lundi 9 octobre 2017 - par Indelocalisable

L’horreur de l’erreur

Qui a oublié de mettre la clavette sur cette pièce ?

Le patron lui même est descendu dans l'atelier montrer sa colère et son incompréhension. Il est bien déterminé à rechercher et punir le coupable.

"Jamais dans ma carrière je n'ai vu une telle erreur !, vous connaissez les conséquences gravissimes pour notre client ? "

La tension dans l'atelier est à son paroxysme. Il est vrai que la pièce une fois déclavetée devient folle et chacun est bien conscient de la gravité de la situation. Le patron hurle sa colère et promet un sort peu enviable au saboteur.

"Une erreur originale vaut mieux qu'une vérité banale" murmure une voix douce et ferme sortant de nulle part, figeant sur place le manager excité.

"Qui a dit ça ?"

"Dostoïevski…" renchérit la voix impudente.

Le groupe d'ouvriers s'écarte ostensiblement et l'effronté apparait. Le patron effaré reconnait un intérimaire entré quelques jours plus tôt. Il ne le savait pas d'origine russe…

"Monsieur, plutôt que de vouloir punir le coupable, vous devriez réfléchir pourquoi une simple erreur peut avoir de telles conséquences !"

Le manager sent ses jambes flageoler. En un instant il maudit sa DRH d'avoir recruté un donneur de leçon et un philosophe en herbe. Sous l'effet de la surprise, assommé il se sent incapable de réagir.

"Ne commettez vous jamais d'erreur, Monsieur ? Si c'est le cas, cela veut donc dire que vous ne prenez jamais de risque, que vous refusez l'innovation et le changement ? votre rôle est-il de culpabiliser votre personnel et donc de le scléroser ou au contraire de l'encourager à progresser et de le responsabiliser ?"

L'homme continue de plus belle devant l'apathie du patron visiblement au bord du malaise…

"Si vous fermez la porte à toutes les erreurs la vérité restera dehors… a dit un écrivain hindou , Monsieur. Votre façon de porter l'erreur comme un échec résonne comme une faute de votre part. Vous devriez au contraire vérifier que chacun ici a commis au moins une erreur aujourd'hui et l'en féliciter !"

Le patron chancelle et regrette par soucis d'économie de ne pas avoir fait installer un défibrillateur dans l'atelier.

"Vous devriez non seulement reconnaitre le droit à l'erreur mais vous même devriez oser en commettre de nouvelles chaque jour. Vous octroyer vous même ce droit là vous libèrera de carcans qui empêchent votre personnel de travailler sans peur ni culpabilité. Ne voyez vous pas un puissant levier, Monsieur, pour remettre du plaisir dans vos ateliers , donc de la performance ?"

Le patron sent son coeur se décrocher. Depuis quand le plaisir serait synonyme de performance au travail ?

"Monsieur il me semble que vous confondez l'erreur et celui qui en est l'auteur. Votre job consiste à mettre en place les dispositifs pour que les erreurs ne prêtent pas à conséquence, et que vous puissiez en tirer la quintessence positive pour progresser et ne pas les rééditer sans fin. Traquez l'erreur, pas celui qui la commet…"

Le patron cherche en vain autour de lui une bouche volontaire pour une réanimation immédiate… Il sent qu'il va péter une durite, à cause d'une pièce déclavetée et d'un intérimaire allumé. Celui-ci, posément, avec un sourire énigmatique, pose son badge et se dirige vers la sortie de l'atelier.

Dehors le soleil est radieux.

 



50 réactions


  • Francis, agnotologue JL 9 octobre 2017 18:32

    Et c’était quoi, cette clavette ?


  • Gasty Gasty 9 octobre 2017 18:42

    Je ne sais pas pourquoi vous avez choisi une clavette mais ça me rappelle des souvenirs. Une demi journée à chercher d’où provenait la panne, pourquoi le chariot de la machine outil n’avançait plus.

    Maudite clavette !

    Merci pour ce récit.


  • gaijin gaijin 9 octobre 2017 19:07

    j’ai connu le temps ou face a un problème on cherchait une solution maintenant on cherche un coupable ...il est pas beau le rêve américain ?


    • gaijin gaijin 9 octobre 2017 19:08

      @gaijin
      ps le mec de l’histoire c’est certainement pas un patron ....peut être un pdg mais pas un patron ....


  • AmonBra QAmonBra 9 octobre 2017 21:43

    Merci @ l’auteur pour le partage.


    Dostoï. . . Dostoïevski !? Encore un maudit russe, y aurait il « la main du Kremlin » dans cette histoire de clavette ! (dans ma jeunesse on disait « l’oeil de Moscou »)  

  • Osis Osis 10 octobre 2017 06:16


    Je suis, pardonnez-moi, sur le cul.
    On ne s’attend plus a trouver cela ici.

    Pourtant, moi, la clavette, je m’en contrefous.

    En plus cela vient d’un auteur sans aucune prétention ni littéraire ni philosophique contrairement à la règle sur Agora.
     
    Il aime juste le gratin, dauphinois (évidemment) et est passionné de sport... personne n’est parfait.

    Merci l’auteur, vous avez illuminé mon réveil.

     

     


  • Trelawney 10 octobre 2017 07:36

    Si l’intérimaire refait son speech au client, je ne suis pas certain que le résultat soit à la hauteur de son éloquence.

    Même si on jouit des bénéfices de la réussite sans trop se préoccuper de savoir comment elle arrive, on se sert de nos erreurs pour avancer, évoluer. Car le résultat d’une erreur est toujours le même : régression, dérive, capitulation !
    Pour moi, l’antonyme de erreur est rigueur. Et la rigueur c’est : « ne jamais baisser la garde ».

    Conclusion : elle est où cette putain de clavette ?

    • Osis Osis 10 octobre 2017 08:10

      @Trelawney

      Sans erreur, il ne peut y avoir d’évolution.

      Nous sommes le fruit d’un nombre incalculable d’erreurs.
      (Chez certains Hauteurs d’Agora cela se voit plus que chez d’autres)

      Conclusion :
      La clavette est à la modestie ce que le frein à main est au gratin dauphinois.

       


    • Trelawney 10 octobre 2017 08:15

      @Osis
      Exemple d’accumulation d’erreurs : EPR de Flamanville. Si ça ne pète pas avant, ça finira par une évolution


    • Trelawney 10 octobre 2017 08:25

      @Osis
      Sans erreur, il ne peut y avoir d’évolution.

      Rectification : Sans erreur et des types comme moi qui vous fiche un coup de pied au cul à chaque fois que vous en faites une, il ne peut y avoir d’évolution.
      L’un va nécessairement avec l’autre

    • Indelocalisable Indelocalisable 10 octobre 2017 08:34

      @Trelawney


      Bonjour
      L’erreur fait progresser, la faute doit être sanctionnée, l’important est de ne pas confondre les deux. Dans une organisation si des types comme vous sanctionnent les erreurs, alors l’organisation se sclérose, on camoufle les choses, on agit par derrière, on ne fait plus confiance...
      D’autant plus que les erreurs trouvent souvent leur source dans l’organisation mise en place par des types comme vous.

    • Trelawney 10 octobre 2017 09:07

      @Indelocalisable
      Que vous fassiez de la sémantique ou pas, le fait est qu’une erreur est toujours le résultat de l’accumulation de fautes. 

      J’ai fait ma formation à l’armée dans un régiment où se faire tuer était considéré comme une faute professionnelle. Après tout la France avait dépensé beaucoup d’argent dans une formation coûteuse pour nous éviter ce genre de désagrément. Quant à la sanction, le soldat l’avait subit cash sans qu’il était besoin d’en rajouter.

      l’organisation se sclérose, on camoufle les choses, on agit par derrière, on ne fait plus confiance...
      Il existe une énorme différence entre instaurer un climat convivial et épanoui entre collègues de travail et le « mauvais rôle » joué par le patron qui est là pour instaurer l’ordre et la discipline. (ne jamais oublier l’article 1 et aussi le 2) ;

      Si, dans mon entreprise (car j’ai été patron), un intérimaire me coupait la parole pour me parler de Dostoïevski , je ne lui aurait jamais laissé terminé, car ça aurait chauffé pour ses oreilles bien avant. Mais que voulez vous, je remet de suite les gens en place et après c’est oublié, alors que d’autres ne disent rien sur le coup et le virent 2 jours plus tard.

    • Philippe MEONI Philippe MEONI 10 octobre 2017 15:22

      @Trelawney

      Permettez moi de me joindre à vos propos, d’autant plus que « l’erreur » est devenue aujourd’hui la porte ouverte à l’irresponsabilité et au j’men foutisme... Si la directive d’assemblage prévoir d’insérer une clavette à un endroit précis, ce n’est pas sans raison, raisons qui peuvent être lourdes de conséquences, et donc, l’acteur qui était en charge d’effectuer cet assemblage et qui « oublie » ladite clavette est, à mes yeux, auteur d’une faute professionnelle, non ?

    • Indelocalisable Indelocalisable 10 octobre 2017 15:46

      @Philippe MEONI

      Non

      Un minimum d’analyse s’impose dans le cas d’une erreur, avant de conclure à une négligence qu’on pourrait éventuellement assimiler à une faute (ce qui n’est pas la même chose). L’erreur peut provenir d’un manquement de l’organisation, ou d’un dysfonctionnement, ou d’abus...cela peut provenir d’un poste de travail inadapté, de consignes inexistantes, d’outillages défectueux, d’horaires abusifs...bref de tout un tas de causes dont certaines sont à mettre directement à l’actif de la hiérarchie. Juran (https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Juran), un des papes de la Qualité, disait que 80% des erreurs provenaient de la direction. Il suffit de voir sur le terrain que son analyse est très juste. Alors sanctionner un salarié pour une erreur dont la cause est le patron, pour faire court, est absurde, injuste et contre-productif. 

  • Indelocalisable Indelocalisable 10 octobre 2017 09:43

    Ce n’est pas une question de sémantique. La distinction de l’erreur et de la faute est fondamentale. Le droit à l’erreur permet de prendre des risques. beaucoup d’innovations sont le fruit d’erreurs. Vous mettez en avant votre expérience, j’en ai une très longue aussi dans le domaine qui montre que les organisations où on tire à boulets rouges sur le personnel à la moindre boulette sont des organisations vouées à l’échec, comme celles d’ailleurs où l’on ne sanctionne pas la faute.

    Quant à ne pas permettre à cet intérimaire de s’exprimer, c’est votre choix, que seuls les profils dociles accepteront.

  • zygzornifle zygzornifle 10 octobre 2017 11:09

    J’entend le loup le renard et la clavette .... chanson de l’industrie Bretonne ....


  • gaston gaston 10 octobre 2017 11:11

    Il me plaît beaucoup votre billet ...Et me pose une terrible question ...

    Seriez-vous l’un des rares cadres Grenoblois à penser par lui-même ?
    Alors fuyez amis ! Ou Humanisez les !
    Gaston Lagaffe spécialiste en c...erreurs 

  • ZenZoe ZenZoe 10 octobre 2017 11:11

    Un patron dont les jambes flageollent parce qu’un intérimaire lui fait la leçon ? Au bord de l’apoplexie ? Sérieux ?
    J’ai travaillé en usine dans ma jeunesse, jamais j’ai vu ça, de près ou de loin. C’est bien joli une fable, mais encore faut-il qu’elle soit crédible. Dommage, parce que le fond de l’histoire tient la route.


  • Armelle Armelle 10 octobre 2017 12:06

    @Indelocalisable
    J’aime bien votre texte
    C’est pour moi une question de culture. On le perçoit d’ailleurs clairement dans le cadre de l’entreprenariat en France, où le dépôt de bilan est considéré comme un échec, et nos institutions se chargent allègrement de bien enfoncer le sujet, alors que dans d’autres pays, ce sera considéré comme une leçon !!!
    Si vous observez le parcours d’individus aux  états unis par exemple, qui ont réussi dans un projet entrepreunarial, vous constaterez qu’ils n’en sont pas à leur premier essai, pour certains c’est une dizaine de tentatives. En France, la tâche est plus difficile, il suffit juste d’observer le parcours du chef d’entreprise qui est mis en liquidation. Et si ça ressemble à l’enfer (c’est ce que tous rapportent), c’est que justement la chose est considérée donc vécue comme un échec cuisant.
    En fait c’est une forme de pédagogie qui n’a pas ou n’a plus sa place !!!
    Alors oui la distinction est impérative et si l’une s’appelle « faute » et l’autre « erreur » ce n’est pas pour les chiens ! Les mots ont un sens et le petit Larousse en donne justement une définition bien distincte.
    La faute est un manquement au règlement ou un manquement morale et ne peut donc s’appliquer qu’ en ce qui concerne « l’environnement » d’une activité professionnelle, l’erreur, elle, qui est rattachée à "l’acte de se tromper" intègre une notion de jugement ou de perception...On peut savoir faire les additions mais se tromper ; c’est une erreur, pas une faute 


    • Indelocalisable Indelocalisable 10 octobre 2017 12:48

      @Armelle


      Bonjour

      Je vous remercie. Je partage votre point de vue sur l’importance de la distinction entre l’erreur et la faute. J’ai connu une entreprise qui s’en est sorti après avoir traiter différemment les deux problèmes, qui ont un même symptôme souvent mais des causes différentes.

  • Dzan 10 octobre 2017 12:43

    Pour ma part, j’ai connu dans un cas comme celui cité, le diagramme d’Ishikawa. Si ;si !
    Donc l’arbre des causes.
    En ce temps là chez Renault VI, ce devint la mode.
    Puis pour ne pas faire la même erreur, mettre en place des « poka yoké ».
    Nous, ouvriers,nous disions détrompeurs. Mais quelle gueule, ça vait poka yoké, auprès des visiteurs.

    Puis les cercles de qualité, où nous passions notre temps en réunionite .
    Pendant ce temps Mercédès fabriquait des camions.

    Pour info RVI a été bouffé par Volvo.


    • Indelocalisable Indelocalisable 10 octobre 2017 12:51

      @Dzan

      Je connais bien ce milieu, et je suis sous traitant pour Volvo. A la base le poka yoke (à l’épreuve des erreurs) ou le baka yoke (à l’épreuve des sabotages) ont un vrai intérêt, qu’on retrouve dans la vie de tous les jours (le détrompeur sur une prise !). Malheureusement les qualiticiens ont dévoyé toutes ces notions, je suis d’accord avec vous.

  • Orageux / Maxim Orageux / Maxim 10 octobre 2017 14:34

    Bon alors cette clavette, où donc qu’elle est passée ???? smiley smiley


    • Gasty Gasty 10 octobre 2017 15:17

      @Orageux / Maxim

      En ce qui me concerne, la clavette était resté sur l’établi. Un oubli à l’origine de l’erreur. L’erreur de ne pas y avoir pensé plus tôt.

      Encore une fois « Maudite clavette » smiley


  • Orageux / Maxim Orageux / Maxim 10 octobre 2017 14:40

    Comme disait mon grand -père , ne pas mettre une clavette, c’est comme chier à côté du trou, on se trouve dans la merde ensuite !!!! smiley


  • bob de lyon 10 octobre 2017 16:18

    Bonjour.

    J’adhère à votre histoire INDÉLOCALISABLE !

    Ne serait-ce pas la fameuse arrête de poisson de Monsieur Ishigawa ? (orthographe approximative).

    Le thème, s’il m’en souvient : « Mais pourquoi dans notre entreprise le café est-il si mauvais ? »

    Temps anciens où la qualité allait de pair avec l’intérêt pour les salariés.


    • Indelocalisable Indelocalisable 10 octobre 2017 16:24

      @bob de lyon

      ou temps anciens... aujourd’hui la qualité est devenue une machine à procédures rigides destinées à pressuriser personnel et sous-traitants.

    • Armelle Armelle 10 octobre 2017 17:43

      @Indelocalisable
      C’est un fait,
      La question est donc « comment » fait-on pour que la qualité soit présente sans pressuriser le personnel«  car tous, au titre de nos revendications basiques d’acheteurs, nous seront inconditionnellement exigeants sur cet aspect !!!
      En ce qui concerne mon expérience, nous avions instauré un système de prime qualité, si le flux de production d’une journée ne présentait aucune malfaçon, une prime était allouée à l équipe concernée et se cumulait à celle du lendemain puis du sur-lendemain pour constituer l’équivalent d’env 150 euros par/mois/personnel, mais en aucun cas la malfaçon donnait lieu à une préssurisation du personnel ou des retenues ou quoi que ce soit de ténardiesque !!! D’autant qu’on sait très bien que réprimander quelqu’un, l’engueuler ou le rabaisser, lui fera quelque part perdre confiance, donc perdra de l’assurance et sera alors moins efficace !!!
      Mais c’est d’ailleurs parfois ce que subissent des individus dès leur plus jeune âge, à l’école par exemple, où je ùe souviens d’une »connasse« dire à une élève »tu es nulle, tu ne seras bonne qu’à faire caissière" qui d’ailleurs est une double insulte... on en revient tjrs à la forme de pédagogie...


    • Indelocalisable Indelocalisable 11 octobre 2017 07:41

      @Armelle

      En fait je pense aux exigences qualité de plus en plus absurdes des grands donneurs d’ordre qui mettent les sous-traitants, donc leur personnel, sous pression. Des armées d’auditeurs débarquent en terrain conquis, arrogants, mettant un niveau d’exigence sur l’organisation qu’eux-mêmes sont incapables de tenir dans leur propre entreprise. 


  •  C BARRATIER C BARRATIER 10 octobre 2017 20:18

    Toute erreur doit être analysée, et s’il y a une négligence, cela doit être dit. Au temps des cercles de qualité, les ouvriers particulièrement compétents faisaient des suggestions d’améliorations. Ils étaient attachés à leur entreprise, à l’inverse de leurs successeurs de La Souterraine qui ont contribué à la casse de leur entreprise.
    Erreur du chirurgien, du pilote, mais aussi du simple ouvrier. c’est leur marquer de la considération que de ne pas banaliser leur éventuelle erreur-faute !


  • Le421... Refuznik !! Le421 11 octobre 2017 08:16

    J’ai fréquenté beaucoup de gens qui ne commettent jamais d’erreur.
    Du moins, dont ils sont responsables.
    Ceci dit, ils n’en foutent pas lourd !!
    Ceci explique peut-être cela.
    Avoir conscience du fait que l’on peut se tromper et en accepter l’augure.
    Le début de la sagesse...


  • Macondo Macondo 11 octobre 2017 08:18

    Je profite de cette brillante tribune sur l’industrie, pour signaler au couillon qui a oublié de monter la clavette qu’il devra au préalable, s’il n’a pas été viré, la réduire de quelques centièmes sur les faces portantes (voir les capacités et l’expérience du scribouilleur des Etudes). Une variable d’ajustement en effet, à forte conséquence industrielle, qui se traite loin des 3S, kaizen, kamban et autres tours de prestidigitations à visée productive mais plutôt dans des endroits sombres, bruyants, gras, par de pauvres manants en fin de carrière se marrant très fort quand on leur raconte l’histoire des robots qui déferleront bientôt dans les ateliers, à la fois dédouanés de cotisations sociales et se foutant de la dite clavette comme de leur premier moteur brushless ...


  • El Nasl El Nasl 11 octobre 2017 09:52

     

     pour les adeptes de « je résous les problèmes et les erreurs à grand coup de pieds dans le derrière »

    -anecdote autour de la prise de décision .

     http://liris.cnrs.fr/ amille/enseignements/Master_PRO/BIA/chap10.htm

    - plaque de reason  :
     
     https://fr.wikipedia.org/wiki/Gestion_de_la_s%C3%A9curit%C3%A9

    - retard livraison a380 :

     https://www.challenges.fr/entreprise/chronologie-autour-du-retard-de-l-a380-et-ses-consequences_8305

     http://www.cafefle.org/txtafafa/AF-TranscTV5A2006n10.pdf


  • Nominix 11 octobre 2017 17:52

    Bonsoir
    Une clavette sur un arbre sert a entrainer une mécanique (poulie , engrenage ...)

    Vendre une mécanique sans un minimum de test est une erreur , même une faute et cela vient bien de la direction d arrêter les cellules de test dans les entreprises .

    Baisser les couts et une chose , vendre a tout prix en est une autre .


  • nono le simplet 12 octobre 2017 08:28

    « errare humanum sud ouest »comme on dit chez moi


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