lundi 10 septembre 2012 - par Dany-Jack Mercier

L’année scolaire française n’est pas la plus courte du monde

 Un article du Monde du 30 août 2012 débute par les mots suivants : « Tous les élèves français n’ont pas l’année scolaire la plus courte du monde… » pour s’extasier ensuite sur les élèves qui raccourcissent volontairement leurs vacances d’été pour suivre les stages estivaux de prérentrée proposés par des officines privées. Les 6000 inscrits d’août 2012 chez Acadomia représentent presque 9% d’augmentation par rapport à l’été précédent, ce qui est remarquable [A].

Ces préparations, qui concernent majoritairement les sciences avec 70% des demandes, ne doivent pas étonner dans la mesure où l’on connaît les derniers programmes du lycée. Etant bien placé pour parler du programme de mathématiques en vogue cette année en terminale S option maths, je dirai, pour être court, que les élèves des sections scientifiques sont maintenant traités comme ceux des autres sections, que la priorité est donnée à la pratique sur machine et que l’on cache dorénavant les objets théoriques même simples qui pourraient faire comprendre beaucoup moyennant un faible investissement, d’où une perte de sens que l’on ne pourra jamais compenser par de la pratique manuelle sur machines comme on le suggère officiellement.

Un exemple ? La technique d’intégration par parties disparaît complètement du programme de terminale S, obligeant l’enseignant à la redémontrer au cas par cas si le besoin de calculer une intégrale un peu compliquée se fait sentir. L’idée est qu’une calculatrice munie d’un logiciel de calcul formel donnant accès à toutes les primitives des fonctions que l’on tape à l’écran, il ne sert à rien de démontrer, d’apprendre ou de comprendre la formule d’intégration par parties. Il suffit de demander à chaque fois à sa calculatrice qui joue le rôle d’oracle et donne aux sciences un aspect magique que l’on aurait cru auparavant bien déplacé. Quant aux conséquences théoriques de la formule d’intégration par parties qui ne se ramèneraient pas à de simples calculs d’intégrales de fonctions données, et bien on attendra l’université pour en parler. Actuellement la mode est à repousser beaucoup d’apprentisssages mathématiques fondamentaux à l’après-BAC, quitte à mettre le supérieur en danger.

Mais là n’est pas la question. L’auteur de l’article indique rapidement comme une évidence ce que certains ressassent comme un leitmotiv pour accabler les enseignants, diminuer les heures de liberté des enfants et faire trembler les professionnels du tourisme : l’année scolaire française serait la plus courte au monde !

Je reviens d’un séjour en Italie dans ma famille, et reste bouche bée devant ce slogan que j’entends souvent depuis que le gouvernement entend bouleverser les rythmes scolaires. J’ai demandé quand l’école reprenait de l’autre côté des Alpes. On m’a répondu que l’année scolaire débutait vers le 15 septembre et que les vacances d’été avaient commencé à la mi-juin, ce qui m’a étonné car nous autres, en France, rentrons le 3 septembre, et partons en vacances début juillet pour les plus chanceux, et après le 12 juillet pour tous les enseignants du lycée qui doivent faire passer les oraux de rattrapage, participer au secrétariat de BAC ou faire fonctionner les jurys de BAC !

Comment est-ce possible ? On nous mentirait ? Trois mois de vacances d’été en Italie contre deux mois en France, voire un mois et demi pour les enseignants du lycée et les candidats au BAC. Quelle est cette diablerie ?

Un article de Slate paru en juillet 2011 propose une comparaison franche des vacances scolaires en Europe [B]. On apprend que l’Italie compte environ 200 jours de cours par an contre 180 en France, tout en proposant des vacances d’été plus longues qui durent entre douze et treize semaines, ce qui représente les troisièmes grandes vacances les plus longues d’Europe. Une bonne coupure l’été est donc encore considérée comme bénéfique pour la construction du « soi » et « l’épanouissement personnel » chez certains de nos voisins.

On apprend aussi que la France arrive seconde derrière l’Italie en nombre d’heures annuelles d’enseignement avec 958 heures par an. Un rapport du département STAPS de Tarbes paru en 2011 est plus explicite : 

« La France fait partie des pays dont la scolarité est la plus concentrée soit de 178 jours dans le secondaire contre 187 dans les pays de l'OCDE[1]. Or, si le calendrier scolaire français est concentré sur un nombre de jours limités, le volume horaire annuel d'enseignement s'élevant à 958 heures[2] est l'un des plus importants des pays de l'OCDE. De ce fait, l'emploi du temps des collégiens et lycéens est plus dense et chargé que celui de la plupart des autres élèves dans le monde. A cela, il faut ajouter les temps péri et extrascolaires propres à chaque enfant. Ainsi, nous sommes en mesure de nous interroger sur le décalage possible voire probable entre les besoins de l'enfant tels que le besoin de mouvement, autonomie, sommeil, détente... et l'organisation du système scolaire français. Alors que les enfants finlandais détiennent le record du minimum d'heures de cours dans l'OCDE, le pays est considéré comme le plus performant d'Europe[3]. » [C]

 

Bref on nous ment si l’on nous dit que nos enfants n’ont pas assez d’heures de cours. Cette désinformation fait sans doute partie de ce que l’on doit suriner pour préparer la société à des réformes contraignantes que l’on veut appliquer, sans s’inquiéter de la qualité de l’enseignement dispensé et du choix des objectifs pour le lycée.

En fait, c’est tout le contraire : un rapport de l’OCDE [D] montre que la France offre un nombre d’heures d’enseignement plus élevé que la moyenne, comme on le voit dans le tableau plus loin qui indique le nombre d’heures professées par an dans les écoles primaires. La France affiche 923 heures, au-dessus de la moyenne située à 912 heures, tandis que la Suède se contente de seulement 624 heures, soit les 2/3 seulement du score français. Ne serait-il pas sage d’envisager autre chose que de vouloir augmenter le temps de présence de nos enfants sur les bancs des écoles ? 

   

Nombre d’élèves par instituteur (enseignement primaire)
[réf. Rapport OCDE [D] ]


Soit dit en passant, la durée des vacances scolaires fait partie de la rémunération des enseignants et contribue à la valorisation d’un métier mal rétribué financièrement en France.

On mesurera cela à l’aune de la crise des vocations que nous connaissons depuis les grandes réformes du recrutement des professeurs et du lycée commencées en 2010 : réduire encore les temps de récupération et de préparation accordés aux enseignants et aux élèves pour se restructurer et laisser épanouir sa personnalité autrement que dans un cadre purement scolaire, ne fera que réduire encore plus le nombre de candidats au professorat. Que ceux qui dénigrent ce métier continuellement dans les médias daignent seulement passer les concours de recrutement et enseigner pour profiter de ce qu’ils présentent comme une véritable partie de plaisir : le moment est idéal puisque plus personne ne veut devenir professeur et que les chefs d’établissement recherchent en catastrophe des enseignants sur Pôle Emploi, juste munis d’une licence, pour enseigner les mathématiques au lycée à la rentrée : 

« RENTREE - Mardi 28 août, sur le site de Pôle emploi : « Collège Georges Brassens. Enseignement en direction d'élèves de classe troisième. Poste démarrant au 4 septembre ». La veille : « Deux postes de professeurs vacataires en mathématiques. Vous serez chargé d'assurer des cours de mathématiques en classe de seconde dans un lycée général public. Niveau demandé : licence de mathématiques. » A une semaine de la rentrée, ces annonces ont de quoi inquiéter. » [E]

 

Il est utile de rappeler certaines évidences sous peine de les oublier et de se surprendre à raisonner sans rien comprendre et à courte vue : 

« Le caractère attractif de l’enseignement dépend non seulement du niveau salarial des enseignants, mais aussi d’autres aspects de leurs conditions de travail. Deux aspects sont en général importants pour nombre d’enseignants, à savoir, le nombre d’heures de travail et le nombre des enfants qui leur sont confiés.

 

Un des aspects potentiellement attrayants de la profession par rapport à d’autres métiers est qu’il ne s’agit pas d’un métier à heures fixes avec des vacances annuelles de relativement courte durée. Les heures d’enseignement sont beaucoup plus courtes que les heures de travail normales, et les vacances scolaires sont plus longues que la durée des vacances de la plupart des travailleurs. Bien que les enseignants passent beaucoup d’heures à travailler en dehors de l’école, la quantité de temps libre dont ils jouissent est un élément important du métier pour beaucoup d’enseignants, particulièrement pour ceux ou celles ayant des enfants. Le degré d’attraction de l’enseignement dans ces termes varie beaucoup d’un pays à l’autre, certains pays imposant une charge de travail plus légère que d’autres.

 

Il est malaisé de comparer avec exactitude d’un pays à l’autre le nombre d’heures de travail des enseignants, car ils s’acquittent souvent d’autres tâches en dehors des heures prévues par leur contrat. Il n’en reste pas moins que le nombre des heures officiellement prévues d’enseignement en classe constitue un indicateur de la charge de travail. Pour certains enseignants, le nombre des heures d’enseignement est une considération importante, même si le niveau de travail effectué en dehors de ces heures est variable.

 

Le tableau 4.1 [placé plus loin] montre le nombre annuel d’heures d’enseignement des instituteurs de l’école primaire dans chacun des 20 pays. On obtient une moyenne de 829 heures mais elle est, à un extrême, inférieure de plus de 40 pour cent pour les enseignants suédois par rapport aux enseignants suisses qui se situent à l’autre extrême. Dans les premiers et deuxièmes cycles secondaires, les heures d’enseignement sont moins nombreuses en moyenne (respectivement 777 et 688 heures par an), mais les répartitions sont proches.

 

Les traitements annuels sont-ils fonction du nombre d’heures d’enseignement ? Si on se rapporte à la figure 4.2, il semble qu’il y ait une tendance (quoique non générale) à mieux rémunérer les enseignants qui ont un nombre d’heures d’enseignement plus élevé que les enseignants qui passent moins d’heures en classe. Dans trois des six pays où le nombre d’heures de travail des instituteurs du primaire est supérieur de plus de 10 pour cent à la moyenne (tableau 4.1), les enseignants ayant 15 ans d’ancienneté ont des traitements relatifs nettement supérieurs au niveau prévu. Dans deux pays, les États-Unis et les Pays-Bas, ils y sont très légèrement inférieurs.

 

Inversement, quatre des cinq pays où le nombre des heures de travail est le plus faible, versent à leurs enseignants des traitements nettement inférieurs à ce que l’on aurait pu attendre ; toutefois le salaire est nettement supérieur au Luxembourg. Cela ne signifie pas que les pouvoirs publics prennent des décisions relatives aux heures de travail de leurs enseignants en tenant compte du montant de leur rémunération. Mais il se peut que des pays tels que la Norvège et la Suède puissent maintenir des taux de rémunération relativement bas sans qu’il y ait pénurie d’enseignants, par suite des autres avantages du métier. » [D]

 

  

Traitement d’un instituteur du primaire ayant 15 années d’ancienneté relatif au PIB par habitant en fonction du revenu par habitant, 1993-1994 [D]

 

Pour comparer les rythmes scolaires en Europe, il est bon d’extraire les données suivantes puisées dans un l’article paru en juillet 2011 [B]. En lisant ces données, on s’extasiera suffisamment sur le cas de la Finlande qui obtient les meilleurs résultats d’Europe dans les tests PISA tout en affichant deux mois et demi de vacances d’été, et l’on appréciera le cas grec où les vacances d’été sont les plus courtes du continent mais qui affiche de mauvais résultats à PISA, toutes ces remarques pouvant être interprétées comme autant d’arguments en faveur d’une coupure plutôt longue entre deux années scolaires. De mémoire d’agriculteur, un temps de jachère ne permettait-il pas de préparer un champ aux labours et d’assurer l’enracinement des céréales ?

France
Nombre de jours de cours par an : entre 175 et 180.
Vacances : 958 heures annuelles d’enseignement et deux mois de vacances d’été (sauf pour les terminales).
Classement PISA : 14e en savoir-lire (2000), 13e en mathématiques (2003), 19e en sciences (2006).

Allemagne
Vacances : les jours fériés plus 11 à 12 semaines, dont environ six semaines l’été.
Classement PISA : 21e en savoir-lire (2000), 16e en mathématiques (2003), 8e en sciences (2006)

Finlande
Nombre de jours de cours par an : 190.
Vacances : des vacances d’été de la fin mai à la mi-août (soit deux mois et demi), des jours fériés, quelques jours fin octobre, deux semaines à Noël, une semaine fin février, et quatre jours à Pâques.
Classement PISA : 1er en savoir-lire (2000), 1er en mathématiques (2003), 1er en sciences (2006)

Norvège
Vacances : des petites vacances sont placées toutes les 8 à 10 semaines, et les grandes vacances durent de la mi-juin à la mi-août.
Classement PISA : 13e en savoir-lire (2000), 19e en mathématiques (2003), 24e en sciences (2006).

Suède
Vacances : les vacances d’été durent entre 9 et 10 semaines, soit un mois et demi.
Classement PISA : 9e en savoir-lire (2000), 14e en mathématiques (2003), 16e en sciences (2006).

Belgique
Vacances : deux mois de vacances d’été.
Classement PISA : 11e en savoir-lire (2000), 6e en mathématiques (2003), 13e en sciences (2006).

Royaume-Uni
Nombre de jours de cours par an : 190.
Vacances : elles varient fortement suivant les régions. Les vacances de Noël et de Pâques durent 15 jours, et les vacances d’été débutent fin juillet et durent seulement environ six semaines.
Classement PISA : 7e en savoir-lire (2000) et 9e en sciences (2006).

Espagne
Nombre de jours de cours par an : 175.
Vacances : 11 semaines l’été dans le primaire, 12 dans le secondaire, auxquelles on ajoute deux semaines à Noël, trois jours pour le carnaval, et deux semaines au printemps.
Classement PISA : 18e en savoir-lire (2000), 23e en mathématiques (2003), 23e en sciences (2006).

Italie
Nombre de jours de cours par an : 200.
Vacances : chaque région possède son calendrier. Par rapport à la France, il y a moins de vacances pendant l'année, et plus pendant l'été qui dure entre douze et treize semaines. Ce sont les troisièmes vacances d’été les plus longues en Europe.
Classement PISA : 20e en savoir-lire (2000), 25e en mathématiques (2003), 26e en sciences (2006).

Grèce
Nombre de jours de cours par an : 160 à 165.
Vacances : 6 semaines en été, ce qui représente les vacances d’été les plus courtes d’Europe.
Classement PISA : 24e en savoir-lire (2000), 27e en mathématiques (2003), 28e en sciences (2006).

 

Pour terminer, pourquoi ne pas regarder le tableau de comparaison des vacances scolaires 2011-12 sur le site des professionnels du tourisme français ? Sur [F], on peut extraire certaines données dont les dates des vacances d’été 2012 pour les pays suivants (pour les autres, il faudra voir le tableau en entier qui s’intéresse à la période allant de septembre 2011 à août 2012) :

France : 6/7/12 au 3/9/12.
Allemagne : 20/6/12 au 12/9/12 (*).
Autriche : 30/06/12 au 02/09/21, ou 7/07/12 au 9/09/12 suivant les régions.
Royaume-Uni : 24/7/12 au 30/8/12 (*).
Luxembourg : 25/6/12 au 14/9/12.
République Tchèque : 30/6/12 au 2/9/12.
Roumanie : 23/6/12 au 9/9/12.
Slovaquie : 2/7/12 au 31/8/12.
Nouvelle-Zélande : 30/6/12 au 15/7/2012.
Japon : 21/7/12 au 31/8/12.
(*) Fourchette la plus large, dates variables en fonction des régions et des écoles.

Non, vraiment, on raconte n’importe quoi !



[1] Dossier d'actualité VST 2011 – Rythme scolaire : pour une dynamique nouvelle.

[2] Etude de l'office statistique européen Eurostat.

[3] D’après l’enquête PISA 2009 (Program of International Student Assesment)

[A] Baumard, Maryline. De la primaire au lycée, la ruée sur les stages de prérentrée. Le Monde du 30 août 2012. [En ligne]

 [B] Nasi, Margherita, Laurent, Annabelle et Hoffman, Daniel. 2011. Les rythmes scolaires, ça donne quoi ailleurs ? Slate. [En ligne] 4 juillet 2011.

[C] Bouville, Gérémy, et al. 2011. La chronobiologie : une réponse au respect des rythmes de l'enfant ? Département STAPS de Tarbes / Univ. de Pau et des pays de l'Adour, Productions Méthodologiques et Thématiques en Education n°7 - Juin 2011. [En ligne] 7 juin 2011.

[D] Camoy, Martin et DeAngelis, Karen. Situation et rémunération des enseignants (chapitre 4). OCDE. [En ligne] [Citation : 31 août 2012.].

[E] Louison, Floriane. 2012. Rentrée : le casse-tête des proviseurs pour trouver des professeurs. France TV info. [En ligne] 29 août 2012.

[F] ATOUT-France. Comparaison des vacances scolaires en Europe en 2011-12. ATOUT FRANCE. [En ligne] [Citation : 23 août 2012.] .

 



6 réactions


  • kalagan75 10 septembre 2012 10:42

    l’éducation nationale française subit la loi des « lobbies » ( les représentants de chaque matière défendent leur bout de gras ) .
    il suffit de constater ce qu’est devenu le collège unique : sous prétexte d’égalité entre les élèves, on fabrique du crétin à la pelle dont une grande partie se retrouve maintenant en classe de seconde ...
     


  • armand 10 septembre 2012 10:46

    Bonjour, la qualité prime sur le quantité, nos enfants sont assomés de matières superflues et empéchés de développer un esprit critique et cultivé, ils deviennent dans le meilleur des cas un chien savant mais sans plus. Merci de votre article


  • jef88 jef88 10 septembre 2012 12:46

    et si on remettait de l’ordre dans le primaire :
    - priorité aux bases:lecture, écriture, calcul...
    - diminution des « matières d’éveil »

    et que l’on poursuive par le secondaire .....


  • Yvance77 10 septembre 2012 13:03

    Salut,

    Celle-là je l’attendais un jour ou l’autre : "la priorité est donnée à la pratique sur machine et que l’on cache dorénavant les objets théoriques même simples qui pourraient faire comprendre beaucoup moyennant un faible investissement, d’où une perte de sens que l’on ne pourra jamais compenser par de la pratique manuelle sur machines comme on le suggère officiellement."

    Je pense que vous êtes dans l’erreur fondamentale, et c’est elle qui fait que bien des gamins, gamines décrochent dès l’entrée en 6eme.

    Un exemple tout simple, l’équation : A²+B² = ... est tout bonnement très dure à théoriser pour les élèves moyens et beaucoup ; sans que vous ne vous en rendiez compte, lâchent la rampe dès le début, et c’est perdu ensuite.
    A mon sens la théorie a besoin du support matériel et cela il faudrait commencer par l’admettre et évoluer.

    Sinon vous dégouterez toujours des enfants et ados, et ils seront à jamais largués.


    • Radix Radix 10 septembre 2012 18:31

      Bonjour Yvance

      Je suis d’accord avec ta constatation.

      J’ai décroché en algèbre en 6ème, mais j’étais en tête de ma classe en géométrie, pour moi c’était plus concret.

      Il n’y a pas longtemps un collègue matheux m’a donné à résoudre l’énigme d’Einstein en rigolant, une heure après il ne rigolait plus, je l’avait résolue en lui démontrant en plus qu’il y avait deux solutions car Einstein avait oublier qu’une rue a deux extrémités et que le n°1 peut-être à droite ou à gauche !

      Je l’ai résolue tout simplement graphiquement !

      Radix


  • eric 10 septembre 2012 14:13

    Quelle importance ? Aujourd’hui, il y a trois type de parents : ceux qui ont leurs enfants dans le privé, ceux qui voudraient les mettre dans le privé si ils en avaient les moyens et si l’état permettait l’ouverture de nouvelles écoles et ceux qui n’ont pas d’enfant.
    Alors aprés, que les profs aient de longue vacances parce qu’ils sont mal payés, que les programmes soient intelligents ou stupides, que l’institution affiche ou non ses priorité en envoyant systèmatiquement les débutants là ou s’est le plus difficile. Qu’ils parveinnent à des résultats pire qu’ailleurs avec plus d’heures de cours et le princiapl budget de la Nation. Tous cela ce ne sont que les queues de comète de la mort de notre école républiciane assasinée par les syndicats de profs.
    Du reste, eux ausi fuient : les mises à disposition and co représentent plus de poste que Hollande ne veut en créer. Dès qu’ils sont assez bons, les profs deviennent élus socialistes et dans le meilleur des cas, ministres (45% des ministres de plein exercice)

    Notre école publique EST, la gauche, a toujours été géré pllus que paritairement par des syndicats de gauche et son état laisse présager de celui qui attend notre pays dés lors que nos conseils des ministres sont devenus des conseils de classe.

    Du reste, comparer de jeunes esprits à des champs à laisser en jachère....


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