mercredi 26 novembre 2008 - par dussauge

Journée internationale contre la violence envers les femmes

En 2007, le rapport annuel de l’Observatoire National de la Délinquance publie des chiffres : + 14,3% de décès par violences conjugales par rapport à 2006. Comme le suggère le rapport de l’OND d’ailleurs, sans en tirer les conséquences, la plupart de ses violences (54 %) sont consécutives à une dispute, donc à un acte de violence partagé, et non pas, comme on le laisse entendre, à un acte de domination de la part de l’homme.

Il faut sans doute se mobiliser contre le droit du plus fort ?

De quelles violences parlons-nous et les chiffres sont-ils fiables ?

Mardi 25 novembre, c’était le triste anniversaire de l’assassinat des trois soeurs Mirabal en 1960, activistes politiques en république dominicaine. Presque 50 ans plus tard, je trouve qu’on amalgame toutes les violences contre les femmes : physiques, psychologique, politique, verbale, philosophique, religieuse…

En 2007, le rapport annuel de l’Observatoire National de la Délinquance publie des chiffres : + 14,3% de décès par violences conjugales par rapport à 2006. Comme le suggère le rapport de l’OND d’ailleurs, sans en tirer les conséquences, la plupart de ses violences (54 %) sont consécutives à une dispute, donc à un acte de violence partagé, et non pas, comme on le laisse entendre, à un acte de domination de la part de l’homme. Ces résultats sont largement commentés mais aussi contestés car l’enquête porte sur des personnes de moins de 60 ans et le type de violence n’est pas analysé !

Une autre enquête en 2001 révèle un indice global de violence conjugale à l’encontre des Françaises de 10%, qui se décompose ainsi : insultes et menaces verbales (4,3%), chantage affectif (1,8%), pressions psychologiques (37%), agressions physiques (2,5%), dont répétées (1,4%), viols imposés(0,9%). En revanche, selon une étude canadienne, hommes et femmes sont quasi à égalité face aux « violences » psychologiques. J’ai aussi trouvé au Canada un rapport de1998 qui fait état de la même proportion de violences dans les couples gays et lesbiens que dans les couples hétérosexuels. Enfin, je vous emmène au Brésil où le blog d’Adonis nous révèle que 23% des femmes brésiliennes subissent des violences conjugales (soit deux fois plus qu’en France). Il ajoute que selon la société mondiale des victimes, le Brésil serait le pays qui souffre le plus de cette violence. Une campagne est menée dans les médias brésiliens en ce moment.

Je pense qu’il ne faut pas occulter la violence des femmes envers des personnes plus faibles. Ainsi 76,2% des auteurs de mauvais traitements sur les enfants sont les parents, dont 48,8% sont les mères et 27% les pères. La maltraitance de six cent mille personnes âgées implique la violence féminine.

Quelles sont les raisons de ces violences et les solutions ?

Quand les hommes sont victimes de leur conjointe, les raisons avancées sont : l’autodéfense de la femme, la violence réciproque, soit la lutte pour le pouvoir des deux conjoints.

Depuis 30 ans, l’épanouissement individuel et la satisfaction de nos désirs ont pris le pas sur le respect de l’autre et de la loi commune. Cela concerne tant les hommes que les femmes.

Elisabeth Badinter a fait une analyse intéressante sur les violences différentes contre les femmes observées dans les Etats démocratiques versus les Etats patriarcaux, non démocratiques.

En revanche, les victimes de violences doivent s’exprimer, a contrario de beaucoup de femmes en Arménie qui contribuent à perpétuer la généralisation des mauvais traitements, en considérant la violence comme normale.

Marie-Ève Deguire fait un lien entre les technologies que les gens utilisent et les violences faites aux femmes. Je serai curieux de connaitre les résultats, j’ai des doutes… La précarité, engendrerait-elle les violences faites aux femmes ? Ce sont des hypothèses qu’il faut débattre et étudier mais je crois que la précarité engendre la violence tout simplement.

Enfin, il reste aussi le concept de schismogenèse identifié par Gregory Bateson. La schismogenèse complémentaire possèderait des base neuro-bio-psychologiques qui poussent inévitablement deux personnes qui s’aiment et de bonne foi à des difficultés de communication de plus en plus grandes. La tension provoquée par cette schismogenèse complémentaire serait à l’origine de la majorité des disputes de couples et des explosions de violence verbale et physique trop souvent rencontrées dans la vie conjugale et familiale. Elle proviendrait, parmi les hypothèses, d’une peur intense d’être abandonné. Cette peur ne peut pas se dire en particulier parce que cela signifierait une dépendance à l’autre.

En globalisant la violence masculine, sans la moindre distinction qualitative, culturelle et politique, on se condamne à n’y rien changer et je voudrai aussi que cela change.



26 réactions


  • maxim maxim 26 novembre 2008 13:20

    quand on laisse Madame Veuve Pompidou toucher à la cocotte minute ,voilà le résultat !


  • Thierry JACOB 26 novembre 2008 13:24

    On peut aligner toutes les statistiques, tous les pourcentages, toutes les études que l’on veut...la violence quelle qu’elle soit est condamnable.
    De nombreuses associations existent pour défendre, accompagner, soutenir, aider les violenté(e)s...
    C’est à la base qu’il faut agir pour ne pas (ou moins) avoir à réagir...éducation, instruction...soins psychologiques...

    http://www.feministes.net - Liens


    • miwari miwari 26 novembre 2008 13:39

      Entièrement d’accord avec toi Jacob, tout est question d’éducation et de respect de l’autre.

      Tu vois que je peux être d’accord avec toi smiley


  • jymb 26 novembre 2008 13:28

    Merci pour cet article
    Il est effectivement navrant qu’il ne s’agisse pas de la journée des violences au sein du couple. Il est plus facile et plus politiquement correct de se limiter aux violences "envers les femmes" que personne par ailleurs ne conteste
    Les hommes battus cela existe aussi, et d’autant plus dissimulés que l’on est au frontières du ridicule, du Dubout, de l’inavouable. Et surtout cela enfonce le prêt à penser facile du "méchant beauf qui cogne sa femme"
    Cela me rappelle une leçon d’éducation civique rapportée par un de mes enfants, leçon sur le racisme, sexisme etc. La définition, dictée lors de la leçon, du sexisme étant le mépris des femmes de la part des hommes. J’ai eu toute les peines du monde à redresser cette définition partiale en expliquant qu’il s’agissait d’un antagonisme et/ou volonté de domination d’un sexe envers l’autre, sans à priori partisan...


    • licorne 26 novembre 2008 17:57

      je suis bien d’accord avec vous je trouve que notre société a trop tendance a diabolisé l’homme et a "victimiser" la femme.
      a l’heure ou l’on entend que la parité doit doit s’appliquer partout il serait peut etre bon de songer a etre objectif...

      a bon entendeur...


    • huck 27 novembre 2008 06:20

      C’est très français d’excuser la violence physique. L’affaire Cantat en fut un révélateur formidable.
      Un repas de famille trop arroser, les enfants sont fatiguer et le Robert s’énerve. La mère s’interpose et reçoit les coups. Bien sûr, les témoins n’iront pas dénoncer Robert aux autorités, parce qu’en France on ne dénonce pas, ou plutot on ne dénonce plus. La mère de toute façon doit aimer ça ou du moins s’en accomoder vu qu’elle reste avec Robert. Et puis agen, le Robert, ce n’est pas un mauvais bougre.
      Ce genre de truc est arrivé dans ma famille, comme dans de nombreuses familles. J’ai depuis quitté la France et je dois avouer que le traitement de la violence faite aux femmes (parce qu’il faut pas inverser les rôles non plus, les hommes battus ne sont pas les plus nombreux) au Québec est beaucoup plus efficace. Les personnes violentes suivent des thérapies. Un geste violent sur le lieu de travail et c’est le licenciement. Les juges ne sont pas cléments avec les personnes violentes. D’ailleurs, l’émancipation de la femme québecoise (par rapport à la femme française) est certainement dû à cette tolérence zéro.


    • dupual 30 novembre 2008 10:53

      En France l’émancipation des femmes régressent... la culture judéo-chrétienne et musulmane ont enfermé la femme dans un statut de machine à pondre, d’esclave sexuelle et de boniche.
      Au 21ème siècle, de part le monde, la majorité des femmes sont encore emprisonnées dans cet horrible statut.
      En France, après plusieurs millénaires de machisme, la culture sociétable ambiante conduit toujours les filles à faire des études peu intéressantes et qui déboucheront vers des filières professionnelles encombrées et aux salaires peu rémunérateurs. Le culte du corps sexé à outrance (chirurgie siliconée) laisse à penser que les femmes se considérent encore comme devant être sexy et des aimants à mec et non des êtres sexués moteurs d’évolution dans tous les domaines d’une société !).
      Et quide de l’autre pendant pathétique "la maternité d’abord, mais seule - l’homme étant un simple géniteur pour avoir leurs enfants tout à elle.
      Une maternité mythifiée depuis l’enfance, un graal pour nombre de femmes, bien avant les études et la carrière  ! au point que nombre d’entre elles se retrouvent coincées comme leur mère à élever une progéniture qu’elles ont voulu certes ! comme unique faire-valoir social et déchantent devant l’ampleur de la tâche !
      Les filles pensent trop à leur uterus et oublient leur cerveau dans leur trousse à maquillage ! L’imprégnation culturelle est telle que les femmes n’osent même pas imaginer une vie sans la sacro-sainte maternité et organise leur "petite" vie autour du potentiel de leurs ovules et l’élevage intensif de leur production interne.
      Les femmes battues sont en majorité des femmes qui dépendent financièrement d’un conjoint mâle, elles ont misés sur leur uterus d’abord et leur potentiel de boniche à défaut d’avoir utilisé leurs neurones pour tracer leur route jusqu’au sommet de la société et pouvoir se libérer d’un conjoint violent dès la première gifle !


  • pallas 26 novembre 2008 14:27

    il faut supprimer la notion de couple, pour crée une forme admnistrative de reproduction, qui n’aurai aucuns sentiment, et qui serai purement admnistrative, auquel les enfants serai elever par la societe en dehors de la famille, en supprimant la notion de famille et de couple et surtout de desir sexuel, il n’y aura plus jamais de violence. La preuve que j’ai raison, la realité est suffisante. Il est temps de crée une nouvelle societe.


    • K K 26 novembre 2008 17:30

      vous avez trop lu Orwell... heu non, je retire ce que j’ai ecrit. Vous n’avez pas assez lu.


    • licorne 26 novembre 2008 18:00

      oula quand je lit ca, ca me terrifie... comme vous le dites certain non pas du lire le meilleur de monde...
      Et puis on finit par etre un simple code barre qui doit faire ce que l’on demande....

      si vous pensez vraiment ca, je vous avous que j’etait alors bien naif car je ne pensé pas que l’on pouvais souhaiter ca... 


    • Jean-paul 26 novembre 2008 18:21

      @ pallas
      L’art du discours creux !!!!


    • manusan 27 novembre 2008 00:20

      je parlais justement de la même chose hier avec mon clone.


  • pallas 26 novembre 2008 14:46

    par exemple le permis de conduire, et la carte crise, il faudrait instituer la reproduction de la meme maniere, celui qui est viable sexuellement, aurai une sorte de carte grise, auquel, l’admnistration, choisira son partenaire sexuel, pour crée un enfant, la notion s’arretera la.


    • licorne 26 novembre 2008 18:01

      mais vous etes monstrueux !!!!

      Vous etes juste entrain de nous faire l’eloge de l’eugenisme.... en pire !!!!!! 


  • Illel Kieser ’l Baz 26 novembre 2008 15:17

    @auteur,
    Pourriez-vous expliciter vos deux derniers paragraphes.
    Celui sur la

     schismogenèse identifié par Gregory Bateson. [...]Elle proviendrait, parmi les hypothèses, d’une peur intense d’être abandonné. Cette peur ne peut pas se dire en particulier parce que cela signifierait une dépendance à l’autre.

    Et

    En globalisant la violence masculine, sans la moindre distinction qualitative, culturelle et politique, on se condamne à n’y rien changer et je voudrai aussi que cela change.

    Que voulez-vous dire en introduisant la notion de variabilité dans l’expression de la violence ?
    Merci de votre réponse


    • dussauge dussauge 26 novembre 2008 15:48

      bonjour, 
      j’ai découvert le terme abstrus de "schismogenese" dans mes recherches sur internet. J’ai rapporté une partie de la définition disponible sur wikipedia pour la compréhension du plus grand nombre. Vous pouvez lire ces définitions en cliquant sur le mot dans mon texte. je pense que vous pourriez nous en dire plus avec vos qualités d’anthropologue, qui ne pas les miennes.

      Pour répondre à votre seconde question, cette conclusion vient à la suite du développement de mon billet où je cherche à comprendre les raisons de ces violences pour choisir les meilleures solutions. Il n’y a pas un genre, en l’occurence masculin, qui serait violent et le genre féminin qui serait victime. Les violences indéniables que subissent les femmes, comme les vieux, comme les enfants ne sont pas que physique et n’ont pas pour origine les mêmes causes. Comment un français peut-il comprendre que les femmes battues arméniennes jugent leur sort "normal". Il faut bien des considérations culturelles pour comprendre cette réaction.
      L’un des témoignages rapporté par mon billet met en cause le manque de respect des autres et la seule recherche de l’épanouissement personnel dans nos pays occidentaux. A partir de là, les disputes eclatent souvent et une violence nait. Une nicaraguyenne activiste fait l’objet de menace de mort actuellement, c’est encore un autre contexte et une autre violence...
      pouvez-vous nous en dire plus vous aussi ? Merci


    • Illel Kieser ’l Baz 26 novembre 2008 16:05

      @auteur,
      re-bonjour et merci de votre réponse mais vous vous contentez de définir.
      Je vous ai demandé d’expliciter, de rendre plus clair votre propos pas celui de l’auteur qui a rédigé l’article de Wikipedia.

      Comment insérez-vous la shismogenèse dans la compréhension du phénomène de violence à l’autre ?

      Par ailleurs, vous insistez bien sur le relativisme culturel pour tendre vers un relativisme d’acceptation du bien et du mal.

      Je n’ai pas l’intention d’apporter mon opinion sur la question, je voulais faire un article sur la honteuse minute de silence de l’Assemblée Nationale en mémoire du député Demange, suicidé après avoir violenté puis assassiné, de deux coup de pistolet à bout portant, sa compagne. Mais devant la profusion d’articles sur la crise financière et le Loft du PS, j’ai renoncé.

      Par ailleurs, l’article ci-dessus est de vous, par conséquent, vous conviendrez que c’est plutôt à vous de répondre.
      Bien à vous


    • dussauge dussauge 26 novembre 2008 16:27

      Mon propos veut être simple, mais c’est raté apparemment !
      J’ai trouvé intéressant dans la définition des auteurs de wikipedia que des réactions Bio-psycho-tagada puissent pousser inévitablement deux personnes qui s’aiment et de bonne foi à des difficultés de communication de plus en plus grandes. Il est partagé, je crois, des personnes qui vivent en couple que la communication régulière entre les deux conjoints (on pourrait l’écrire en deux mots smileyest un facteur de longévité. Quand on aime, on a peur de perdre l’objet de son amour. La schismogenèse expliquerait le passage de la peur à la violence. J’y crois assez. Lorsque vous faites vraiment peur à quelqu’un, Bouhhh !, vous recevez souvent une gifle dans la foulée.
      Voilà mon propos maître. Ai-je bien répondu ?


      PS : mon texte est coincé en italique, pardon !


  • hihoha 27 novembre 2008 06:52



    Bats ta femme tous les soirs, si tu ne sais pas pourquoi, elle, elle le sait !

    Proverbe arabo- français -racaille

    Bien à vous


  • John McLane John McLane 27 novembre 2008 08:44

    Cela n’a pas grand-chose à voir avec le sujet traité mais je voulais juste signaler que la dame amochée que l’on peut voir sur l’affiche illustrant cet article, est Honor Blackman, la fameuse Pussy Galore du film Goldfinger. Que cette charmante anglaise de 80 ans participe à cette campagne contre les violences faites aux femmes, rompant ainsi avec le statut de sex symbol qui l’a toujours accompagné durant sa carrière, est une excellente chose.


  • Fergus fergus 27 novembre 2008 09:25

    Cet intéressant article a le mérite de souligner, à travers divers exemples, que le problème de la violence n’est pas, contrairement à ce qui est affirmé trop souvent, le seul fait des hommes. Nous sommes TOUS concernés, hommes, femmes et... enfants. En réalité, le fond du problème est dans le rapport de force, un rapport de force qu’une minorité d’individus ne peut s’empêcher d’exercer de manière violente envers les plus faibles.

    Ce constat n’enlève toutefois rien au scandale que constituent les violences envers les femmes qui paient chaque année le prix fort.


  • monavis 27 novembre 2008 12:01

    Arrêter de victimiser les hommes. la violence conjugale existe depuis toujours.
    Certe le phénomène ne fait qu’empirer avec les conséquences de la mondialisation que le peuple a élu au pouvoir depuis des années.

    Ce genre d’article ne sert que l’empire qui ne vise qu’a monter les races les unes contre les autres, les sexes les uns contre les autres.

    Ne vous êtes vous jamais posé la question pourquoi le nombre de divorce est si nombreux, pourquoi les gens vivent de plus en plus seuls.



  • John Lloyds John Lloyds 27 novembre 2008 12:09

    Je partage l’analyse de l’auteur qui demande un discernement méthodique et culturel de la violence masculine, jusqu’à présent amalgamée dans un vaste fourre-tout diabolisant. La campagne officielle contre cette violence est d’une vaste débilité, qui va conduire la femme à se sentir immaculée par avance en profitant, du haut de son piedestal, d’une absolution assurée pour s’engouffrer dans un périmètre de manoeuvre quasi-illimité.

    On va ainsi à l’encontre du résultat recherché, en créant des tensions sous-jacentes grandissantes qui, si elles étaient amenées à s’accumuler, amèneraient des situations explosives bien pires encore que celles qu’on voulait éviter. En outre, par anticipation et volonté d’éviter cette situation insipide, la plupart des hommes lucides prendraient des dispositions pour mettre des distances considérables vis à vis de leur conjoint, en se dégageant de toute forme contractuelle liée à une relation, ce qui amènerait à un véritable effondrement du statut familial, et amplifierait les fractures sociales, dèjà très moches.

    Méfiez-vous avec vos débilités de violence masculine, ayez une approche plus fine que les gros sabots boueux que vous trimballez en ce moment, vous êtes entrain de détruire le peu qu’il reste de la famille.


  • JONAS Virgule 27 novembre 2008 19:13

    @ L’Auteur :

    Dans votre raisonnement, vous n’avez fait qu’une omission, mais de taille !  smiley

    La présence en France de presque 10 millions de musulmans de tout horizon.

    La Charia, loi Coranique ne condamne pas les mauvais traitements aux femmes, si le mari estime qu’elles les méritent !  smiley

    En cas d’adultère, ça peut aller jusqu’à la peine de mort par lapidation.  smiley

    Alors, vous avez raison ! Les statistiques augmentent ! Vous ne pensez pas qu’il puisse y avoir une relation de cause à effet.

    Mais bien pensant comme vous l’êtes, vous nous avez mis la photo d’une brave mamie bien blanche.

    Sans cela, votre article n’aurait pas vu le jour !  smiley

    @ +


  • dupual 30 novembre 2008 10:33

    "sans en tirer les conséquences, la plupart de ses violences (54 %) sont consécutives à une dispute, donc à un acte de violence partagé, et non pas, comme on le laisse entendre, à un acte de domination de la part de l’homme."


    Scandaleux de lire ce genre de préjugés ici ! Si ce n’est pas un acte de domination alors qu’est-ce que c’est ?
    Comment expliquez-vous qu’aux urgences 90% des victimes des "scènes conjugales" soient des femmes ?

    A moins de penser que les hommes ne soient que des bêtes incapables de contrôler leurs pulsions reptiliennes ?
    Bien sûr que nous vivons encore sous la domination du mâle incapable de considérer les femmes comme des êtres humains (regardez un peu le comportement de nos élites, écoutez-les parlez des femmes lorsqu’ils sont entre eux - nombreux sont ceux qui ne supportent pas d’avoir une supérieure hiérarchique...)  ! 
    Pour les frappeurs et les tueurs la femme n’est qu’un objet qu’ils manipulent, si "l’objet" n’est pas d’accord on frappe et l’on ira jusqu’à casser cet objet histoire de démontrer que la mâle a toujours raison d’elle  !

    Ces hommes se ridiculisent dans leur rôle de primate décérébré frustré de sa petitesse... femme éternelle bouc-émissaire sur tous les continents... ces hommes démontrent leur incapacité à respecter, à aimer et à vivre avec une femme.
    Pourquoi ?


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