La faim dans le monde reste un fléau
Ce mercredi 16 octobre était synonyme de Journée mondiale de l’alimentation. A cette occasion, nous avons décidé de revenir sur le dernier rapport de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Et autant le dire, bien qu’une diminution relativement significative a été enregistrée, ce sont encore quelques 842 millions de personnes qui souffrent de faim chronique à travers le monde.
L’un des huit (ambitieux) Objectifs du Millénaire pour le Développement, qui était de réduire de 50 % la proportion mondiale de la population souffrant de la faim, ne sera malheureusement pas atteint.
Un huitième de la population mondiale souffre en effet chroniquement de malnutrition, selon le rapport annuel de la FAO, publié début octobre. Par rapport à la période précédente, il y a donc 26 millions d’individus en moins qui sont victimes de sous-alimentation, ce qui représente une diminution de 3%. Et si, malheureusement sans surprise, la majeure partie des malnutris résident dans des pays en voie de développement, on note tout de même que près de 16 millions de personnes vivent dans des pays riches.
Pour l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, ce sont la croissance économique, les améliorations des techniques de production agricoles, et l’augmentation des investissements dans le secteur de l’agriculture qui ont favorisé un accès plus aisé aux denrées et fait progresser les émoluments des populations. En plus de toutes ces évolutions, les transferts d’argent des différentes diasporas vers les pays d’origine ont également eu une influence non négligeable sur l’amélioration des conditions de vie des populations.
Mais ces progrès ne concernent pas toutes les régions du monde de la même manière. Ainsi, l’Afrique noire n’avance pas aussi sensiblement que les autres continents, et près d’un quart de la population africaine est touchée par la sous-alimentation. Le Maghreb et l’Afrique du Nord d’une façon plus générale ont connu des belles progressions, tout comme l’Asie du Sud. L’Asie de l’Ouest, quant à elle, est en stagnation. Les vrais bonds en avant sont à mettre au crédit de l’Amérique centrale et du Sud, ainsi que l’Asie du sud-est et de l’est.
La Journée mondiale de l’alimentation est aussi une occasion de solliciter une prise de conscience générale pour ceux d’entre nous qui vivent dans des pays industrialisés : halte au gaspillage alimentaire, alors que plus d’un tiers de la production alimentaire mondiale va à la poubelle chaque année, soit 1,3 milliard de tonnes !
46 réactions
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Jean-Pierre Llabrés 17 octobre 2013 07:34À l’auteur :
Comment ne pas partager votre alerte contre la famine qui continue de toucher près d’un milliard d’êtres humains ?
Mais, cet état de fait est très antérieur à la mise en oeuvre de la Mondialisation.
Dès le début des indépendances, dans les années 1960, les pays ex-colonisateurs et développés ont entrepris des projets de sécurité alimentaire dans leurs ex-colonies.
Jusqu’à aujourd’hui, les résultats ont été nuls en raison d’analyses erronées du problème de l’insécurité alimentaire ainsi que, a fortiori, de la mise en oeuvre de projets de développement parfaitement ineptes.
Nul ne sait, sans doute, combien de (milliards) de milliards d’Euros ont été « investis », gaspillés, dans le combat pour la Sécurité Alimentaire depuis quelque 50 ans.
Mais, je vous l’assure, les pays riches continuent de financer ce combat avec les mêmes redoutables bonne volonté et inefficacité ! ! !...Sous-développement : Le mécénat d’aval demeurera toujours insuffisant !
Sécurité Alimentaire & Sécurité Nutritionnelle dans les PVD.
Les produits vivriers doivent devenir des produits de rente !
Les producteurs du sud victimes du libéralisme. [Le Monde, 29 septembre 1992]
Mondialisation : Méfaits, Neutralité et Bienfaits !
Commercialisation des produits vivriers : LE Grand Secret (de Polichinelle ?) !
Théorie de la Sécurité Alimentaire Restreinte & Générale.
Émeutes de la faim : incontournable et « éternel » recommencement ?De l’aide au SOUS-développement du Burkina Faso
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Muslim 17 octobre 2013 14:51Mais, cet état de fait est très antérieur à la mise en oeuvre de la Mondialisation.
Dès le début des indépendances, dans les années 1960, les pays ex-colonisateurs et développés ont entrepris des projets de sécurité alimentaire dans leurs ex-colonies.Peut-être connaissez-vous et avez-vous lu les références que sont Gilbert Rist, François Partant ou encore Serge Latouche, effectivement les anciens colons inventèrent ces notions, qui vinrent successivement, de développement/sous-développement/en cours de développement. Ces anciens colons se sentirent effectivement, faussement ou véritablement, investis d’une nouvelle mission, réunis d’ailleurs au sein d’organisations internationales, celle d’amener à ces pays les recettes du « bon » développement. Vous le signalez, ces « recettes » ont aggravé le mal, peut-être même l’ont-elles créé, en mettant en branle des sociétés encore assoupies et non préparées à ces profonds bouleversements, qui doivent nécessairement précédés une « modernisation » d’un pays.
Par contre vous dites : Nul ne sait, sans doute, combien de (milliards) de milliards d’Euros ont été « investis », gaspillés, dans le combat pour la Sécurité Alimentaire depuis quelque 50 ans., Serge Latouche pour sa part fait remarquer qu’il ne s’agit pas véritablement de « gaspillages », du moins pour l’Occident, puisque cette manne et ces aides lui revinrent sous la forme d’achats de fournitures, de matériels, de constructions en tout genre, d’expertises, et .... de dettes ... je veux dire ces pays payèrent en grande partie ces investissements et firent travailler l’Occident, certes dans une petite mesure. Les seuls perdants sont effectivement ces pays d’Afrique, qui n’étaient pas prêts et ne le sont toujours pas. Peut-être faudra-t-il en conclure, temporairement, que le développement est aussi une « construction » occidentale qui ne peut se monter clé en main, partout, et que certaines sociétés ne sont pas ouvertes aux bouleversements que cette dynamique présupposent. Le contexte culturel ne s’y prêtant pas.
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Jean-Pierre Llabrés 17 octobre 2013 20:13« Serge Latouche pour sa part fait remarquer qu’il ne s’agit pas véritablement de « gaspillages », du moins pour l’Occident, puisque cette manne et ces aides lui revinrent sous la forme d’achats de fournitures, de matériels, de constructions en tout genre, d’expertises, et .... de dettes ... je veux dire ces pays payèrent en grande partie ces investissements et firent travailler l’Occident, certes dans une petite mesure »Le problème n’est pas tant que les pays industrialisés vendent leurs produits manufacturés aux pays en voie de développement mais que ceux-ci affectent ces produits à des projets de développement totalement ineptes, conjointement conçus par eux-mêmes et les pays industrialisés, bailleurs d’Aide Publiques au Développement (APD), où ils se gaspillent, réduisant à néant l’effort d’investissement.
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Buddha Marcel. 17 octobre 2013 09:54pour bien coloniser , il faut d’abord détruire des modes de vie ancestraux dans la majeur partie des cas......on ne remplace pas des milliers d’années de techniques de survie alimentaire en quelques décennies quand tout est sciemment démoli ! ,surtout vu la nécessité du colonisateur de garder certains pays sous contrôle pour continuer à voler pour nos besoins ..comment mieux le faire qu’en les empêchant de survivre par eux même ?
ceci est criminel !
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Muslim 17 octobre 2013 10:50Le drame et la malheur des pays décolonisés dans les décennies qui suivirent l’invention du « développement », et plus particulièrement ceux qui ont la malédiction d’avoir un sol et un sous-sol débordant de richesse, ça a été leurs élites formées en Occident, qui n’ont rien trouvé de mieux que de singer l’Occident avec leur caricature de démocratie. Ensuite ce fût d’accepter l’aide d’ « experts » occidentaux qui aideraient ces pays à se « développer », en appliquant les méthodes importées des pays riches et industrialisés, qui ont cette culture productiviste et les formations nécessaires dispensées à la population. Ces experts donc, à aucun moment, ne constatèrent donc les déficiences irréductibles de ces pays pour parvenir à amorcer un « développement » économique, au sens occidental, évidemment les lourdes structures familiales, villageoises freinaient gravement ce « développement » d’autant mieux que le « productivisme » n’avait et n’a aucun sens dans ces pays. D’où ensuite l’apparition du terme de « sous-développement », le développement occidental étant la norme, l’objectif à atteindre, il fallait donc élaborer un concept, celui des retardataires, tout cela évidemment en occultant l’absence de cette culture occidentale qui pousse au productivisme, à l’individualisme, à la concurrence, dans des sociétés qui a pour socle la famille élargie, et d’ailleurs le rôle prédominant des femmes dans la vie économique. Ces pays sous-développés étaient donc responsables de leur sous-développement, des années après avoir écouté et suivi les feuilles de route des « experts » en développement venus du Nord. Il fallait désormais que ces pays se spécialisent et produisent des denrées qui seraient exportées vers le Nord, les rendant ainsi vulnérables au prix fixés par des « cours » boursiers sur lesquels ils ne peuvent jamais influer, et incapables de se rendre autosuffisants au niveau alimentaire, puisque ayant privilégiés les cultures d’exportations. Ces exportations se faisant évidemment sur le dos des populations de ces pays. La seule possibilité pour l’Afrique et certains sous-continents affamés, c’est de se libérer de la main-mise du Nord, qui agit par l’intermédiaire de leurs élites, et de penser avant tout à eux avant de vouloir fournir le monde et se laisser piller.
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Jean-Pierre Llabrés 17 octobre 2013 11:14La famine résulte moins de la spoliation des pays en voie de développement par les pays riches que de l’incompétence de leurs gouvernements ainsi que de celle des gouvernements des pays riches en matière de Développement et d’Aide au Développement.
Un exemple :
Le Togo n’est pas un pays de famine. Mais, si l’on souhaite qu’il le devienne, il suffit de continuer à agir comme on l’a fait récemment.
Quand le ridicule et l’incompétence le disputent au tragique et au pathétique au Togo :
Acheter pour augmenter le stock de sécurité au moment où les prix sont élevés sur le marché (période de « soudure ») consiste à « accroître la pénurie » et à faire augmenter les prix au consommateur !
Bel exemple de régulation de marché et de gestion de la Sécurité Alimentaire ! ! !QUOTE
L’Agence Nationale de Sécurité Alimentaire au Togo (en sigle ANSAT) a lors d’une rencontre à Lomé, lancé officiellement le samedi 4 juin 2011, une campagne spéciale d’achat de 3.440 tonnes de céréales (notamment le mais, le sorgho et le riz blanc localement produit), en vue de renforcer le stock de sécurité de ces produits au Togo.
Cette action est à saluer dans la mesure où elle constitue une réplique des autorités togolaises à la flambée des prix des céréales ressentie sur le marché togolais depuis déjà près de deux semaines.
À Lomé, le prix des céréales à la veille de cette campagne qui vient d’être déclenchée fluctuait entre 500f CFA et 575f CFA voire 600fcfa avec une tendance à la hausse selon des sources dignes de foi.
A l’intérieur du pays, ces prix variaient entre 400f CFA et 475f CFA avec également une tendance à la hausse, selon ces mêmes sources.
Pour cette campagne qui a démarré automatiquement dès son lancement pour une durée de 3 semaines, c’est un budget total de 800 millions de FCFA qui ont été accordés par le gouvernement togolais à l’ANSAT.
Il faut tout de même souligner que l’aggravation des prix des produits céréaliers au Togo a surpris plus d’un surtout quand on sait que le pays avait réalisé un excédent céréalier dans l’ordre de 76 000 tonnes au cours de la campagne agricole 2010-2011.
‘’Mais cette augmentation des prix est une conjonction de plusieurs facteurs’’, a expliqué le lieutenant-colonel AGADAZI directeur général de l’ANSAT .Il s’agit des facteurs relatifs à la production des céréales, à la disponibilité des stocks en temps réel, ainsi qu’à l’accessibilité des zones de production.
UNQUOTEAddendum :
Cela va sans dire, mais cela va mieux en le disant, au Togo, au lieu d’acheter des céréales pour augmenter le stock de sécurité, il faudrait vendre d’urgence partie de ce stock de sécurité pour accroître l’offre et réduire la tension sur les prix.Mais, tout cela a déjà été dit et écrit au tyran qui sévissait au Togo dès 1986...
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Buddha Marcel. 17 octobre 2013 11:23Merci aussi de ces précisions....le système dit société marchande de profit est tout simplement un destructeur...de la vie des autres., il se base sur les plus rapaces, les plus impitoyables qui ne sont pas du tout les plus nombreux mais les plus actifs pour manipuler ........pour le moment l’occident croit encore y échapper, mais lorsque tout aura été pillé, qui restera t’il donc à presser comme un citron ??
salutations
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courageux_anonyme 17 octobre 2013 10:38La faim dans le monde est un problème résolu, on a largement de quoi nourrir une population « normale » pour la planète de 2 milliards d’habitants.
Le seul problème qui vaille d’être cité, c’est celui de la surpopulation.
Lançons donc un vaste programme « stérilisation contre nourriture » !
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Muslim 17 octobre 2013 11:14Si 20% de la population s’accapare 80% des richesses de ce monde, mieux vaut se passer d’abord de cet obèse. Nous verrons ensuite si le problème est toujours le même ...
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courageux_anonyme 17 octobre 2013 11:27Bonne idée, je milite pour, Muslim.
Renvoyons les 20 % de français issus d’immigration dans leurs pays d’origine. Qu’ils en profitent pour aider aux développement de ces pays, tient. Grâce à l’éducation qu’ils ont reçue en France. -
Agonymous23 17 octobre 2013 13:07@courageux_anonyme
Toi y’en a vraiment très mal avoir choisit ton pseudo...
Toi y’en a toujours dire la même chose, toi y’en a pas aimer la différence.
Mais moi pas méchant, moi savoir que toi souffrir dans ton tout petit ♥, alors moi triste pour toi.
Parce que moi savoir que toi comme ça en fait , beaucoup honteux au fond et pas assez courageux pour t’aimer toi-même, donc toi dire du mal et répéter ce que toi entendre partout.
Moi t’aimer quand-même, parce que grâce à toi, moi savoir mieux qui je suis et je sais aussi que toi être un autre ici, toi te cacher derrière pseudo pour dire vilains mots, mais toi être un autre pseudo en fait.
Si encore c’était pour noble cause, mais toi mauvais joueur...Toi dire « stérilisation contre nourriture » ! Toi second degré, ou toi aimer chantage ?
Moi dire à toi qu’il faudrait plutôt stériliser idées comme ça et cerveaux qui les produisent.
Si toi répondre à moi de façon intelligible et argumentée, moi t’écouter, sinon moi proposer chantage à toi : « Mets un peu d’amour dans ta vie ou tais-toi. »
Toi pas aimer l’Aziza...
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Muslim 17 octobre 2013 14:29Bonne idée, je milite pour, Muslim.
C’est bien ce que je souhaite, même si ce n’est pas réaliste. Que tous ces pays du Sud d’un coup d’un seul cessent de transférer leur richesses au Nord et vous mettent à la soupe au chou ou aux patates, que vous puissiez vous rendre compte de l’aspirateur que vous êtes pour ce monde. Même si manger de saison et localement, plus le retour du potager, est un comportement sain.Après ça c’est bien gentil de venir fanfaronner ici et là « démocratie, dignité, humanité, liberté, blabla, blablabla, etc », propension occidentale, comme l’antyreac qui parle de dignité ailleurs et qui milite ici pour une réduction de population. On sent bien les germes du nazisme et de la sélection de population la plus apte à vivre dans ces délires, même s’il s’agit évidemment de bêtise que de méchanceté de la part de ces jeunes adultes.
Si vous voulez réduire la taille de l’Humanité, pourquoi ne pas donner l’exemple ? Vous avez tout le nécessaire ? Vous avez accès au toit de votre immeuble ? Après vous ... -
courageux_anonyme 17 octobre 2013 14:36Mon vieux, s’il n’y avait pas l’immigration, notre population serait en baisse.
Pour le plus grand bien de la planète.
Est-ce que vous, les africains, peuvent en dire autant ? -
Muslim 17 octobre 2013 15:02Elle stagnerait plutôt.
Pour ce qui est de l’Afrique, il me semble qu’il faut complexifier le sujet. Pour l’Afrique du Nord la taille des familles se réduit il me semble, je ne sais pas s’il y a des études sur le sujet.
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Agonymous23 17 octobre 2013 15:45@courageux_anonyme (encore)...
Toi y’en a pas comprendre, « intelligible et argumentée » fut-il dit !
Alors que toi dire : "s’il n’y avait pas l’immigration, notre population serait en baisse." ?!?
Toi y’en a avoir un système de réflexion systématiquement peu réfléchit, moi y’en a cliquer sur pseudo à toi, et moi y’en lire ça :
Par courageux_anonyme (---.---.216.217) 7 août 12:54
"Il faudra bien finir par retirer la nationalité et expulser les multirécidivistes binationaux. ça libérera des places de prison et en plus, ça calmera les autres. Il n’y a que ça qui leur fait peur, le retour au bled."
Moi y’en conclure que toi multirécidiviste dans tes propos méchants méchants, toujours les mêmes.
Toi y’en rien connaître de la vie, du respect et de la réalité... Toi y’en regarder la télé, toi y’en faire perroquet, mais moi y’en quand-même aimer toi. Si toi avoir problème devant moi, moi aider toi, quelque soit couleur de peau à toi, quelque soient idées à toi, parce que moi savoir que le rejet, la haine et le refus des autres sont très très mauvais, pour la planète.
Mais dis-moi dis moi, qui toi être derrière ce pseudo dont toi ignorer doublement le sens des mots que toi avoir choisis ?
Courage : Toi lire, toi apprendre... Le danger, c’est les préjugés !
Anonyme : Toi être un autre qui usurpe le sens de cet anonymat à des fins mesquines.
Dis-moi, toi avoir déjà eu faim, vraiment faim ?
Toi avoir déjà connu la galère dans ta vie ?
Toi avoir déjà dormis dehors ?
Toi dire bonjour à ton voisin ?
Toi avoir déjà partagé ta misère, ou ta richesse ?
Etc etc.
Dis-moi encore, késako une population normale ?Moi pas demander la lune, zust quelques rayons de soleil, un zest de bonheur, élever le débat...
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courageux_anonyme 17 octobre 2013 17:08Dis-donc Jar Jar Binks est-ce que tu comprends la notion d’ironie avec ton pseudo identique, au fond, au mien ?
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Agonymous23 17 octobre 2013 22:28Missa dire : Hey ho, rien à voir nos pseudos, ni dans le fond, ni dans la forme..
Tissa y’en a bien voir que nous pas partager les mêmes idées, hein ?Wooooooooooooooooooh, la chute...
Tissa regarder, c’est en HD, ça vaut le coup....................
Ben, à part détourner l’attention, tissa y’en a pas répondre aux questions.
Missa bien rire en tous cas et peut-être tissa y’en a faire beaucoup second degré, qui sait...
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Buddha Marcel. 17 octobre 2013 11:40Pour bien comprendre le facteur destructif de la colonisation, prenons la france ou n’importe quel pays dit avancé, en peu de temps si on coupe l’approvisionnement de certains produits comme par exemple n’a plus assez de pétrole, le pays entier va régresser à vitesse exponentielle secteurs par secteurs pire que pendant les 2 guerres mondiales, car l’envahisseur soutenait l’activité...mais sans soutient ,très vite l’agriculture en panne, l’ agro alimentaire aussi , la distribution tendue en panne, les engrais en panne, etc etc faite donc la liste vous même et bien en quelques mois on passe au stade d’un pays sous développé,avec carence alimentaire, de soins et tout le reste..........ce cauchemar , pour certains qui ont bcp à perdre, peut très bien arriver........
voila pourquoi le pillage des autres,et derriere chaque litre de gazole il y a du sang .
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Nums 17 octobre 2013 12:27La faim dans le monde, la faim dans le monde...
Il est où le problème ? Il est 12h23, je n’ai pas encore mangé et MOI AUSSI J’AI FAIM !!Mais de quoi se plaignent-ils ces crève la faim ?Nous les dominons, nos multinationales les pillent et en plus de ça, ils voudraient avoir à manger. Quelle bande d’ingrats.Quelle bande d’égoïstes qui ne songe même pas à moi qui souhaite pouvoir continuer à acheter des objets nécessaires à mon Bonheur et à mon épanouissement ! -
antyreac 17 octobre 2013 12:36Je vois que deux causes causes essentielles à la faim dans le monde
la surpopulation et plus largement l’accroissement de la populationet l’éducation insuffisante des populations concernées -
Mich K 17 octobre 2013 12:39J’avais écrit un article sur ce sujet de nourrir le monde :
Le BIO peut-il nourrir un monde « développé » ???
http://www.agoravox.fr/actualites/environnement/article/le-bio-peut-il-nourrir-un-monde-122676 -
FYI 17 octobre 2013 14:54Si nous regardons de près, il apparaît malheureusement que tout le monde à faim.
Certain ont faim de nourriture, d’autres de liberté, d’émancipation, de dignité ... mais tout ceci sera bientôt un mauvais souvenir, ayez confiance en l’avenir. Si vous partez tous du principe que personne n’a le droit de mourir de faim et le devoir de vivre dans la dignité, aucune cabale ne pourra vous oppresser.
Toutes les religions monothéistes parlent en cœur de l’enfer, mais nous la vivons tous déjà.
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Calva76 17 octobre 2013 15:12Je me souviens que dans les années 80 les « Chanteurs sans frontières » chantaient « l’Éthiopie meurt peu à peu ».
Malheureusement 30 ans plus tard c’est toujours le cas mais... la population Éthiopienne a pratiquement doublée !
Alors lorsque l’on tente à nouveau de me culpabiliser dans ce domaine précis je suis un peu plus dubitatif que dans ma jeunesse.
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Bruce Baron 18 octobre 2013 21:02En terme de démographie, le Nigeria devrait même rattraper la Chine d’ici quelques dizaines d’années.
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Muslim 17 octobre 2013 15:13EN 1993, déjà, et certainement bien avant le travail était fait :
La pensée dominante voit le « développement » comme un processus naturel et nécessaire qui permettra à tous d’atteindre l’abondance. Dans son sens moderne, la pauvreté est définie par opposition à la richesse matérielle et est mesurable par l’écart entre ce dont disposent les riches et ce que possèdent ceux qui vivent dans le dénuement. Et cette pauvreté ne fait que croître avec la l’industrialisation et l’ère du développement. Cependant, les définitions de « riche » et de « pauvre » peuvent être vues sous un autre angle et n’ont pas toujours eu ces significations associées uniquement à la possession de biens matériels. Certaines populations que l’on considère comme pauvres ne se considèrent pas elles-mêmes comme pauvres, car vivant en paix avec elles-mêmes et au sein d’un groupe social. Quelles sont les conséquences de fait de catégoriser des sociétés entières sous l’étiquette de « pauvres » ? La « pauvreté mondiale », définie par Truman en 1949 est une « construction » rendue nécessaire pour justifier l’aide internationale. Sans pauvres « étiquetés », nul besoin d’aide et de plans de développement. Mais ces populations catégorisées comme pauvres, car sans richesses matérielles, ne se considéraient souvent pas comme telles. L’introduction de ce concept de pauvreté allant de pair avec celui de développement a finalement converti des sociétés riches de leurs liens sociaux (mais certes frugales) en sociétés assistées et dépendantes. Quant au concept de développement, il est souvent associé à celui de progrès et on ne met souvent en avant que ses bénéfices : progrès technique, développement économique, augmentation du niveau de vie, etc. Mais nous oublions souvent de prendre en considération les « pertes » liées au développement : perte de valeurs, exploitation des ressources, des hommes, etc. Gilbert Rist insiste sur la nécessité « d’ouvrir une autre fenêtre », d’analyser la réalité sous un autre angle, de ne pas s’abandonner au diktat de l’opinion générale. La solution du développement
peut être finalement vue comme un problème.L’auteur remet d’abord en question « l’interdépendance » qui est une des justifications des politiques de développement et des accords de coopération internationale. Certaines voix critiques s’élèvent face à cette question d’interdépendance, montrant que celle-ci sert à justifier les stratégies internationales, alors qu’elle n’est qu’une illusion. Les relations entre pays du Nord et du Sud sont bien plus faibles que ce que l’on croit. Les flux commerciaux et financiers entre le Nord et le Sud diminuent. L’interdépendance n’est pas réciproque, mais imposée d’en haut et concerne essentiellement les classes dominantes du Nord et du Sud ; pour les autres (habitants de bidonvilles, paysans, etc.), les stratégies construites au nom de l’interdépendance ne sont souvent qu’un fardeau en plus : ce sont les premiers à être contraints à faire des sacrifices pour rembourser la dette du pays alors qu’elle ne leur aura apporté aucun bénéfice. Finalement, ce n’est que la poursuite de façon plus invisible, de la colonisation et de l’exploitation. Pourtant, il y a un domaine où l’interdépendance existe bel et bien, c’est celui de l’écologie, qui par définition est globale. Mais encore une fois, au nom du développement et de la croissance, la production industrielle n’est pas remise en question, alors qu’elle est un des facteurs de pollution et de destruction de l’environnement. La pensée dominante juge que l’avenir des pays du Sud ne peut se voir que comme un rattrapage des pays industrialisés, c’est-à-dire produire plus, en exploitant toujours plus de ressources.
Au lieu de penser à imiter le modèle des pays industrialisés et de vouloir à tout prix intégrer le marché international, les pays du Sud pourraient inventer leur propre modèle de production matérielle ou encore de structure de pouvoir. Le développement se fait au nom de valeurs économiques et monétaires. Les pays du Nord poussent les pays du Sud à produire pour exporter, jusqu’au jour où il n’y a plus de débouchés pour l’exportation (du Sud vers le Nord) et où les pays du Sud, à force de se concentrer sur l’exportation, ne peuvent plus nourrir leurs populations et deviennent alors dépendant de l’aide alimentaire internationale. D’ailleurs, face aux échecs des plans de développement, à la marginalisation de certaines populations et de certains pays, aux crises auxquel le s ils font face, d’autres formes d’organisation et de vie politique ont vu le jour, comme les réseaux de femmes au Mexique pour l’approvisionnement alimentaire. Face à une situation de crise, les populations les plus démunies ont la capacité de s’organiser elles mêmes en faisant partir le pouvoir par la base.-
antyreac 17 octobre 2013 16:00C’est une manière d’accepter que les pays du sud restent pauvres et indigents et qui en plus devraient l’accepter et en être content au nom d’une pseudo dignité et des valeurs locales
Vous oubliez que les pays pauvres du sud ainsi que leurs populations inspirent dans leurs grand majorité (mêmes les musulmans ) à avoir un niveau de vie comparable à celui des pays occidentaux qui depuis l’écroulement de l’urss restent des modèles dans tous les domaines -
Muslim 17 octobre 2013 16:38Vous semblez avoir de graves lacunes intellectuelles, ou peut-être simplement n’avez-vous jamais été en contact avec des informations alternatives sur le sujet du « développement » ? Je dis « alternatives », mais elles sont certainement les plus véridiques.
Donc, pour le dire simplement, lisez bien : après cinquante ans et plus d’échec du développementisme, il faut en tirer des conclusions et cesser les délires occidentalo-centrés inimportables.
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foufouille 17 octobre 2013 16:40« Les pays du Nord poussent les pays du Sud à produire pour exporter, »
ce sont aussi vos dirigeants et vos armées qui le font
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antyreac 17 octobre 2013 17:05Le pays comme la Chine ou l’Inde qui ont abandonné l’ancien schéma de développement que vous défendez semblent mieux réussir économiquement il va de même pour les pays comme le Brésil ,le Chili ou l’Argentine
Non le schéma de développement avec des recettes occidentales a encore de l’avenir même si il est vrai est en partie contesté chez nousMais il est sûr que les recettes des pays en voie de développement n’ont encore vraiment données leurs preuves -
Muslim 17 octobre 2013 17:10ce sont aussi vos dirigeants et vos armées qui le font.
Personne ne peut le nier, mais ça reste des jouets entre les mains occidentales. C’est malheureux, mais les « Peuples » ne font pas le poids face à toutes ces entités.
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antyreac 17 octobre 2013 17:24Ce sont surtout les pays pauvres islamiques qui s’arment à outrance
Ainsi un pays pauvres comme le Pakistan s’est payé l’arme atomique dépensant des sommes folles pour en avoirL’un de ses dirigents à l’époque a déclaré :même si le peuple doit se nourrir de l’herbe nous aurons la bombe atomique. -
foufouille 17 octobre 2013 18:04« C’est malheureux, mais les « Peuples » ne font pas le poids face à toutes ces entités. »
disons plutôt que certains ne font rien. ou préfère se sauver
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reveil 17 octobre 2013 18:07Mais enfin merde, il faut arrêter les conneries, dans dix ans la population dans les pays pauvres où sévit la famine aura encore doublée. Bientôt deux milliards d’habitants en Afrique, autant en Inde, des familles de plus de sept enfants en moyenne, c’est pas possible. Arrêtez de vous lamenter, ces gens là doivent se prendre en main, il faut les responsabiliser.
Quand on ne peut pas les nourrir, on ne fait pas d’enfants plutôt que passer ses journées à les regarder mourir de faim. En plus de ça, les survivants sont quasiment condamnés à l’émigration, à mourir noyé dans les boat people, à l’errance.-
antyreac 17 octobre 2013 18:23Trop de pays encourage la natalité alors que ce pays n’ont pas les moyens de nourrir ce monde
Il faudrait effectivement réduire la taille des familles comme c’est le cas chez nous pour envisager de nourrir tout le mondeAvec la réduction de la taille des familles les pays concernés peuvent mieux gérer l’économie et en même temps la condition des femmes s’améliorent et par la même occasion celle des hommes aussi.
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ROBERT GIL 17 octobre 2013 19:13la faim dans le monde, voulons nous vraiment l’éradiquer ?
voir : DOUZE MYTHES SUR LA FAIM
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REFLEX 17 octobre 2013 21:05Il n’y a pas cent milles raisons qui peuvent expliquer la famine
-corruption de nombreux dirigeants
-spéculation éhontée sur les produits alimentaire de base ( céréales entre autres que les gros spéculateurs financiers achètent à bas prix, les stockent jusqu à ce que les prix commencent à exploser, et les revendent ensuite ...)
-frein donné au développement de certains aliments nutritifs, par les grandes sociétés multinationales ( voir par exemple la Spiruline, algue à croissance rapide et pleine de vitamines et de protéines, qui avait donné tant d’espoir), car son développement fait de l’ombre aux « marchands ».
- mais aussi, certes, contrôle des naissances. Il n’est pas loin le temps où l’Afrique deviendra l’un des pays les plus peuplés, avec la Chine et l’Inde.
- autres causes, déjà énoncés par d’autres intervenants, comme les facteurs relatifs à la production des céréales, à la disponibilité des stocks en temps réel, ainsi qu’à l’accessibilité des zones de production. -
soi même 17 octobre 2013 21:09Ce n’est pas la faim qui est un fléau, c’est notre ÉGOÏSME.
Il y a jamais eux autans de nourriture fabriquer pour nourrir toute la population mondial. -
ecolittoral 18 octobre 2013 18:18« ... une prise de conscience générale pour ceux d’entre nous qui vivent dans des pays industrialisés... ».Vous rigolez !
Il faudrait que je paie MON pétrole, MA tablette de chocolat, MES roses, MA perche du nil, MON cuivre, MES bananes, MES dépotoirs toxiques deux ou trois fois plus cher !Du coup, ils auraient les moyens de se nourrir et de s’éduquer. Pour un peu qu’ils décident d’inventer des caisses de retraite, ils feront beaucoup moins de gamins pour là payer. Pire encore, au lieu de faire cinq ou six gamins pour espérer en avoir 2 ou 3 survivants, ils n’en feront qu’un ou deux.Quelle horreur !!!!! -
Chris De Baün 18 octobre 2013 18:58 -
Crab2 19 octobre 2013 09:17L’ Afrique, si rien ne change, doit doubler sa population en 2050, pourquoi ?
Nul ne peut ignorer que les femmes sont subordonnées à l’homme, privées de scolarité ou d’études supérieure, et si de surcroît il n’y a pas de ressource en pétrole, c’est symétrique avec la ou l’extrême pauvreté du pays
Suites :
http://laicite-moderne.blogspot.fr/2013/10/le-sexe-dafrique.html
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ecolittoral 19 octobre 2013 14:26C’est amusant de voir comment on peut mener tant de monde par le bout du nez !
Hier, la peur des « rouges » puis des Musulmans, puis le céhodeu et maintenant la surpopulation !Même sur les sites écolos, ça les excite.Il vous faudra combien de temps pour réaliser que la population humaine ne peut pas être dénombrer faute d’états civils suffisants dans la majorité des pays ?La population humaine doit tourner, selon moi, autour des 5 à 6 milliards.Cette estimation vaut bien celle de bureaucrates payer à tirer des plans sur la comète.Maintenant, si vous voulez garder cette fausse preuve de 7 milliards pour vous exonérer de vos responsabilités... -
Didier Barthès 23 janvier 2014 17:31Le vrai problème c’est la démographie, l’Afrique aura gagné près de 3 milliards d’habitants au cours de ce siècle, (en 2100 elle aura multiplié par 20 sa population depuis 1950 passant de 200 millions à 4 milliards d’habitants). Le monde dans son ensemble a doublé sa population depuis 1970 ! Et bientôt le pétrole, facteur essentiel de la productivité agricole va manquer. On ne peut rien faire contre les ordres de grandeur. Nous allons vers des famines gigantesques parce que nous ne voulons pas voir ce problème, soumis que nous sommes à un politiquement correct envahissant. Ajoutons bien sûr qu’en plus de la faim des hommes, ces effectifs gigantesques (10,9 milliards de terriens en 2100 selon l’ONU) conduiront à l’anéantissement de tous les équilibres écologiques, la mort des animaux et la disparition des forêts. La démographie est un sujet tabou et en France, seule l’association Démographie Responsable milite en faveur d’une démographie plus modeste.