mardi 10 décembre 2013 - par Bernard Dugué

La Modernité s’achève par le chaos et la destruction de l’homme

Tous les observateurs sérieux s’accordent pour affirmer la pluralité de la crise actuelle dont l’effet le plus manifeste et médiatique remonte à 2008, lorsque la crise des subprimes a entraîné une crise financière systémique qui est devenue économique puis sociale et maintenant, politique, avec des conséquences à l’échelle d’une nation ou bien à l’échelle planétaire. On voit en effet une redistribution dans les cartes du jeu politique. La globalisation du système induit par effet domino des crises sociales et politiques touchant certains pays alors que d’autres sont connus pour rester stable, maintenir leur modèle social. Sans oublier les pays émergents avec des contrastes entre ceux qui tirent leur épingle du jeu et ceux qui semblent ramer. Beaucoup s’accordent à penser qu’un monde nouveau émerge. D’autres parlent de crise de civilisation, de développement durable. Quelques uns se croient obligés de parler de crise écologique et s’imaginent que le salut des sociétés et de la politique se résout dans la transition écologique et la croissance verte.

Si une chose est certaine, c’est bien la prise de conscience qui s’est dessinée depuis la crise financière de 2008. Dans la sphère publique et politique les questions d’avenirs sont débattues. Le 5 décembre, les invités de Franz-Olivier Giesbert ont réfléchi au monde de demain. Le gouvernement a planché sur la France de 2025 au cours de l’été 2003 alors que le Sénat vient de publier un rapport sur la France des dix prochaines années. Ces réflexions partent d’une bonne intention mais sont-elles capables de cerner la profondeur du problème contemporain ? Ce n’est pas certain. Car la Modernité n’est pas perçue avec lucidité. Peut-être que nos élites se réfugient derrière un pari pascalien en se disant que tout peut continuer moyennant des adaptations, transitions et réformes et que les choses finiront pas s’arranger ou du moins s’améliorer.

Je préfère choisir le pari inverse et partir d’une hypothèse forte. Les sociétés avancées comme la notre, comme les Etats-Unis et bien des pays européens, sans oublier Japon et Corée, sont face à des problèmes devenus insolubles, insurmontables. En paraphrasant une célèbre formule de Reagan, je dirais volontiers que la science et la technique, ce n’est pas la solution mais c’est le problème. Plus précisément, il faudrait dire que la technique est devenu un problème, sinon Le Problème. La technique est devenue autant un outil performant qu’un fardeau que l’humanité porte car la technique semble asservir les humains, demandant de plus en plus de temps, alors qu’on aurait pu penser que cette technique libérerait du temps pour laisser à l’homme un usage plus libre et disons créatif de son existence. Ce constat semblera bien banal aux lecteurs assidus de l’œuvre d’Ellul.

La Modernité est comme la technique, elle est un Janus, porteur d’espérance, de progrès mais aussi de désastres, aliénations et dégradations. La Technique honore le genre humain, elle le dégrade aussi. On en dira autant pour la Modernité occidentale qui a fait le choix de la Technique. La malédiction anthropologique de la Modernité est-elle occidentale ou universelle ? Cette malédiction étant qu’une majorité de l’humanité est considérée comme un moyen par un ensemble de chefs et que les grandes réalisations techniques et urbaines, les existences de l’hyper classe, reposent sur le sacrifice de centaines de millions d’individus. Etat et Capital complices. A ce dispositif s’ajoute une seconde malédiction, celle de la Technique qui elle aussi, impose à l’homme d’être un moyen, et de commettre un sacrifice, celui de la liberté mais surtout de la vie bonne et de la santé physique et morale. Le monde est gagné par la bêtise. Un plateau télé pour commenter les deux avions réquisitionnés par Hollande et Sarkozy en vue de l’hommage à Mandela. Si Keynes était parmi nous, il penserait à euthanasier non seulement les rentiers mais aussi les journalistes de masse.

Nous ne sommes plus dans l’univers marxiste du prolétariat exploité, aliéné, taylorisé, mais dans un monde où la technique, même quotidienne, devient source d’aliénation. Le smartphone exploite son utilisateur, l’incitant à tweeter, à envoyer des SMS, à consulter des tas de pages en 3 ou 4 G, à cliquer et tapoter, à perdre son temps à chercher à satisfaire des désirs sans intérêt mais subtilement implantés dans le subconscient par la propagande publicitaire. La médecine exploite la misère physique et affective des gens, quels que soient leur maux. De plus, la thèse de la pharmacologie sociétale de Stiegler peut être appliquée à nombre de gens malades du désir et de l’envie, des déglingués du consumérisme, avec des revenus modestes ou élevés. Bref, rien de bien nouveau sauf que l’on pressent un chaos généralisé.

Autant liquider rapidement cette réflexion qui mérite un livre que je n’écrirai pas parce que le sujet m’ennuie et que j’ai suffisamment écrit sur la société pour publier un livre. La Modernité est face à deux fléaux. Le premier c’est le désir, et la cupidité, notamment venant des élites. Concrètement, ça donne une industrie du luxe prospère, des véhicules surpuissants de plus en plus chers, des yachts de plus en plus grands et aux extrêmes, des millions de gens qui ne peuvent pas accéder à des soins basiques, optiques, dentaires, etc. L’Etat porte une responsabilité. Les élites ne sont pas les seules à être concernées par ces désirs et autres addictions. La Modernité aurait pu réussir, dans les années 60, en satisfaisant les besoins pour un plus grand nombre. Maintenant, elle satisfait des désirs sans fin pour un petit nombre en laissant dans le besoin des populations entières en Occident.

L’autre fléau c’est la technique. Les normes, l’acharnement, sécuritaire, sanitaire. Ces personnes en fin de vie qu’on maintient avec des tuyaux, ces grands prématurés qu’on s’acharne à faire vivre en sachant que leur existence risque d’être un enfer. La médecine contemporaine devient une barbarie, instrumentalisant cancer et autres maladies…Le système craquera car les besoins artificiels ne pourront pas être résolus, avec la pyramide de l’âge et la vie dégradée qu’impose le Système. De plus, certaines études montrent que si l’augmentation de la durée de vie est avérée, la qualité de vie est mauvaise. L’humanité transformée en une inhumanité par la technique. Qui devient de plus en plus contraignante et onéreuse. La technique est devenue une fin et l’homme est son moyen. La pression du travail rend les gens malades. Les mutuelles se frottent les doigts et la médecine avec. Les problèmes sociaux sont devenus insurmontables, sans parler des problèmes géopolitiques, la France enfermée pendant des décennies dans son rôle de police africaine. Doubler ou tripler le nombre de militaires. Qui va payer ? Et le marché de la drogue, croissant, parce que les gens veulent trouver des exutoires à la vie merdique que le Système propose et que les valeurs s’effacent. Humanité déglinguée et dégradée, les shoots d’héroïnes pour les uns, les sacs Vuitton pour d’autres qui se croient héroïnes mais ne sont que de vulgaires putes de luxe.

Les écologistes croient qu’en sauvant la planète ils sauveront l’humanité. Ils se fourvoient complètement. Les agendas du développement durable ne sont qu’un programme de stalinisme vert destiné à contrôler la vie des gens. Les élites ne sont pas opposées à ce projet. L’homme moderne détruit autant la nature que l’humain. Il faut maintenant s’accommoder d’un monde que personne n’a voulu mais que tout le monde accepte. Vivre dans un monde chaotique. L’humanité avait un autre choix. Les problèmes auxquels doit faire face l’Europe et le monde sont insurmontables. Le plus étrange étant que ces problèmes ont été créé par l’homme.

Ces choses dites, je m’en vais retrouver ma zénitude pour réfléchir à la cosmologie, la mécanique quantique et l’évolution des espèces. Je sais très bien comment changer le Système mais comme le Système convient à une majorité, alors il n’y a rien à changer. Bon voyage dans le chaos mondial !

 



78 réactions


  • Piotrek Piotrek 10 décembre 2013 08:40

    L’humanité n’a jamais vraiement eu le loisir de choisir son destin, les meilleures intentions ont toujours rapidement étées ensevelies sous les compromis viciés, voulus ou non.

    Dans nos sociétés modernes, nous sommes tous le nanti d’un autre et notre nature fait que l’on a tendence à lutter contre son nanti à soi. Bien évidemment il y a quelques prises de conscience de temps à autres mais elles n’aboutissent jamais vraiement du fait de l’élasticité entre l’observation et la prise de conscience qui laisse la place à... la lutte contre son nanti a soi.

    Dans cette farandole, il est impossible de penser en valeurs absolues.

    Vous pensez que la technique ne fait que rajouter de l’écho dans le chaos. C’est juste, mais êtes vous certain qu’il s’agit d’un mal ?

    Et si la saturation n’est que le seul moyen pour rechercher le calme ?
    Et s’il fallait vivre « trop » pour s’interroger sur le sens de la vie ?
    Et s’il fallait lire et relire sur les mêmes sujets ad nauseum pour en extraire le sens ?
    Et si c’était à force de répéter n’importe quoi que l’on s’en rendrait compte ?

    A mon avis nous n’en sommes qu’au début du processus, et viendra un moment où de nouveaux acteurs sortis de nulle part commenceront à révéler de nouvelles informations pertinentes. Mon intuition est que le rapprochement entre la psychologie et la neurologie jouera un rôle imporant.

    Ces choses dites, je m’en vais retrouver ma zénitude pour réfléchir à la cosmologie, la mécanique quantique et l’évolution des espèces. Je sais très bien comment changer le Système mais comme le Système convient à une majorité, alors il n’y a rien à changer. Bon voyage dans le chaos mondial !

    Oui, installons-nous tranquillement, assis dans un fauteuil, un verre à la main et contemplons le spectacle, c’est que le début.

    Et je ne suis pas nihiliste, j’ai juste confiance en l’humainité !


    • robin 10 décembre 2013 09:05

      1 Jean 5-19 : « Le monde git au pouvoir du diable » et le pire c’est qu’on la bien voulu.


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 10 décembre 2013 11:19

      Drôle de coïncidence, texte lu sur le site Dedefensa

      «  »«  »«  »"La ligne choisie est finalement, du point de vue du “facteur humain”, la plus significative, puisqu’elle concerne la “population risquant la pauvreté ou l’exclusion sociale”. Cela a bien plus de signification que les chiffres du chômage ou d’autres références uniquement chiffrées ; il s’agit bien d’une condition humaine et psychologique, autant qu’économique et professionnelle. Il s’agit donc de la prise en compte d’un processus qui implique la possibilité, pour chaque individu considéré, de la destruction d’une vie dans les sens les plus larges des termes employés, – aussi bien “destruction” que “vie”.

      Le résultat est extrêmement significatif. L’UE est réellement devenue, selon ce qu’on peut désormais nommer une “tendance” puissante extrapolée des années 2008-2012, une productrice performante de l’abaissement vers la destruction des êtres humains dans leurs milieux sociaux et économiques, et par le moyen notamment de ces milieux sociaux et économiques dont ils finissent par être exclus. Il s’agit bien là de la “tendance génocidaire” signalée le.... «  »«  »«  »«  »"

      A part ça, la révélation ne viendra pas de la psychologie ni la neurologie mais de la vision émergente issue de la cosmologie quantique et de la T quantique des champs.


    • Piotrek Piotrek 10 décembre 2013 14:31

      @Robin

      Je ne suis pas pessimiste dans ce que je dis, après tout il fallait bien clouer Jésus sur la croix pour que naisse le christianisme

      @Bernard Dugué

      J’ai trouvé l’article

      On se trouve donc devant une situation qui n’est ni planifiée, ni pensée en elle-même comme planifiée, même si certains en jugent ainsi au nom eux-mêmes d’une déformation idéologique et d’un besoin d’explication rationnelle faisant de l’élément humain le moteur de toutes choses.

      Effectivement, c’est très proche, bien que l’article tourne sourtout autour de notre actualité sur le système capitaliste. L’UE est la tentative d’une mini-mondialisation pour se protéger de la mondialisation, c’est absurde et donc voué à l’échec.

      A part ça, la révélation ne viendra pas de la psychologie ni la neurologie mais de la vision émergente issue de la cosmologie quantique et de la T quantique des champs.

      Pas psychologie ou neurologie, mais bien émergence de la conscience : La convergence des deux disciplines.
      Donc Energie-Matière-Esprit ou Esprit-Matière-Energie ? Induction, Déduction ou Abduction ?
      Que le meilleur gagne


  • claude-michel claude-michel 10 décembre 2013 08:57

    Bon sujet qui montre que nous vivons dans l’absurde..et marchons sur la tête.. !

    Le progrès est mère de tous les vices...il me semble..Nous fabriquons un monde de machines qui fonctionnent au milieu des zombis que nous sommes...mais le pire est que peu de gens s’en rendent compte.. !

  • lionel 10 décembre 2013 09:07

    Excellent article, comme très souvent. Merci monsieur Dugué. Bonne réflexions.


  • robin 10 décembre 2013 09:08

    Il existe un mode de vie qui permet d’éviter ça : s’efforcer de suivre l’enseignement du Christ e(et pas à la mode catholique vaticane qui est une trahison totale de ces valeurs) mais quand on dit ça au mieux on est pris pour un cinoque et au pire on est insultés et persécutés.


  • La libellule 10 décembre 2013 09:08

    onjour Bernard,
    J’admire votre lucidite. Il faut admettre que l ;humanite court vraisemblablement vers sa perte. Dans votre pertinente analyse, vous ne prenez pas en consideration certains elements essentiels... le sort, l’imprevu, le Divin... Tous ont leur mot a dire dans notre destinee. A cela et a titre personnel, dans ce cul de sac qu’est Agoravox, ou rien de concorde ni n’est vraiment denue d’interet personnel, vous etes l’ecrivain que j’apprecie le plus.
    Continuez a nous emerveiller par vos discernements si divergents du commun journaliste.
    La Libellule


  • Claude Courty Claudec 10 décembre 2013 09:49
    De la richesse à l’exclusion sociale aujourd’hui et à la barbarie demain, par la démographie associée à l’abomination de la pyramide sociale.
    Voir aussi la série de schémas publiés à l’adresse suivante https://docs.google.com/document/d/13oitGBlVoqxpdHbQNrWXXhoGcPLzz1ywhVQizO4l QAM/edit

  • Taverne Taverne 10 décembre 2013 11:04

    Bonjour Bernard Dugué,

    Votre titre pourrait aussi bien être une parole de Pasolini. C’est fou cette coïncidence...


  • Taverne Taverne 10 décembre 2013 11:24

    Complexité / complications...

    Certes, l’homme présente au moins autant d’aptitude à créer des problèmes qu’à en résoudre. Si la complexité est le signe d’une évolution remarquable, les complications engendrées par la mésentente et la bureaucratie sont autant de freins à l’intelligence et à l’action. L’administration devrait donner l’exemple en tenant un cahier des charges de suppression des complications inutiles.

    Addictions, contradictions...

    Notre société a de quoi nous rendre schizophrènes. Elle cultive les addictions pour entretenir le désir permanent favorisant la croissance et elle lutte dans le même temps contre les addictions, en s’efforçant - pour justifier cette absurdité - de classer d’un côté les bonnes addictions (la surconsommation maladive, la télé, le jeu légal...) et de l’autre les mauvaises. La différence est souvent purement artificielle et hypocrite (fumer un joint, c’est mal. Boire du whisky, c’est bien).


  • Gollum Gollum 10 décembre 2013 11:26

    Bon texte. Humainement parlant il n’y a en effet aucune espérance à avoir...


  • hunter hunter 10 décembre 2013 11:59

    Salut à tous,

    Un des meilleurs textes que j’ai lu depuis longtemps ici !

    Merci M dugué !

    Effectivement, il n’y a aucune solution, à part attendre la fin qui sera très violente !Plus de 50 % de l’humanité disparaîtra rapidement et 50 autres % de ces 50% dans les dix ans suivant l’effondrement !

    Il ne reste plus qu’à se préparer psychologiquement à la fin, qui sera sans doute plus douce que la survie.

    Ensuite, Dieu reconnaîtra les siens, et si l’humanité restante a alors muri, peut-être qu’elle pourra repartir sur de bonnes bases.

    Toute discussion est inutile, toute solution inapplicable, toute recherche d’un messie vaine  !

    « resistance is futile », comme disaient les borgs dans Startrek !

    Tâchons de vivre heureux en attendant la mort, comme disait Desproges !

    Elle est proche, elle arrive à grands pas !

    J’envie eux qui croient et qui prient !

    Adishatz

    H/


  • Arnaud69 Arnaud69 10 décembre 2013 12:16

    Une petite nuance à l’article, c’est surtout parce que des illuminés ont décrété que d’après LEUR calendrier et LEURS textes ésotériques de secte illuminisme, la fin de notre ère devait être maintenant .

    Ils suivent les textes de manipulation monothéiste à la lettre, il faut dire que ces textes fonctionnent très bien pour manipuler les peuples depuis plus de 2000 ans.

    Pour la bible et le nouveau testament c’est flagrant  : Un texte écrit à 7 époque différentes par 7 équipes différentes, qui se contredit d’une page mitoyenne à l’autre ...


  • Pyrathome Pyrathome 10 décembre 2013 14:27

    La technique est devenue autant un outil performant qu’un fardeau que l’humanité porte car la technique semble asservir les humains, demandant de plus en plus de temps, alors qu’on aurait pu penser que cette technique libérerait du temps pour laisser à l’homme un usage plus libre et disons créatif de son existence.
    .
    La science et la technologie sont en partie responsables de la déliquescence actuelle....
    Je m’explique :
    Le vrai code moral et éthique voudrait que la science et les scientifiques refusent systématiquement de participer à l’élaboration d’armes abjectes en tout genre au service d’états voyous et leur domination impérialiste...
    Chaque découverte actuelle, chaque innovation est aussitôt détournée dans des applications au service de la mort et de la domination, il est grand temps que certains scientifiques regardent leur conscience dans une glace....
    La cupidité, l’avidité, la gloriole, les crédits de recherche font que certains salopards se mettent au service du néant....

     


  • Loatse Loatse 10 décembre 2013 15:07

    Bonjour à tous,

    Un constat, oui.. on a loupé le coche des bienfaits de la technologie pour tous...

    Tout d’abord il y a eu un marché de dupe.. les avancées technologiques visant à libérer l’homme de son travail ou du moins alléger considérablement sa tache et son temps de travail (c’est comme cela que ca lui a été présenté )ne lui ont pas profité... mais ont servi à accroitre les bénéfices de celui qui possédait l’outil de travail...

    Mais comme il y a une justice, celui ci subit sans cesse la pression de ceux qui accèdent à un outil de travail plus performant que le sien, l’obligeant sans fin à investir et donc à s’endetter...

    Ceci en vertu d’un principe universel que chacun peut tester : plus on donne plus il vous est donné, plus on prend plus il vous est retenu...

    Cela vaut pour les individus, cela vaut aussi pour les nations.

    C’est donc bien à la fin d’un monde que nous assistons (pour les croyants : le jugement des nations) mais rien ne nous empêche individuellement à défaut de collectivement de travailler à celui de demain plutôt que de rester les bras ballants à attendre je ne sais quoi et que quelqu’un fasse le boulot à notre place ou un miracle..

    Cela passe par une prise de conscience de nos actes et de leurs conséquences, puis par la remise en question de nos modes de vie (ne plus utiliser de produits détergents non bio, restreindre ses déplacements en voiture, en avion, faire circuler ce que nous possédons (nos livres, nos vêtements et objets qui nous encombrent et notre argent), changer nos rapports à autrui...

    Ou se lamenter, perdre espoir et coller le bourdon à tout le monde ! smiley

    On peut aussi réapprendre des choses simples perdues de vues depuis longtemps (cuisiner soi même plutot que d’acheter des plats tout prêts, tricoter ses pulls, bonnets etc.. ; coudre ses vêtements, planter ses légumes, connaitre les plantes médicinales etc...) Bref réapprendre à être auto suffisant car nous sommes devenus tellement dépendants de la technologie que si celle ci venait à nous faire défaut, nous serions comme l’enfant qui vient de naitre : incapable de subvenir à nos besoins les plus élémentaires..


  • eugène wermelinger eugène wermelinger 10 décembre 2013 15:36

    Bonjour cher Bernard.
    Excellente votre analyse et prophétique.
    Ce jour, en synchronicité, je reçois d’un vieil ami du Sud-Ouest, ceci (extraits) :

    « Merci de ton message . Si je n’étais pas croyant, je serai comme la majorité des français très pessimiste . En effet, la majorité des »socialistes« ne le sont que de nom ....
    Chez les Verts ne crois-tu pas qu’une EVA JOLY, qui pendant 15 ans a vécu sous protection policière parce qu’elle a eu le courage de poursuivre en justice des pDG importants et donc a reçu des menaces de mort est sincère ?
    Je crois au prophéties qui ont annoncé cette période de plus en plus troublée (dans tous les domaines) Notre Créateur attend qu’un nombre suffisant de courageux - ses soyons suffisamment POSITIFS en pensée, paroles et actes soit atteint . Sitôt ce nombre atteint ( 600 ? 900 ? je ne sais mais pas beaucoup .. je pourrai te préciser pourquoi si cela t’intéresse ...alors, les hommes se détruiront entre eux ... ILs iront »dormir« un peu de temps .
    Les survivants, nous aurons développé tellement d’AMOUR INCONDITIONNEL envers notre Créateur, et envers toute créature, que nous
    RAJEUNIRONS et vivrons éternellement dans la FELICITE ..
    Les morts reviendront petit à petit .. nous leur montrerons comment nous vivons heureux . S’ils acceptent d’obéir aux LOIS de la VIE HARMONIEUSE », alors ils pourront eux aussi vivre éternellement avec nous . S’ils refusent, ils retourneront dormir pour toujours ..
    Peut-être penseras-tu que je rêve .. Mais depuis 60 ans que je suis absolument convaincu de la véracité de ces prophéties, TOUS les jOURS, je constate cette véracité ...
    Je ne cherche à convaincre personne, je vis en complète indépendance .. Mais consulte un maximum d’ami(e)s avant de m’engager ici ou là ..
    Emile"
    (enseignant à la retraite)


  • Ricquet Ricquet 10 décembre 2013 15:41

    Ce n’est pas la connaissance qui tue, mais l’ignorance.

    Enki (vs Ninhursag) l’a appris à ses dépends en -3000 av J.C (textes sumériens)
    Pour l’homme :
    Que de boites de Pandore ouvertes, sans avoir la lucidité ni le recule nécessaire.

    Faut-il citer Rabelais ? (Science sans conscience n’est que ruine de l’âme.)

    l’homme n’est pas dieu, tout juste un apprenti sorcier, qui détourne à son profit exclusif l’harmonie (biodiversité...) en rentabilité hégémonique pour satisfaire à la religion consumériste.

    La technique n’est que l’outil, dont l’homme s’approprie les effets.
    Nous pouvons aussi nous référer à l’arbre de la connaissance dans la Genèse, qui a induit à la sanction (Le déluge).
    Ce fut un avertissement, le prochain s’annonce beaucoup plus funeste et inéluctable. (Apocalypse St Jean) ou la désillusion et les déconvenues techniques pour les païens.

    • epicure 10 décembre 2013 16:53

      Le désir sans limite n’apporte que la ruine à l’humanité.

      De tout temps certains hommes ont trouvé prétexte à libérer leur désir d’hubris, grâce à une situation privilégiée, ils peuvent imposer leurs moindre désir aux autres et au monde.
      Avant c’était la race, la lignée , le sexe, la religion, la caste etc.... mais sans la puissance technologique les effets pouvaient être limités (encore que des massacres , des oppressions sur toute la société il y en avait , c’était monnaie courante), alors que maintenant posséder la richesse simplement permet tout, on se permet tout parce qu’on est au dessus de la populace et on a les moyens de tout faire.
      La différence par rapport à avant c’est bien la capacité de nuisance qui diffère, la technologie permet d’accroitre la portée des effets des nuisances provoquée par le l’hubris de certains.


  • Xenozoid 10 décembre 2013 15:44

    la modernité élevé aux niveau de l’évolution,c’est de l’eugenism


  • GHEDIA Aziz GHEDIA Aziz 10 décembre 2013 15:55

    Alors, qu’ y a t-il lieu de faire, mon cher Dugué, pour rendre le monde plus vivable ? Revenir à l’âge de la pierre ou du bronze ? La technologie, on s’en balance ? Vous posez sérieusement le problème mais vous n’envisagez aucune solution... mais je comprends bien puisque vous êtes philosophe et, comme tout un chacun le sait, en philosophie, les questions importent plus que les réponses. 


  • Xenozoid 10 décembre 2013 16:01

    Je préfère choisir le pari inverse et partir d’une hypothèse forte. Les sociétés avancées comme la notre, comme les Etats-Unis et bien des pays européens, sans oublier Japon et Corée, sont face à des problèmes devenus insolubles, insurmontables,,,,D’ou tien tu ca ? et pourquoi ?


  • epicure 10 décembre 2013 16:33

    Marrant de citer reagan, l’un des artisans de la « révolution conservatrice » donc anti-moderne, alors que c’est bien sa clique dont le trés conservateur bush a prit la suite, qui sont à l’origine du système actuel qui est basé sur le rejet des vrai valeurs Modernes, pour revenir à un système où au final comme avant les révolutions et de la modernité, où seuls une petite minorité prend les vrai décisions qui conditionnent la vie de tous, une société non démocratique au service de l’intérêt de quelques uns. Rien de moderne dans ce projet de civilisation néo-conservateur.
    C’est une malhonnêteté intellectuelle d’affliger à la modernité des décisions qui ont été prises par des gens opposés aux idées modernes, mais sachant en jouer au niveau des apparences ( c’est al définition du conservatisme ).
    En fait ce n’est pas la modernité qu’il faut remettre en cause, mais bien la main mise conservatrice sur la modernité.
    Suffit de regarder l’histoire, nombre de chefs d’états ou de gouvernements des pays modernes ont été des conservateurs, donc pas des personnes au service de la modernité.
    Ah les réacs pour jouer sur les apparences ils sont fort, mais quand on regarde la réalité dans crue, iln’y a pas eu de véritable révolution entre le passage entre l’esclavage et la révolution industrielle, dans les deux cas on a eu des nantis qui ont pu méprisé et exploiter des personnes comme des bêtes.
    De même que la transmission du pouvoir économique était aussi héréditaire au 19èm siècle, comme du temps de la noblesse, le fils à papa héritait de la richesse et de la direction de l’usine. Hors ce sont bien ces gens là qui ont orienté nos sociétés vers le capitalisme productiviste.

    Donc soit on donne à modernité un contenu bateau , voulant dire tout et son contraire et donc au final ne signifiant plus grand chose, soit il faudrait spécifier ce qu’on appelle par modernité.

    Car si on regarde bien ce sont des gens qui avant tout on voulu devenir califes modernes à la place des califes traditionnels qui orientent les évolutions de la société dénoncé dans l’article.
    Mais ceci n’a rien de moderne dans la démarche. Tout n’est qu’"une question d’apparence.
    En fait le seul aspect moderne de ces gens là c’est de savoir exploiter toute innovation dans leur propre intérêt, de savoir rebondir sur tout même ce qui s’oppose à eux.

    Si la modernité c’est la rupture avec la société ancienne/traditionnelle :
    alors la concentration du pouvoir économique et politique (même de façon indirecte) est à l’opposé de la modernité
    l’exploitation économique sans scrupule des travailleurs est à l’opposé de la modernité
    le sacrifice d’une partie de la population pour des intérêts dits supérieurs (comme la dette en Europe ) est à l’opposé de la modernité
    l’accentuation des inégalités est à l’opposé de la modernité
    etc....

    Au final le terme de post modernité serait plus adapté à la situation actuelle.

    De nombreuses personnes ont été assassinée avec des couteaux ou des machettes, qui pourtant ne sont pas des outils technologiques, pourtant personne ne songe à critiquer les outils traditionnels.
    La technologie n’est qu’un outil, au final elle n’est que ce que les gens en font. elle n’est pas plus mauvaise qu’un couteau.

    Le problème de la technologie, c’est avant tout un problème de connaissances, que son utilisation est pus rapide que les connaissances scientifiques sur les conséquences de chaque nouvelle technologie.
    La technologie est un outil, mais la technologie est aussi aveugle, elle est conçue uniquement en fonction de son utilisation, jusqu’à récemment les conséquences annexes du produit n’était pas prises en compte. En fait l’utilisation de la technologie va plus vite que les connaissances de la sciences sur les implications des produits, il suffit de voir les nombreux scandales et problèmes révélés après un temps d’utilisation et qui ensuite a nécessité des recherches scientifiques qui ont pris un certain temps pour arriver à certaines conclusion.
    Mais au final c’est bien la connaissance scientifique qui est le remède aux dérives de la technologie.

    D’ailleurs c’est complètement contradictoire de dénigrer l’écologie tout en critiquant les conséquences néfastes du productivisme sur la nature. Hormis une approche écologique comment contrer ces effets néfastes sur la nature ?
    Exprimer des préoccupations écologues et dénigrer l’écologie dans le même mouvement ce n’est pas très cohérent.
    Ou alors on fait dire encore au mot écologie tout et n’importe quoi, et donc on peut exprimer tout et son contraire à son sujet.


    • OuVaton OuVaton 11 décembre 2013 11:51

      La science et les techniques ont phagocyté la notion de progrès. Elles sont aidées en cela par le néo-libéralisme qui nous vend la modernité technique comme une fin en soi.

      Les progrès de la science ne sont pas à mettre sur le même plan que le progrès du philosophe des lumières qui lui est basé sur l’homme. Il faudrait en revenir à ces questions fondamentales posées par Voltaire, Rousseau, Diderot, Montesquieu... mais il est peut-être trop tard. Le chaos est à notre porte.
       


  • Xenozoid 10 décembre 2013 18:00

    peut etre il voit non moderniser comme non civiliser,c’est la facon de dire nous les etres civilise nous savons ?


  • Claude Courty Claudec 10 décembre 2013 19:16

    Si l’état de crise perdure et s’amplifie partout, en dépit de quelques pauses ici ou là ; si le chômage et la pauvreté augmentent ; si les inégalités sociales se creusent ; si les revendications et les violences se multiplient ; si l’environnement se dégrade chaque jour davantage, les raisons en sont l’augmentation considérable de la population mondiale et celle de la richesse globale qu’une partie de cette même population génère par son activité, avec l’aide du progrès ; le partage de cette richesse, entre nations comme entre individus, étant une toute autre affaire où s’affrontent, moins des faites et des chiffres que des sentiments.

    Chaque jour, 220 à 250 000 êtres humains supplémentaires déferlent sur la planète. Par l’effet de la structure pyramidale de la société et du sort qui les fait naître ce qu’ils sont ; assujettis aux taux de natalité les plus élevés, les pauvres qui représentent la grande majorité de ces nouveaux arrivants vont s’ajouter à ceux qui surpeuplent déjà la base de la pyramide sociale – où les rejoignent les victimes de tous horizons d’une bataille pour l’emploi aux dimensions planétaires –, pendant que son sommet ne cesse de s’élever.

    Et c’est ainsi que le nombre nous entraîne vers la pauvreté pour tous.

    Pour approfondir cette réaction, voir :

    http://claudec-abominablepyramidesociale.blogspot.com


  • Graffias Graffias 10 décembre 2013 19:19

    Bonjour

    L’auteur ne prend pas assez de recul et a sept années de retard sur la crise. 


  • Cassiopée R 10 décembre 2013 20:19

    "Les écologistes croient qu’en sauvant la planète ils sauveront l’humanité. Ils se fourvoient complètement. Les agendas du développement durable ne sont qu’un programme de stalinisme vert destiné à contrôler la vie des gens. Les élites ne sont pas opposées à ce projet.« 

    Les élites sont contre ce projet, voire l’accord transaltantique avec une remise en cause si l’on porte plainte devant les tribunaux pour atteinte à la flore ou à la flaune. En fait, l’écologie est vue comme un frein au développement économique, qui causent beaucoup de dégâts de sociaux, environnementaux et climatique.

    Pour le stalinisme vert, même en France, lorsque les écologistes sont dans la majorité, ils n’ont même pas le ministère de l’écologie pour s’exprimer alors qu’ils devraient leur devenir suite à l’élection.

    Pour poursuivre, ce sont des économies d’énergies qu’il faut, et l’impact de l’empreinte écologique est un sujet de société, donc il est normal que les écologistes parlent selon vos dires de »contrôler la vie des gens", je dirai faire le choix de réduire son empreinte écologique.

    Dernière nouvelle l’ Union Européenne refuse d’interdire la pêche en eau profonde alors que nous sommes en surpêche, les élites s’en foutent de l’écologique, c’est un problème négociable par les parlements nationaux ou continentaux.

    Le parlement européen rejette l’interdiction de la pêche en eaux profondes :
    http://www.notre-planete.info/actualites/3891-vote-interdiction-peche-profonde


  • Attilax Attilax 10 décembre 2013 20:46

    Superbe. J’ai envie de dire « merci Bernard » pour si bien synthétiser tout ça.
    Mais... N’est-ce pas du Chaos qu’est né l’univers ?


    • joelim joelim 11 décembre 2013 01:13

      Mais le chaos humain n’est pas du même ordre.


    • joelim joelim 11 décembre 2013 01:18

      Chaos destructeur pour nous, chaos créateur pour l’univers. 


      Nous nous prenons pour le démiurge mais nous sommes des enfants impuissants. Se prendre pour le Créateur c’est notre trip mais ça ne mène pas loin, même au sens de la survie. 

    • Attilax Attilax 11 décembre 2013 02:09

      Nous sommes part intégrante du chaos universel. L’évolution humaine fait toujours partie de l’évolution, et si cette espèce n’est pas viable, et bien elle disparaîtra comme 99% des espèces qui l’ont précédée. Quand à la terre, elle s’en fout, elle a 4 milliards d’années devant elle, elle va continuer à tourner et relancera les dés...


  • Poulopo Poulopo 10 décembre 2013 21:31

    Bravo mister Dugué, ce papier est vivifiant smiley


  • keiser keiser 10 décembre 2013 22:39

    @L’auteur .

    Ne soyons pas si pessimiste .
    Avec mon métier , je bouge de part le monde (en ce moment au Maroc) et ce n’est pas si noir que ça .
    Nous nous plaçons comme des enfants gâtés , il y a des pays pour qui la crise est devenue une habitude depuis longtemps et ils s’en sortent doucement .
    L’occident est fatigué , c’est un fait mais l’occident n’est pas le monde .
    Nous assistons à de grands bouleversements , ce n’est pas forcément dramatique , il va falloir beaucoup de circonspection .
    La puissance du Dark n’est pas encore l’issue fatale .


  • christophe nicolas christophe nicolas 11 décembre 2013 00:00

    Gagnerons ceux qui sortent de l’Union européenne les premiers car c’est l’explosion de l’UE qui va secouer le monde. Comme c’est le plus grand marché du monde cela aura des répercussions mondiales.

    Les premiers qui sortent de l’UE prennent un avantage car ils se prépareront avant et subiront moins le choc, ils seront moins fragiles. La bête mettra du temps à mourir, elle va résister. Il faut faire ce qu’à fait Joseph en Egypte, se préparer pour des années maigres, on a du temps mais, il faut commencer à penser autonomie à titre personnel.


  • alinea Alinea 11 décembre 2013 00:55

    Vous oubliez que de tous temps, le peuple n’a été qu’un ennui, une « bête immonde », un tracas, un superflu nocif, bref, une merde aux yeux des puissants. La seule chose de neuve c’est que, parmi ce peuple, il y a des instruits, des érudits même ; des penseurs, et alors, ça change tout !
    Il y a eu un petit oubli de la part des puissants, pendant quelques décennies : le peuple s’est instruit pour de vrai ; car on sait bien qu’un Montaigne, aussi plaisant qu’il soit, était un nanti ; et tous à l’avenant.
    Donc, le monde n’a pas changé, c’est la conscience qui a changé !
    Avant, le peuple se rebellait pour quelques sous supplémentaires, de quoi survivre ; soutenus par quelques éclairés ; le bordel d’aujourd’hui tient tout entier dans ce que les rôles ne sont plus pareillement distribués et qu’on ne comprend plus rien à la pièce ! Le pouvoir est toujours en place ; le peuple est toujours une crotte, de plus en plus, devenu parfaitement inutile à la fabrication de richesse.
    Voilà, il ne fallait pas que le peuple morde dans la pomme, ainsi les choses auraient pu durer toujours. Malheureusement, le peuple( la masse) aidant, la planète n’en peut plus de le supporter et tout foutra le camp ! C’est dur à vivre une agonie !


    • Arnaud69 Arnaud69 11 décembre 2013 02:24

      @ Alinéa

      Rien à redire, sauf que ce n’est pas si négatif les rois n’en sont plus vraiment, c’est le début de la fin de LEUR monde, L’Ordo Ab Chaos qu’ils voulaient ils l’ont mais pas forcément comme ils le pensaient.
      Loin d’imaginer que tous les étages des pyramides seraient dévoilés jusqu’aux plus hauts.

      La mégalomanie, l’inconscience et la vanité tuent,« le savoir est une arme » n’a jamais été aussi vrai.

      « Passer à la caisse » ou « finir dans une caisse » c’est la seule question qu’ils devraient se poser actuellement. (enfin, s’il leur restait deux ou trois neurones mais la consanguinité aidant c’est pas gagné....)

      « La bourse ou la vie » sinon « la vie puis la bourse », c’est au choix d’autant que dans la bourse c’est notre sueur, voler des voleurs, tuer des tueurs ce n’est pas un souci.

        smiley


    • Henri Diacono alias Henri François 12 décembre 2013 08:40

      Bien le bonjour Alinéa
      Pourquoi parler d’agonie ? Il y a du vrai dans le texte de Dugué constaté depuis des lustres par beaucoup, ici même étalé, voilà de mois sinon quelques années. Et il y en a également dans votre réaction.
      Il est à peu près acquis que la planète explosera.
      Alors avant que tout redevienne poussière un seul remède. Vous l’avez trouvé, du moins je le crois. Tout comme bibi. Mais chut. Il ne faudra pas en dévoiler la formule, sinon vous comme moi et quelques autres seront très vite étouffés, bouffés.


  • le moine du côté obscur 11 décembre 2013 05:01

    Je pense que l’humain a vécu dans une gigantesque illusion (Babylone/la matrice) et que la réalité le rattrape. La pollution, les catastrophes en tout genre ne me semblent être que les signes avant-coureur d’une extinction de masse. L’humain croit pouvoir dominer la nature et la plier à sa volonté, alors qu’il n’est qu’un pion de la nature. Il a cru pouvoir inverser le cours des choses mais il se rend compte (?) qu’il n’est qu’un idiot, un Icare qui s’est brûlé les ailes à vouloir atteindre un inaccessible soleil. Dès à présent l’humain doit penser à sa survie parce que son beau rêve a vécu. Croissance infinie, progrès sans limite et sans conscience, tout ça c’était un beau rêve et il faut revenir à la réalité. Vouloir empêcher des vieillards ou des malades graves de mourir mais quelle arrogance. Oui la nature est injuste et cynique, mais qui pouvons-nous ? Il faut accepter que certaines choses nous dépassent pour vivre libres ! Et profiter de chaque seconde qui en vérité peut être la dernière. Il faut arrêter ces fuites en avant qui ne mènent inéluctablement que dans des impasses. Il veut plus vieux ? Il vivra mal ? Il veut tout contrôler, il perdra le contrôle sur tout et les catastrophes types BP ou Fukushima sont des coups de semonce. A bon entendeur....


  • Jean Keim Jean Keim 11 décembre 2013 09:04

    Bonjour Monsieur Dugué,
    Votre article énumère une liste de problèmes et les coupables sont désignés ; la modernité (? ??) et la technique mais les deux coupables cités ne sont que des concepts qui n’existent que comme définitions dans la pensée de ceux qui en font leur savoir. Quand un problème est identifié, répertorié et ajouté à une liste, tout va bien, on peut dormir tranquille, rasséréné et on ira voir dans le catalogue des solutions un remède ad hoc. Et finalement comme nous sommes incapables de comprendre le monde ou de nous comprendre nous-mêmes (c’est la même chose, le même mouvement) et que cela nous engoisse, nous cherchons un dérivatif, une occupation comme par exemple bricoler ou rélféchir à un savoir transcendant.
    Depuis que le monde a une histoire il fonctionne ainsi et vogue la galère. 


  • BA 11 décembre 2013 09:56
    L’avenir, ce n’est pas de cultiver des terrains pour faire pousser des céréales bio.

    L’avenir, ce n’est pas de cultiver des terrains pour faire pousser des fruits bio.

    L’avenir, ce n’est pas de cultiver des terrains pour faire pousser des légumes bio.

    Non.

    Pas du tout.

    L’avenir, c’est d’utiliser des terrains pour stocker les déchets nucléaires.

    Notre avenir est radieux.

    Notre avenir est irradié.

    Mercredi 11 décembre 2013 :

    Fukushima : l’Etat japonais achète des terrains pour stocker des matières radioactives.



  • phyto 11 décembre 2013 10:10

    Dugué dit : « bon voyage dans le chaos mondial », cela n’est pas pire qu’Attila, 14-18 ou la folie du 3ème Reich, non simplement dorénavant il nous faut prendre conscience de notre finitude personnelle et de notre finitude en tant qu’espèce. Mais vivre reste encore tout à fait possible, car l’Amour peut encore nous combler.


  • Ecureuil Bleu Ecureuil Bleu 11 décembre 2013 10:45

    Énoncer un à un des atermoiements sans réellement prendre le temps de définir les termes, puis partir en laissant place vide, pour aller réfléchir à la cosmologie. Quel courage.


     Vous avez les solutions, alors agissez, plutôt que de pleurnicher.

  • L'enfoiré L’enfoiré 11 décembre 2013 11:09

    «  Je sais très bien comment changer le Système mais comme le Système convient à une majorité, alors il n’y a rien à changer. Bon voyage dans le chaos mondial ! »

    Dans l’article et les commentaires, je ressens un défaitisme majeur qui est bien dans l’esprit français, je dirais même occidental.
    A qui cela profite ? Ben, à ceux qui n’en font pas partie, pardi.
    A ceux qui voient demain meilleur qu’aujourd’hui.
    Ce n’est pas une question qu’ils soient plus optimistes, mais ils viennent de plus bas, de l’échelon d’en dessous et qui n’ont jamais eu droit de cité.
    Alos oui, comme vous dites, il vaut mieux « retrouver ma zénitude pour réfléchir à la cosmologie, la mécanique quantique et l’évolution des espèces »
     smiley

    • L'enfoiré L’enfoiré 11 décembre 2013 11:16
      Il n’y a pas que le Goncourt. 
      Daniel Berenboom a remporté le prix Victor Rossel 2013 pour son livre « Monsieur Optimiste ». Il était surpris d’avoir été primé pour son sujet du passé, avec ses parents et ses années 30 comme support. C’est dire qu’il ne faut pas croire qu’écrire ne rend pas optimiste et n’essaye pas de partager celui-ci avec ses lecteurs. L’optimisme, une denrée tellement périssable aujourd’hui qu’il faut féliciter son auteur.. smiley


    • Ecureuil Bleu Ecureuil Bleu 11 décembre 2013 11:25
      Défaitisme et lâcheté. Car, on ne peut pas dire au gens « Tout va mal, c’est foutu » et se barrer en les laissant, tel un capitaine de bateau qui prendrait le large pendant la tempête, pour aller regarder les étoiles un peu plus au calme.

      Ceci dit, je retourne à ma sobriété heureuse et laborieuse. Cultiver le Bienne me laisse pas le temps de vous regardez vous plaindre. 

      Tu as conscience du problème, mais tu ne mets pas en place les solutions, alors tu fais partie du problème. 

      Par où commencer ?

      Puisque c’est le chaos, par mettre de l’ordre : un dans sa conscience ; deux chez soi ; trois, autour de soi. Rien de plus. Rien de moins.


    • L'enfoiré L’enfoiré 11 décembre 2013 11:51

      Le problème est beaucoup plus fondamental.

      Il ne faut pas réagir aux événements, il faut être proactif vis-à-vis d’eux.
      Et ça....

    • Ecureuil Bleu Ecureuil Bleu 11 décembre 2013 12:29

      Plus fondamental...hum


      Les événements, comme je l’entends, c’est à dire, au même sens que Wittgenstein les entendait, les événements c’est « Tout ce qui m’arrive ». 

       Comme il est nécessaire de mettre de l’ordre dans son corps pour mettre de l’ordre dans sa conscience. Le plus fondamental, est mon corps.

      Or, il m’arrive de manger. Ce que je mange, d’où vient-il ? comment-est il arrivé là ? Qui l’a produit ? et comment ? 

      Si je ne sais pas, que je ne peux pas avoir confiance ou si l’aliment a été produit et conduit jusqu’à moi selon une méthode qui n’est pas viable à long terme, je ne le consomme pas. Sinon, je fais partie du problème.

      Si je ne peux pas = si je dois faire confiance absolu au Système et en ses agents ; j’examine ce qui m’empêche de faire autrement, et je m’adapte.

      La meilleure solution est de cultiver son jardin, et si je ne peux pas cultiver mon jardin (qui correspond à la troisième étape) alors je m’efforce de connaître celui qui a pris le temps de cultiver autrement. J’apprends à connaître mon voisin, à lui donner la main, à lui faire confiance. Je l’aide, et je m’aide.

      C’est la base du mutualisme, et pour moi, c’est réellement fondamental. Si le Système est pourri, alors comme disait Descartes, il faut vider le panier, et examiner les pommes une à une, plutôt que de regarder le ciel en espérant qu’une nouvelle pomme tombe...

    • L'enfoiré L’enfoiré 11 décembre 2013 12:41

      Salut L’écureuil,


       « Les événements, comme je l’entends, c’est à dire, au même sens que Wittgenstein les entendait, les événements c’est « Tout ce qui m’arrive ». »

      Et bien non, Wiigenstein n’avait pas raison. C’est comme pour le Darwin qui ne voyait que l’inné et qui ne pensait pas que l’acquis avait tout autant d’importance. 

      « Le plus fondamental, est mon corps. »

      Je dirais mettre de l’ordre dans son ego. C’est plus clair que le corps.

      « Or, il m’arrive de manger. Ce que je mange, d’où vient-il ? comment-est il arrivé là ? Qui l’a produit ? et comment ? »
      Simple. La nature et ce que l’on en fait. J’ai justement cet article en actu qui vous en donne une idée de ce qu’il faudra changer les habitudes et qui répond à votre question. 

      « Sinon, je fais partie du problème. »
      Mais nous faisons tous partie du problème... et on s’adapte au mieux, comme vous dites.

      « La meilleure solution est de cultiver son jardin, et si je ne peux pas cultiver mon jardin (qui correspond à la troisième étape) alors je m’efforce de connaître celui qui a pris le temps de cultiver autrement. J’apprends à connaître mon voisin, à lui donner la main, à lui faire confiance. Je l’aide, et je m’aide. »

      Plus vite dit que fait. Je suppose que vous n’êtes pas citadin. J’ai aussi un énorme jardin en copropriété et qui existe pour la beauté des yeux, rien de plus.

      « C’est la base du mutualisme, et pour moi, c’est réellement fondamental. »
      Encore une fois, hors du contexte du citadin perverti et converti. smiley


    • L'enfoiré L’enfoiré 11 décembre 2013 13:36

      Ce que n’a pas compris Bernard, le diplôme de Bac +10 ou +20, ne sert à rien si on ne comprend pas ce que cela implique de mobilité, de disponibilité ; de conviction que ce n’est qu’un seul investissement sur l’avenir qui ne prendra vraiment de l’importance que par l’expérience.

      J’ai beaucoup d’estime pour l’autodidacte qui a su créer son sillon.
      Il ne faut pas croire qu’un diplôme soit magique et qu’il trouvera son correspondant à la porte de chez soi.
      La modernité, c’est justement cela : aller chercher l’endroit où ses envies correspondront le mieux à ce que on se sent capable de faire.
      Quand je parlais de proactivité, c’est en fait savoir tendre sa ligne dans la bonne rivière, où la chance que cela morde le mieux. 
      C’est peut-être ce qui diffère entre le secteur privé et le secteur publique qui lui reste à domicile.
      Si vous n’avez pas compris, cher Ecureuil, revenez, j’expliquerai autrement. smiley

    • Ecureuil Bleu Ecureuil Bleu 11 décembre 2013 14:06

      Je pense effectivement que nous sommes sur la même longueur d’onde l’enfoiré smiley


      Evidemment qu’on fait tous partie du problème. Et quand je parle du corps, ou de l’ego, je parle de « chez soi » (oïkos = le foyer). C’est ça l’éco logie.

       Avant de vouloir changer le monde, j’essaye de penser mes propres habitudes.J’ignore si Wittgenstein a eu tord ou raison, mais si on regarde sa vie, je pense qu’il avait bien compris le problème, puisqu’il a renoncé à sa fortune, pour vivre frugalement en toute simplicité.

      @ bientôt donc,

  • soi même 11 décembre 2013 11:14

    Propos d’un Nihiliste, sans intérêt si ce n’est le reflet du personne qui se prend pour un génie, et qui vient de s’apercevoir qu’il est aussi nue qu’une poule déplumer !
    .


  • dom y loulou dom y loulou 11 décembre 2013 13:58
    vous salissez votre accès à l’âme en omettant toute vérité Dugué

    vous avez perdu l’honnêteté

    l’accès au monde de l’esprit va devenir impossible dans ce cas


    vous ne faites plus que caresser les surfaces et terminez en salissant ENCORE « l’homme » 

    quel service vous rendez aux jeunes n’est-ce pas ?
     
    de les enfoncer ainsi dans votre haine de soi et puis aller vous divertir, comme c’est touchant...


    si vous pensez être un dieu divin vous le dites 

    c’est un jeu si amusant le piétinement d’autrui n’est-ce pas 

    sur treize ans vous appelez cela comment ? moi j’appelle cela du sadisme complet 


    l’esprit, puisque vous ne le voyez pas dans « l’homme », se coupe de vous


    soyez donc un vrais golem comme ça vous serez vrais au moins une fois dans votre vie

    pas un entre-deux qui bouffe l’esprit d’un autre tout en le piétinant tous les jours de nouveau sur treize ans

    vous expliquerez cela à votre créateur

  • dom y loulou dom y loulou 11 décembre 2013 14:04

    vous avez donc loupé toutes les révélations qui ont rebâti entièrement la psyché et apporté la fin du smog dans les villes et vous n’en avez cure tant vous avez pollué durant votre vie ou quoi ?


    tous ces remèdes qui vous ont été apportés, les trésors de compréhension livrés semblent s’effacer de votre cerveau, vous les avez tant déformé que vous ne vous en souvenez plus ?


    comme c’est dommage

    pour vous

  • joletaxi 11 décembre 2013 14:16

    j’ai pas lu, mais j’imagine facilement la teneur de l’article et des commentaires,

    je ne résiste pas à reproduire un petit texte glané au gré de mes lectures,

    « Voyez, écrit-il, ces plages désertes, ces tristes contrées où l’homme n’a jamais résidé ; couvertes ou plutôt hérissées de bois épais et noirs dans toutes les parties élevées, des arbres sans écorce et sans cime, courbés, rompus, tombant de vétusté, d’autres, en plus grand nombre, gisant au pied des premiers, pour pourrir sur des monceaux déjà pourris, étouffent, ensevelissent les germes prêts à éclore. La nature qui, partout ailleurs, brille par sa jeunesse, parait ici dans la décrépitude ; la terre, surchargée par le poids, surmontée par les débris de ses productions, n’offre, au lieu d’une verdure florissante, qu’un espace encombré, traversé de vieux arbres chargés de plantes parasites, de lichens, d’agarics, fruits impurs de la corruption  : dans toutes les parties basses, des eaux mortes et croupissantes, faute d’être conduites et dirigées ; des terrains fangeux, qui n’étant ni solides ni liquides, sont inabordables, et demeurent également inutiles aux habitants de la terre et des eaux ; des marécages qui, couverts de plantes aquatiques et fétides, ne nourrissent que des insectes vénéneux et servent de repaire aux animaux immondes. Entre ces marais infects qui occupent les lieux bas, et les forêts décrépites qui couvrent les terres élevées, s’étendent des espèces de landes, des savanes, qui n’ont rien de commun avec nos prairies ; les mauvaises herbes y surmontent, y étouffent les bonnes : ce n’est point ce gazon fin qui semble faire le duvet de la terre, ce n’est point cette pelouse émaillée qui annonce sa brillante fécondité ; ce sont des végétaux agrestes, des herbes dures, épineuses, entrelacées les unes dans les autres, qui semblent moins tenir à la terre qu’elles ne tiennent entre elles, et qui, se desséchant et repoussant successivement les unes sur les autres, forment une bourre grossière épaisse de plusieurs pieds. Nulle route, nulle communication, nul vestige d’intelligence dans ces lieux sauvages ; l’homme, obligé de suivre les sentiers de la bête farouche, s’il veut les parcourir ; contraint de veiller sans cesse pour éviter d’en devenir la proie ; effrayé de leurs rugissements, saisi du silence même de ces profondes solitudes, il rebrousse chemin et dit : La Nature brute est hideuse et mourante ; c’est Moi, Moi seul qui peux la rendre agréable et vivante : desséchons ces marais, animons ces eaux mortes en les faisant couler, formons-en des ruisseaux, des canaux ; employons cet élément actif et dévorant qu’on nous avait caché et que nous ne devons qu’à nous-mêmes, mettons le feu à cette bourre superflue, à ces vieilles forêts déjà à demi consommées ; achevons de détruire avec le fer ce que le feu n’aura pu consumer : bientôt, au lieu du jonc, du nénuphar, dont le crapaud composait son venin, nous verrons paraître la renoncule, le trèfle, les herbes douces et salutaires ; des troupeaux d’animaux bondissants fouleront cette terre jadis impraticable  ; ils y trouveront une subsistance abondante, une pâture toujours renaissante ; ils se multiplieront pour se multiplier encore : servons-nous de ces nouveaux aides pour achever notre ouvrage ; que le boeuf soumis au joug emploie ses forces et le poids de sa masse à sillonner la terre, qu’elle rajeunisse par la culture : une nature nouvelle va sortir de nos mains.
    Quelle est belle, cette Nature cultivée ! Que par les soins de l’homme elle est brillante et pompeusement parée ! »

    C’est un extrait d’un livre d’un naturaliste du XVIII ème siècle,

    et aussi les résultats d’un sondage récent

    http://www.lalibre.be/actu/international/la-france-est-en-declin-pour-trois-quarts-des-francais-52a85a3a357004c37c8b2f9d

    je note... de l’énergie abondante et bon marché, tout l’opposé de la clique verte, comme par hasard..


    • L'enfoiré L’enfoiré 11 décembre 2013 18:10

      Bonsoir Jo,

       J’ai été voir le lien de la Libre.
       La phrase « Près de trois quarts des Français considèrent que leur pays est en déclin, et plus de la moitié ne fait confiance à aucun acteur hormis eux-mêmes pour relancer la croissance », m’interpelle.
       Quand je vois ce que Bernard écrit à la mitraillette, on est loin du compte, non ?


  • franc 11 décembre 2013 15:30

    l’ auteur me semble -il a fait une erreur d’analyse ,ce n’est pas le progrès scientifique qui est la cause du désastre écologique et éco-humain que l’on peut constater et que l’auteur a raison de dénoncer ,mais le décalage entre le progrès d e la science et le progrès de la conscience et le faible degré de spiritualité de l’homme ,celle-ci n’a malheureusement pas avancé au m^me rythme que la science et la technologie .

    Mr Dugué vous ne faites que désigner la science ou la technologie comme bouc émissaire alors que le véritable coupable est l’homme lui-m^me ,dans son imperfection intrinsèque ,de son manque de conscience ,de son excès d’égo .Ce n’est pas la science ou la technolologie d el’homme qui est la cause du désastre humain actuel mais toujours et partout l’orgueil de l’homme ,sa cupidité ,son égocentrisme .

    n’accusons pas la science ou la technologie mais notre moi ,notre amour propre ,notre orgueil ,à préférer la vérité partielle du moi individuel à la vérité universelle de la raison transcendante .,celle ci- d’ailleurs n’étant pas nécessairement contradictoire avec celle là  ;Tant que les hommes , moi ,vous ,tous les hommes ,ne se mettent pas à genoux à battre sa coulpe et dire que je suis un pécheur ,un être imparfait ,un con ,un nul , et de concentrer toute notre attention à ce sentiment par contraste en ayant le ragard tourné vers l’idée de perfection ou l’esprit absolu du parfait , autrement l’dée du divin ,tous les discours,les dialogues et les débats ne servent à rien ,sont inutiles voires nuisibles car ils ne reflètent en vérité que nos mensonges et le plus grave des mensonges est le mensonge intérieur . On ne pas pas connaitre réellement la vérité si on aime pas la vérité ,l’amour d ela vérité est plus importante m^me que la connaissance de la vérité ,car si on aime pas la vérité on peut rejeter ou cacher m^me vérité qu’on connait ,on commet alors le péché du mensonge ;et alors le discours ou les débats ne sont que le réflet du de nos mensonges intérieurs .C’est cela le progès de la conscience ,le progrès de la spiritualité ;t si le progrès de la conscience ne suit pas le progrès de la science ou si le progrès d ela spiritualité ne suit pas le progrès de la technologie ,alors nous avons les effets de ce que dénonce cet article ,la destruction ou la déshumanisation de l’homme. 

     Le pape François avec grande intelligenc et grande humilité vient de publier une encyclique oùil dénonce la mondanité religieuse ,cela vaut aussi pour la mondanité intellectuelle .

    ce ne’st pas la charité mais l’humilité qui est la valeur supr^me pour le christianisme.

     


  • franc 11 décembre 2013 16:34

    il est vrai que « la science sans conscience n’est que ruine d e l’âme » ,mais ce n’est là qu’une vérité partielle ,une semi-vérité ,il faut ajouter pour avoir la vérité complète l’autre semi-vérité qui est que la conscience sans science n’est qu’impuissance de l’âme .

    il n’ ya pas de contradiction ni d’opposition intrinsèque entre la science et la conscience ,au contraire ,l’une éclaire et renforce l’autre et vice versa.

    dans la mythologie égyptienne qui peut être à l’origine de la mythologie chrétienne ou du moins avoir le m^me symbole christique que celle-ci ,il ya le myhte d’Osiris et d’Isis .Osiris représente l’Homme parfait et donc l’être divin,parfaitement juste et bon comme le Christ .Un jour jour il est piégé par un être démoniaque Seth ,découpé en morceaux qui sont jetés et éparpillés dans les eaux de la mer. La soeur d’Osiris ,Isis ,par amour de son frère s’en va parcourir toutes les mers pour repêcher tous les membres du corps d’Osiris afin les rassembler , puis une fois reconstitué le corps sans vie d’Osiris avec l’aide du souffle divin redonne vie à son frère et fait ressusciter Osiris.Osiris ,Homme divin ,est mort et ressuscité comme le Christ incarné ,l’Homme Parfait est reconstitué.

    le symbole mythologique est saisissant et révèle encore plus de vérité que celle de Jésus de l’Evangile ,car il ne montre pas seulment d e manière abstraite que l’homme parfait puisse se reconstituer et ressusciter grâce à l’intervention divine ,il montre encore comment et par quoi concrètement cette résurretion ou cette reconstitution d el’homme parfait pourra se faire par la Sience elle-m^me ,Isis ,ici représente ou symbole la Sience ou la raison transcendantale et immanente.Le membres du corps d’Osiris sont dispersés dans la mer représentent les connaissances éparses de l’Homme orinel parfait dispersées dans la mers de l’oublie ou d el’inconscience lors de la désintégration de l’homme parfait originel ,lors d’une sorte de Big bang de l’esprit humain originel.On peut considérer que le Big bang matériel n’est qu’une partie et la partie matérielle du Big bang spirituel .Il est à noter que parmis les morceux de corps d’osiris ,il y avait aussi les morceax de cerveau et les morceux de l’organe génital . les morceaux du cerveau représente les morceaux intellectuelsde l’esprit de l’homme ,tandis que les morceaux génitaux représentent les différentes ge nre de l’homme ,féminin et masculin ,m^me et femelle ,qui à l’origine étaient rassemblée et unes comme dans le mythe d’ Aristophane dans le banquet de Platon .Isis représente la Science qui reconstitue l’Homme parfait


  • franc 11 décembre 2013 17:15

    En résumé ,Mr Dugué , vous déplorez les effets dont vous chérissez les causes ,Dieu en rit comme le dit Bossuet.


  • mpag 12 décembre 2013 04:14

    C’est lorsqu’on se coupe de son autre moitié aussi obscure soit t’elle qu’on perd l’équilibre et qu’on tombe dans une affirmation unilatéral de l’homme totalement faussé

    L’homme n’est pas totalement bon ni mauvais 
    Je pense que vous vous faites une idée incomplète de ce qu’est l’homme, et que vous le mettez sur un hypothétique pied d’estrade (involontairement à mon avis)en le coupant de son imperfection, en ne l’acceptant pas 
    Vous voyez le coté immoral de la technique mais en restant aveugle à ce qu’elle peut apporter, vous ne le comprenez pas 
    Le mal serait t’il capable d’engendrer le bien ? l’inverse est t’il possible ? OUI
    N’oubliez pas L’un et l’autre sont indissociable, l’homme est sa quintessence, j’ajouterai que seul un contrôle et un équilibre de ces deux forces permettra à l’homme d’évoluer dans des conditions optimales, ( en accord avec ce qu’il est) 
    Il est triste que vous n’acceptez pas tout les aspect de l’homme mais une idée que vous vous faites de lui, l’autoflagellation n’est pas la solution 

    Ajouter la psychologie évolutive avec votre étude des espèces, je vous assure une autre vision de l’homme et un texte bien plus optimiste y compris en acceptant « le mal » dont nous sommes tous « contaminés »

    Dernière chose, le chaos doit bien faire les choses, nous sommes ici pour en parler
    De l’ombre apparaîtra la lumière, 




    • ACABIT 12 décembre 2013 11:49

      ’’Le mal serait il capable d’engendrer le bien ? l’inverse est il possible ? OUI’’

      Alors là faudrait nous expliquer comment, avec des exemples si possible


  • BA 12 décembre 2013 16:26

    Chiffres Eurostat d’octobre 2013 :


    Grèce : 27,3 % de chômage

    Chez les jeunes de 15 à 24 ans : 54,8 % de chômage


    Espagne : 26,7 % de chômage

    Chez les jeunes de 15 à 24 ans : 57,4 % de chômage


    Croatie : 17,6 %

    Chez les jeunes : 52,4 %


    Chypre : 17 %

    Chez les jeunes : 43,3 %


    Portugal : 15,7 %

    Chez les jeunes : 36,5 %


    Slovaquie : 13,9 %

    Chez les jeunes : 31,5 %


    Bulgarie : 13,2 %

    Chez les jeunes : 28,8 %


    Irlande : 12,6 %

    Chez les jeunes : 26 %


    Italie : 12,5 %

    Chez les jeunes : 41,2 %


    Près d’un tiers des Grecs sans couverture sociale.


    http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/12/09/pres-d-un-tiers-des-grecs-sans-couverture-sociale_3528051_3214.html


  • béatrice 12 décembre 2013 20:25

    Si j’ai bien compris votre article, il existe deux fléaux, la cupidité et la technique. Il faut dire que l’alliage des deux est certes destructeur.
    Ensuite, il y aurait bien des idéologues qui voudraient sortir de ce carcan mais ils sont formés à l’école stalinienne.
    Il y a donc, si je sais compter, trois fléaux qui nous installent dans le chaos.
    Je souhaite vous donner un conseil : au printemps prochain, tentez de cultiver un jardin, loin de ce chaos. Dans votre premier acte l’achat ou la récupération de graine, vous remarquerez très vite que parmi les marchands, l’écologisme n’est qu’un argumentaire cupide de plus.
    Regardez les statistiques, plus les dirigeants de ce monde se réunissent autour de la table pour parler d’écologie, plus ils marchandent et détruisent.
    Vous dirigez votre colère vers une ère qui n’a jamais existé que dans les verbiages publicitaires ou pour quelques hommes et quelques femmes qui vous ont peut-être offert un cadre de vacances fort champêtre.


  • ddacoudre ddacoudre 13 décembre 2013 00:59

    bonjour dugué

    En lisant ton billet met revenu en mémoire l’ouvrage de « J’ai mangé mon père » dans lequel l’un des frères reproche à l’autre l’usage du feu et lui dit qu’un jour il mettra le feu au monde.
    Nous ne sommes pas arrivé à cet instant ,car science et la modernité dépendent de cet usage, le feu.
    le constat des paradoxe que tu souligne que ce soit la fracture sociale ou intellectuelle à toujours existé et ne peut pas se résorber par une forme d’égalité ou d’égalitarisme qui conduirai à une entropie nulle. Pour autant s’il n’est pas indécent que des hommes soit riche ce qui l’est c’est qu’ils jugent nécessaire que d’autres soit pauvre pour l’être. Ceci est le produit de notre histoire qui est encore régie par des archaïsmes qui font usage de la technologie pour se maintenir et soumettre les uns et les autres par un discourt de modernité qui en fait n’est comme tu l’indiques qu’une aliénation dont Socrate avait mis en garde ses contemporain en lmeur expliquant qu’en apprenant leur souvenir ils se croiraient savant sans l’être et oublieraient de s’interroger de l’intérieur, c’est à dire d’interroger l’humain que nous sommes. Or Tous ne peuvent pas avoir cette interrogation, ce que nous avons pu rapporter de notre histoire fait ressortir des période d’obscurantiste et nous nous trouvons devant une, qui plus est les obscurantiste sont ceux que nous élisons ou que nous formons pour être notre élites, comme c’était le cas dans les civilisations antérieures qui ont périclité faute d’avoir compris cela.
    Ce n’est donc pas la technologie, ou « LE FEU » qui est destructeur, il a existé sur terre bien avant l’humain et n’a jamais détruit la planète, tout comme les modification génétiques naturelles qui ont renouvelé des variétés de plantes et autres.

    Avec les moyens dont nous sommes dépositaire nous pourrions presque faire un Edem. Nous savons épurer l’atmosphère, sauf nous demandons à des financiers de le faire, c’est là que le bas blesse, un nommé Jésus avait bien compris cela c’est pour cela qu’il a viré les marchands du temple et nous nous les avons installé de toute part.
    http://ddacoudre.over-blog.com/article-en-2012-prenez-la-bonne-place-et-virez-les-marchands-du-temple-92103832.html.
    cordialement.


    • Emmanuel Aguéra Emmanuel Aguéra 13 décembre 2013 18:39

      Pas loin d’être d’accord avec vous... « Nous avons réinstallé les marchands du temple »... bien vrai, ça...
      « Goldman-qqchose » en tête.
      Plus constructif en 20 lignes que Dugué n’est destructif en 100. Bravo.


  • julius 1ER 13 décembre 2013 09:35

    . En paraphrasant une célèbre formule de Reagan, je dirais volontiers que la science et la technique, ce n’est pas la solution mais c’est le problème.

    @Dugué
    je reprendrai le slogan de la SNCF, « le progrès n’est réaliste que s’il est partagé par tous »
    ce slogan des années 80 me revient en mémoire, je pense ne l’avoir pas trop déformé avec le temps. la privatisation de la technique et du progrès rendent ceux- ci totalement contre productifs , je ne citerai qu’un exemple, les autoroutes : dans des pays comme la Suisse ou les Pays-bas, chaque petit village a une ou plusieurs sorties ce qui rend les autoroutes très accessibles pour aller d’un point A à un point B, ici les autoroutes sont des nasses très peu pratiques pour aller d’un point A à un point B, ce sont des machines à cash, n’employant plus beaucoup de monde (compter les péages ou il n’y a plus que des machines) c’est là que l’on peut dire que le progrès est dévoyé, voyez- vous un quelconque débat sur ce sujet au jour d’aujourdhui ??????
    la technocratie à usage privatif voilà le vrai problème et je ne vois aucune issue à court ou moyen terme .............. 

  • Franciye 13 décembre 2013 11:03

    Le problème global n’est pas la technique mais la finance et la privatisation de la création monétaire, qui mène le monde à sa ruine et à l’esclavage généralisé par la création artificielle de « dettes » indues et d’« intérêts sur la dette » injustifiables. Tout part de là et les solutions doivent être réfléchies et appliquées au plus haut niveau (constitutionnel).


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