vendredi 23 novembre 2007 - par Les Papas = Les Mamans

L’exclusion parentale (ou le non-respect de la coparentalit�)

L’exclusion parentale consiste � �liminer un ou plusieurs parents (m�re, p�re, grands-parents...) de la vie d’un enfant. Cette attitude qui consiste � d�truire les souvenirs, l’image et la place d’un parent dans la vie d’un enfant, survient le plus souvent lors des s�parations parentales conflictuelles, alors m�me qu’un tel comportement se r�v�le �tre tout � fait contraire au principe de coparentalit� (= exercice de l’autorit� parentale) consacr�e par la loi n° 2002-305 du 4 mars 2002.

La loi n° 2002-305 du 4 mars 2002 relative � l’autorit� parentale, pr�cise notamment en son article 371-1 du Code civil que :

"l’autorit� parentale est un ensemble de droits et de devoirs ayant pour finalit� l’int�r�t de l’enfant" ;
"elle appartient au p�re et � la m�re jusqu’� la majorit� ou l’�mancipation de l’enfant pour le prot�ger dans sa s�curit�, sa sant�, et sa moralit�, pour assurer son �ducation et permettre son d�veloppement, dans le respect d� � sa personne" ;
"les parents associent l’enfant aux d�cisions qui le concernent, selon son �ge et son degr� de maturit�".

Celui des deux parents qui ne respecte pas l’autre ou ne veut pas respecter le principe de coparentalit� (et donc ses fondements et d�cisions juridiques), le fait souvent par vengeance. Lors des s�parations, cette vengeance qui s’exprime par bien des mani�res vis-�-vis de l’autre parent, puise plus que probablement ses fondations et sa motivation dans le fait de se positionner et de se maintenir dans une position de pr�tendue victime.

Le parent "irrespectueux" des droits de l’autre parent (et donc de ceux de son ou ses propres enfants) focalise alors (� tort) toute la responsabilit� des malheurs de sa vie, qui a d�j� souvent vu s’�couler plusieurs d�cennies, dans un sc�nario qui se r�p�te inlassablement :

Celui de la r�p�tition des conduites d’�checs.

Il est ind�niable que le propre parcours de vie et l’�ducation d’un tel parent "irrespectueux" des droits de l’enfant (voire d�lictueux), expliquent tr�s certainement son comportement, ne serait-ce souvent que par une pi�tre �ducation au regard notamment des "valeurs de la vie" : le respect de l’autre, le respect de ses propres enfants, le respect des institutions....

Si de telles consid�rations peuvent expliquer des comportements irrespectueux (insultes, destruction de la place et l’image de l’autre parent...), mais aussi parfois des comportements d�lictueux (non repr�sentation d’enfant, accusations mensong�res...), en aucun cas celles-ci ne pourraient les justifier !

Cette m�me pi�tre �ducation explique aussi, souvent, pourquoi ces parents irrespectueux se moquent singuli�rement des d�cisions de justice ou des interventions des forces de l’ordre, quand encore ils ne tentent pas de faire "leur justice" eux-m�mes !

Il est ind�niable que toute s�paration ou divorce engendre une douleur plus ou moins importante qui est tout � fait l�gitime tant chez celui qui quitte, que celui qui est quitt�e.

Alors m�me qu’il est loisible d’affirmer que les deux adultes qui formaient un couple sont autant responsables l’un que l’autre des raisons de leur rupture conjugale lorsqu’elle survient, les personnes qui sont en situation de "r�p�tition des conduites d’�checs" se refusent � accepter toute responsabilit� dans le constat d’un quelconque �chec personnel et se complaisent irr�m�diablement dans leur statut de soi-disant victimes de la vie, car cela attire immanquablement les compassions, la piti� et m�me parfois des complicit�s bien utiles...

C’est ainsi qu’il arrive qu’un des deux parents ne veuille pas « perdre » l’enfant issu du couple, apr�s avoir en quelque sorte "d�j�" perdu son ex-conjoint sans se remettre en cause.

Ce parent se met alors � cr�er une entit� indissociable en y enfermant psychologiquement ses propres enfants, une entit� dress�e contre l’autre parent (qui du statut de Maman ou Papa deviendra "la m�re" ou "le p�re" puis "le m�chant" ou "la m�chante"), tout en �tant pr�sent� comme le pr�tendu responsable de tous les malheurs qui surviennent au parent toxique.

Le parent toxique va s’efforcer par tous les moyens de rompre tout lien entre les enfants issus du couple et leur autre parent, parfois m�me sans h�siter � l’accuser mensong�rement de tout et n’importe quoi, pour mieux instrumentaliser toute la cha�ne sociale et judiciaire de protection de l’enfance en vue d’obtenir le d�clenchement d’actions de protection qui en r�alit� condamneront les enfants !

Il suffira alors pour le parent toxique de saisir et ressaisir encore le juge aux Affaires familiales tout en abusant de manœuvres dilatoires pour proroger la s�paration "provisoire" initialement ordonn�e � l’encontre m�me du principe de pr�somption d’innocence !

A n’en pas douter un tel parent se fera un "malin plaisir" � alimenter � souhait toutes proc�dures possibles pour les faire durer encore et encore, ce qui aura pour effet de reculer toujours et encore la prise de d�cision relative � la restauration des liens parent-enfants, un d�lai co�teux psychologiquement et financi�rement qui affaiblira d’autant plus utilement en cons�quence, le parent � d�truire.

Ces m�thodes inhumaines auxquelles la justice fran�aise semble, en l’�tat actuel des choses, incapable de faire face efficacement, semble-t-il par manque de moyens et de formations, constituent une maltraitance psychologique notamment inflig�e aux enfants, qui est tout � fait contraire � l’int�r�t de l’enfant.

En clair, le but de tout parent, qui s’est fix� de ne pas respecter le principe de coparentalit�, est de faire payer � l’autre parent tous les �checs d’une vie.

QUESTION : "A qui et comment un tel parent peut-il faire payer ses �checs ?"
REPONSE : "A celui qui ne fait plus partie de sa vie et qui devient le symbole de ses propres �checs."

QUESTION : "Comment faire payer ces �checs ?"
REPONSE : "Par le seul trait d’union qu’il reste entre deux parents lorsqu’il sont physiquement s�par�s... LES ENFANTS !"

Il est malheureusement ais� dans notre soci�t� d’agir de la sorte en se servant des enfants, en agitant l’�pouvantail de la protection de l’enfance qui pr�domine de mani�re contradictoire et quasi syst�matique sur la pr�somption d’innocence, tout cela en restant le plus souvent impuni, m�me apr�s une d�cision de non-lieu, de relaxe ou un acquittement ; la justice fran�aise en l’�tat actuel de son fonctionnement n’a de cesse de nous d�montrer chaque jour qu’elle peine � faire face aux m�thodes employ�es par certains parents pour provoquer et alimenter l’exclusion parentale, ceci est un vrai fl�au de notre soci�t�.

Les associations de promotion et de d�fense de l’�galit� parentale et/ou de promotion et de d�fense de la coparentalit�, sont unanimes pour affirmer notamment que le traitement effectif des non-repr�sentations d’enfants et celui des accusations mensong�res (= d�nonciation calomnieuse) fait gravement d�faut dans la justice fran�aise actuelle et que nombre d’enfants sont victimes d’un processus d’exclusion parentale qui n’est pas sans cons�quences sur leur �quilibre et leur avenir, et qui n’est pas moins sans cons�quence pour le parent qui se bat "contre vents et mar�es" pour la sauvegarde de ses enfants, la sienne, et pour tenter de maintenir un lien vital avec ses enfants.

Il est � noter que le processus d’exclusion parental est indissociable du conflit de loyaut� exerc� sur les enfants par le parent ind�licat.

Le concept de "conflit de loyaut�" r�side dans le fait que l’enfant peut �tre port� � soutenir celui de ses deux parents qu’il estime le plus victime, le plus vuln�rable. C’est l� que se mettent en place les conditions d’apparition du conflit de loyaut�, puisque certains parents abusent (psychologiquement) de leurs enfants pour les laisser penser qu’il sont la victime de leur ex-conjoint. Ces m�mes parents supportent mal que leurs enfants puissent avoir une relation positive avec l’ex-conjoint. L’enfant est contraint psychologiquement de choisir un de ses deux parents, alors m�me qu’il est habit� et tiraill� par le sentiment qu’il va toujours trahir un de ses deux parents.

Quand on sait par ailleurs que le parent qui exclut l’autre parent est le plus souvent celui qui a la r�sidence principale des enfants, on comprend d’autant mieux qu’il soit si ais� d’exercer sur eux cette maltraitance psychologique qui consiste � les enfermer dans une "prison affective" qui a pour but de s�parer l’enfant de son autre parent tout en d�truisant l’image et la place de leur autre parent en tentant d’en faire un �tranger...

A l’extr�me, ce processus peut m�me aller jusqu’� faire subir aux enfants ce que l’on appelle une "ali�nation parentale ", qui commence f�brilement � �tre reconnue par quelques magistrats aux affaires familiales des tribunaux fran�ais.

Les enfants qui subissent cette ali�nation parentale sont soumis au diktat psychologique, au chantage, le plus souvent du parent gardien, de telle sorte que soit grav� dans leur esprit (sans qu’ils ne puissent s’en rendre compte), ceci :

"Si tu ne fais pas et ne dis pas ce que je dis, si tu ne m’es pas compl�tement d�vou�, tu perdras le seul parent qu’il te reste".

Cette possibilit� pour un parent toxique d’exercer une telle emprise est contraire � l’int�r�t des enfants.

Manipuler un enfant en abusant de son autorit� parentale est une maltraitance psychologique grave, aux s�quelles tout aussi graves, qui se r�v�lent "parfois" irr�versibles ; l’enfant est utilis� et abus� verbalement et psychologiquement ; il devient malgr� lui une tr�s efficace "arme de destruction relationnelle" voire "une arme du soup�on" dont la cible est pr�cis�ment l’autre parent, celui que l’on veut d�truire et faire souffrir par suite de la s�paration du couple conjugal.

Fort heureusement, la r�silience* des enfants est parfois l� pour les aider � surmonter ces �preuves et leur permettre dans certains cas d’avoir plus tard... une vie d’adulte (presque) normale.

(*) R�silience : terme emprunt� � la physique qui d�signe le retour � l’�tat initial d’un �l�ment d�form�. Il s’agit ici pour l’enfant de sa capacit� � surmonter les traumatismes... Les psychiatres am�ricains sp�cialis�s dans la petite enfance ont adopt� ce mot dans les ann�es 90. Il a �t� popularis� en France par Boris Cyrulnik.

L’utilisation de ce que l’on pourrait appeler des "enfants-soldats" malgr� eux, enr�l�s dans une guerre strat�gique de destruction, notamment psychologique, de l’autre parent va de paire avec une volont� ostensiblement affich�e de s’approprier de mani�re ill�gitime la propri�t� des enfants dans un processus actif d’exclusion de l’autre parent et parfois de toute sa branche familiale (cas des grand-parents, oncles, tantes, etc.).

Les moyens utilis�s pour parvenir � l’exclusion parentale sont nombreux :

Insultes, humiliations, destruction de l’image, destruction de la place, non-entretien des souvenirs, non transmission de courriers et cadeaux, obstruction aux communications t�l�phoniques, destructions de photos , ali�nation parentale, manoeuvres dilatoires, acharnement judiciaire, �loignement g�ographique volontaire, non-repr�sentation d’enfant, r�tention d’enfant, d�nonciation calomnieuse, non-respect du droit de surveillance de l’�ducation...

Ces personnes qui n’h�sitent pas � se servir de leurs enfants pour obtenir tout ce qu’elles croient pouvoir obtenir dans la vie, mais aussi pour r�gler les comptes qu’elles croient pouvoir r�gler (et qu’elles n’ont pas su r�gler en adulte durant la vie commune) sont le plus souvent des personnes qui se complaisent dans cette spirale destructrice dite de "la r�p�tition des conduites d’�checs".

Ces personnes ne se rendent jamais compte (ou plut�t n’acceptent pas de se rendre compte) qu’elles s’enfoncent inexorablement dans un processus de r�p�tition des conduites d’�checs (dans lequel elles emm�nent leurs propres enfants) et provoquent ainsi, avant tout, la destruction des enfants et de leurs fondations, tout en gr�vant assur�ment leur avenir (�checs scolaires, d�linquance, comportement suicidaire, difficult�s relationnelles, perturbation de la personnalit�, etc.).

Cette attitude qui consiste � se complaire � jouer les victimes utilise aussi et instrumentalise bien s�r tout l’entourage (familial, amical, professionnel) et d’autres intervenants professionnels et b�n�voles (m�decins, psychologues, assistants sociaux, juges, avocats, experts, repr�sentant des force de l’ordre, repr�sentants associatifs...) qui sont parfois leurr�s et baign�s dans un discours mensonger destin� � acqu�rir leur compassion voire leur complicit� le plus souvent involontairement.

Nous nous devons tous de prot�ger les enfants de toutes les maltraitances.

Les modalit�s d’exercice de l’exclusion parentale font assur�ment partie des maltraitances sur enfant.

Lo�c Brunet, secr�taire g�n�ral et administrateur web de l’association [Les Papas=Les Mamans]

Le texte ci-dessus est la propri�t� de l’association [Les Papas=Les Mamans] - Sa diffusion dans le cadre de la lutte contre l’exclusion parentale, la promotion de la coparentalit�, le bien-�tre et la protection des enfants, est autoris�e par l’auteur sous r�serve de citation du nom de l’auteur et la source de ce document : http://www.lplm.info/spip/spip.php?article362

Autres articles d’int�r�t

Les 20 souhaits d’un enfant de parents s�par�s (ou la lettre d’un enfant � ses parents s�par�s) cliquer ici
S�parations/divorces : les chiffres cliquer ici
Eric Verdier, psychologue, Deux parents, c’est mieux qu’un cliquer ici
Les enfants sont de plus en plus l’enjeu du divorce cliquer ici
L’utilisation du refus de l’enfant dans les non-repr�sentations d’enfant cliquer ici
D�m�nagement du parent gardien : obligation d’information cliquer ici
Maltraitance et r�silience des enfants : interview de Boris Cyrulnik, propos recueillis par Anne Terrier (novembre 2000) cliquer ici
Expos� sur l’exclusion parentale/discrimination cliquer ici
Le syndrome d’ali�nation parentale (lien social - publication n° 739 du 3 f�vrier 2005) cliquer ici
Reconna�tre l’existence de l’ali�nation parentale (Hubert Van Gijseghem - lien social) f�vrier 2005 cliquer ici
Le Prix de la d�tention abusive ou l’histoire d’un parent injustement priv� de ses enfants pendant cinq ans cliquer ici
De la r�p�tition des conduites d’�chec paru dans Psychanalyse magazine (octobre 2001) par No�le Barbot, psychoth�rapeute cliquer ici

T�moignages

Revivre apres l’ali�nation parentale, Claire, 43 ans, directrice d’�cole maternelle cliquer ici
Accusations mensong�res d’abus sexuels, Eric 34 ans (ou comment se d�barrasser d’un p�re...) cliquer ici

Formulaires gratuits

Demande d’exercice conjoint de l’autorit� parentale cliquer ici

Textes officiels de r�f�rence

Convention internationale des Droits de l’enfant - (CIDE/ONU 1989)cliquer ici
S�lection d’articles du Code civil et Code p�nal :

Code civil - Article 371-4 (Droit de visite et d’h�bergement des grands-parents) cliquez ici
Code p�nal - Article 227-6 (d�m�nagement/non-notification de transfert de domicile) cliquer ici
Code p�nal - Article 227-5 (non-repr�sentation d’enfant) cliquer ici
Code p�nal - Article 227-9 (r�tention d’enfants) cliquer ici
Code p�nal - Article 226-10 (d�nonciation calomnieuse) cliquer ici

Voir tous nos articles publi�s relatifs au Code civil et Code p�nal

Publications scientifiques et jurisprudences

Jean-Marc Delfieu, Syndrome d’ali�nation parentale, diagnostic et prise en charge m�dico-juridique (Revue Expert n° 67 juin 2005) cliquer ici
Reconnaissance de l’ali�nation parentale dans l’espace juridique fran�ais, � partir de la jurisprudence (Toulon, 4 juin 2007) La Gazette du Palais - novembre 2007 cliquez ici
Jurisprudence (exclusion parentale) : condamnation d’une psychologue pour faute caract�ris�e cliquer ici
Jurisprudence (d�m�nagement) sur le respect du Droit de l’enfant a entretenir des liens reguliers avec l’autre parent cliquer ici

Liens associatifs

ACALPA, Association contre l’ali�nation parentale cliquer ici

16 r�actions

Spartakus FreeMann 23 novembre 2007 12:40

Merci de parler de ce probl�me.

Je suis belge et les probl�mes que les p�res (m�res) divorc�(e)s rencontrent sont, malheureusement, identiques. J’ai v�cu, je vis encore, une s�paration difficile, un divorce guerrier assez ignoble. Mon ex-�pouse a r�ussi a me s�parer de mes enfants en obtenant, par accusations mensong�res (« mon ex-mari est membre d’une secte »), de la justice que je ne puisse les voir que 2 heures par semaine dans un centre ferm� avec interdiction de sortie (risque d’enl�vement de ma part !?) ! Cela dure depuis 4 ans. De proc�dures « proc�duri�res » en accusations de plus en plus folles, le jugement qui devrait me permettre de reprendre ma place de papa est sans cesse repouss�. Ma plus grande fille a maintenant 10 ans, mon plus jeune fils 6 ans, je devrai sans doute attendre leur majorit� pour les voir librement et humainement !

Je ne suis pas une victime, mes enfants le sont. Pour eux, je continue � me battre afin de leur montrer que leur papa est encore l� pour eux. Ces quelques heures annuelles (2h*52 semaines = 104 heures) sont l’oasis qui, je l’esp�re, aide mes enfants � ne pas perdre confiance.

http://www.etoilesperdues.net/

R�pondre Lien permanent
- La mouche du coche 23 novembre 2007 18:44
  
  Excellent article.
  
  Mais le probl�me vient de la vie de couple : J’ai personnellement supprim� � ma fille toutes les histoires de prince charmant o� la femme attend comme une conne qu’il arrive. Le malentendu vient de l� � mon avis.
  
  R�pondre Lien permanent
- jmphoenix1 23 novembre 2007 18:48
  
  Effectivement la mouche du coche, il y a surement une corr�lation entre les 2 mais je ne pense pas que ce soit juste ce ph�nom�ne qui soit en cause...
  
  Amicalement
  
  R�pondre Lien permanent
- La mouche du coche 23 novembre 2007 18:58
  
  Oui il n’y a probablement pas que ce ph�nom�ne en jeux mais je pense qu’il est important. Ma fille ne doit pas s’imaginer qu’il lui suffit d’attendre pour obtenir ce qu’elle veut. Et la notion de prince charmant me semble �minemment dangereuse. J’esp�re qu’elle va �tre plus heureuse avec �a. J’essaie en tout cas.
  
  Pour mes gar�ons, il doivent se dire qu’aller vers les autres est un plus, et surtout que les gens autour d’eux ont envie qu’ils les fasse r�ver.
  
  R�pondre Lien permanent
Jean-Louis Touchot 23 novembre 2007 12:48

Malheureusement comme le souligne le le docteur P.Bensussan Psychiatre expert aupr�s de la Cour d’Appel de Versailles :

� la science psychologique et psychiatrique n’est pas en mesure de distinguer avec une fiabilit� absolue le vrai du faux, le r�el de l’imaginaire. Les difficult�s s’accroissent si l’expertis�, victime pr�sum�e, est un tr�s jeune enfant (qui, parfois, ne � parle � pas encore) et s’il a v�cu dans un pass� proche des �v�nements stressants (autres formes de maltraitance, abandons, s�parations...). La symptomatologie qu’il peut alors pr�senter est dans la plupart des cas peu sp�cifique et la � preuve � est rarissime en mati�re d’abus sexuels sur mineurs. �

Il a le courage de pr�ciser : � Pourquoi les experts sont-ils si peu nombreux � dire que le discours de l’enfant qui � r�v�le � un abus peut ne pas �tre fiable et ne doit pas n�cessairement �tre interpr�t� � la lettre ? Parce que nous avons peur, parce que nous pensons tous qu’ � il serait trop grave de passer � c�t� � d’un abus r�el. �

Il a raison d’interpeler sur la probabilit� d’erreur : � Ce n’est �videmment pas parce qu’un divorce conflictuel est en cours que le parent qui soup�onne l’existence d’un abus sexuel n’est pas sinc�re. Mais la probabilit� d’erreur augmente dangereusement dans un tel contexte. Et c’est bien l’analyse de cette probabilit� qui constitue selon nous une dimension essentielle de la mission de l’expert, bien plus ambitieuse que la simple question : croire ou ne pas croire ? �

Nous observons sur le terrain que l’accusation calomnieuse d�truit le lien parental et souvent la vie sociale du parent accus� � tord. Combien de juges ? d’enqu�teurs comme le recommande le docteur P.Bensussan se penche sur � l’histoire � le � contexte du r�v�llement ? :

� Que ce soit l’enfant qui d�voile ou que ce soit sa m�re qui d�voile, n�cessairement �a se r�f�re � un fantasme, des craintes qui renvoient � une histoire. Si on n’�tudie pas cette histoire, si on n’�tudie pas le contexte du d�roulement et tout ce qui se passait avant le d�voilement, on a presque aucune chance d’apporter des �l�ments pertinents � la justice. �

Un parent qui d�veloppe une ali�nation parentale, comme le souligne le Docteur P Bensussan au niveau de l’enfant :

� sape ses fondations et elle compromet son �panouissement psycho-affectif � moyen ou � long terme � et si c’est une m�re � elle se r�v�le une pi�tre m�re puisque elle implique son enfant dans son combat personnel, elle le contamine par ses fantasmes � alors que souvent son argument c’est soi disant � pour prot�ger l’enfant �.

Jean-Louis Touchot administrateur site p-a-p-a.org http://www.p-a-p-a.org/html/modules/xfsection/article.php?articleid=70

R�pondre Lien permanent
Aspiral 23 novembre 2007 13:27

Beaucoup � dire sur la guerre des sexes et ses d�g�ts collat�raux ainsi que toutes les modes qui se sont succ�d�es depuis les trente ans que j’exerce la profession de psychiatre. Pour moi, d’abord la psychologie est largement responsable de l’�tat de d�labrement du lien social et plus particuli�rement de la guerre des sexes que je consid�re comme la troisi�me guerre mondiale. La disqualification du r�le du p�re est li�e � un d�lire collectif sur l’amour, exclusivement d�fini au f�minin. Quant � « g�rer » les effets collat�raux, je pense que les psys, qui en savent dans leur domaine autant que ce que savaient les m�decins de Moli�re feraient mieux de s’abstenir plut�t que d’augmenter la confusion g�n�rale en profitant de leur statut de « scientifique » pour faire passer des avis qui ne sont que personnels. Je m’abstiendrai donc en priant le ciel que es adolescents r�apprennent � travers leurs souffrances � g�rer un conflit de point de vue.

R�pondre Lien permanent
- jmphoenix1 23 novembre 2007 19:41
  
  Aspiral, pour rebondir sur votre commentaire, avez vous des pistes pour aider les ados � vivre le moins mal possible ces situations ?
  
  Le suicide �tant la premi�re cause de d�c�s chez les jeunes, �a me parait �tre important, d’autant qu’un article paru r�cemment parle de suicide http://www.lplm.info/spip/spip.php?article619 : La psychoth�rapie peut pr�venir le suicide des jeunes
  
  est ce pour vous une erreur ?
  
  Cordialement
  
  R�pondre Lien permanent
- Aspiral 24 novembre 2007 07:05
  
  Bien s�r, j’ai des solutions, une solution : s’extraire de la pens�e causale. Je passe ma vie � cela. Et si j’ai bien une conviction, c’est qu’il faut absolument se d�barrasser des psys, qui pour moi en savent autant aujourd’hui que les m�decins de Moli�re et sont lourdement responsables de la situation actuelle, avec bien s�r la complicit� de tout le monde qui a voulu croire que la science allait nous rendre tout puissant. C’est l’histoire de la tour de Babel qui recommence ! (pour votre information, je suis psy, et �a me pose d’�normes probl�mes actuellement) J’ai beaucoup �crit l� dessus. Voyez sur mon site. Je vous conseille de commencer par « Libert� et d�terminismes ». Et puis surfez, selon les titres qui vous inspirent.
  
  R�pondre Lien permanent
- jmphoenix1 24 novembre 2007 13:34
  
  Merci pour le lien Aspiral, ayant seulement lu le portail du site, je me demande si on ne peut pas r�sumer votre pens�e en disant que les solutions � nos probl�mes viennent en prenant le temps de la r�flexion �clair�e, en prenant de la hauteur par rapport aux �v�nements pour se d�tacher de la passion pour se rapprocher de la raison.
  
  Prendre le temps de d�cider en toute connaissance de cause ???
  
  En tout cas j’adh�re � la pens�e d�gag�e par votre texte sur le portail (je le r�p�te je n’ai pas encore lu les articles attenants au texte du portail), et je pense que c’est un peu le principe qui r�gne au sein de l’association LPLM, et qu’elle veut diffuser peut �tre pas encore formul�e de fa�on aussi profonde ...
  
  Cordialement
  
  R�pondre Lien permanent
- Aspiral 24 novembre 2007 13:44
  
  Si vous avancez dans les textes, vous verrez que c’est une v�ritable kin�sith�rapie de la pens�e que je propose, pas seulement une empl�tre sur la jambe de bois. Merci de vous y �tre int�ress�.
  
  R�pondre Lien permanent
jmphoenix1 23 novembre 2007 13:37

Excellent article, qui a le m�rite de faire le point pos�ment sur l’exclusion parentale, sans victimiser le parent qui en subit les cons�quences car la prmi�re victime est l’enfant.

J’ai vu un article sur agoravox « Pourquoi la r�sidence altern�e n’est pas la solution » je crois, qui est comme son titre ne l’indique pas, un plaidoy� pour la prise de conscience des institutions et des parents eux m�mes...

� lire ceci trouv� sur le site de l’auteur � cette adresse http://www.lplm.info/spip/spip.php?article180

Les 20 souhaits d’un enfant de parents s�par�s (ou la lettre d’un enfant � ses parents s�par�s) Publi� le dimanche 25 juin 2006.

Ch�re Maman, Cher Papa,

1. N’oubliez jamais : je suis l’enfant de vous deux. Maintenant, je n’ai plus qu’un parent avec lequel je vis et qui me consacre le plus de temps. Mais j’ai besoin aussi bien de l’un que de l’autre.

2. Ne me demandez pas si j’aime plus l’un ou l’autre. Je vous aime tous les deux tout autant. Ne critiquez donc pas l’autre devant moi. Car cela me fait mal.

3. Aidez-moi � maintenir le contact avec celui d’entre-vous chez qui je ne suis pas tout le temps. Formez son num�ro de t�l�phone pour moi, ou �crivez-moi son adresse sur une enveloppe. Aidez-moi, � No�l ou � l’occasion de son anniversaire, de lui confectionner ou de lui acheter un beau cadeau. De mes photos, faites-en toujours une copie pour l’autre.

4. Conversez comme des adultes. Mais conversez. Et ne m’utilisez pas comme messager entre vous - encore moins pour des messages qui rendront l’autre triste ou furieux.

5. Ne soyez pas triste quand je vais chez l’autre. Celui que je quitte ne doit pas penser que je ne l’aimerai plus d’ici quelques jours. Je pr�f�rerais toujours �tre avec vous deux. Mais je ne peux pas me couper en deux - seulement parce que notre famille s’est d�chir�e.

6. Ne pr�voyez jamais rien durant le temps qui m’appartient avec l’autre. Une partie de mon temps est � ma Maman et � moi ; une partie de mon temps est � mon Papa et � moi. Soyez compr�hensifs.

7. Ne soyez ni �tonn�s ni f�ch�s quand je suis chez l’autre et que je ne donne pas de nouvelles. J’ai maintenant deux maisons. Et je dois bien les distinguer - sinon je ne m’y retrouve plus du tout.

8. Ne me passez pas � l’autre, � la porte de la maison, comme un paquet. Invitez l’autre pour un court instant � l’int�rieur et conversez comment vous pouvez me faciliter la vie. Quand je suis recherch� ou ramen�, laissez-moi un court instant avec vous deux. Ne d�truisez pas ce moment en vous f�chant ou vous disputant.

9. Laissez-moi �tre ramen� par quelqu’un d’autre de la Maternelle ou de chez des amis si vous ne pouvez supporter le regard de l’autre.

10. Ne vous disputez pas devant moi. Soyez au moins aussi poli que vous le seriez avec d’autres personnes, comme vous l’exigez aussi de moi.

11. Ne me racontez pas des choses que je ne peux pas encore comprendre. Discutez-en avec d’autres adultes, mais pas avec moi.

12. Laissez-moi amener mes amis chez tous les deux. Je souhaite qu’ils puissent conna�tre ma Maman et mon Papa et les trouver sympa.

13. Mettez-vous d’accord au sujet de l’argent. Je ne souhaite pas que l’un en ait beaucoup et l’autre tr�s peu. Il faut que ce soit bien pour tous les deux, ainsi je pourrai �tre � l’aise chez tous les deux.

14. N’essayez pas de m’habituer � la surench�re. De toutes les fa�ons, je ne pourrais jamais manger tout le chocolat que j’aimerais.

15. Dites-moi franchement s’il vous arrive de ne pas pouvoir boucler le budget. Pour moi, le temps est bien plus important que l’argent. Je m’amuse bien plus avec un jouet simple et comique qu’avec un nouveau jouet.

16. Ne soyez pas toujours « actifs » avec moi. Cela ne doit pas toujours �tre quelque chose de fou ou de neuf quand vous faites quelque chose avec moi. Pour moi, le plus beau c’est quand nous sommes simplement heureux en train de jouer et que nous ayons un peu de calme.

17. Laissez le plus possible de choses identiques dans ma vie, comme c’�tait avant la s�paration. Cela commence par ma chambre, ensuite sur les petites choses que j’ai faites tout seul avec mon Papa ou ma Maman.

18. Soyez aimable avec les autres grands-parents - m�me si lors de leur propre s�paration ils penchaient davantage pour leur propre enfant. Vous seriez aussi � mes c�t�s si je n’allais pas bien ! Je ne veux pas perdre, en plus, mes grands-parents.

19. Soyez « fairplay » avec le nouveau compagnon que l’un d’entre-vous rencontre ou a d�j� rencontr�. Je dois aussi m’entendre avec ces autres personnes. Je pr�f�re quand vous ne vous espionnez pas jalousement l’un l’autre. Ce serait de toute fa�on mieux pour moi si vous rencontriez rapidement tous les deux quelqu’un que vous aimiez. Vous ne serez plus aussi f�ch� l’un envers l’autre.

20. Soyez optimistes.

Vous n’avez pu g�rer votre couple- mais laissez-nous au moins le temps que cela se passe ensuite bien. Relisez toutes mes demandes

Peut-�tre en discuterez-vous. Mais ne vous chamaillez pas. N’utilisez pas mes demandes pour faire des reproches � l’autre, aussi mal qu’il ait pu �tre avec moi ou que vous ayez cru qu’il le soit.

Si vous ne faites pas cela, vous n’aurez pas compris comment je me sens et ce dont j’ai besoin pour me sentir heureux.

Traduction de l’original allemand : Philippe MAILLARD - Avril 2005 http://www.ak-cochem.de/20_Bitten_von_Kindern.doc

R�pondre Lien permanent
antipedophil 24 novembre 2007 23:38

Bonjour, je soutiens le combat juste de ce Monsieur au titre de la protection de l’�quilibre de l’enfant.

Par contre je ne cautionne aucunement la manipulation sous-jacente, je m’explique : Citer Gardner comme source et parler du syndrome d’ali�nation parentale dans cette situation est de la foutaise.

De qui se moque t’on ? Baser son r�sonnement sur une th�orie bidon jamais prouv�e et consid�r�e comme fausse d’un expert bidon rejet� par sa corporation pour ses id�es, ses expertises orient�es pour un sujet aussi grave c’est un comble !Monsieur Gardner justifie quand m�me la p�dophilie, je vous le signale au passage !

Voir cet article : Syndrome d’ali�nation parentale : le fardeau de la preuve incombe � ses d�fenseurs par Robert E. Emery, psychologue et chercheur et aussi : Quand un sp�cialiste justifie la p�dophilie Vous trouverez les articles cit�s sur http://www.antipedophil.fr

R�pondre Lien permanent
- jmphoenix1 25 novembre 2007 11:38
  
  On peut pol�miquer pendant des ann�es sur le traitement du SAP par une frange de psy ou une autre, dans les faits des enfants sont bel et bien MANIPULES par un parent (consciement ou non d’ailleurs), dans l’int�r�t sup�rieur des enfants il ne faut pas oublier ces enfants qui au del� de la qualification ou non de SAP, souffrent de la manipulation d’un parent en vus de se venger de l’autre.
  
  Pourquoi faire d�raper le sujet sur une pol�mique st�rile, serait ce une tentative pour �viter de parler des vrais probl�mes que vivent ces enfants, victimes et armes de destructions ? plus la prise en charge de ses enfants est pr�coces plus la rapidit� de r�silinece neuronale est grande, changer l’environnement de l’enfant et en 1 an la plasticit� du cerveau permet une r�habilitation des 2 lobes pr�frontaux endomm�g�s par une carrence affective (dixit Boris Cyrulnik) cette carence est due en partie du manque d’un des parents...
  
  Alors oui on peut ne pas reconnaitre le terme de SAP (syndrome d’ali�nation parentale) mais doit on pour autant ces enfants ?
  
  Cordialement
  
  R�pondre Lien permanent
Spartakus FreeMann 26 novembre 2007 11:04

@mouche du coche Je ne sais pas si l’�ducation des enfants est la cause du ph�nom�ne d�crit par cet article. Je pense surtout que ce genre de situations est � pr�sent courante du fait de l’acceptation du divorce. Il y a 100 ans, ou m�me 50 ans, le divorce �tait bien plus rare qu’� notre �poque, et donc la manipulation des enfants ne pouvait s’op�rer que dans un cadre familial bi-parental.

Aujourd’hui, le p�re, de pater familias tout puissant, est confin�, bien souvent, au r�le secondaire. Lors d’un divorce douloureux, le p�re est broy� par la machine judiciaire qui donnera presque toujours raison � la m�re, aux d�triments des droits du p�re, aux d�triments du bien des enfants. Il suffit que la m�re se place dans le r�le de victime, de protectrice de sa « couv�e », pour que l’homme soit repouss� dans le r�le de p�re payeur, de second r�le d’une famille d�funte. Que cela ne plaise pas aux enfants n’est pas gr�ve, on finira bien par faire crever l’image du p�re dans le coeur des enfants, si ce n’est � faire crever physiquement le p�re.

Cela fait 4 ans que je ma bats contre une ex-femme qui a d�cid� de garder « SES enfants ». Pour se faire, tout a �t� bon : d�nigrement dans ma famille, d�nigrement aupr�s de mes amis, d�nigrement aupr�s de la justice. Apr�s un an, il ne me restait plus qu’un seul ami qui osait refuser les sous-entendus « p�dophiliaques » (sic) et de sectarisme de mon ex-femme. Par la justice elle a cherch� � me nier dans mon r�le de p�re, � me rel�guer dans la peau d’un parias. Mes trois enfants sont pass�s par divers p�dopsychiatres � cause, non pas de mes actes - mes enfants �taient heureux lorsque j’�tais encore avec eux, mais de ce qu’ils entendaient : ton p�re est un voleur, il est dans une secte, il est fou, il est dangereux, c’est un alcoolique, « papa t’a touch� le kiki ? », « papa fait des diff�rences », ad nauseam ! R�sultat : apr�s 6 mois de s�parations d’avec mes enfants, � la premi�re rencontre, lors de nos retrouvailles les mots fusent « papa tu es fou, papa tu es m�chant, papa tu vas nous »voler« (sic) », bref un flot d’accusations que mes enfants n’auraient jamais port�s sur moi 6 mois auparavant.

Je n’ai pas baiss� les bras, je n’ai pas laiss� les avocats avilir encore plus les choses. J’ai d�cid� de courber mon ego pour le bien de mes enfants, d’aller les voir en centre ferm�, de ne passer que quelques heures par ans avec eux pour leur montrer que eux comptent � mes yeux, que je suis loin et absent mais toujours l� quand il le faut.

R�sultats : ce WE mes enfants m’ont dit « papa tu es le meilleurs des papas » ! Et ils sont heureux ! Voil� leur victoire � eux....

R�pondre Lien permanent
coparent 11 juin 2008 13:32

Pour ceux qui recherchent une maman ou un papa Coparents.fr est le premier site GRATUIT de petites annonces pour trouver un parent dans la cadre d’une coparentalité. Un forum vous permet d’échanger sur la coparentalité.

Bonne chance !

R�pondre Lien permanent
ledzep 26 mai 2013 20:31

Bonjour,
Je me permets d’exposer une situation que je connais tr�s bien afin de savoir, par une analyse externe et objective, si elle correspond � l’un des cas �voqu�s dans cet article, et donc si je dois m’en inqui�ter. Il s’agit d’un coupe divorc� depuis plus de 6 ans et qui a deux filles qui ont maintenant 11 et 14 ans. Le femme est l’unique fille d’une famille ais�e qui a toujours fait en sortes d’�tre entour�e de nombreux amis. Elle a commenc� par refuser d�s le d�part et radicalement l’hypoth�se d’une garde altern�e, et la loi a royalement accord� au p�re la possibilit� de voir ses filles un week-end sur deux et la moit� des vacances. Ensuite, elle s’est efforc�e d’entretenir voire d’amplifier ses relations avec les amis de son ex-mari, ceux qu’il connaissait avant leur rencontre, en les invitant r�guli�rement dans la maison qu’ils habitaient quand ils �taient mari�s. L’�pouse actuelle de l’homme, pour laquelle il avait quitt� son ex-femme (qu’il aurait quitt�e sans elle, �a n’a jamais fait aucun doute pour lui), a ensuite tr�s bizarrement �t� l’objet de nombreuses critiques et craintes invoqu�es par sa plus grande fille, que sa m�re a emmen� chez le psy pendant environ 3 ans. Autre fait remarquable : cela fait maintenant plus de 6 ans que l’homme r�clame � son ex-femme les vid�os constituant les seuls souvenirs qu’il pourrait avoir de la petite enfance de ses filles, et plus de 6 ans qu’elle lui dit ne pas avoir eu le temps de les chercher...Derni�re situation sur laquelle j’aimerais avoir votre avis : il se trouve que son ex-femme a fr�quent� au bout d’un certain temps des clubs de c�libataires o� elle a rencontr� de mani�re sans doute fortuite...l’ex-mari de l’�pouse actuelle de l’homme, et voila maintenant plus d’un an qu’ils sont ensemble...et semblent continuer � multiplier les sorties festives en y emmenant les enfants qui sont parfois d�guis�s et mis en sc�ne, et peuvent se retrouver dans des conditions de s�curit� tr�s discutables (style chahut du carnaval de Dunkerque, pour ceux qui connaissent...).

R�pondre Lien permanent

L’exclusion parentale (ou le non-respect de la coparentalit�)

16 r�actions

R�agir