vendredi 12 octobre 2018 - par Vera Mikhaïlichenko

L’ONU contre la France sur la burqa, le burkini autorisé à Rennes, des écoliers fanatisés : que faire face à la conquête islamiste ?

En à peine une semaine, plusieurs informations fort inquiétantes, ahurissantes même, ont paru au sujet de la poussée de l'islamisme dans notre pays. Invité de "La Grande Librairie", l'écrivain algérien Boualem Sansal déclarait récemment que la France serait un "pays islamiste" d'ici 50 ans environ. Lui qui a connu la terrible guerre civile en Algérie juge la situation en Europe encore plus préoccupante que dans son pays. Pourtant, dans ONPC, samedi dernier, Ruquier et Angot n'étaient obsédés que par une chose : le livre de Boualem Sansal n'allait-il pas faire le jeu de l'extrême droite et de Marine Le Pen ? On sentait l'écrivain désabusé devant cette réaction pavlovienne qui nous mène tout droit à l'abattoir. Une menace mondiale plane sur nous, elle est alimentée par l'Arabie saoudite, le Qatar, leurs pétrodollars dont nos propres dirigeants et notre économie sont dépendants (ce qui rend la situation inextricable), les banques des Frères musulmans qui pèsent mille milliards de dollars... mais nos chiens de garde du PAF ne veulent pas voir et leur terreur reste une blonde qui s'est ridiculisée un soir de débat présidentiel et qui n'accèdera jamais au pouvoir. Il serait peut-être temps de se réveiller, avant qu'il ne soit vraiment trop tard.

D'abord, l'avertissement de Boualem Sansal. Dans un entretien au FigaroVox, le 31 août 2018, il déclarait :

« Oui, l'Europe a peur de l'islamisme, elle est prête à tout lui céder. [...] La réalité en boucle n'a pas d'effet sur les gens, en apparence du moins. On l'a vu en Algérie durant la décennie noire : les gens qui, au début, s'émouvaient pour une victime du terrorisme ont fini après quelques mois de carnage par ne ressentir d'émotion que lorsque le nombre des victimes par jour dépassait la centaine, et encore devaient-elles avoir été tuées d'une manière particulièrement horrible. Terrible résultat : plus les islamistes gagnaient de terrain et redoublaient de cruauté, moins les gens réagissaient. L'info tue l'info, l'habitude est un sédatif puissant et la terreur, un paralysant violent. »

Ensuite, les différentes informations "dingues" parues ces derniers jours :

1/ L’ONU va épingler la France sur l’interdiction de la burqa

Selon une information du journal La Croix, parue le 10 octobre, le Comité des droits de l’homme de l’ONU s’apprête à prendre position à l’encontre de la loi française de 2010 qui pénalise la dissimulation du visage dans l’espace public.

Le Comité va se prononcer sur deux requêtes de femmes qui ont été verbalisées pour avoir contrevenu à la loi. Cette instance d’experts, juristes internationalement reconnus, devrait rendre en octobre 2018 des « constatations » dont il ressort que la loi de 2010 porte atteinte à la liberté religieuse et crée une discrimination.

Pendant l’été 2018, le Comité avait déjà rendu des « constatations » au sujet de l’affaire Baby Loup. Les experts y avaient désavoué la Cour de cassation qui avait validé, en 2014, le licenciement d’une puéricultrice voilée par une crèche associative dont le règlement intérieur imposait un devoir de neutralité. Il avait estimé que la France n’avait pas démontré en quoi le port du voile par une éducatrice portait atteinte « aux libertés et droits fondamentaux des enfants ». 

Le Comité des droits de l'homme de l'ONU n’est certes pas une juridiction mais la France, qui a ratifié le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, a reconnu sa compétence. Ainsi, comme le note La Croix : "Ses constatations ont bien une autorité de fait." Néanmoins, selon Le Figaro, "si le Comité rend à chaque fois des avis, il n'a pas pourtant aucun pouvoir de contrainte. Ses recommandations ne sont donc quasiment jamais respectées".

Les constations à venir du Comité des droits de l'homme ne devraient donc pas appeler à une modification obligatoire de la loi française sur la burqa. D'autant qu'elles sont en décalage avec celles des juridictions européennes. En 2014, la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) avait validé la législation, mise en œuvre sous François Fillon. 

Comme nous le rappelle Wikipédia :

"La crédibilité de la commission est souvent mise en doute du fait de l'identité de ses membres et de leurs priorités manifestes. En effet, plus de la moitié des pays membres ne correspondent eux-mêmes pas aux critères d'une société démocratique respectant les droits de l'Homme, et le Conseil n'a jamais émis la moindre condamnation contre ses propres membres, au nombre desquels on compte l'Arabie Saoudite (qui plus est membre de la Commission de la condition des femmes), et la Chine, les deux pays champions du monde de la peine de mort, mais aussi des dictatures sanguinaires comme l’Égypte, le Pakistan ou encore le Congo (RDC). (...)

Au cours de l'année 2015 l'Arabie saoudite fait campagne auprès du groupe Asie du Conseil des droits de l'homme pour devenir son représentant et y parvient. Par conséquent, en septembre 2015, l'Arabie saoudite accède à la direction du panel du Conseil des droits de l'homme de l'ONU qui est l'objet d'une tournante parmi ses cinq représentants. Cette décision est vivement critiquée par différentes associations luttant pour les droits de l'homme qui dénoncent le traitement que ce pays réserve aux femmes, aux minorités et aux dissidents. Selon Hillel Neuer, directeur de l'ONG UN Watch ceci équivaut à nommer un pyromane à la tête des pompiers. Cette controverse prend une plus grande proportion alors que l'Arabie saoudite a pour projet quelques jours après sa nomination de décapiter, puis crucifier Ali Mohammed Al-Nimr, un opposant chiite de 21 ans, son corps étant ensuite exposé publiquement jusqu'au pourrissement de ses chairs."

2/ EXCLU EUROPE 1 - Les dérives du communautarisme à l’école pointées par une note des services de renseignement

L'article entier, paru le 9 octobre, a l'air de sortir tout droit du Gorafi, tant ce qu'on lit est hallucinant. Pourtant, c'est la réalité de la France en 2018.

Extraits :

Des cas parfois extrêmes. Si le nombre des faits rapportés est stable, les motifs sont de plus en plus inquiétants. Certaines choses ne sont tout simplement plus faisables dans toutes les écoles, pour des motifs religieux. L'exemple le plus frappant, le plus nouveau, signalé dans cette note, est celui d'élèves qui refusent d'avoir cours dans des classes comportant du mobilier rouge, jugé "haram", c'est-à-dire interdit par le Coran. Cet exemple remonte d'un établissement du Nord de la France.

La note mélange différents types de cas, plus ou moins préoccupants. Selon elle, certains enfants refusent de dessiner des représentations humaines (un interdit religieux formel pour de nombreux musulmans). D'autres se bouchent les oreilles quand on passe de la musique en classe, et de jeunes garçons refusent de donner la main à une petite fille. Par ailleurs, les enfants pratiquent le ramadan de plus en plus jeunes, et cela peut poser des problèmes dans l'organisation des cours. À Troyes, des élèves de 6ème ont refusé d'aller à la piscine avec leur classe de peur de "boire la tasse et de casser leur jeûne".

Les repas, moment de crispation. De nombreux incidents sont d'ailleurs liés à la question des repas. Dans les Bouches-du-Rhône, certains élèves refusent de déjeuner à côté de ceux qui mangent du porc. Dans un collège de Saint-Denis, lors d'un voyage scolaire où on s'apprêtait à servir du poulet et des frites au repas, un incident est survenu. "Sur une cinquantaine d'élèves, 35 d'entre eux ont refusé de manger la cuisse de poulet qui leur était proposée au dîner, parce que ce n'était pas halal. Nous n'avions pas été prévenus, donc nous avons jeté ces 35 cuisses de poulet et ils n'ont mangé que des frites", raconte Yannis Roeder, leur professeur d'histoire.

Plus préoccupant, en Seine-et-Marne, des élèves musulmans sont aussi stigmatisés par d'autres élèves parce qu'ils mangent de la nourriture ordinaire (non halal) à la cantine. De même, dans le Nord des élèves musulmans sont insultés par d'autres élèves musulmans quand ils mangent des produits qui ne sont pas halal.

De nombreux signalements. Pour certaines familles, il est inconcevable que leur enfant ne mange pas halal, même l'espace d'une semaine. De fait, en Haute-Savoie par exemple, certaines écoles n'organisent plus de séjours en classes de neige, parce que c'est devenu "ingérable", selon elles.

Il y a quelques mois, l'Education nationale a mis en place une plateforme permettant à un enseignant qui se trouve face à une question touchant à la religion de recevoir une réponse, un soutien dans les 24 heures. Elle enregistre environ 30 signalements par jour. (...)

A Mulhouse, une élève de primaire (CM1/CM2) est rentrée d'un cours de sport en état de déshydratation. L'élève était au bord du malaise et refusait de boire de l'eau. Malgré le caractère d'urgence, le père a refusé d'autoriser la directrice à faire boire sa fille sans en référer à l'imam. (...)

Dans l'Orne, lors des pique-niques en sorties scolaires, certains élèves musulmans déjeunent séparés des autres élèves. (...)

Les revendications des élèves non-musulmans se multiplient, par exemple dans l'Ain. Des parents de nombreux établissements s'élèvent contre les cours sur l'islam dans le cadre du cours sur les religions monothéistes. Certains parents estiment que ces cours peuvent "influencer leur enfant à se convertir à l'islam" et s'en plaignent auprès du principal du collège ou même du directeur académique. Certains demandent à leurs enfants de boycotter ces cours ou de rendre "page blanche" aux contrôles sur les religions.

Dans le quartier de Lille Sud, des mamans d'élèves ont été surprises en train de distribuer des tracts devant l'école élémentaire pour réclamer la séparation des garçons et des filles dans l'école "au nom du Coran".

3/ Rennes : Autorisé dans les piscines, le burkini fait quelques vagues

Le 8 octobre, 20 Minutes nous apprend que le burkini est désormais autorisé dans les piscines municipales de Rennes (ville dirigée par des socialistes) :

Le burkini est-il autorisé dans les piscines rennaises ?

Oui. Le règlement intérieur des piscines est assez clair. Il n’autorise que les tenues de bain « dans un tissu spécifiquement conçu pour la baignade et qui n’ont pas été portées avant l’accès au bassin ». Interrogée par 20 Minutes, la ville précise : « le slip, le maillot, le short de bain, le jammer et la combinaison sont admis dans les piscines de Rennes s’ils respectent les conditions d’hygiène et de sécurité ». Le burkini répond à ces impératifs.

L'auteur de l'article, Camille Allain, tente de minimiser le problème ; la polémique ne serait le fait que de l'opposition municipale et les femmes portant le burkini seraient encore rares. Tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes. Vous reprendrez bien un shoot d'ocytocine, très cher Camille ?

Le même journaliste a publié un entretien fort complaisant avec une adepte du burkini. Son titre : « C’est mon droit de ne pas montrer mon corps », témoigne Sara, adepte du burkini.

Extraits :

"Arrivée il y a quatre ans à Rennes, Sara (le prénom a été modifié) refuse de se baigner sans son burkini. Cette femme de 23 ans a découvert il y a deux mois qu’elle pouvait accéder aux piscines rennaises dans son maillot intégral. (...) « Je n’ai jamais eu une remarque. Parfois quelques regards insistants mais je me contente de sourire et de dire bonjour. Je comprends que ça puisse paraître bizarre aux yeux de certains parce que ça change des habitudes. Mais je ne fais rien de mal. C’est mon droit de ne pas montrer mon corps », explique-t-elle.

Musulmane pratiquante, elle milite pour « la liberté des femmes de se voiler ou non ». Mais ne tolère ni le niqab ni la burqa, qui masquent le visage car « le Coran ne dit pas ça ». La jeune femme née de parents français s’est convertie à l’islam quand elle avait 16 ans. Elle voile ses cheveux d’un foulard depuis cet âge. « J’ai fait le choix de me voiler par pudeur, pas parce qu’on me l’a imposé. Quand j’étais ado, j’allais à la piscine en maillot une pièce, et à la plage, je gardais toujours un short​. C’est mon choix, comme d’autres font le choix d’être topless. Chacun est libre  », poursuit la Rennaise."

Sans faire de procès d'intention à cette jeune femme, le discours qu'elle tient est typiquement celui que les islamistes réservent au monde extérieur pour faire avancer leur cause. Tout l'enjeu pour eux est d'utiliser le vocabulaire de l'ennemi, celui des droits de l'homme, du "c'est mon choix", histoire d'amadouer l'Européen naïf. Or, quiconque a un minimum d'instruction sait que l'islam est tout entier construit sur le refus de la liberté individuelle et de la démocratie, perçues comme des perversions ; l'islam est un code moral et politique qui s'adresse non aux individus, mais au groupe, à la communauté des croyants ; et chaque fidèle est appelé à se soumettre à la loi de Dieu. La liberté, telle que l'Européen l'entend, n'a aucun sens en islam. Ou, si elle en a un, c'est celui d'abomination. La liberté des Occidentaux est précisément ce qui éloigne de la loi de Dieu.

Tant que nous aurons des journalistes aussi imbéciles, qui ne comprennent pas que le monde entier ne partage pas notre paradigme (valorisation de l'individu et de sa liberté), les islamistes avanceront en Europe comme dans du beurre, sans rencontrer la moindre résistance.

Est-il utile de rappeler ces paroles du cheikh Yousouf al Karadawi, président de l'Union internationale des savants musulmans et membre du Conseil européen de la Fatwa ?

 « Avec vos lois démocratiques, nous vous coloniserons. Avec nos lois coraniques, nous vous dominerons. » (Rome, 2002)

Manifestement, notre gentil journaliste breton n'en a pas entendu parler.

Ouest-France a produit le même genre d'entretien, sans une once d'esprit critique, sans la moindre mise en contexte :

"Maman âgée d’une trentaine d’années, cette Rennaise s’étonne encore de la polémique sur le burkini dans les piscines rennaises. Si elle a décidé d’aller nager aux Gayeulles avec ce maillot de bain couvrant, elle assure que c’est d’abord pour une question de pudeur. Et aussi de pouvoir faire un pas vers les autres sans prosélytisme.

Pourquoi utilisez-vous un burkini pour aller nager à la piscine des Gayeulles  ?

Je suis de confession musulmane mais porter le burkini pour aller nager c’est d’abord pour protéger ma pudeur. (...)

Vous ne voyez donc pas une connotation confessionnelle au burkini  ?

Non. Comme je vous l’ai dit, il s’agit d’abord d’une question de pudeur. C’est aussi pour cette raison que je porte toujours mon voile à l’extérieur. (...)

Donc cette polémique vous étonne toujours  ?

Je ne vois pas en quoi cela gène que je nage en burkini. Ce n’est qu’un maillot de bain qui couvre le corps. À la piscine, il y a aussi un homme qui vient nager en combinaison de plongée. Est-ce que ça choque  ? Non. (...) Et mettre un burkini c’est mon choix personnel. Il ne m’a pas été imposé par qui que ce soit. Et d’après ce que j’ai pu lire, il y aurait 8 femmes qui nageraient en burkini sur Rennes. Est ce que ca mérite autant de débats  ? Il y a des choses beaucoup plus importantes et graves."

Le burkini, comme le voile intégral, n'auraient donc aucune connotation religieuse, nous dit cette gentille maman. Et un journaliste de Ouest-France, pisse-copie servile, reproduit cela sans rien dire.

Petit à petit, l'oiseau fait son nid...

La religion des droits de l'homme... contre le peuple ?

L'an passé, j'avais lu l'ouvrage de Jean-Louis Harouel, Les Droits de l'homme contre le peuple, paru en 2016 aux éditions Desclée de Brouwer. Très politiquement incorrect. Je l'avais un peu oublié. Et voilà que cette actualité lui rend tout son intérêt. En voici le texte de quatrième de couverture :

"Lorsque les pays occidentaux font des droits de l'homme le centre de la politique, ils s'enferment dans une impuissance collective. Cet ouvrage n'est pas un livre contre les droits de l'homme bien évidemment, mais contre cette idéologie, cette nouvelle religion séculière centrée sur l'obsession de la non-discrimination, qui paralyse la politique de certains pays occidentaux et particulièrement de la France dans une période où l'équilibre sociétal du pays est menacé et où la conquête silencieuse de l'islam s'opère sous la protection des droits de l'homme. C'est avec une logique implacable que l'ouvrage démonte les ressorts de ce mécanisme pervers."

Et quelques extraits de l'entretien de Jean-Louis Harouel au FigaroVox le 20 juin 2016 :

En quoi les islamistes se servent-ils des droits de l'homme pour accroître leur influence ?

Dans la mesure où ils favorisent le succès des revendications musulmanes, les droits de l'homme contribuent à la montée en puissance de l'islam en France et dans les autres pays occidentaux. Lorsque, au nom du principe de non-discrimination, des droits individuels sont reconnus (par la loi, le juge ou l'administration) à des membres d'un groupe identitaire au titre de leur appartenance à ce groupe, ces droits deviennent des droits du groupe, et donc des droits collectifs. La sacralisation des droits individuels par la religion séculière des droits de l'homme aboutit finalement à la mise en place de droits identitaires, ce dont l'islam a su tirer un grand profit. (...)

Sous couvert de non-discrimination et de respect de la liberté religieuse, c'est une civilisation antagoniste de la civilisation européenne qui poursuit son entreprise de conquête et de domination.

En Europe occidentale, l'islam a profité à plein des droits de l'homme. C'est sur eux que se fondent les revendications vestimentaires, alimentaires et autres des musulmans, lesquelles relèvent en réalité d'une prise de pouvoir de nature politique, d'une appropriation de territoires, d'une domination de secteurs de la société. L'islam combinant en lui le politique, le juridique et le religieux, toute concession faite à l'islam comme religion est aussi une concession faite à l'islam politique et juridique, avec pour effet de transformer peu à peu les pays européens concernés en terres musulmanes. (...)

En quoi les droits de l'homme nous condamnent-ils à l'impuissance collective ?

Pour mettre fin à l'appel d'air permanent qui attire par millions les immigrants d'origine extra-européenne, il faut restaurer la discrimination fondatrice de l'idée de cité : celle qui traite différemment le citoyen et le non-citoyen, le national et l'étranger. Il faudrait idéalement qu'il n'y ait plus d'intérêt matériel à s'incruster illégalement sur le sol français. Or cela va à l'encontre de la religion séculière des droits de l'homme.

Dès l'aube des années 1980, Marcel Gauchet avait bien vu que, si les démocraties européennes faisaient des droits de l'homme leur politique, elles se condamneraient à l'impuissance collective. La religion des droits de l'homme handicape très dangereusement la France face au déferlement de l'immigration et à la présence sur son sol d'un islam de masse. Instaurant une morale d'État vertueusement suicidaire, la religion des droits de l'homme interdit à nos dirigeants d'envisager ces problèmes et d'y répondre d'un point de vue politique.

La religion des droits de l'homme est la négation des droits collectifs des nations européennes. Elle refuse à la collectivité nationale le droit de vivre comme elle le souhaite. La souveraineté démocratique consiste dans la propriété d'un groupe humain sur lui-même, son destin, son identité, son sol, son patrimoine matériel et immatériel. Refusant cette souveraineté, la religion des droits de l'homme détruit l'idée de patrimoine d'un groupe humain, elle prétend le contraindre à le partager, le mettre en commun. Bref, c'est une nouvelle forme de communisme.

Pour combattre la menace islamiste, faut-il renoncer à ce que nous sommes, nous trahir ? Les droits de l'homme ne font-ils pas partie des fondamentaux de l'Occident au même titre que les racines chrétiennes ?

La religion séculière des droits de l'homme n'est pas, malgré les apparences, d'origine chrétienne, car elle découle de deux grandes hérésies : la gnose et le millénarisme. Les droits de l'homme comme religion ne sont pas un prolongement du christianisme : c'est un système de croyances post-chrétien. (...)

La fidélité aux « fondamentaux de l'Occident » passe par le rejet du délire anti-discriminatoire suicidaire de la religion séculière des droits de l'homme et le retour aux droits de l'homme conçus comme protecteurs des citoyens contre le pouvoir, c'est-à-dire aux libertés publiques - centrées sur les seuls nationaux - qui sont notre patrimoine juridique.

Pour « résister » aux droits de l'homme, vous allez jusqu'à prôner des mesures dérogatoires ou discriminatoires. Le risque n'est-il pas tout simplement de renoncer à la démocratie pour aller vers des régimes autoritaires, voire totalitaires ?

(...) Pour tenter de survivre comme peuple, nous n'avons pas le choix : nous sommes dans l'obligation de rétablir ou de créer des discriminations, lesquelles ne contredisent d'ailleurs nullement la démocratie, bien au contraire. (...)

La démocratie repose sur l'idée de discrimination. En son article 3, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789 énonce que « le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation ». Il n'y a pas de démocratie possible en l'absence d'un cadre territorial et humain bien précis. Ainsi que l'écrit Rousseau au début de l'Émile, « où il n'y a pas de patrie, il ne peut plus y avoir de citoyens ». Patrie, démocratie : dans les deux cas, il s'agit du peuple, d'un peuple particulier. L'existence d'une démocratie suppose une discrimination entre citoyens et non-citoyens, entre nationaux et étrangers.

Quant à une discrimination à l'égard de l'islam, elle n'est pas davantage contraire à la démocratie. D'ailleurs, c'est la démocratie la plus ancienne et la plus exemplaire du monde, la démocratie helvétique, qui nous en donne l'exemple et nous montre la voie. En interdisant la construction de minarets, le peuple suisse n'a aucunement restreint la liberté religieuse, il a instauré une discrimination d'ordre symbolique destinée à faire comprendre aux musulmans vivant dans le pays que la Suisse n'était pas une terre d'islam, que la civilisation arabo-musulmane n'y était pas chez elle et ne devait pas chercher à y imposer ses mœurs et ses règles de droit prétendument divines. Dans le même esprit, il est vital d'adopter en France et dans les autres pays européens des mesures discriminatoires l'égard de l'islam. C'est une discrimination amplement justifiée par le fait que l'islam est avant tout un système politique et juridique, qui fonctionne en France et dans les autres pays européens comme une machine de guerre dirigée contre la civilisation européenne dans le but de lui substituer la civilisation arabo-musulmane.

De toute manière, si nous laissons se poursuivre la conquête musulmane, nous sortirons purement et simplement des droits de l'homme, car les textes fondateurs de l'islam sont porteurs d'un système structurellement ultra-discriminatoire (à l'encontre des non-musulmans, des femmes, des esclaves) et négateur de la liberté d'expression. La Déclaration sur les droits de l'homme en islam de 1990 interdit d'exprimer toute opinion « en contradiction avec les principes de la Charia ».

Des propos fort peu diplomatiques, on en conviendra, choquants diront certains, mais qui mériteraient d'être débattus entre citoyens, face à l'urgence de la situation, non ?

Des droits de l'homme aux droits de l'homme en islam...

De même que l'on pourrait discuter de la Déclaration des droits de l’homme en islam, à laquelle Harouel fait référence. Adoptée au Caire le 5 août 1990 par l'Organisation de la conférence islamique, elle a été ratifiée par 57 États, et il est à parier que la plupart des Européens n'en connaissent même pas l'existence. Chacun peut la lire ici.

Dès l'article 1, la soumission de tous les hommes à Dieu est rappelée :

L'article 10 distingue l'islam de toutes les autres religions, et interdit toute conversion à une autre religion ou à l'athéisme :

Dans le prolongement de la Déclaration, on lit que "la reconnaissance de ces droits est le prélude incontestable à l’édification d’une société islamique réelle", une société dont on nous donne les caractéristiques.

La liberté de croire ce que l'on veut n'est clairement pas permise :

Puis sont édictées les spécificités des droits de l’homme dans la charia islamique. La liberté d'expression et d'opinion apparaît fortement bridée :

Cette phrase est d'ailleurs assez merveilleuse : "tout homme dans la société islamique a la liberté totale d’exprimer la vérité", sachant que la vérité repose tout entière dans les dogmes de l'islam, figés pour l'éternité. Une telle "liberté totale" se résume donc à répéter sans cesse les mêmes dogmes, sans jamais avoir la possibilité de les discuter, de les critiquer, de les nier. Telle est la "liberté totale" que nous offrent tous les totalitarismes : la liberté de dire la vérité définie par le Parti, la caste au pouvoir, le clergé, etc. La "liberté totale" de marcher dans les clous. A contrario, la liberté, en démocratie, c'est aussi celle d'exprimer le faux, le faux du point de vue du Parti, de la caste, du clergé... La liberté de n'être d'accord sur rien.

Des droits de l'homme aux droits de l'homme en islam, il n'y a qu'un pas, si l'on n'y prend pas garde...

Pendant ce temps-là, David Caviglioli, critique littéraire au Nouvel Obs, a lu le dernier livre de Boualem Sansal. Son jugement est sans appel : 

« incroyablement anti-islamiste et incroyablement ennuyeux. »



136 réactions


    • JPCiron JPCiron 13 octobre 2018 16:29

      @Pierre Régnier
      .

      Avez-vous lu la Bible ?

      Et particulièrement l’Ancien Testament ?



    • jjwaDal jjwaDal 13 octobre 2018 17:36

      @Pierre Régnier

      Sauf erreur de ma part un psychopathe fou furieux anéantit dans l’Ancien Testament toute l’espèce humaine moins epsilon qui a refusé en pratique de se soumettre à tous les souhait divins, du style « Tu adoreras l’homme, ton seigneur et maître » (pour les femmes), Giordano Bruno est brûlé vif en 1600 en Italie pour avoir été un libre penseur très remarquable, croisades, tribunaux de l’inquisition, harcèlement moral collectif, tout cela me gêne pour accepter que l’Islam soit 100 fois pire que le christianisme, judaïsme et autre foutaises.


    • Pierre Régnier Pierre Régnier 13 octobre 2018 17:59

      @JPCiron (et @ JJwaDal)

      Oui j’ai lu la Bible dans sa totalité, dont l’Ancien Testament.
      Et l’ancien catholique fervent que je suis ne cesse de répéter que l’église catholique est indirectement mais bien réellement complice de l’épouvantable islam quand elle continue de justifier les appels à massacrer attribués à Dieu à l’époque de l’Ancien Testament.

      Je dénonce très clairement la tricherie « chrétienne »
      - les guillemets parce que c’est en réalité une trahison du christianisme - qui prétend qu’il y a une différence fondamentale entre la religion chrétienne et l’islam : le christianisme serait, selon cette tricherie, autorisé à « bien interpréter » des appels « de Dieu » à massacrer massivement. Ainsi, dans la dernière version de sa Bible de Jérusalem (2000 !) dans l’introduction au Livre de Josué, l’Église continue d’expliquer que les appels à massacrer les habitants des villages cananéens en s’assurant qu’il ne reste pas un seul survivant, est un simple appel « à entrer dans le royaume de Dieu », dont cette Église dit, partout ailleurs, que c’est un royaume pacifique.

      Reste que ce n’est pas pareil de justifier les massacres  »voulus par Dieu« il y a 3000 ans et de justifier ceux que Dieu  »continue de vouloir", selon l’islam, jusqu’à la totale islamisation de la planète.


    • jakem jakem 14 octobre 2018 09:48
      @jjwaDal
      Vous truquez votre propre commentaire dans le quel on ne trouve pas le mot « spiritualité ».

      J’aurais dû recopier votre phrase ( « une religion est une secte » ) puisque c’est principalement ces quelques mots qui m’ont réagir.
      Et comme je n’ai pas l’envie de jouer au pédago je ne tenterai pas d’explication et encore moins de vous convaincre puisque votre conviction semble solidement établie ; je pense que vous en avez même fait une certitude absolue tant vos mots sont définitifs.

      Que vous soyez ... disons agnostique, c’est tout à fait votre droit, je ne ressens pas l’ombre d’une éventuelle critique à faire.

      En revanche votre souhait de rendre la ou les religions(s) invisible(s) dans la sphère publique me rend interrogatif : voulez-vous détruire tous les édifices religieux ? interdire à un prêtre de sortir en soutane ou même de porter un costume noir avec un crucifix au revers ? supprimer les monastères et les cloîtres et les couvents ( et leurs excellents produits ) ? abattre les innombrables croix dressées le long de chemins, de murs, etc ... ?
      Fondre les cloches pour qu’elles ne sonnent plus ? interdire les processions totalement facultatives, très peu nombreuses, et généralement peu gênantes ?
      Détruire les oeuvres d’art ayant un rapport avec la religion ?
      C’est ce que laissent entendre vos phrases.

      Quand est-ce-que vous commencez les travaux ?

      Vous seriez donc un ultra-révolutionnaire pire que le modèle de Mélenchon.

      Un homo sovieticus, mao-castro-trotsko au moins en ce qui concerne les apparences d’une existence, d’une réalité religieuse ?
       « Ils » ont tous échoué parce qu’ils ont nié l’humanité de leurs peuples, avec ses croyances, ses envies de travailler, de gagner du fric, de faire mieux que tel autre, d’innover, de créer, de séduire, de glander, etc...

      Autrement dit vous voulez niveler la société, nier et réécrire l’Histoire ... au nom de la Raison pure, de la Connaissance scientifique indéniable ..... laquelle, et là vous avez indubitablement raison, ne peut pas prouver l’existence de Dieu, quel qu’il soit.

      Je suppose que vous prévoyez un enseignement dans ce sens ?

      Le tout au nom de la Liberté et de la non-aliénation des peuples, bien sûr.

      Que le Tout Puissant Prisunik et Mystère des Vieux vous accorde de gagner au gratte-gratte !








    • Nobody knows me Nobody knows me 16 octobre 2018 11:29
      @Pierre Régnier

      il y en a une qui est cent fois pire que les autres : l’islam

      Wow ! 100 fois et en gras en plus !!
      Vous avez procédé à des mesures scientifiques ?
      xD

    • Nobody knows me Nobody knows me 16 octobre 2018 11:40
      @JPCiron

      Une tenue vestimentaire ne doit pas être « provocante » dans un pays laïque. Surtout dans une période où l’extrémisme terroriste est actif et meurtrier. C’est la moindre des choses. Cela vaut pour tout le monde.

      Le problème qui revient sans cesse avec ces conneries de limites à double pédale, c’est : qu’est-ce qu’une tenue « provocante » ?
      C’est écrit dans les livres saints ou l’état dictera comment chaque citoyen doit s’habiller ?
      Je vous préviens d’entrée : c’est le genre de loi qui risque de poser des problèmes avec une vision capitaliste légèrement prégnante...

    • Pierre Régnier Pierre Régnier 16 octobre 2018 12:50

      @Nobody knows me

      Il arrive à tout le monde de se tromper et, j’en conviens, ici je me suis trompé, j’ai voulu dire 1000 fois.

      Une religion qui, pendant quatorze siècles, fait des dizaines de millions de victimes - les historiens disent plus de 250 millions - dans la mise en application de sa conception de Dieu,

      et qui continue d’affirmer, en 2018, qu’elle n’a pas l’intention de se débarrasser de ses appels à massacrer, puisqu’ils viennent de ce Dieu,

      cette religion-là, oui, c’est certain, est 1000 fois pire que les autres, quels que soient leurs propres défauts.


    • Nobody knows me Nobody knows me 16 octobre 2018 15:19
      @Pierre Régnier

      On se demande comment les historiens ont pu tracer la raison exacte de toutes ces morts survenues il y a des siècles. Par autopsie ? Par témoignage anonyme ?
      La peste comme châtiment divin, est-ce que c’est rajouté au décompte ? Le Dieu en question a-t-il revendiqué les victimes de la peste ?
      C’est pas la religion le problème, c’est l’espèce humaine.
      En ce qui concerne les appels au massacre, je me souviens d’un documentaire de Paul Moreira où celui-ci, pour foutre le nez de Zemmour dans le caca, décompte les appels au meurtre dans les livres saints... Pour en trouver finalement moins dans le Coran que dans les autres livres.

    • Pierre Régnier Pierre Régnier 16 octobre 2018 16:57

      @Nobody knows me

      Je me souviens moi aussi d’un exposé de Paul Moreira, qui avait fait ricaner les présents dans le studio de Canal Plus.

      Moreira avait cité la « parabole des mines », qui se termine par un appel d’un riche propriétaire à « égorger ses ennemis ». Moreira l’avait attribuée à Jésus lui-même, ce qui en changeait évidemment le sens, mais elle n’en est pas moins stupéfiante, révoltante sans explication supplémentaire de Jésus lui-même. C’est à ma connaissancei la seule de cette espèce dans les Evangiles.

      Ça ne m’étonnerait pas que Moreira ait regretté par la suite cette intervention car il semblait sincère et, en tous cas, soucieux de se cultiver sur la réalité biblique, contrairement aux néo-négationnistes qui ricanaient autour de lui.

      Concernant les victimes de l’islam vous n’êtes évidemment pas obligé de constater, comme moi, et tout de même aussi un peu d’observateurs refusant le néo-négationnisme, que la liste s’allonge en notre temps avec de nombreux nouveaux massacres commis par des fidèles d’Allah le proclamant « Dieu le plus grand », comme à Charlie Hebdo, au Bataclan... Des dizaines de milliers, en fait, durant votre propre vie si vous n’êtes pas un bébé qui vient de naître.


    • Nobody knows me Nobody knows me 16 octobre 2018 17:20

      @Pierre Régnier


      Pour l’instant, en meurtres revendiqués, vous êtes en étant très large, disons dans les 2000 victimes en France depuis ce taré de M. Merdah (je n’écrirai pas correctement le nom de ce simplet, ce serait trop lui faire d’honneur).
      Sachant que les abrutis de Daesh revendiquent même les grands mères qui tombent dans les escaliers ou les intempéries. J’espère juste que vous ne les croirez pas pour les drames dans l’Aude.
      Je me demande juste où sont les autres milliers.

    • Pierre Régnier Pierre Régnier 16 octobre 2018 18:34

      @Nobody knows me

      Je n’ai pas parlé de dizaines de milliers en France mais en notre temps.

      Dans votre pseudo vous nous dites « Personne ne me connaît ». Je vous propose d’adopter un autre pseudo, encore mieux adapté : « Personne ne me fera accepter des évidences qui m’embêtent ».

      Mais attention, il vous faudra ajouter un numéro, avec de nombreux chiffres parce que, aujourd’hui, vous êtes extrêmement nombreux à vous présenter ainsi.


  • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 12 octobre 2018 19:04

    Au fait en évoquant le « machin », combien de fois une résolution contre « le pays du peuple élu » à t-elle été prononcée … et jamais suivie d’effets ?


    L’ONU du foutage de gueule, la solution pour la France quitter ce panier de crabes, ..tout comme Bruxelles !

    Nous ne sommes pas des petits enfants, nous sommes bien capables de vivre sans eux !


    @+ P@py


  • mekihuhul 12 octobre 2018 19:11
    Tenez la ligne camarades !

    Si la politesse et la gentillesse ne suffisent pas, et que vous tomber sur un con ou une conne.
    Vous avez une obligation religieuse/morale qui vous interdit de montrer votre visage ? J’en ai une légale qui m’interdit de travailler pour les anonymes.

     « Obligation d’identification de la clientèle », vous trouverez sous ce terme une mousse de détails d’applications pour chaque corps de métier et secteur d’activité.

    Cela dit, l’obligation de dénonciation ne s’applique qu’aux crimes, la non identification de la clientèle est un délit, la dissimulation du visage une infraction. Rappeler la loi ne vous oblige pas a balancer.

    A mon avis, demander poliment aux clients voilés ou masqués, en citant la loi, mais sans les dénoncer s’il refusent et choisissent de s’orienter vers vos concurrents plus laxistes, est un juste milieu.

    Refuser le service a une personne qui accepterai de se soumettre a la loi serais injuste, évidement.
    Accepet le service et tolérer un double délit, niquer ma probité ? Empêchez le !









  •  C BARRATIER C BARRATIER 12 octobre 2018 19:46

    tres bon article

    Accomodements STOP

    Voile, ostentations en sorties scolaires : halte aux accommodements http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=193

    • Nobody knows me Nobody knows me 22 octobre 2018 14:28

      @Cadoudal


      Vous savez, c’était surtout ceux qui balançaient des algériens qui n’avaient rien demandé dans les fleuves de France ou qui les tabassaient sans raison qui étaient des fascistes...

      Signé : un connard fier de l’être.

  • jeanpiètre jeanpiètre 12 octobre 2018 20:38

    depuis quand la discrimination religieuse prime sur la discrimination des etats ?


    • Sergio Sergio 12 octobre 2018 20:43

      @jeanpiètre


      Depuis que la discrimination sociale existe, les autres ne sont que leurs corollaires.

  • Sergio Sergio 12 octobre 2018 21:00

    Avec l’augmentation de la température, le prochain concours Lépine récompensera la ’ Burqa climatisée’ et la ’ spéciale panneaux solaires’ , la ’ Burqa kit mains coupées ’ pour conduire en étant déconnectée ... Croyez-moi là y a un segment porteur !


  • Odin Odin 12 octobre 2018 21:12

    @ Vera, article intéressant, merci.

    Et si ce problème de l’Islam était savamment orchestré par des marionnettistes se servant de renégats comme Merkel, Juncker, Herman Van Rompuy (prix Kalergi) etc…

    Le but, le remplacement d’une Europe des nations par une Europe des peuples avec une nouvelle « aristocratie » européenne de droit divin, élue mais pas par les urnes, avec un parlement aux ordres s’il veut continuer de profiter de cette gamelle républicaine.

    Sachant qu’un peuple uni, comme par le passé, se reproduit dans un schéma qui est principalement celui de la famille, du territoire avec la même éducation, la même mentalité, la même culture, il leur faut insidieusement démonter patiemment ce schéma qui perpétue les traditions et le nationalisme.

    Pour modifier ce schéma quoi de mieux qu’une société divisée principalement par la religion et une famille fragilisée par des lois comme celles sur le divorce facilité, la loi des genres, la PMA, la GPA, le mariage pour tous, l’abaissement de l’âge de la responsabilité sexuelle et d’ouvrir grandes les portes de l’Europe pour l’accueil d’une immigration asiatique et massive en provenance de l’Afrique et du Levant, génératrice de brassage ethnique pour avoir au fil du temps et avec de la patience « un grand remplacement » pour un peuple métis, plus souple, moins revendicatif et surtout ne pouvant s’identifier à une nation et faciliter ainsi la création des Etats Unis d’Europe pour un NOM.


  • ilias 12 octobre 2018 23:22
    Bien au contraire, ce Comité des droits de l’homme de l’ONU, organe de surveillance du Haut-commissariat aux droits de l’Homme (HCR), s’il était sérieux et au fait des choses, devrait encourager une telle interdiction du niquab//burqa pour être généralisée à tous les pays du monde. Pouquoi ? Un petit raisonnement civique de base, et sans aucune référence à ce que dit une quelconque religion ou une autre croyance non religieuse, les attributs propres à ce vêtement niquab/burqua le mettent immédiatement sur un tremplin d’accusation juste et fondée. Il s’agit d’un vêtement
    1._ se mettant d’emblée, contre les normes et les usances des systèmes de sécurité sociétale générale et de sûreté des biens et des personnes
    2._ sectaire, quelles que soient la nature et l’appellation de cette secte, du fait d’une uniformisation vestimentaire et comportementale de personnes physiques, pour prosélytisme public de croyance par fait accompli.
    3._de conditionnement de la femme pour une soumission totale à la secte, par le fait de sa dévalorisation comme personne humaine et sa présentation comme objet sexuel à couvrir entièrement.Ainsi de par une perversité de sadisme du mâle envers la femelle, dans le mental perturbé du sectariste ; les pieds, les mains, le visage et les cheveux sont considérés comme des parties sexuelles qui excitent pour des actes de viol sur femelle.

  • Oceane 13 octobre 2018 00:36

    Pour que Vera revienne à la réalité et cesse de se regarder le nombril.

    https://www.legrandsoir.info/le-complexe-industriel-militaro-humanitaire-se-drape-de-vertu-pour-etendre-l-hegemonie-occidentale-rt-com.html

    Hégémonie occidentale ? Mais nooooooon !


  • BA 13 octobre 2018 07:25

    En mai 1974, les électeurs français votent pour Valéry Giscard d’Estaing. C’est le début d’une nouvelle période de l’histoire de France : « les Cinquante Décadentes ».


    Depuis mai 1974, tous les présidents de la République et tous les premiers ministres détruisent la France. Leur politique est fondée sur trois priorités :


    1- la construction européenne

    2- la destruction des frontières nationales

    3- le regroupement familial.


    44 ans plus tard, Valéry Giscard d’Estaing commence à comprendre.


    Regroupement familial : le plus grand regret de Valéry Giscard d’Estaing.


    L’ancien président de la République s’est confié au biographe Éric Roussel sur sa vie d’homme politique. On y découvre ce qu’il considère comme étant sa plus grande erreur de président.


    600 pages consacrées à la vie politique de Valéry Giscard d’Estaing seront publiées dès mercredi 10 octobre dans les librairies de France. À la tête de cet ouvrage publié aux éditions de l’Observatoire, le journaliste Éric Roussel. Il a passé près de 20 heures à écouter l’ancien président lui parler de ses années à la tête du pays. Entre deux joyeux souvenirs, il a abordé son plus grand regret. D’après Le Point qui a consulté les bonnes pages de la biographie, il s’agirait du regroupement familial. Il a été décidé en 1976 par Jacques Chirac par un simple décret.



    À ce moment-là, l’idée de réunir les membres d’une famille d’immigrés paraissait naturelle. Mais à l’heure où l’immigration explose dans le pays, elle pose question. Avec le recul, Valéry Giscard d’Estaing lui-même regrette cette initiative.


    « L’idée en soi était juste et généreuse […] Mais elle a été mal appliquée, et j’ai eu le tort de ne pas plus surveiller l’application ; j’en ai donc la responsabilité […] Nous visions le noyau familial tel que nous le connaissons et nous avons vu arriver des noyaux familiaux totalement différents », a-t-il ainsi déclaré.


    http://www.valeursactuelles.com/politique/regroupement-familial-le-plus-grand-regret-de-valery-giscard-destaing-99651


  • Pierre Régnier Pierre Régnier 13 octobre 2018 08:57

    Plutôt que 40 ans après l’exercice du pouvoir présidentiel, il serait bien que les politiciens aient conscience de leurs décisions pendant qu’ils exercent ce pouvoir. Mais constater cela aujourd’hui n’est plus suffisant.

     

    Hier les citoyens avaient à se débarrasser, en toute occasion donnée par des élections nationales ou locales, des nouveaux négationnistes qui nient l’extrême dangerosité de l’islam.

     

    Aujourd’hui c’est de tous les politiciens qui ne sont pas pour l’interdiction de l’islam en France qu’il faut se débarrasser. Et cela quelle que soit leur étiquette : gauche, droite, extrême gauche, extrême droite ou prétendu « centre ».


  • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 13 octobre 2018 11:38

    Plus haut ; j’ai écrits entre autre ceci : L’ONU du foutage de gueule, la solution pour la France quitter ce panier de crabes, ..tout comme Bruxelles !


    Alors concernant Bruxelles, juste une piqûre de rappel :


    La Pologne est entrée dans l’Europe en 2004.

    Pour monter sa ferveur à son rattachement à l’Europe, ben en 2003, elle décide d’acheter 46 avions de chasse ricains :source , en 2018, elle pense remettre ça en achetant du matos de guerre toujours ricain :source


    Comme dit l’autre : « Les baisés comptez vous » !


    @+ P@py


  • Ecométa Ecométa 13 octobre 2018 11:57

    La liberté religieuse devrait donc être « inconditionnelle », « absolue » et « primant » tout ; même les lois de la République, de’ la Nation, de la société, qui, elles, sont laïques ?

    Tout ceci du fait d’une liberté d’expression et d’une liberté individuelle qui ont le dos large et, sont l’expression, le plus souvent d’une bêtise humaine abyssale en opposant individualité et collectivité, qui, devraient être complémentaires dans un cerveau humain normalement constitué en termes d’entendement : de bonne intelligence !

    Elle a le dos large la liberté d’expression, exclusivement individuelle, même voué à l’individualisme contre la collectivité, contre le fait sociétal : contre la société !

    Dieu roi et argent roi : même combat ! L’une, la religion fondamentale, ou évangéliste comme aux États-Unis, et l’autre la finance, le financiarisme, jouent contre la République, contre la Nation, contre le fait sociétal… la société.

    La laïcité dit que la religion relève de la stricte sphère privée et qu’elle ne doit pas être étalée publiquement ! Pourquoi ? Parce que la religion ne permet pas le raisonnement logique comme tous les « dogmes » ; car la religion, toutes les religions, sont des dogmes ! Les fondements des religions sont basés sur un vaste mensonge que certains voudrait imposer comme une loi : la charia chez les islamistes ! Cette loi canonique islamique régissant la vie religieuse, politique, sociale et individuelle, et appliquée de manière stricte.

    Si L’ONU fait cela : l’ONU déconne ! 

    « In God We trust » !

    l’ONU et les États-Unis : selon le secrétaire Général de l’ONU, « leurs relations, ONU, E-U, doivent être vue sous l’angle d’une interdépendance fructueuses ». L’ONU deviendrait donc comme les États-Unis un organisme voué à la religion !

    Fondamentalisme religieux et libéralisme économique même combat ; on peut même dire qu’ils s’unissent et qu’il convient de les combattre ensembles.

    La liberté pour la liberté, ou la chose pour la chose… la chose imbécile, la « liberté imbécile » n’a pas de sens ! La « Liberté », toute liberté, est forcément conditionnelle car elle doit respecter la liberté des autres et pas seulement la mienne. Une liberté exclusivement individualiste n’a pas de sens.

    Dans le même genre, le libéralisme… la liberté poussée à son paroxysme et non simple liberté ; le libéralisme, celui économique, est une liberté exclusivement systémique ! D’un système qui se regarde « technoscientifiquement », « positivement » (le comment sans le pourquoi), le nombril et qui sert les seuls tenants, propriétaires du dit système, et ses seuls aboutissants !

     « Le mot Dieu n’est pour moi rien d’autre que l’expression et le produit des faiblesses humaines » : Albert Einstein ; « et la Bible un recueil de légendes vénérables mais malgré tout assez primitives. Aucune interprétation, aussi subtile soit-elle, n’y changera rien. » On peut y ajouter le Coran

    Il n’y a en fait ni Dieu, ni diable : il n’y a que le bon et le mauvais génie du genre humain ! Et, actuellement c’est le mauvais génie qui est à l’œuvre ! De ce point de vue nous vivons une modernité régressive et nous le devons à la religion, à l’argent roi et aussi au scientisme...la science pour la science et la science imbécile

    • Pierre_Fumier 13 octobre 2018 19:09

      @oncle archibald

      Archibald, pourquoi semblez-vous autant catégorique dans votre définition de la laïcité ? Ecométa partage son interprétation de ce que ça représente, de même que vous le faites ?

      Plus généralement, je pense à titre personnel qu’il serait utile de retravailler cette loi de 1905, pour se mettre d’accord sur sa définition, adaptée au 21ème siècle et au déroulement du scénario tel qu’il a lieu actuellement. Après tout, il ne s’agit que d’un conscensus qui a eu lieu en 1905, un texte commun sur lequel des élus de sensibilité diverses de l’époque se sont accordés. Rien à voir avec le contexte actuel.


  • Pierre_Fumier 13 octobre 2018 17:32

    Quand on lit ça

    "Dans son livre, Islam, l’épreuve française, Élisabeth Schemla rapporte le propos qu’a tenu Marwan Muhammad à la mosquée d’Orly au mois d’août dernier : « Qui a le droit de dire que la France dans trente ou quarante ans ne sera pas un pays musulman ? Qui a le droit ? Personne dans ce pays n’a le droit de nous enlever ça. Personne n’a le droit de nous nier cet espoir-là. De nous nier le droit d’espérer dans une société globale fidèle à l’islam. Personne n’a le droit dans ce pays de définir pour nous ce qu’est l’identité française ».« 
    https://www.causeur.fr/islam-marwan-muhammad-ivan-rioufol-23049

    Effectivement il semble logique, du moins pour un non-musulman, de se poser des questions pour le futur. Est-ce que cette »vision« , cet »espoir« , qui semble donc si je comprends l’idée, de vivre dans une société régie par l’Islam, est commune chez nos compatriotes musulmans ?

    Honnêtement, »on« / je ne sait plus sur quel pied danser. Il ne faut évidemment pas faire de la communauté musulmane un bouc-émissaire de tous les maux de la société. Il y a beaucoup de choses à réparer, à mon avis, dans la société occidentale. »L’individualisme« , la recherche du profit au détriment de toute valeur morale, semblent faire des ravages. Nous sommes matériellement historiquement riches, du jamais vu dans l’histoire, mais nous restons malgré tout parmi les plus gros consommateurs d’anti-dépresseurs. Il y a donc un problème.

    Ceci étant dit, il y a clairement un problème avec cette religion. Dans quelles proportions, je n’ai pas les moyens de le savoir. Quelle proportion d’extrêmistes parmi les pratiquants en France ? Combien pour demander à terme, une application de la »sharia« , ou je ne sais quelle transposition de principes coraniques dans la loi française ? Un parti politique portant la dénomination »musulman« dans son nom serait-il légitime en France ? Bref... je n’ai personnellement aucun chiffres en main, je ne suis pas aux manettes.

    Ce qui m’inquiète un peu plus, c’est justement ceux qui sont aux manettes. On voudrait se rassurer en pensant qu’on a des »sages« au pouvoir. Hors, si les élus passés et présents possèdent certainement de grandes qualités intellectuelles, facultés avec lesquelles ils sont notamment en mesure d’imposer leur réthorique, je ne suis pas convaincu qu’on a affaire à des »visionnaires« . Pas plus qu’à des »sages".

    Bref. A mon avis, attention aux simplifications de raisonnement, mais la question de l’Islam en France (en tant que religion majoritaire au sens de la pratique et qui a le vent en poupe) semble important.

    Justement je m’en retourne survoler le Coran. Ma dernière page prise au hasard m’avait ravi de détails à propos du nombre de coups de fouets requis pour des responsables d’adultère. Recommandation qui ne semble avoir aucun intérêt spirituel (pourquoi ne pas plutôt tenter par exemple de comprendre ce qui a pu mener à l’adultère, d’aider en somme). Et oui, je me permets de DEBATTRE, voire si je ne suis pas en accord, de critiquer un texte (prétendumment, pour certains) dicté par Dieu.

    A bon entendeur.


    • Pierre_Fumier 13 octobre 2018 17:42

      @Pierre_Fumier

      Ah juste une autre pensée : on pourrait, peut-être, m’objecter que les dites instructions pour punir l’adultère n’ont pas pour objet de résoudre ce « problème » au cas par cas, mais plus vocation de loi universelle, afin de s’appliquer comme règle commune pour régir une société. Auquel cas on n’est alors plus dans le domaine de la religion / spiritualité, mais on entre dans le domaine de la civilisation / du code au sens juridique


  • BuSab 13 octobre 2018 19:10
    La burqa est une prison portative, c’est un uniforme de propagande qui propage un seul et unique message :

    « je suis esclavagiste, je suis pour l’esclavage des femmes et l’esclavage de tous ceux qui ne pense comme moi »

  • karim 13 octobre 2018 19:23

    L’olligarchie judéo-capitaliste qui colonise l’Occident et voudrait soumettre toute le planète à son diktat a tout intérêt à trouver un bouc émissaire, car elle sait que ses jours sont comptés.

    Faut être vraiment idiot pour y croire.

    • Pierre_Fumier 13 octobre 2018 21:47

      @karim

      Personne ne prétend que le monde se porte à merveille. Le capitalisme tel qu’il existe actuellement perpétue des injustices sociales, et ne semble même pas capable de rendre heureux ceux qui en bénéficient le plus (les Français par exemple, même les « jeunes de quartier », qui, ne vous en déplaise, mangent à leur faim, et dorment au chaud, un luxe pour une grande partie de la population mondiale).

      Le culte de la théorie du complot, qui permet de simplifier le monde et les injustices, est un phénomène très présent aujourd’hui, et particulièrement chez les musulmans il me semble, qui mettront les « usual suspects » (dont les juifs) comme auteurs de tous les maux, selon différentes théories plus ou moins farfelues.

      S’il existe un problème avec l’Islam en France, ce dont personnellement je ne suis pas catégorique, il doit être abordé de front, plutôt que de laisser fantasmer une population avec des « impressions » qui peuvent mener à des pensées extrêmistes. Cela ne signifie pas que c’est le seul travail à faire.


  • crabo21 15 octobre 2018 00:19

    Il y a la Chine, l’Europe, Les USA, le reste, Google , l’I.A. etc... 

    L’Islamiste sort de l’Histoire en fait, il devient marginal par rapport à l’évolution. 
    On en parle, ca fait du bruit et des dégats mais en fait comme un gamin turbulent dans une cour de récréation. 
    Le fanatisme religieux appartient aux petits esprits sans pouvoir réel sur la réalité. 



    • Pierre Régnier Pierre Régnier 15 octobre 2018 10:10

      @crabo21

      Je suis convaincu que Cabu, Charb, Wolinski, Bernard Maris et les autres de Charlie Hebdo, ainsi que les spectateurs du Bataclan ou le Père Hamel vous donneraient raison :

      Les islamistes font du bruit mais ne sont pas plus dangereux que des gamins turbulents dans une cour de récréation.


    • Pierre Régnier Pierre Régnier 16 octobre 2018 11:00

      @Eschyle 49

      Le dernier article que vous invitez à lire montre au contraire que la question de l’islam n’est pas du tout réglée en Polynésie.

      L’église catholique y est, comme le pape François, favorable à l’islamisation pourvu qu’elle se présente sous la forme « modérée », c’est-à-dire hypocritement, sous la forme d’un islam qui n’existe pas.

      Il y a des musulmans pacifiques. Il y en a même beaucoup. Nous devons les respecter et, surtout, les aider à quitter leur religion. Mais il n’y a pas d’islam pacifique, modéré, ouvert à la civilisation humaniste.

      Quatorze siècles nous prouvent, depuis la création de l’islam, que cette religion barbare n’est pas réformable.


Réagir