de "Paris Soir" (je crois), en ne laissant jamais de côté son Humanisme, son humanité, et, surtout, en ne succombant pas aux effets de modes de l’actualité qui impose aujourd’hui les sujets qui n’auront plus cours demain.
    Les nationalismes les plus éxacerbés se révèlent ici. De quoi parlent ils ? de quelle nation ? celle d’avant l’annexion de la Savoie, avant ou aprés les Albigeois ? avant ou aprés Rome ? Avant ou aprés Vichy ? Avant ou aprés l’Alsace Lorraine ? Avant le Viet Nam, l’Algérie ? Aprés ? Avant ou aprés Platon, Archimède, Hegel, Spinoza, Kant, Confussius, Lao Tse, Averroès ? Aurais-je du commencer par lui ? Averroès ? un Arabe né à Cordoue qui n’est pas l’inventeur du Kebab...Quelle France ? celle de Mac Mahon, de Thiers, de Louis Napoléon Bonaparte, des Louis et des Charles, de Pétain, des collabos, de Massu ? ou celle de Camus, de Gorz, de Hugo, Pasteur, de Villon, de Jacques Roux et de Louise Michel ? je ne sais plus de quelle France il s’agit et ne suis pas certain que les nationalistes racistes d’aujourd’hui ne se seraient pas opposés à ceux d’hier et de demain. Auraient-ils mis le "curseur" au même endroit ? Ma France, est faite de Boeuf Bourguignon et de Couscous, de Choucroute et de Paella, de Crèpes et de Pizzas...
    Paella, Pizza, pour moi qui suis du Sud j’ai mal quand j’entend ces fils d’immigrés Espagnols et Italiens qui refusent l’entrée de réfugiés a priori. Comme si le dernier arrivé fermait la porte.

    Merci Olivier. Ton blog est bien sympathique.


    • MICHEL GERMAIN jacques Roux 25 février 2009 12:34

      "...Oh, c’est très simple, et ça n’a pas besoin d’énumération idiote destinée à noyer le poisson. De la Nation qui est composée de gens qui partagent un passé commun, une histoire commune,..."

      C’est flou, comme périmètre non ? j’aurais tellement aimé pouvoir savoir depuis quand, ce "passé commun, cette histoire commune" ? pour être bien certain que ce soit le même que nous partageons et sur les mêmes "valeurs" ? un peu "Hallal" (vidée de substance) votre définition, non ? 

      Et aussi, excusez moi mais " et le désir d’avoir un avenir ensemble. ..." peut être serez vous d’accord (ça m’étonnerais), êtes vous bien sûr que nous espérons, vous et moi, l’avenir de la même façon ? pas évident ça hmm ? 


    • Mr.K (generation-volée) Mr.K (generation-volée) 25 février 2009 12:37

      Arretez s’il vous plait ,bois gammé , de nous offrir des argument imbeciles.soyez franc ,hurlez au noir,a l’arabe !!
      vous etes xenophobe , raciste et on ne peut rien faire pôur vous.Le sens de l’histoire finira par vous enterrez apres vous avoir ,le temp de cette ignoble periode , fait croire que vous aviez raison !!


  • tomasi75 25 février 2009 11:41

     La france va mal, sarkozy y est pour beaucoup. la France a toujours certaines valeurs qui en faisaient un pays d’exception et avec une identité propre. Sarkozy les éfface peu çà peu :


    http://voxx.over-blog.com/article-12705679.html


  • La Taverne des Poètes 25 février 2009 11:50

    L’affiche a sans doute été coupée à droite (à l’extrême-droite) : on devait lire "Votez Le Pénible !" Le "pénible" parce qu’il est non seulement difficile à supporter mais qu’en plus il vous mettra à la peine avec son travailler plus et les impôts des riches transférés sur l’ensemble de la population.


  • Canine Canine 25 février 2009 12:07

    "Ces régularisations collectives ont par ailleurs permis de constater que de nombreux étrangers irréguliers étaient pleinement intégrés dans la société française et, bien que sans papier, ils disposaient pour la plupart d’un logement, d’un travail et contribuaient à la croissance du pays par le paiement des impôts""

    "la plupart", c’est tout sauf exhaustif. Le
    Commissaire du Conseil de l’Europe (et les gens qui le cite) sont ils d’acccord pour l’expulsion de ceux qui ne sont qui ne font pas parti de cette "plupart" ? Ce serait déjà un début de rationalisation du problème.


  • donino30 donino30 25 février 2009 12:16

    Article à montrer dans les écoles option "démagogie extrême appliquée". L’immigration est un sujet trop important pour le résumer à un "tout le monde il est beau tout le monde il est gentil" aussi constructif que l’observation de la tectonique du choux-fleur. Certains pseudo-intellectuels semblent avoir du mal à comprendre que si il y a effectivement des garde-fous à mettre en place, il en faut aux deux extrêmités du problème, pour le bien de tous. Mais bon pour eux, parler du "ministère de la honte", ça rend intelligent, ça fait "in", ça rend respectable. Et c’est surtout beaucoup plus facile que de faire des propositions réalistes et mesurées. 

    C’est quoi de "très nombreux étrangers en situation irrégulière parfaitement intégrés" ? 60% des cas ? 40% ? 20% ? 1% ? Personne n’en sait rien puisque notre constitution interdit les statistiques par origine. Personne, l’auteur pas plus que les autres. Et quand on ne sait pas, on évite de donner des leçons il me semble.


    • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 26 février 2009 10:34

      "La plupart" dit le Commissaire, ce qui veut dire une majorité.
      A part ça, vous n’avez pas compris que le sujet n’est pas "faut-il ou pas restreindre l’immigration" mais la question des méthodes utilisées, pointées du doigt par le Commissaire et indéfendables. Comme de séparer des enfants de leurs parents, de virer des gens qui bossent et paient des imp^ots, de recourir à la délation...


  • maxim maxim 25 février 2009 12:31

    moi ,voyez vous Bonnet ...

    lorsque je lis sur les murs en grand " Français on vous nique tous ! " ou " Vive Ben Laden " ou enculés de Français ! " avec des incendies de bagnoles et même de poubelles afin de faire flamber les appartements ...

    ou bien " Allah Akbar !!! on va tous niquer votre race ! "

    de bandes qui vont en prison ,qui en ressortent en Caids ,et qui y retournent ...

    des zones de non droit où celui qui a le malheur d’être Européen se fait insulter ,ou des bandes rentrent au supermarché en bandes et se servent ,profitant qu’il n’y a qu’un vigile souvent Noir ,qui se fait traiter " d’enculé de Karlouch ...."

    je me demande si ces gens qui font çà payent des impôts ,et sont des " chances pour la France ".....

    certes ,je connais d’honorables personnes issues de l’immigration qui bossent ,qui vivent normalement ,et qui se désolent de ce que font leurs corelligionnaires qui leur portent tort ,parce que les gens font l’amalgame ,et très vite ...

    j’ai des relations de sympathies avec des Zairois qui bossent tous ,et qui ont eu raison de fuir leur pays d’origine en guerre ,mais qui sont venus chez nous dans l’intention de refaire leur vie en parfaits citoyens ,qui vont voter ,qui paient leurs impôts ,dont certains sont dans la fonction publique ,voilà comme on entend l’immigration ..

    idem avec des gens venus d’Afrique du Nord ,qui avaient envie de vivre de leur travail ,et en paix et qui utilisent leurs droits civiques comme des citoyens responsables !

    mais certainement pas une bande de malfrats qui ne veulent que les avantages sans les devoirs,et sous prétexte qu’ils sont émigrés ,se croient en pays conquis ! et nous crachent à la gueule par dessus le marché ...

    allez faire le centième de ce qu’il font ici ....chez eux , !....et vous verrez un peu ... !

    signé Maxim ,petit fils d’étranger ,et fier d’être Français !

     


    • Mr.K (generation-volée) Mr.K (generation-volée) 25 février 2009 12:53

      Les jeunes irresponsable dont vous parlez sont pour la grande majorité français ,né de parents français !!!10 jeunes suffisent pour recouvrir de haine les murs d’un quartier mais la reussite et le courage de ce qui de la misere passe a l’université ne s’affiche pas sur les murs , il est pourtant plus representatif des jeunes que vous essayez encore aujourd’hui de faire passer pour des etranger.Et vous vous demandez pourquoi c’est message de haine ?
      Ils ne sentent pas français parcequ’une grande majorité d’arrierés qui disent etres français de souches (sans avoir la moindre idée de ce que cela represente historiquement) le leur font bien comprendre qu’il ne le sont pas.
      Meme les bobos et autre bourgeois bien pensant , qui ne peuvent s’empecher de demander à quelqu’un de bronzer : "de quel pays vient-tu ??" alors que ses parent sont nés ici et que sont grand pere est venu pas d’un pays etranger mais d’un departement de la france (l’algerie)
      J’ai etait elevés en etant le seul enfant "d’apparence française" (ça me debecte d’ecrire ça) à etre autorisé par sa mere de penetrer le petit HLM de campagne ou vivait des familles venus 30ans plus tot du magreb.Il sont tous allez a l’ecole avec moi , il sont nés pour certains dans la meme chambre d’hopital que moi et le plus marrant dans tout ça c’estr qu’aujourd’hui de cette petite bande de 4,5 gamins sont né :
      un viticulteurs,un chauffeur de bus scolaire,un proprietaire d’oliveraie ,un adjoint au maire et un entrepeneur.ah j’oubliais et moi au chomage depuis 6mois et qui n’est jamais gardé un emploie plus de deux ans !!!!!


    • maharadh maharadh 25 février 2009 18:36

      Il fut un temps ou je voyais sur les murs "US GO HOME" Décidément on a la mémoire courte ou selective hein maxim ?


    • pinson 25 février 2009 18:47

      ..."et moi au chomage depuis 6mois et qui n’est jamais gardé un emploie plus de deux ans !!!!! " (sic !)
      ...Avec les fréquentations que vous aviez, l’échec scolaire était prévisible


    • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 28 février 2009 08:40

      Merci pour ce témoignage, Mr K.


    • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 26 février 2009 10:42

      On vous parle de méthodes, bordel !


  • posteriori 25 février 2009 13:11

    j adore tous ces francais d extreme droite aux origines incertaines, virés pour la plupart à grands coups de pompes dans le derriere de territoires où ils se sont comportés pareil qu’ils le font aujourd hui, vivement qu’un mouvement reellement pro nationaliste naisse comme en angleterre et chasse cette racaille dans leurs getthos d’origine.

    Boisdeboulogneboys-guisbert tu petes les plombs ma grande, pas parceque l armée t a viré pour port de jupe non reglementaire qu il faut en vouloir aux etrangers, tes genes de danseuse t’ont perdu ...

    Pour resumer "La France tu l aimes ou tu la quittes" Et les faux nationalistes vous semblez en detester beaucoup de ses citoyens, donc cassez vous personne ne vous retient.


  • alberto alberto 25 février 2009 13:15

    Olivier, c’est votre fête aujourd’hui !

    Je ne peux que répéter ici ce que j’ai posté ce matin sur votre blog :

    Le respect dû à la personne humaine est une évidence que quelques dérives barbares tendent paradoxalement à nous rappeler !

    "Ceci posé, le problème de fond n’a pas vraiment été abordé, ici ou ailleurs, car entre réfugiés politiques, économiques et climatiques, des deux hémisphères, ce sont probablement deux milliards d’êtres humains qui chercheront à émigrer vers des régions réputées plus...accommodantes !"

    Le braillards peuvent continuer de brailler, les pleurnichards de larmoyer, ça ne changera rien : ça ne fait que commencer !

    Alors, comment on fait ?

    Bien à vous tous.

     


  • maxim maxim 25 février 2009 13:30

    plus de frontières ?

    impossible !....,

    le jour même ,étripage général entre tout le monde !


    • K K 25 février 2009 16:49

      he oui Arthur MAge,vous avez parfaitement raison : moins il y de frontieres, moins il y a de conflit pour les defendre. Certains conflits ne sont dus qu’a l’existence de frontieres contestees.


    • alberto alberto 25 février 2009 17:11

      Arthur : Que le ciel t’entende ! Pourvu que ça aille vite et sans trop de victimes...
      Bien à toi.


    • masuyer masuyer 25 février 2009 14:15

      Ancien du Gud,

      Mais bien evidemment comme les francais sont des gros cons de beauf xénophobes on ne leur demande par leur avis

      Non, non pas les Français ; Vous par contre...

      Quand est ce qu’on décolonise la France ?

      Ben oui la France est colonisée. Il n’y a qu’à voir le Sénat, l’Assemblée, les dirigeants de grandes entreprises françaises, la haute administration, la police : que des Africains..

      D’ailleurs, moi petit blanc, je subis tous les jours la discrimination à l’embauche. smiley


  • CapitaineHaddoc CapitaineHaddoc 25 février 2009 13:46

    C’est ahurissant de constater à quel point certains s’enflamment des que le sujet de l’immigration est abordé.

    Alors OUI, une immigration CHOISIE est probablement une meilleure option que de laisser tout le monde s’installer en France sans aucune distinction.

    Mais bordel, ON N’A PAS A TRAITER DES ETRES HUMAINS DE LA SORTE, ET EN PARTICULIER LORSQU’IL S’AGIT D’ENFANTS !!!

    Parce que ce que certains crétins congénitaux qui se reconnaîtront ne semblent pas être capables d’intégrer que sur le fond cet article ne critique pas particulièrement la politique d’immigration menée par le Gouvernement, mais bel et bien les CONDITIONS DANS LESQUELLES SONT APPREHENDES CES GENS !!! Ca vous choque pas Mr. Bois-Guibert que des enfants en bas-âge soient séparés de leurs parents sans que personne ne trouve à y redire ???

    Ces mêmes abrutis qui se parent de leur fierté d’être français devraient se rappeler l’histoire, nous revivons à un degré moindre des passages parmis les plus sombres de l’histoire, et en temps que français on se DOIT de le voir !

    Je suis français, j’aime mon pays et la plupart de mes concitoyens, je suis fier de notre partimoine et de certains moments de notre histoire, mais dans ces moments là on repense davantage à l’inquisition ou à la Gestapo qu’aux heures de gloire de la France.


  • Olivier 25 février 2009 13:52

    Ce brave Bonnet et ces articles puants la penséee d’extrême-gauche, pleine de faux bons sentiments et de véritables aveuglements.

    Au final, c’est toujours vive les droits de l’Homme quand elle est dans l’opposition et l’anéantissement de toutes les libertés dès qu’elle est au pouvoir.


    • CapitaineHaddoc CapitaineHaddoc 25 février 2009 14:14

      C’est pitoyable, même si l’auteur est de gauche, même s’il le revendique, ça n’a rien à faire ici et ce n’est pas le sujet de l’article ni du débat.

      A vous lire on dirait que vous n’avez même pas pris la peine de lire cet article en entier. L’auteur dénonce les méthodes employées par les services de l’immigration français, sans prendre partie sur la légitimité de la présence en France de ces gens, ou sans exprimer directement son opinion sur l’immigration choisie.

      Or, pour s’indigner de ces méthodes honteuses, pas besoin d’être de gauche, ni même de droite, il suffit d’être un humain et d’avoir un cerveau...


    • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 26 février 2009 09:37

      Merci cap’tain !


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