mercredi 27 janvier 2016 - par Christophe Bugeau

Jungle de Calais et immigration clandestine

La « Jungle » de Calais pose un problème croissant comme l’ont prouvé les dernières émeutes qui ont permis à des clandestins de monter sur un ferry britannique et à des militants anti-frontières de « taguer » impunément une statue du Général De Gaulle d’un « Nik la France » très révélateur. Il est grand temps de prendre la situation à bras le corps et de limiter au maximum la vague migratoire qui s’accentue.

Concernant Calais, la situation devient intenable pour les habitants et la région, il est indispensable que les 10 000 immigrés clandestins qui sont entrés illégalement sur notre territoire et vivent dans des conditions catastrophiques (bien pire que chez eux le plus souvent) soient placés dans des centres de rétentions et expulsés vers leur pays s’ils ne répondent pas aux critères du droit d’asile. Ceci est le cas de la plupart d’entre eux qui ne viennent pas de pays en guerre et qui selon une étude du secours catholique sont souvent plus diplômés que la moyenne de leur pays et sont donc bien des migrants économiques (voir http://www.christophebugeau.fr). 

S’il est nécessaire de faire intervenir l’armée au vu de la situation qui commence à être manipulée par des militants anti-frontières, le gouvernement ne doit pas hésiter à le faire.

Concernant plus généralement la vague migratoire qui a commencé en 2015 et va perdurer sur cette année et probablement les suivantes, il est impératif que le contrôle aux frontières nationales rétablis de facto en juin dernier soit maintenu et qu’une véritable coopération internationale soit mise en place pour aider les états du nord de la méditerranée (Espagne, Italie, Grèce) à faire face à ce flux démographique.

Car il est clair que les Etats Européens ne peuvent accueillir toute la misère du monde : l’Allemagne en 2015 a accueillis 1,1 million de personnes qui pour la plupart ont entre 20 et 30-35 ans et qui très majoritairement (80 % ?) sont des hommes. Il est faux de prétendre qu’ils viennent de pays majoritairement en guerre et ils sont, pour beaucoup, en quête d’une vie meilleure et non des combattants de la liberté en lutte pour la démocratie dans leur pays.

Ensuite, il faut comparer ce qui est comparable, et donc tenir compte du flux annuel et des naissances annuelles : l’Allemagne compte 80 millions d’habitants et ses naissance sur la période 1980-1995 sont de l’ordre de 850 000 personnes par an (dont environ la moitié d’hommes). Or, l’Allemagne vient de recevoir en 2015, 1,1 million de migrants, dont encore une fois une grande proportion d’hommes : une telle migration est largement supérieure à son flux annuel d’individu de même âge et doit donc être limitée si l’on ne veut pas entrainer une modification substantielle de la population allemande (cette dernière comptabilisait environ 650 000 naissances en 2011 dont 1/3 d’origine étrangère).

Concernant la France, l’immigration légale doit être limitée fortement, elle n’est plus tenable avec de facto 25 % de chômeurs. Nous devons contenir cette dernière à 60 000 personnes par an hors étudiants (soit 8 % de nos naissances annuelles sur les classes d’âges des entrants (750 000 par an sur 1980-1995).

Nous avons aujourd’hui environ 220 000 entrées légales chaque années, dont environ 30-40 000 pour le regroupement familial, 60 000 pour les demandes d’asile et autant pour les étudiants et les mariages « gris ». Concernant le regroupement familial, il doit être conditionné à un emploi stable de la personne accueillant en France et ne doit pouvoir se faire que pour les enfants et conjoints. Pour les demandeurs d’asile, seuls 12 000 sont réellement acceptés (ils doivent sans exception être accueillis en centre, leurs demandes examinés en 6 mois et les 48 000 restant doivent voir leur expulsion être réellement exécutée), pour les étudiants il faut les accepter à partir de Master 1 ce qui limitera leur nombre et leur interdire de travailler en France en donnant leur diplôme à leur pays d’origine (nous pouvons envisager la création d’université française à l’étranger pour les pays francophones).

Concernant les mariages « gris » il faut que la personne montre sa capacité à maitriser le français et à pouvoir s’intégrer dans notre pays, une durée de mariage de 1 an pourrait être exigée avant que le conjoint étranger ne puisse venir s’installer en France.

Enfin, pour les immigrants clandestins la reconduction à la frontière doit être systématique et les aides ou l’utilisation de la CMU doivent être interdite, seule l’aide médicale d’urgence relevant sinon de la non-assistance à personne en danger doit être appliquée.

C’est à ces seules conditions que nous endiguerons cette vague migratoire, qui ne cesse de s’accroître.  



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