mardi 4 décembre 2012 - par C BARRATIER

Laïcité, enjeux mondiaux : libération de la femme, Républiques sociales

La laïcité dans la République et sa garantie que tous les citoyens sont égaux en droits, a été accusée de combattre les religions qui n’acceptent pas l’égalité qui remet en cause leur prétendue supériorité.

La laïcité remet simplement à leur place les hiérarchies religieuses qui prétendent imposer leurs lois internes à tous les citoyens, qu’ils aient une obédience ou non.

Définitions

La laïcité est une attitude sociétale qui considère que chacun est libre penseur, adhérant à une croyance en un dieu, ou au contraire se passant de cette croyance et pouvant adopter d’autres philosophies, ou étant totalement indifférent à toute obédience.

J’ai volontairement évité de parler d’incroyants, car il n’y a aucune raison de définir une personne par rapport à l’affirmation d’une autre qui serait alors porteuse de la norme : il n’y a pas à définir l’un négativement par rapport à l’autre, la laïcité, ne choisit pas, ne hiérarchise pas, ne définit pas en négatif.

Autrefois les catholiques appelaient les musulmans les incroyants, les mécréants, ce qui n’était pas le nom que ceux là s’étaient donnés. Aujourd’hui encore des citoyens qui se définissent croyants qualifient ceux qui ne se réfèrent pas à un quelconque dieu d’incroyants, c’est à dire qu’ils les définissent par rapport à eux-mêmes. D’autres se sont appropriés le terme de libre penseur, certes libres penseurs ils sont, mais pas en opposition avec les croyants qui sont à priori, dans notre République de liberté de pensée, autant libres penseurs qu’eux.

Je n’aime pas non plus le terme athée qui renvoie à une divinité inexistante !

Ne pourrait on se contenter du terme « humaniste » ? (pouvant se référer à de multiples philosophies et religions)

Mais est il finalement nécessaire de mettre chacun dans un catalogue de philosophies, de conceptions de la vie ? J’ai présenté mon opinion sur le sens de la vie, laïque bien sûr dans son essence, ici en table alphabétique des news :

« Sens de la vie, sens de l'univers »

 http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=59

Je ne vois pas du tout dans quoi je peux être classé, sinon républicain laïque. Hors catégorie, il est peut être plus facile d’entendre et respecter les philosophies différentes.

La laïcité est un but que les citoyens de la République ont décidé d’atteindre, elle est plus un idéal qu’une réalité quotidienne, il demeure encore beaucoup d’intolérance et de manque de respect pour l’autre, même en France. Elle est, comme une loi cadre, un cadre juridique donnant aux citoyens tous les choix, et à personne d’autre. Elle est donc porteuse d’espérance.

Histoire française de la laïcité

La laïcité française est liée à la séparation historique de l’église catholique romaine et de l’Etat français. Avant cette séparation, il a pu être obligatoire de se dire catholique, de passer devant un prêtre pour se marier, et de respecter des préceptes contrôlés par la hiérarchie catholique, cela au temps de la monarchie qui était en France pharaonique, de droit divin.

 La Révolution de 1789 voulut prendre le contrôle des religions existantes, sans obliger les gens à en choisir une, et les prêtres devaient prêter serment pour exercer, ou étaient réputés réfractaires à la République. Ceux qui signaient ne pouvaient plus, dans leurs sermons combattre la République, et ils étaient d’ailleurs souvent partisans de la République.

Napoléon continua à contrôler l’Eglise qu’il finançait par un concordat. Après lui, il y eut le retour de la monarchie, puis de nouveau la Révolution et le retour de la République. La hiérarchie catholique réussissait à utiliser ses prérogatives dans l’Etat pour faire renverser des gouvernements qui ne lui rendaient pas ses pouvoirs antérieurs, sous la monarchie. La République renversée, elle retrouvait ces pouvoirs jusqu’à la Révolution suivante.

La République se trouva donc obligée de décider la séparation par une loi, en 1905. L’Etat cessait de vouloir être le maître des prêtres, les laissant à leur pape et à leur hiérarchie, et l’Etat cessait de donner à la religion catholique le statut privilégié qu’elle avait. L’Etat maître chez lui, chaque église maîtresse chez elle. L’impôt (qui ne venait pas des seuls catholiques ou d’autres se référant à une divinité quelconque, ou avec tout autre engagement), l’impôt n’était plus redistribué vers l’Eglise pour construire des écoles religieuses, ou des lieux de culte…

 Aucun signe d’appartenance de la République à une quelconque religion ne put subsister : on retirera progressivement les crucifix des écoles publiques, des tribunaux, des hôpitaux, des préfectures, …La religion, totalement libre dans sa sphère privée, ne put être invoquée dans les actes publics. Plus de serment sur un livre religieux devant un tribunal. Depuis 1892, donc avant 1905, ce n’étaient déjà plus les prêtres auprès desquels devaient être enregistrés naissances, décès, mariages, mais les Maires.

L’égalité dans la vie quotidienne

 Les fonctionnaires sont recrutés sans qu’ils aient à indiquer leur éventuelle croyance, et dans leur travail en présence du public, ils ne peuvent plus en faire état. Personne ne peut désormais être avantagé ou désavantagé par les représentants de l’Etat en fonction de sa pensée.

Au niveau de l’individu, le grand tournant de 1789 et de 1905 a bien été la liberté de conscience, désormais garantie par l’Etat lui-même. Des penseurs connus ont forgé le concept : Condorcet, Victor Hugo, et avant eux Lamennais, un ecclésiastique, à partir de 1830….

Au plan de la vie en collectivité, la laïcité est un savoir-vivre par lequel on vit ensemble sans essayer d’imposer sa pensée aux autres. Il ne s’agit plus seulement de tolérer les gens différents, mais de les respecter assez pour vivre ensemble en gardant dans sa sphère privée ce qui appartient à la sphère privée. Vivre ensemble en étant très différents et en se respectant est l’essentiel de la laïcité. En ce sens elle fonde une République d’unité entre les citoyens, sans privilégier les communautarismes, mais sans les empêcher : dès le départ, les écoles purement confessionnelles ont été acceptées, et même l’Ecole privée a été souhaitée par les fondateurs même de l’Ecole publique, pour que les citoyens aient un autre choix possible s’ils estimaient que l’Ecole laïque ne leur convenait pas. La laïcité va donc très loin dans la tolérance, elle va au respect réel, et tous les citoyens sont considérés à EGALITE quelles que soient leurs idées.

Limites de la liberté

Cette tolérance va à mon sens trop loin : Des associations anti républicaines bénéficient de déductions fiscales de plus de 60 % des dons perçus et combattent ainsi les services publics et la laïcité avec de l’argent public. Voir en table des news :

« SOS Education, Naufrageurs bas les masques » http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=203

La loi européenne peut être un outil pour résister à ceux qui, utilisant leur droit d’expression, voudraient tenter de profiter de ce doit pour casser les droits des autres ! L’article 17 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme stipule que nul ne peut utiliser les droits garantis par cette convention dans le but de rechercher l’abolition ou la limitation de ces mêmes droits. Cette Convention Européenne prévaut cependant moins sur nos lois nationales que les règles européennes rigoureuses imposant la libre concurrence et fermant nos entreprises françaises. Cependant la Cour Européenne des Droits de l’Homme, dans son Arrêt du 13 février 2003 affirme l’incompatibilité de la charia avec la démocratie.

L’Europe, en même temps, fait la promotion du libéralisme à la FRIEDMAN qui casse nos services publics et nos solidarités, donc notre république laïque.

La solidarité liée à la laïcité

 La solidarité par les services publics ou la sécurité sociale est « horizontale », là où la charité était verticale, comme la mendicité.

Mener des politiques de ségrégation sociale renvoyant les pauvres en banlieue, tolérer des discriminations à l’embauche en fonction de l’habitat, de l’origine, de la religion, est contraire à la laïcité et donc destructeur de notre République. Les ghettos des banlieues ne sont pas le fruit d’un communautarisme choisi : des pauvres ont été laissés entre eux, les moins pauvres sont partis devant les problèmes que pose la grande pauvreté remplacés par des miséreux chassés des centres villes par le manque d’argent. Et ces malheureux en France comme ailleurs sont livrés aux prosélytes profiteurs de misère qui les évangélisent par leur charité qui exige une reconnaissance vis-à-vis du donneur. C’est par le « social » que les mouvements politiques islamistes ont pris le pouvoir. C’est par le social qu’en France des mouvements évangélisateurs obtiennent des subventions pour recruter des adeptes.

JAURES disait en 1905 que la République est laïque et sociale, et qu’elle ne restera laïque que si elle a su rester sociale. Laïcité et solidarité se soutiennent mutuellement, l’une ne va pas sans l’autre.

Avec 6 millions de pauvres et une société de plus en plus inégalitaire, nous ne pourrons pas longtemps garder la laïcité et perdrons la République. Nous pourrons rester en démocratie inégalitaire, avec éventuellement une morale d’Eglise imposée à tous, mais nous ne serons plus en République laïque. La laïcité exige très profondément l’égalité, la solidarité, nommée fraternité dans notre devise. Liberté, égalité, fraternité, c’est un tout, c’est la laïcité.

Là-dessus l’Europe garde un silence pesant…

Reculs par les revanchards

 En 1940, lorsque les puissances intérieures d’oppression profitèrent de l’occupation allemande pour imposer à nouveau leur loi, Pétain remplaça notre devise républicaine par Travail, Famille, Patrie, ferma les Ecoles normales d’instituteurs et d’institutrices qui formaient les enseignants de l’école laïque, et réintroduisit dans les programmes officiels l’apprentissage obligatoire des devoirs envers Dieu. Il imposa même un chant à sa gloire chaque matin, par tous les élèves en rangs, avant l’entrée en classe : Maréchal nous voilà.

En d’autres lieux, en d’autres temps, on imposait à tous une prière et des cantiques.

 La laïcité fut rétablie à la libération, en 1945, avec la liberté.

Le pilier Ecole

L’Ecole est au centre de la laïcité, de même que l’instruction publique est le pilier de la République. L’esprit critique, la capacité d’acquérir soi même des connaissances, en sont le fondement.

A l’Ecole laïque, tous les enfants, quelle que soit leur famille de pensée se sentent également aimés, considérés par le maître ou la maîtresse. Les contenus des programmes et les méthodes pédagogiques employées concourent à l’expression de la laïcité : pas de bourrage de crâne. Au contraire on cultive la recherche personnelle, la démarche d’acquérir un savoir qui soit le sien à partir de lectures, de documents, on cultive le développement de l’esprit critique. On récite moins de l’appris par cœur, on s’exprime personnellement.

 Pour qu’il y ait laïcité, il faut la gratuité qui permet plus d’égalité, le même accès pour les filles et les garçons qui doivent aujourd’hui également apprendre à vivre ensemble dès les bancs de l’Ecole.

L’Etat s’interdit de devenir oppressif dans l’Education. Les professeurs doivent être à l’abri des pressions, y compris des parents. Ce ne sont pas les dirigeants politiques qui écrivent les programmes, mais des inspecteurs entourés d’experts. Les chefs d’établissements contrôlent les maîtres pour protéger les enfants d’éventuelles oppressions.

Jules FERRY en 1885 avait fait entrer la laïcité à l’Ecole par les programmes. L’Instruction civique, la leçon de Morale se plaçaient en dehors de toute obédience. La référence à un dieu disparaît des programmes (avant on parlait dans les programmes officiels de devoirs envers Dieu), les divers éventuels catéchismes sont enseignés hors de l’Ecole, les religieux perdent le droit d’enseigner es qualité dans l’Ecole publique. Cependant, là où il y a des internats, des aménagements sont effectués pour permettre aux enfants qui le veulent de se retrouver par famille de pensée : l’aumônerie. On retrouve cela dans d’autres lieux d’enfermement, les prisons par exemple, ou les casernes. Tout citoyen se voit ainsi garantir par la République l’accès au représentant de son obédience s’il en a une. Tout citoyen se voit en même temps garantir qu’il est protégé de ces représentants qui ne sauraient lui être suggérés ou imposés.

L’Europe vaticane et l’oppression des femmes

Ce respect de chacun durera-t-il ? Dans le traité se LISBONNE le Vatican a su introduire (article 17) l’obligatoire dialogue avec les religions. Il est vrai que l’Europe chrétienne fut déjà l’invention de SCHUMAN, bon collabo de PETAIN. Le Vatican a su introduire aussi dans la charte des droits fondamentaux du traité de LISBONNE « le droit à la vie » qui pourrait imposer qu’un foetus de quelques jours soit considéré comme une personne. Les religions veulent toujours s’approprier le corps de la femme en contrôlant sa sexualité, sa fécondité, et même en couvrant les viols et en interdisant l’avortement même dans ces circonstances, en interdisant le divorce mais en pouvant encourager la répudiation (celle de l’épouse par me mari, et non la réciproque !)

L’égalité des femmes et des hommes est peut être bien devenue le premier enjeu de la laïcité. Et l’Europe aujourd’hui, comme hier le nazisme, peut faire reculer la République égalitaire.

Il est intéressant de voir ce qui peut se passer lorsqu’un pays, qui avait instauré la séparation de l’église et de l’état et créé l’école laïque, revient à la situation antérieure. L’Eglise polonaise, dans les années 1980, organisa massivement des expositions sur l’avortement qui était autorisé et réglementé en Pologne depuis 1956. Pour frapper l’opinion, des fœtus ensanglantés étaient faussement présentés comme liés à des avortements.

Ces photos se retrouveront exposées au parlement européen en 2005, sous le titre « les enfants en Europe », le pape durcissant parallèlement son opposition à l’avortement en Europe et souhaitant imposer ses vues partout.

 Le catéchisme présente la religion catholique supérieure à toutes les autres, ceux qui ne l’adoptaient pas étant présentés comme des « sous hommes ». Des brochures fascistes, antisémites, anti féministes donnant à la femme le rôle de procréatrices intensives "jusqu’à ce que la Pologne ait 100 millions d’habitants "étaient vendues dans les églises. Un mouvement de jeunesse catholique, les Oasis, diffusait des idées politiques, anticommunistes, nationalistes. Le 17 mai 1989, une loi laissa l’Eglise s’organiser comme elle le voulait, y compris avec la pénétration en Pologne des forces du capitalisme moralisateur intransigeant du Vatican. La même année la Pologne perdit l’Ecole publique où fut introduit l’enseignement religieux et où les prêtres de l’Eglise catholique participèrent de plein droit à tous les conseils de classes.

L’Eglise récupéra de nombreuses terres, pour les louer à des agriculteurs, tout en se réservant les subventions de la Politique Agricole Commune. Elle réussit à se faire exonérer des impôts sur les donations et sur la totalité de son activité économique (le Vatican dans certains pays est une véritable holding capitaliste industrielle et de services).

Un concordat fut même signé sous le gouvernement de madame SUCHOCKA, bras droit du Vatican, imposé aux politiques polonais dans une négociation contrainte avec l’Eglise et l’ambassadeur des USA, dans l’ambassade des USA. Une sorte de coup d’Etat.

Malgré les manifestations et campagnes de pétitions de Neutrum (qui défendait l’idée d’un état laïque), et du Planning Familial polonais, suite à une intervention du primat de Pologne, chef de l’Eglise polonaise, au Parlement qui somma les députés d’interdire l’avortement, le 7 janvier 1993, l’avortement fut interdit, et lorsque l’avortement thérapeutique fut à nouveau autorisé en 1996, le milieu médical sous la pression de l’Eglise refusa de le pratiquer.

Le mariage concordataire remplaça le mariage civil. On forma les filles à l’idée de leur fonction de femme au foyer, on les persuada de l’impossibilité du divorce, la propagande remplaçant peu à peu l’étude de la loi.

Suite à ce concordat, il se produit sans cesse des conflits entre le droit civil encore existant et le droit canon, qui sort évidemment vainqueur du conflit.

Les prêtres donnent des consignes de vote. L’Eglise a sa presse et sa radio où elle fustige l’Europe coupable de s’être éloignée des préceptes du Vatican. Une loi institue la diffusion obligatoire des valeurs chrétiennes dans les télévisions publiques (il s’agit d’une permanente discrimination des agnostiques, des athées, des homosexuels, des féministes, et de la promotion de l’ultra libéralisme).

L’Education sexuelle à l’Ecole a été supprimée, remplacée par la propagande vaticane (par exemple le culte du mariage, ou l’abstinence « seul remède contre le sida » d’après le Vatican).

En 2003 les prêches affirment que l’Europe tue les enfants, les vieux et les handicapés et que la Pologne a pour mission de ré évangéliser l’Europe.

Le gouvernement polonais a même dans ses tiroirs le projet de soumettre préalablement tous les textes de lois au contrôle préalable de l’Eglise, et un projet de taxation des célibataires et des ménages sans enfants.

Conséquence : l’Organisation Mondiale de la Santé pointe actuellement la Pologne pour la rapide dégradation de la santé des femmes. Les enfants abandonnés sont de plus en plus nombreux, les décès par avortements clandestins se multiplient.

La famille ultra conservatrice est renforcée : mariages précoces ou arrangés, dot, fiançailles qui ligotent (versements d’argent, obligations morales), développement de la prostitution et de vente de femmes polonaises dans les grandes capitales. Les femmes qui travaillent, principalement les intellectuelles, sont assimilées à des dévergondées occidentales.

Lors des élections, il y a depuis 2004 obligation morale de se confesser si on a voté pour un parti dont les programmes sont incompatibles avec l’enseignement de l’Eglise.

La marche conquérante des intégrismes religieux, résistances

Après les succès cléricaux aux USA, qui portèrent Busch au pouvoir, l’Europe des intégrismes est en marche. Elle ne s’arrêtera pas toute seule.

L’intégrisme religieux chrétien est au pouvoir aux USA, l’intégrisme musulman dans un nombre de plus en plus important de pays arabes, l’intégrisme juif en Israël oblige bien la mention de la religion sur les cartes d’identité. Les totalitarismes matérialistes ne sont pas meilleurs : voir la Corée du Nord.

La laïcité dans le monde devient rare, elle est dans la visée de tous les totalitarismes. Mais elle est comprise partout (on parle de séparation du pouvoir politique et du pouvoir religieux, il n’y a pas de traduction dans d’autres langues). Elle est ardemment souhaitée par les femmes. C’est peut être par les avancées féministes, par le mariage pour tout, le baptême républicain, que ce concept reprendra vie et force. Si nous nous en occupons.

Voir comment dans un petit détail de la vie d’un village, sans grands débats philosophiques, on peut faire comprendre ce qu’apporte la République laïque de l’égalité. En table alphabétique des news :

« Baptême civil »

 http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=143

Les petits ruisseaux font les grandes rivières, redonner de la force au concept de laïcité est désormais un mot d’ordre partagé par des centaines d’association dans le monde.



4 réactions


  • CHALOT CHALOT 4 décembre 2012 13:22

    Voici un Démostène qui n’argumente pas ! changez de pseudo !


  • bel95 4 décembre 2012 14:06

    Savez vous quel était le 1 er produit d’exportation de la France : le Droit.

    Savez vous que l’idée de laïcité, de neutralité de l’état était regardé avec intérêt dans les pays dit en voie de développement.

    Vous et vos complice à la Charlot (ci-dessus), je vous accuse d’avoir abimé cette belle idée qui faisait le bien commun, le fameux vivre-ensemble. Je vous accuse des risques politiques, d’affaissement des droits primaux dans ces pays qui nous observent aujourd’hui avec horreur, dont l’argumentaire principale pour des états à basculer dans la théocratie est la décadence qui s’observe dans nos frontière. En un mots, je vous hais !!!


  • pergolese 4 décembre 2012 17:47

    Cet article est loin d’être « un amalgame d’inepties » (drôle d’expression d’ailleurs) ...

    Bien au contraire.

    Cela étant, je peux comprendre qu’il déplaise à certains...C’est d’ailleurs la preuve qu’il est bon, voire excellent.


  • Panzerfaust 4 décembre 2012 21:23

    Certain voient la laïcité comme une force capable de permettre le ‘vivre ensemble’ de religions. Au nom de cette tolérance, on ménage la chèvre et le chou, on s’interdit d’évoquer les sujets qui peuvent fâcher. Exit donc, les caricatures de Mahomet, silence sur le sort fait aux femmes dans l’islam, le créationnisme doit être placé sur un pied d’égalité avec l’évolution, etc.… Il peut être dangereux d’être trop tolérant avec des monothéismes intrinsèquement intolérants.


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