mercredi 14 mars 2012 - par CHALOT

L’association, vecteur du vivre ensemble

Les associations locales reposent essentiellement sur l'engagement de leurs membres.

Les subventions sont prioritairement versées aux associations qui ont besoin de fonds publics pour rendre leurs activités accessibles. Une association sportive ou de danses doit trouver des brevets d'Etat ou des professeurs de danse....Aider une telle association pour une commune c'est permettre à un maximum de personnes de pouvoir pratiquer telle ou telle activité.

Les associations sont souvent disponibles pour agir avec d'autres....Dans la commune où je réside, elles ont décidé de mutualiser leurs moyens car quand on est plusieurs on est plus fort .

UNE DYNAMIQUE INTER ASSOCIATIVE

Tous les maires sont fiers de l'existence et du renforcement du tissu associatif.

Certains n'hésitent pas à affirmer que dans leur commune le nombre d'associations est important et qu'elles sont très présentes, ignorant peut être que la situation est similaire dans toutes les communes avoisinantes.

Sur la commune de Vaux le Pénil, nous essayons de développer une dynamique inter-associative afin de développer des complémentaires et de mettre en œuvre des projets communs.

Pourquoi ne pas organiser une grande fête populaire gratuite en s'appuyant sur le savoir faire de chacun ?

Depuis septembre 2011, un comité de pilotage ouvert à toutes les associations de la commune se réunit mensuellement. Plus de 30 associations s'impliquent. Le Comité des fêtes qui apporte son savoir-faire est un co-organisateur compétent et respectueux du cadre démocratique

Tout est décidé collectivement, qu'il s'agisse de la définition projet, de l'organisation de la restauration, du choix des animations et même de la sécurité des installations.

Des groupes de travail se sont constitués, l'un sur la décoration, l'autre sur la communication et même un troisième sur l'organisation.

Les propositions des groupes de travail sont validées par l'Assemblée générale du comité de pilotage.

Si la ville apporte son concours, il est clair que lorsqu'on fera les comptes en termes d'équivalent temps plein, il n'y aura pas photo : ce projet est avant tout inter associatif basé sur le bénévolat.

La maquette de l'affiche a été choisie par le collectif parmi plusieurs projets et si l'une des associations, familles laïques a décidé de régler la facture, elle ne veut pas apposer son logo : trois logos seulement seront sur tous les vecteurs de communication, celui de la ville, celui du comité des fêtes et celui de l'initiative.

Ah j'oubliais, toutes les associations de la ville, sans aucune exception sont invitées tous les trimestres à une réunion générale d'information sur l'avancée du projet....

Si certaines ont choisi d'être à l'avant poste, toutes les autres trouveront leur place le 23 juin lors de la journée champêtre.

Jean-François Chalot



7 réactions


  • Terrine de Saint Prout Terrine de Saint Prout 14 mars 2012 10:32

    BENEVOLE !

    ESPECE EN VOIE DE DISPARITION !


  • FERAUD 14 mars 2012 10:46

    Non je ne le pense pas et surtout dans les communes


  • Jean J. MOUROT Jean J. MOUROT 14 mars 2012 14:29

    Un exemple à suivre ?


  • PATRICE T PATRICE T 14 mars 2012 17:51

    Le bénévolat n’est pas en perte de vitesse bien au contraire
    Le tissu associatif en France est important ne serait ce qu’au sein des associations sportives.
    Dans certaines régions ou communes, le nombre d’asssos est tel que parfois les infrastructures sont insuffisantes et les collectivités « peinent » à donner satisfaction à toutes les demandes de salles par exemples
    Les actions menées en particuliers par les associations caritatives ou d’aide à la personne sont devenues quasi indispensables parfois pour satisfaire aux besoins croissants de la population, que ce soit la jeunesse ou le 3e voire le 4e âge.
    C’est ce qu’a souligné un élu de ma commune lors de l’assemblée générale de l’association que je préside quand je remerciais la ville pour le soutien financier et logistique qu’elle apporte aux associations locales, précisant même « c’est peut-être la municipalité qui devrait remercier au regard du travail accompli auprès des concitoyens, sans parler parfois de la valorisation du patrimoine de la ville auquel contribue financièrement ou par le biais du travail bénévole, certaines associations »


  • Emmanuel Aguéra LeManu 20 mars 2012 13:01

    Très bien. Mais où c’est la Buissonière ?


  • CHALOT CHALOT 20 mars 2012 13:17

    La Buissonnière ? A Vaux le Pénil, comme le précise le texte ( en Seine et Marne)


  • madeline 1er juin 2012 15:00

    c ’est sur on compte 1 français sur 4 faisant partie d’une association. je trouve ça très bien que les association communiquent entre elles. C’est un manque je trouve en France. Moi j’aimerais que dans mon village (qui est assez reculé) on puisse s’ouvrir au niveau des loisirs et activités.


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