mercredi 16 octobre 2013 - par La râleuse

Le fait c’est : fessée

Pour mémoire : Suite à la plainte de son épouse dont il est en train de se séparer (de manière conflictuelle précisent certains journaux), un père vient d’être condamné à une amende de 500 € avec sursis, par le tribunal correctionnel de Limoges, au motif qu’il a humilié son fils de 9 ans en le fessant cul nu. 

En entendant cette information, je suis tombée des nues sur le... Fondement ; je ne savais même pas qu’on pouvait être condamné par un tribunal pour avoir fessé un enfant, alors qu’en France il n’existe pas de loi interdisant la punition corporelle !

Le motif de la condamnation, lui, me laisse rêveuse. Le père est sanctionné parce que le tribunal a estimé qu’étant ainsi fessé déculotté, l’enfant était victime d’une humiliation. 

Du coup, je me suis rappelé le passé tumultueux de mes 10/12 ans de petite campagnarde chef d’une troupe de garçons. 

Nous alternions jeux périlleux et bagarres contre des bandes rivales de communes voisines qui nous valaient, les uns et les autres, tout autant d’horions et de vêtements déchirés. Avec un même résultat final récurrent : une énergique correction infligée par nos papas.

Nous sentions-nous humiliés d’être ainsi, fessés pour certains, fouettés avec martinet ou ceinture pour d’autres, dont mon frère et moi faisions partie ?

Jamais de la vie ! C’était à celui qui se vantait avoir reçu la pire correction et la gloire en revenait au père le plus sévère qui devenait automatiquement le papa le plus admiré. Une admiration qui rejaillissait sur son ou ses rejetons.

Ces réminiscences de mon enfance m’amènent à me demander si certains juges et membres du corps médical, - et en particulier les juges et membres du corps médical de sexe féminin -, ne se fondent pas sur leurs sentiments d’adultes pour conjecturer ceux des enfants. Ce faisant, j’en arrive à supposer que, dans le contexte (une correction infligée en toute intimité, sans spectateurs pour se gausser), il se peut bien que l’enfant n’a été que vexé par la fessée reçue.

Mais je doute fort qu’il se soit senti humilié. Une vexation est une blessure morale superficielle passagère ; une humiliation est une blessure morale profonde que l’on remâche longuement et dont on ne guérit pas.

Poursuivant mon raisonnement, je pense qu’une vexation ne se transforme en humiliation que lorsqu’il n’est pas permis à l’offensé de l’oublier. 

Or, il parait improbable que, depuis un an, le papa ait eu envie ou motif à rappeler de manière répétée cette fessée à son fils. Donc si le l’enfant a subi une humiliation pour une vexation qu’on ne lui a pas laissé oublier, qui en est responsable ? Qui porte la culpabilité de l’humiliation ?

Pour une plainte déposée, voilà bien des acteurs à plaindre me semble-t-il.

  • À plaindre, le père qui peut, lui, se sentir humilié après avoir été traîné devant un tribunal et s’être vu infliger une sanction pour avoir estimé à juste titre que son fils lui devait le respect.

(Rapporté par le journal Le Populaire du Centre « Depuis plusieurs jours mon fils ne me disait plus bonjour, je lui ai demandé pourquoi et il m'a répondu qu'il n'en avait pas envie, a expliqué devant le juge ce père, Je lui ai dit qu'il me devait le respect et oui, je lui ai onné une fessée. »)      

  • À plaindre l’enfant qui se sentira forcément responsable de l’humiliation infligée à son père et risque de s’en sentir coupable toute sa vie durant. 
  • À déplorer la relation désormais faussée entre le père qui se sentira à jamais dévalorisé au yeux de son fils et l’enfant à qui on a ôté, par une action de justice brutale et sans concession, le respect pour son père.

Ont-elles réellement mesuré l’impact de leurs interventions sur l’enfant qui désormais n’aura plus l’image du père comme exemple, comme soutien, et même comme émule 

  • La mère, que je soupçonne fort d’avoir agi par vindicte personnelle ou pour se garantir le droit à la garde de son fils en cas de séparation d’avec son époux,
  • La présidente du tribunal, forte de son bon droit et appuyée par la caution morale de la pédiatre Edwige Antier et autres médecins en accord avec ses théories (que moi je juge être des divagations intellectuelles) ?

Ont-elles mesuré qu’elles agissaient contradictoirement avec le principe énoncé par les psys que la présence conjuguée d’une mère et d’un père (même une mère et un père séparés) est nécessaire, voire vitale pour le plein épanouissement d’un enfant ?

La présidente du tribunal s’est-elle seulement arrêtée au fait que le père, cherchant à se faire respecter de son fils et usant d’une correction corporelle comme ultime moyen, se montrait plus responsable que bien des tribunaux qui, de peur d’être jugés pour une correction infligée à des délinquants, ne savent plus faire respecter la loi et par la même déconsidèrent la justice. 

Et toutes les parties qui ont jugé cette affaire et prononcé une sanction contre un père qui ne cherchait qu’à se faire légitimement respecter ont-ils mesuré qu’ils accordaient aux enfants mineurs de tous âges la permission de désobéir à leurs parents sans avoir à craindre de représailles.

Qu’on vienne donc ensuite me parler de la démission des parents. 



125 réactions


  • Rounga Roungalashinga 16 octobre 2013 08:57

    On ne sait jamais ce qui se passe réellement dans l’intimité des gens, mais le fait que ce garçon de 9 ans refuse de parler à son père laisse fortement soupçonner que la mère lui a monté la tête pour qu’il le haïsse. J’ai déjà vu d’assez près ce genre de choses, et le moins que je puisse dire, c’est que les ravages causés par cette attitude mesquine et puérile des parents ne sont pas minces. Détester l’un de ses parents n’est pas bon pour le développement de l’enfant, d’autant plus lorsque celui-ci, des années plus tard, découvre que tout ce qu’il croyait à propos de son parent haï était faux. Il faut savoir rester adulte dans le cadre d’une séparation, et ne pas ramener à soi le problème en gagnant les enfants à sa cause contre l’autre parent.
    En ce qui concerne la punition en elle-même, il est clair que le prétexte de l’humiliation est ridicule. La punition est, en elle-même, humiliante. Si on n’a pas honte d’être puni, on recommencera, car la honte passe moins rapidement que la douleur physique ou le sentiment de contrainte, dont on peut, dans certains cas, tirer une certaine gloire. Et puisque le juge n’a retenu que cet élément là, j’imagine que la sévérité de la correction n’a aucun rapport avec celles que Gorki rapporte dans Ma Vie d’enfant, où il raconte que son grand-père l’attachait à un banc pour le fustiger avec une verge jusqu’à ce que la peau soit complètement éclatée. Il semble qu’à une époque, les gens s’accomodaient de conditions de vie autrement plus horrifiantes qu’aujourd’hui, et que jamais ils n’auraient eu l’idée de porter ce genre d’affaires au tribunal.


    • La râleuse La râleuse 16 octobre 2013 14:12

      Bonjour Roungalashinga


      Ouaf, votre pseudo est original mais il prend le même temps à l’écrire qu’il en faut pour rédiger un article smiley

      Je vous remercie et pour l’intérêt que vous avez porté à ma chronique et pour votre commentaire dont j’ai pris connaissance avec d’autant plus de plaisir que nous sommes bien d’accord.

      Cordialement


  • Fergus Fergus 16 octobre 2013 09:00

    Bonjour, La râleuse.

    Entièrement d’accord avec le contenu de votre article qui permet de remettre en perspective la fessée et son rôle éducatif. Bien que ne l’ayant jamais pratiquée sur mon fils, mis à part 2 ou 3 tapes sur les fesses lorsque, par exemple, il faisait ses besoins à côté du pot, je persiste à penser qu’il n’y a pas, si j’ose dire, fouetter un chat dès lors qu’il n’y a pas de violence et que ce type de sanction est clairement associé à une faute de l’enfant. Les mauvais soins aux enfants, le délaissement et l’absence de manifestations affectives sont infiniment plus violents et porteurs de traumatismes durables.

    Un bémol concernant l’affaire en question : jamais le père n’aurait dû fesser cul nu un gamin de 9 ans. Trop âgé pour cela !

    A toutes fins utiles et bien que cela se soit situé hors du cadre familial, petit souvenir personnel : Au bon vieux temps des châtiments corporels dans l’enseignement catholique.

    Cordialement.


  • Fergus Fergus 16 octobre 2013 09:04

    J’ajoute à cela que, toujours hors du cadre familial, mon fils s’est un jour fait gifler par un instituteur, ce qu’il s’est bien garder de nous dire, à mon épouse et moi. C’est l’instituteur lui-même qui nous l’a avoué devant le gamin. Il va de soi que nous avons soutenu cet homme qui avait manifestement été poussé à bout. Il n’y a plus eu d’incident par la suite, comme quoi une simple gifle peut, dans certaines circonstances, être utile.


    • La râleuse La râleuse 16 octobre 2013 14:16

      Bonjour Fergus,


      L’anecdote que vous contez est toute à l’honneur de chacun des participants :

      - votre fils, qui n’est pas venu se plaindre, sans doute parce qu’il avait pris conscience qu’il avait tort et que le lui feriez savoir

      - l’instituteur, qui a fait preuve d’honnêteté envers vous et votre épouse en vous rapportant les faits

      - vous et votre épouse qui vous êtes montrés respectueux du jugement de l’instituteur.

      Mais je pense que nous avons reçu un même genre d’éducation et que, comme moi et mes camarades de classe, il n’était pas question de se plaindre d’une sanction de notre instituteur au risque de la voir cautionnée par notre père avec une punition supplémentaire smiley

      Amicalement,


  • Pale Rider Pale Rider 16 octobre 2013 09:39

    Merci pour cet article équilibré.

    Les bons apôtres des prétoires devraient juger la mère plutôt que le père ; c’est évidemment la mère qui a discrédité le père auprès du gosse. J’ai vécu un divorce ; mon ex-femme et moi avons toujours eu soin de veiller à ce que notre fils ait du respect et de l’affection pour ses deux parents, ce qui est toujours le cas presque vingt ans plus tard.
    D’autre part, nos distingués juristes commettent une grave faute de logique. Etant donné qu’on ne peut pas mettre un enfant à l’amende ou en prison, comme on peut le faire contre un adulte récalcitrant, que reste-t-il comme moyen de pression pour obtenir de l’enfant quelque chose qu’on estime juste, comme le fait de saluer son père ? On n’est pas au paradis sur terre ; la vie est faite de conflits, y compris avec les enfants dont l’innocence n’est qu’un mythe (Saint Augustin a peut-être un peu exagéré, mais pas tant que ça). Parmi mes trois enfants, il y en a un qui a pris pas mal de fessées. Vraiment pas possible de faire autrement. Et lui-même me disait hier que ça lui avait sans doute fait du bien. Moi, je n’en suis pas fier, ça me fait toujours mal au coeur. Mais entre quelques fessées et la prison où sont dirigés les gamins sans père et/ou sans autorité parentale, je préfère la fessée. Il est probable que les tribunaux pour mineurs soient remplis davantage de gosses qui n’en ont pas pris assez que de gosses qui en ont pris trop. Une étude à ce sujet serait intéressante.

    • La râleuse La râleuse 16 octobre 2013 14:14

      Bonjour Pale Rider,


      Sans vouloir faire passer les hommes pour des victimes - il en est qui sont de fameux salopards - j’ai, moi aussi, trop souvent constaté à quel point les mamans peuvent être retorses quand il s’agit de se garantir la garde des enfants.

      Je peux comprendre leurs sentiments mais je n’admets pas les pratiques déloyales ... Quand elles ne sont pas justifiées par une mauvaise fois identique chez le, ou un comportement réellement dangereux du, père.

      Cordialement



  • le naif le naif 16 octobre 2013 09:39

    Ce genre d’affaire décrédibilise la justice qui aurait mieux à faire en ce moment...


    • Fergus Fergus 16 octobre 2013 10:38

      Bonjour, Le naïf.

      Pas d’accord avec vous : la Justice doit prendre en charge toutes les affaires qui donnent lieu à plainte, qu’elles soient graves ou pas. Affirmer le contraire, c’est faire preuve d’une forme de démagogie qui s’exprime également à propos des policiers ou de l’action des gouvernements. Une société bien organisée doit pouvoir s’occuper avec le même sérieux tant des questions importantes que des questions secondaires.

      A noter que, dans cette affaire, les juges se sont prononcés sur le droit, et leur décision a été, quoi qu’on en dise, mesurée. Le père n’a d’ailleurs pas fait appel du jugement. 


    • TicTac TicTac 16 octobre 2013 11:19

      Fergus :

      Diriez-vous la même chose s’agissant du classement sans suite des plaintes d’une épouse victime de violences « non suffisamment caractérisées » ou auxquelles on ne donnera pas suite parce que « le rappel à la loi » est une sanction suffisante pour l’auteur des faits ?

      Je vous en tiens des caisses, de ces classements sans suite.


    • le naif le naif 16 octobre 2013 11:30

      Bonjour, Fergus

      Décidément, nous avons pas mal de points de désaccords

      "la Justice doit prendre en charge toutes les affaires qui donnent lieu à plainte, qu’elles soient graves ou pas.« 

      Il n’y a pas d’affaire en ce cas précis, c’est un problème familial, La justice n’a rien à faire dans cette histoire. Ou alors on peut déférer devant les tribunaux les 3/4 de la population française, moi le premier, car je l’avoue, j’ai du donner deux ou trois fessées à mon fils... et j’en ai reçu moi-même à peu près autant...

       »Affirmer le contraire, c’est faire preuve d’une forme de démagogie qui s’exprime également à propos des policiers ou de l’action des gouvernements. Une société bien organisée doit pouvoir s’occuper avec le même sérieux tant des questions importantes que des questions secondaires."

      Quelle démagogie ??? Vous êtes partisan d’une dérive à l’américaine, genre l’abruti qui fait sécher son chat dans un micro-onde et qui fait un procès au fabricant du four ??? Il faut être sérieux, il y a des priorités, je préfèrerai qu’on donne des moyens pour lutter contre les lenteurs de la justice ou celles des prudhommes... En ce domaine comme dans bien d’autres pendant qu’on traite ce genres de questions, on ne s’occupe pas de l’essentiel, c’est tout.

      "A noter que, dans cette affaire, les juges se sont prononcés sur le droit, et leur décision a été, quoi qu’on en dise, mesurée. Le père n’a d’ailleurs pas fait appel du jugement."

      Oui enfin même prononcé en droit un jugement aberrant reste aberrant, le fait que le père ne fasse pas appel, ne prouve rien, non plus. A sa place j’en ferai surement de même de peur de prendre plus cher encore...

      Maintenant sur le plan familial, quid de l’autorité parentale ???.... Vive l’enfant roi et ensuite on aura des Rosemar et des Nabum qui nous parleront de la démission des parents... A un moment il va falloir arrêter avec la schizophrénie.

      Entendons nous bien, je ne suis pas un adepte des punitions corporelles, mais en certains cas, une fessée vaut mieux qu’un long discours.


    • Fergus Fergus 16 octobre 2013 11:36

      Bonjour Tic Tac.

      Je dirais évidemment la même chose.

      Une chose est sûre : la Justice est faite par des Hommes pour des Hommes, avec les inévitables ratés ou erreurs d’interprétation qu’engendrent, ici ou là, les rapports humains.

      Pour ce qui est de la Justice, et cela se comprend, eu égard aux situations douloureuses des protagonistes, on a tendance le plus souvent (cela m’arrive également) à ne voir que les dénis ou les erreurs manifestes au détriment de toutes les affaires où les jugements sont rendus de manière équitable.


    • Fergus Fergus 16 octobre 2013 11:44

      @ Le naïf.

      « Il n’y a pas d’affaire en ce cas précis, c’est un problème familial, La justice n’a rien à faire dans cette histoire. »

      Eh bien si, il y a affaire car la plainte s’est appuyée sur un texte de loi. Il appartenait donc à la Justice de passer dès lors que la conciliation qui n’a pas dû manquer d’être organisée a été impuissante à convaincre la plaignante de retirer sa plainte.

      Sur le fond, je suis d’accord avec vous, ce type d’affaire ne devrait pas exister tant il relève des relations familiales, fussent-elles conflictuelles. Et c’est d’ailleurs ce qui se passe dans la vie : la grande majorité des personnes concernées par de tels faits ne se retrouvent pas devant les juges ou, si c’est le cas, acceptent une conciliation.

      Bonne journée.


    • TicTac TicTac 16 octobre 2013 11:53

      Fergus,

      ce que je disais plus bas, c’est qu’au-delà du prétendu impact psychologique sur cet enfant se pose la question du message envoyé aux parents et aux enfants.

      Ce genre de choses touche aujourd’hui les profs, la police, les parents.

      Que dire de cette justice qui classe sans suite des plaintes, administre des rappels à la loi avec facilité à des « gamins » délinquants notoires et qui sortent avec le sourire aux lèvres ?

      C’est ce message qui m’importe, et en l’occurrence l’impact que pourra avoir la décision sur les rapports que cet enfant aura ou non avec son père.

      Ce père avait probablement tort parce que la question du respect de son fils envers lui ne se règle pas avec une fessée.

      Mais tout le monde est fautif dans ce cas, et ce n’est pas cette décision qui amènera les protagonistes à se poser les vraies bonnes questions.

      Je ne reprocherais jamais une sanction judiciaire, quelle qu’elle soit.

      En revanche, il ne faut jamais perdre de vue que cette sanction a une vertu pédagogique et que pour être assimilée, elle doit être équilibrée, juste et répondre à cet impératif pédagogique.

      Je pense intimement que le Magistrat est passé à côté de son sujet et qu’il y avait moyen de renvoyer chacun dans ses buts, en gros, à ses responsabilités de parent et d’enfant.


    • le naif le naif 16 octobre 2013 12:27

      "Sur le fond, je suis d’accord avec vous, ce type d’affaire ne devrait pas exister tant il relève des relations familiales, fussent-elles conflictuelles. Et c’est d’ailleurs ce qui se passe dans la vie : la grande majorité des personnes concernées par de tels faits ne se retrouvent pas devant les juges ou, si c’est le cas, acceptent une conciliation."

      C’est exactement ce que je voulais exprimer dans mon premier post, sans avoir explicité ma position.

      Bonne journée à vous également


    • La râleuse La râleuse 16 octobre 2013 16:36

      Bonjour TicTac

      Je n’ai pas voulu interrompre votre échange avec Fergus qui est un interlocuteur de grande qualité.

      Mais sachez que j’ai lu vos commentaires avec intérêt et que je vous remercie d’avoir exprimé votre opinion.


    • La râleuse La râleuse 16 octobre 2013 16:37

      Bonjour naïf


      Ma foi, je ne vois pas ce que je pourrai vous dire qui diffère de ce que j’ai dit à TicTac.

    • TicTac TicTac 16 octobre 2013 16:44

      La Râleuse,

      C’est moi qui suis un malotru.
      Je débaroule sur votre fil de commentaires et je ne vous salue pas !

      Pardon et merci pour cet article et la discussion qu’il permet.

      Quant à Fergus, j’aime à discuter avec lui.
      C’est pas comme avec d’autres...suivez mon regard...

    • Fergus Fergus 16 octobre 2013 17:17
      @ Tiktak.
       
      Vous écrivez « Je pense intimement que le Magistrat est passé à côté de son sujet et qu’il y avait moyen de renvoyer chacun dans ses buts, en gros, à ses responsabilités de parent et d’enfant. »
       
      Comme dans toutes les affaires de ce genre, les magistrats préfèrent la conciliation. Manifestement, cette tentative - dont je ne doute pas qu’elle ait eu lieu - a échoué, la partie plaignante n’ayant sans doute pas voulu céder un pouce de terrain, forte de son droit. D’où le jugement devenu inévitable.
       
      Bonne fin de journée.

    • TicTac TicTac 16 octobre 2013 17:33

      Bof sur l’esprit conciliateur des Magistrats...

      Quant à la mère n’ayant pas voulu céder un pouce de terrain, c’est une évidence.
      Mais quel impact sur la décision du Juge ?
      Aucun, sur le principe.
      S’il suffisait de déposer une plainte avec constitution de partie civile pour emporter l’affaire... En réalité, ça a juste pour objet de contourner un classement sans suite.

      Dans la mesure où le délit est trouble...et que la jurisprudence elle-même semble dire que la punition à vertu pédagogique est admise tant que n’existe pas de volonté d’humilier, il me reste comme l’idée que c’est non pas le geste mais la déculottée qui a été sanctionnée.

      Voir deux décisions 1 et 2 (probablement les seules, d’ailleurs).

      Alors entre l’humiliation subie par ce père à qui le fils ne disait plus bonjour (pas envie, répond-il) et ce fils humilié par la déculottée, j’aurais bien vu une décision renvoyant chacun dans ses 16 m : pédagogie, vous dis-je.

      Quant à la mère, je l’aurais elle aussi condamnée...

    • Auxi 20 octobre 2013 21:29

      Parce qu’elle a été crédible un jour ? Il y a longtemps, alors…


  • Gasty Gasty 16 octobre 2013 09:48

    Ce sont des réflexions que je pense beaucoup on dû se faire immédiatement... sauf malheureusement la présidente du tribunal.

    La présidente du tribunal aura à assumer une lourde responsabilité sur le risque de dérives de ce gamin plus tard, par cette sanction imbécile à l’encontre du père et sans aucun doute plus condamnable qu’une fessée de remise à niveau .


    • La râleuse La râleuse 16 octobre 2013 14:17

      Bonjour Gasty,


      Je ne puis qu’être d’accord avec votre commentaire qui rejoint ma propre opinion.

      Nous ne nous quitterons donc pas fessés... Euh... Fâchés smiley


  • Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 16 octobre 2013 10:05

    « Nous sentions-nous humiliés d’être ainsi, fessés pour certains, fouettés avec martinet ou ceinture pour d’autres, dont mon frère et moi faisions partie ? Jamais de la vie ! »

    Vous seriez encore un peu plus âgée, vous pourriez nous décrire toute sortes de tortures diverses et variées pratiquées au cours des époques passées, et qui étaient alors banales. Il y a quelques dizaines d’années, les détenus aussi étaient fouettés. Les flics avaient aussi la main beaucoup plus leste. Il y a aussi des pays où les adultes sont flagellés en public. Mais en quoi est-ce un argument ? 

    Les temps changent, et lorsque ce changement va dans le sens d’un meilleur respect du corps de l’autre, je ne vois pas matière à s’en plaindre. Pas plus que je ne vois de raison de se plaindre qu’on ferme les restaurants sales, car il ne faut pas regretter le temps où c’était encore plus dégueulasse, où ne se lavait qu’une fois par semaine, où le boulanger faisait tomber sa sueur et ses poils de nez dans la pâte à pain, ne se savonnait pas les mains après avoir été chié dans la cour, etc. ! 

    Les fesses sont une région intime même chez les enfants. La fessée est un jeu sexuel courant pratiquée entre adultes (Gougueul est votre ami), ce qui montre bien sa dimension érotique. Obliger un enfant à se dénuder pour lui taper dessus est un acte de barbarie ou pour le moins d’une très grande indécence. En outre, frapper un plus faible que soi est un geste qui inculque la lâcheté - geste que l’enfant reproduira presque toujours sur les plus faibles, des enfants ou des animaux incapables de se défendre. 

    Madame la Râleuse, que diriez-vous si un agent de police vous donnait une fessée déculottée parce que vous avez grillé un stop en voiture ? Ca ne serait pas une humiliation pour vous ? Et pourquoi cela ne le serait pas tout autant pour un enfant ? Vous pensez qu’un enfant de 9 ans n’a pas de pudeur ?


    • Rounga Roungalashinga 16 octobre 2013 10:23

      Je pense que personne ne va regretter le temps de châtiments corporels. Je suis moi-même très content de n’avoir pas connu, dans mon enfance, le martinet, les coups de règles sur les doigts, ou l’obligation de se tenir à genoux sur une règle. Etant donné qu’il n’y a pas eu de dommages physiques chez l’enfant, la question n’est pas de savoir si le père a été excessif dans sa punition, mais de savoir si cela méritait de passer au tribunal. Il me semble que, si l’enfant a été secoué psychologiquement, il pourra s’en remettre sans l’aide d’un juge, et qu’au contraire cette condamnation ne fera que confirmer son sentiment de mépris envers son père, en lui donnant une validation officielle. Désormais il pourra afficher la plus haineuse détestation envers son père sans que celui-ci ne puisse, par un geste symbolique, y mettre des limites.


    • Deneb Deneb 16 octobre 2013 10:50

      Un jour je suis arrivé à l’école avec une empreinte de main de mon père sur le visage, méritée ou pas, mes camarades se sont bien moqués de moi. Complétement d’accord avec Gaspard, il ne faut pas continuer à banaliser la violence physique dans l’éducation, c’est une tradition idiote. Quand on en est réduit à distribuer des torgnoles, il faudrait systématiquement se demander ce qu’on a bien pu louper pour en arriver là. Mais très peu de pères fouettards en sont capables.


    • Rounga Roungalashinga 16 octobre 2013 10:52

       ne se savonnait pas les mains après avoir été chié dans la cour

      « Est allé chier » ! Attention, ça n’a pas le même sens. Pensez à cet écriteau sur la loge d’un gardien de zoo entre midi et deux : « Le gardien a été mangé ».


    • le naif le naif 16 octobre 2013 11:35

      @ Deneb

      Toujours dans la mesure, entre une fessée occasionnelle et une maltraitance systématique, il y a une petite différence qui semble vous échapper.


    • Pale Rider Pale Rider 16 octobre 2013 12:25

      Le portrait photographique de Gaspard Delanuit donne effectivement l’image irénique d’un être profondément pacifique et doux. smiley


    • Deneb Deneb 16 octobre 2013 12:26

      Entre 100 coups de fouet en public et une lapidation, aussi. Mais dire que l’une est justifié et l’autre pas, c’est un peu aberrant, non ? Je pense tout de même qu’il y a d’autres formes d’éducation que celles héritées de l’idéologie judéo-chretienne : « je te fais souffrir, mais c’est pour ton bien ! ». Perdre son sang froid n’est pas éduquer.


    • Gasty Gasty 16 octobre 2013 12:55

      Deneb

      Un père a envoyé chier son fil... 6 mois ferme dont 2 avec sursis.

      Ça c’est pour dans 20 ans.


    • Nestor 16 octobre 2013 13:06

      Salut Pale Rider ...

      « Le portrait photographique de Gaspard Delanuit donne effectivement l’image irénique d’un être profondément pacifique et doux. »

      Ça veut rien dire ... tout comme on peut être pasteur et tabasser des gens qui en importunent d’autres ... Tous comme être pasteur et posséder un flingue et faire justice avec ... smiley

      On ne peut servir dieux et mammon en même temps ... smiley ...


    • La râleuse La râleuse 16 octobre 2013 14:19


      Bonjour Gaspard Delanuit 


      Si vous avez des enfants arrivés à l’âge adulte qui ne vous ont jamais causé le moindre problème, avec lesquels tout litige a donné lieu à explications de votre part et compréhension de la part de vos enfants, ou vous êtes un pédagogue né ou vous avez eu de la chance.

      Moi, il m’arrive même avoir envie de fesser les enfants braillards et turbulents d’inconnus.

      Ceci dit, concernant la conclusion de votre commentaire, j’ai bien envie de reprendre une phrase de Coluche faisant parler une nana qui, d’un ton dépité, disait quelque chose du genre : « On m’a dit que tous les flics étaient des violeurs. C’est même pas vrai ; je suis passée plusieurs fois devant le commissariat et... Rien !  »


    • La râleuse La râleuse 16 octobre 2013 14:21


      Bonjour Sabine, 

      Bien sûr que nous ne nous vantions pas dès après la correction.

      Nous étions bien trop occupés à geindre et pleurer.

      Mais croyez-moi, les faits que je raconte sont authentiques et vous ne supputez pas assez de l’instinct de gloriole des enfants lesquels, même en souffrant encore d’une raclée reçue, peuvent l’utiliser comme faire valoir vis-à-vis des copains.

      Cordialement,


    • La râleuse La râleuse 16 octobre 2013 14:27

      Bonjour Deneb

      Des parents peuvent en venir à infliger une correction corporelle à leur progéniture parce que, quoi qu’on puisse en penser, les gamins peuvent être d’affreux petits monstres fort capables de savoir pousser à bout la plus patiente des personnes... Ce qui n’est pas mon cas mais, j’ai eu la chance de n’avoir pas à sévir plus de deux fois.

      Bon, la deuxième fois, il ne s’est jamais remis et à l’heure actuelle, 30 ans après, il est toujours dans le coma.

      Mais non ! Je plaisante ! smiley


    • Aldous Aldous 16 octobre 2013 15:16

      Que je comprends papa Deneb... smiley


    • Deneb Deneb 16 octobre 2013 15:31

      « ...les gamins peuvent être d’affreux petits monstres fort capables de savoir pousser à bout la plus patiente des personnes... »

      En effet, ils se forgent des repères, ils découvrent des limites. Que la sanction soit brutale ou intelligente, ils répercuteront plus tard cette façon de faire. Si l’on veut réduire la violence physique dans le monde (je pense qu’il y a urgence), on pourrait peut-être trouver autre chose que de leur taper dessus. Personnellement, les corrections ne m’ont jamais rien appris, l’ironie et les remarques acerbes oui. La douleur physique empêche de réfléchir et engendre les rancunes ; la blessure dans son l’amour-propre pousse, au contraire, à la réflexion et à la correction des failles de raisonnement, ne serait-ce que pour avoir de la reparti la prochaine fois. Et c’est bien ce qu’il faille leur apprendre : a raisonner, non pas de se soumettre.


    • Rounga Roungalashinga 16 octobre 2013 15:40

      la blessure dans son l’amour-propre pousse, au contraire, à la réflexion et à la correction des failles de raisonnement

      Dixit l’agoranaute qui se plaint sans arrêt d’être la cible de « trolls insulteurs ». Etrange de constater que la blessure dans son amour-propre que ceux-ci lui infligent ne l’incitent pas « à la réflexion et à la correction des failles de raisonnement ». Je crains qu’en terme de blessure, son amour-propre n’est pas encore près de voir le bout du tunnel.


    • Rounga Roungalashinga 16 octobre 2013 15:43

      Evidemment le commentaire ci-dessus n’est qu’une « remarque acerbe », avec beaucoup d’ironie.


    • Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 16 octobre 2013 19:08

      Remarque grammaticale intéressante Rounga !


    • Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 16 octobre 2013 20:14

      @La râleuse : « Des parents peuvent en venir à infliger une correction corporelle à leur progéniture parce que, quoi qu’on puisse en penser, les gamins peuvent être d’affreux petits monstres fort capables de savoir pousser à bout la plus patiente des personnes... »


      1. Quand vous dites que les parents « peuvent en venir à... », voulez-vous dire qu’ils en ont la possibilité concrète ou bien qu’ils en ont le droit ou bien encore que c’est juste une éventualité statistique ? 

      2. Le fait d’être « poussé à bout », est-ce que cela donne des excuses ou bien est-ce que cela donne des raisons ? 

      3. Certains détenus dans les prisons peuvent être aussi de grands monstres. Diriez-vous donc aussi que des gardiens de prison « peuvent » en venir à infliger une correction corporelle à leurs détenus ? 

      4. Avez-vous vraiment réfléchi aux 3 questions précédentes en admettant qu’il est possible qu’elles vous fassent entrevoir quelque chose à quoi vous n’avez pas encore songé ?

    • JPhilippe 20 octobre 2013 23:02

      Il se trouve que parfois une claque sur les fesses, crée un « arc réflexe » de compréhension entre les fesses (non déculottées) de l’enfant, et son cerveau, qui jusque-là a manifestement oublié de se mettre en liaison avec ses oreilles.

      C’est malheureusement très utile quand la compréhension immédiate est importante pour éviter une situation de danger. Il est aussi important de clairement passer le message à l’enfant que celui qui aura le dernier mot : C’EST LE PARENT !!!

      Ca n’empêche pas d’expliquer ensuite, une fois que l’urgence est passée, le pourquoi de :
       - l’interdit
       - la punition physique

      Les parents n’ont pas vocation a être parfaits !!
      L’important c’est qu’ils aiment leurs enfants et qu’ils essaient de faire de leur mieux.

      Si une claque sur les fesses part un peu vite (parce que les parents ne sont pas parfaits, et ont aussi le droit d’être énervés), ce n’es pas grave, en tout cas beaucoup moins que de trainer le père au tribunal et de le faire désavouer par la justice !


  • Constant danslayreur 16 octobre 2013 10:31

    Bonjour la râleuse

    Pour se faire respecter de son enfant, un changement de ton, un visage fermé, un regard sévère, plus du tout celui - habituel - de l’amour inconditionnel, devraient suffire.

    Mais pour cela il y a trois conditions :

    1. Que ça ne se fasse pas toutes les dix minutes genre na je boude d’adulte immature, ça ôterait tout sens à la réprobation au yeux de l’enfant qui ne vous prendrait plus du tout au sérieux dès qu’il serait en âge de comprendre

    2. Qu’on ait auparavant en permanence prodigué amour, indulgence, protection, sécurité, écoute et limites aidant à se construire, bref que l’enfant sache au plus profond de lui même que non seulement vous l’aimez mais en plus qu’il est plus important à vos yeux que vous même.

    3. Qu’on soit soi-même digne de respect, pas qu’on aille prêcher que « mentir c’est vilain » alors que l’enfant a déjà de longues archives dans sa tête sur vos mensonges à vous. Pas qu’on le somme d’avoir de l’empathie, d’être moins égoïste alors qu’au quotidien il voit quel connard à la après moi le déluge vous êtes. Pas qu’on lui apprenne que la fille des voisins n’est pas une poupée qu’on peut papouiller à sa guise et qu’il vous voit courir tous les jupons alentours comme autant de pétasses qui ne veulent que ça et qui n’attendent que vous.  

    Bref, je suis prête à vous croire sur les responsabilités du juge et de la vilaine maman, lorsque j’en saurai plus sur ce papa qui est déjà tellement défaillant qu’il en est réduit à fesser son garçon pour obtenir un bonjour papa. Comme on fait son lit - sur des années-, on se couche.
    Cordialement


    • Constant danslayreur 16 octobre 2013 10:33

      Je suis prêt évidemment, je suis un garçon promis smiley


    • Pale Rider Pale Rider 16 octobre 2013 11:14

      @ Constant Danslayreur : ce que vous dites est bien, et louable. Mais je crains que ce ne soit théorique. J’ai eu trois enfants, j’en ai élevé quatre, il m’en reste deux à charge. Côté discipline (mais pas seulement), ils sont très différents. Ce qui m’amène à énoncer cette maxime : Plus j’ai d’enfants (mais je vais arrêter là !), moins j’ai de théories. Les juges ont des théories, mais peut-être pas d’enfants (comme dans « Neuf mois ferme » !).

      S’ils en ont, je voudrais savoir comment ils les ont élevés. Même question à nos ministres. Le fils de Marisol Touraine qui est un cambrioleur, celui de Fabius qui est un fraudeur, liste non close... Leurs parents se sont-ils occupés d’eux ? Et si oui, comment ? Avec des théories fumeuses de gauche bien-pensante (moi, je suis de gauche mal-pensante) ?
      Je n’oublie pas que, à droite, Sarko ne semble pas avoir très bien éduqué au moins un de ses fils. Quant à l’extrême-droite, c’est presque du déshabillage à l’échelle nationale (-socialiste...).

  • TicTac TicTac 16 octobre 2013 11:01

    Cette affaire me rappelle une discussion houleuse avec l’un des auteurs de ce site sur la résidence alternée.

    J’y évoquais la colère de ces pères humiliés, privés de leur rôle de père par des mères vindicatives et ne voulant pas reconnaître qu’un mauvais mari peut être un bon père.

    Nous n’avons finalement pas à rentrer dans cette intimité père/fils ni à avoir des jugements tranchés sur la question « avait-il tort ou raison ».

    Il n’empêche.
    Ce type n’a pas franchement l’air d’un délinquant, récidiviste de surcroît.
    Ce terme de châtiment corporel pour une fessée me paraît un peu excessif.
    Quel message envoyons-nous à ces enfants et à leurs parents, dans un monde où l’éducation semble avoir pris un léger coup dans la gueule ?
    Plus de punition, ni à la maison ni à l’école ?
    La police elle-même est sujette systématiquement à questionnement (voir encore récemment cette « affaire » qui semble s’être dégonflée après qu’elle a été mise en avant...)

    Visiblement, la Justice a envie d’envoyer des messages.
    Ce qui m’intéresse, au-delà des « dégâts » psychologiques de cet enfant, ce sont les dégâts sur les fondements mêmes de notre société : respect notamment.

  • Dwaabala Dwaabala 16 octobre 2013 11:46

    Bonjour, La Râleuse.
    Vous avez écrit une bien belle réflexion : celle que j’avais pas les moyens d’exprimer.


    • La râleuse La râleuse 16 octobre 2013 14:40

      Bonjour Dwaabala,

      Merci pour votre commentaire.

      Il m’arrive de vous lire et d’apprécier favorablement les articles que vous soumettez ce que je ne fais qu’avec les personnes qui font un effort pour rédiger correctement.

      Cordialement,


  • appoline appoline 16 octobre 2013 11:48

    Prendre un gamin en otage pour régler ces problèmes conjugaux, c’est ignoble.


    • cevennevive cevennevive 16 octobre 2013 13:44

      Et donc, Capitaine, comme l’écrivait Goethe : « nul ne s’est jamais perdu sur le droit chemin »... 


    • La râleuse La râleuse 16 octobre 2013 14:41

      Bonjour appoline,

      Nous en sommes bien d’accord. C’est pourtant souvent malheureusement le cas lorsqu’il y a conflit au moment d’une séparation.

      C’est fou comme on peut se battre pour un enfant tout en abandonnant le chien ou le chat sans état d’âme.


    • La râleuse La râleuse 16 octobre 2013 14:42

      Bonjour Rocla

      Même vous êtes capable d’écrire quelque chose de sensé quand vous voulez bien abandonner votre rôle de diseur de calembours smiley


    • La râleuse La râleuse 16 octobre 2013 14:44

      Bonjour cevennevive,

      Que voilà un commentaire bien sibyllin smiley Je vous ai connue plus engagée charmante dame. smiley


    • Constant danslayreur 16 octobre 2013 15:07

      Cela dit, vous devriez quand même faire un effort d’écoute smiley


    • Constant danslayreur 16 octobre 2013 16:12

       smiley Merci Capitaine mais ce n’est pas moi qu’il faut ouïr, plutôt le cœur des mômes. Il a tant à nous dire... 


    • arbinger 16 octobre 2013 16:20

      Tiens, j’ai ouï comme un juron.... smiley


    • JPhilippe 20 octobre 2013 23:06

      A Par rocla+

      L’écouter c’est bien, mais pour qu’il s’épanouisse, plutôt :
      a- l’aimer
      b- lui donner un cadre
      c- et enfin l’écouter


  • ZenZoe ZenZoe 16 octobre 2013 11:51

    La honte est du côté de la mère. Même si on désapprouve la fessée, on peut parler au père avant de courir à la gendarmerie non ? On peut imaginer qu’une mère digne de ce nom se range du côté du père face à un enfant irrespectueux au lieu d’humilier définitivement ce père, et de flanquer un sentiment de culpabilité monstre à l’enfant - mais voilà, l’enfant est irrespectueux parce que la mère le veut, parce que la mère veut dégager le père pour avoir son enfant pour elle seule, parce que la mère s’en fiche pas mal des conséquences sur son enfant, pourvu qu’il déteste son père... Les mots manquent pour qualifier la conduite complètement minable de cette femme - tiens, je crois bien qu’elle mériterait une bonne fessée !


    • Pale Rider Pale Rider 16 octobre 2013 12:35

      @Zen Zoe : 

      ...J’osais pas le dire !
      Vous avez raison sur tout. smiley

    • La râleuse La râleuse 16 octobre 2013 14:13

      Bonjour ZenZoe,


      Merci d’approuver mon point de vue. 

      Mais considérant que la fessée est prisée lors des jeux érotiques entre adultes, je ne suis pas certaine que ce serait un châtiment pour la mère de l’enfant smiley


      Cordialement,


    • La râleuse La râleuse 16 octobre 2013 15:03

      Bonjour morvandiau,

      C’est bien la raison pour laquelle je m’agace de ce jugement contre un père qui cherchait à se faire respecter.

      La fessée n’est peut-être pas la panacée mais les parents n’ont pas la pédagogie infuse et même les pédagogues ne sont pas exempts de « ratés ».

      Punir des parents pour avoir infligé une sanction à leurs enfants et exiger d’eux qu’ils fassent de leurs rejetons des êtres « civils », c’est dans la même veine que ces slogans « fumer tue » écrits sur les paquets de cigarettes vendues en toute liberté. 


  • jef88 jef88 16 octobre 2013 12:29

    + 1000 !
    tout a été dit , la vengeance dans le cadre d’un couple ne justifie en rien cette mascarade de justice d’autant plus qu’en France la loi n’interdit pas la fessée....
    Si on punissait tous ceux qui ont été source d’une humiliation , en famille, entre amis, dant le monde professionnel (etc...) il faudrait multiplier par 10 (au moins) le nombre des tribunaux !


    • La râleuse La râleuse 16 octobre 2013 15:04

      Bonjour jef88

      Nous sommes bien d’accord et les brimades corporelles ne sont pas les plus humiliantes. 

      Le père qui traumatise son enfant, en lui serinant chaque jour que c’est un imbécile qui ne fera jamais rien de bon, aura toutes les chances de ne jamais être traduit en justice


  • cathy30 cathy30 16 octobre 2013 13:12

    J’ai vu ça aux infos hier soir . La mère est une vraie caricature, si vous tombez dessus vous allez vous bidonner (si vous avez de l’humour bien sûr).

    Et 150 euros pour la mère pour préjudice moral.


    • La râleuse La râleuse 16 octobre 2013 15:06

      Bonjour cathy30

      Je n’ai pas vu mais je crois que je n’ai pas à le regretter... Même en me taxant de posséder un solide sens de l’humour... Et même de l’humour noir.


    • Pale Rider Pale Rider 16 octobre 2013 19:46

      @ La Raleuse : en me targuant.

      Et merci pour le sympathique message que vous m’avez adressé plus haut, et ce que vous avez dit ailleurs sur l’effort de rédaction. smiley

  • GdeBell 16 octobre 2013 13:19

    et la justice qui mobilise des juges pour une telle affaire (jugée un an après les faits)... 


    J’ai parmi mes connaissances une personne licenciée pour faute lourde (que la personne conteste), père de quatre enfants à charge et dont la femme ne travaille pas : cette personne doit attendre trois ans avant qu’un jugement soit rendu...

    On rétorquera (avec raison) que ce n’est pas la même juridiction qui est compétente... mais cela est la preuve d’un gros dysfonctionnement de la justice.

    • La râleuse La râleuse 16 octobre 2013 15:09

      Bonjour Gdebell

      Nous le savons bien, la justice des hommes est aussi impénétrable aux individus que la justice divine... Et toute aussi aléatoire smiley


  • King Al Batar King Al Batar 16 octobre 2013 13:21

    Bonjour la raleuse et merci pour votre article.

    Dans un premier temps j’ai, comme vous, été stupéfait par cette information.

    En lisant un peu plus, j’ai compris qu’il s’agissait d’une querelle d’un couple qui se déchire et de la mère qui a voulu sanctionner un homme qu’elle n’aime plus.

    Alors, aujourd’hui, j’ai appris que ce type de sanction est illégale, ce que je ne savais pas. Et je peux vous dire que je m’en suis pris des féssées et qu’à 33 ans, je considère qu’elles ont été utiles... Ceci est mon avis personnel.

    Ce qui est abhérant dans cette histoire, c’est que la féssée soit illégale, et considéré comme une violence alors que cela fait, ou peut faire parti de l’éducation. Et ce qui est encore plus abhérant c’est qu’une mère utilise la loi et son enfant pour faire payer à son mari sa rancoeur.
    Nous n’avons pas les tenants et les aboutissants. Il se peut aussi que le père fesse l’enfant a longueur de temps et qu’après en avoir parlé au père, elle n’ait pas trouvé d’autre solutions que de porter plainte.

    Toujours est il qu’une fessée n’est pas pour moi de la maltraitance. Je veux dire qu’un père qui bat son enfant ne va pas s’emmerder à lui frapper sur les fesses. Pour avoir eu des amis enfant battu, je peux vous dire que c’était bien plus souvent le visage et la torgniolle qui était de rigueur. Et que la loi mériterait d’etre un peu plus précise.

    En tout cas, je suis surpris et choqué par la teneur des faits. Merci encore pour votre article.


    • Nestor 16 octobre 2013 13:45

      Salut King ...

      " Et je peux vous dire que je m’en suis pris des féssées et qu’à 33 ans, je considère qu’elles ont été utiles..."

      Ben faudrait que t’expliques à Deneb que si t’avais pas pris toutes ses fessées utiles tu n’irais pas à la banque pour y faire ce que t’y fait en ce moment mais pour y faire toute autre chose de moins légale... Et que si ça se trouve tu te serrais depuis fait tirer une balle dans le dos par un banquier mécontent ... smiley ...


    • La râleuse La râleuse 16 octobre 2013 15:07

      Bonjour King Al Batar,

      Entièrement d’accord avec vous.

      Le parent qui inflige des violences à son ou ses enfants ne donne pas de fessées. Les coups sont bien plus brutaux.

      Et quoique femme et fière de l’être, je regrette d’avoir plus d’une fois constaté que des mères n’hésitent pas à manipuler leurs enfants pour soit en obtenir la garde, soit, ce qui est pire, faire payer au père les frustrations qu’elles reprochent à l’homme.


    • King Al Batar King Al Batar 16 octobre 2013 16:52

      Ben voila vous avez tout dit...

      C’es fou comment les gens, sous couvert de tolérance et de liberté, adorent interdire ce qu’ils considèrent comme innaccéptable et s’immissent dans la vie privée des gens...

      Interdire la fessée... Ca doit être encore une connerie de bien pensants de gôôôôôôôche....

      Les mêmes qui revendiquaient l’interdiction d’interdire dans leur jeunesse...

      M’enfin, si y avait quelqu’un de louable je voterai à gauche, mais si c’est pour se retrouver avec ce genre de loi, je me dit qu’ils n’ont pas tout compris ni à leur couleur, ni à leur devoir...


  • Loatse Loatse 16 octobre 2013 13:58

    500 euros donc pour « humiliation » (apparemment le juge n’a pas sanctionné pour maltraitance)

    voici donc un nouveau délit : l’humiliation...

    Des foules de mômes à qui l’on a refusé publiquement d’acheter des jouets (bonbons vêtements de marque, etc...) alors qu’ils se roulaient par terre en hurlant « je veuuuux ! », pourront donc attaquer leurs parents « déficients... » qui les ont obligés par leur mauvaise volonté flagrante à recourir à ce comportement dégradant (se rouler par terre) pour leur image..

    Des pré ados qui auront la malencontreuse idée de vouloir mordicus sortir maquillées comme des camions volés et à qui on ne laissera pas passer la porte en l’état vont se sentir très humiliées de ne pas avoir pu laisser s’exprimer la part de féminité qui est en elles...

    A rapprocher peut être de l’histoire de l’assistante maternelle « au mode éducatif archaique » qui s’est vue retirée son agrément pour avoir exigé de l’enfant qu’elle gardait que celui ci dise bonjour... les parents auraient jugé cette insistance traumatisante pour l’enfant.....

    Pour avoir élevé quatre enfants et en avoir bavé des ronds de chapeaux, je ne jetterai pas la pierre à cet homme.. même si la punition corporelle n’est jamais la bonne solution et peut apparaître à l’enfant comme une faiblesse, révèlatrice d’une faille de l’adulte qui, pour obtenir le respect, a recours au rapport de force..

    Enfin c’est l’impression que m’a laissé le souvenir de cette baffe maternelle reçue le jour ou j’ai demandé : « maman, ca veut dire quoi » con«  ? »

    J’aurai préféré un zeste de dialogue.. j’ai été décue.... smiley mais pas traumatisée non plus, faut pas pousser.. m’enfin c’était l’époque qui voulait ca, l’éducation pavlovienne...

    Parfois rajoutaient il : « ca te servira de leçon... »


    • Rounga Roungalashinga 16 octobre 2013 14:20

      A rapprocher peut être de l’histoire de l’assistante maternelle « au mode éducatif archaique » qui s’est vue retirée son agrément pour avoir exigé de l’enfant qu’elle gardait que celui ci dise bonjour... les parents auraient jugé cette insistance traumatisante pour l’enfant.....


      Vous auriez un lien vers un article au sujet de cette histoire ?


    • Rounga Roungalashinga 16 octobre 2013 16:39

      Merci,
      C’est tout à fait consternant.


    • La râleuse La râleuse 16 octobre 2013 16:47

      Bonjour Loatse,


      Je ne vais pas dire que j’ai adoré ton commentaire ; le verbe adorer est par trop galvaudé par les amateurs de jambon, de croquettes,... Adorer est devenu le leitmotiv des marchands de publicités diverses et a perdu tout son sens.

      Non ce que je vais te dire, c’est que je l’ai ÉNORMÉMENT goûté, savouré, dégusté.
      Il est comme un bonbon sucré/épicé et il explose tous ses parfums en un suave cocktail.

      Rien que pour te lire, cela valait le coup que j’écrive smiley



    • appoline appoline 16 octobre 2013 18:12

      Bon sang que les parents peuvent être cons, je ne suis pas étonnée que tout se dégrade avec de tels raisonnements, le « bonjour » est un des fondements de la politesse et du respect, je me demande ce que ce môme vaudra à l’adolescence, ça promet.


    • Loatse Loatse 17 octobre 2013 11:30

      Bonjour La Raleuse,

      Bonbon au coquelicot alors..(vous m’avez fait rougir là.. smiley)


  • cevennevive cevennevive 16 octobre 2013 14:00

    Bonjour à la Râleuse et à tous,


    J’ai abondamment « plussé » l’article et les commentaires. Je ne saurais rien ajouter à tout ce qui a été écrit.

    Mais je puis vous dire que je n’ai jamais oublié les bêtises qui m’ont coûté d’être punie ou giflée par mes parents. Ce ne sont pas les gifles ou les punitions qui sont restées dans ma mémoire, ce sont les bêtises qui les avaient provoquées. Et chaque fois, elles étaient bien justifiées, et me font sourire lorsque j’y pense...

    Quand, plus tard, les hasards de la vie m’ont donné des coups, m’ont parfois même maltraitée, je vous assure que j’estimais ne les avoir pas mérités.

    Voilà où réside la différence.

    Et cet enfant, lorsque la vie le malmènera (tôt ou tard) ira-t-il trouver un juge ? Parce que, ne vous faites pas d’illusion, le fait de voir punir l’auteur de ses déboires lui restera toute la vie et en fera un assisté psychologique : « ce n’est pas de ma faute, c’est la faute de l’autre »...

    Salut à tous. 

  • Jimmy 16 octobre 2013 14:47

    et voilà, comme d’habitude quand un adulte se voit reprocher d’avoir frappé un enfant le troisième âge se lève pour prendre la défense de l’adulte
    on dirait qu’il n’y a pas assez d’affaire où des enfants tombent sous les coups de leur père, cela commence comme cela, si on dit aux gens, allez-y vous pouvez frapper vos enfants, certains vont frapper très fort, cette affaire que vous déplorez va peut-être sauver quelques vies
    mais qu’avez-vous dans la tête ? on sait que les prisons sont pleines d’enfant battus et que ceux qui ont été battus deviennent violents
    on sait que l’enfant qui est frappé apprend seulement que frapper un plus faible est une solution,
    alors bien-sûr après ils ne la ramènent pas, c’est ce que vous voulez ? (je m’adresse aux vieux) une jeunesse qui courbe la tête ?
    cela vous ennuie-t-il que des parents réussissent à très bien élever leurs enfants sans leur donner un seul coup ?
    avez-vous oublié à quel point c’est désagréable quand on a été frappé et à quel point cela ne nous améliore en rien ?
    voilà, nous nous permettons de commenter un fait divers dont nous ne connaissons rien, la presse comme d’habitude ne raconte que ce qui fait vendre, la seule chose que je concède c’est que nous n’aurions même pas dû en entendre parler


    • Rounga Roungalashinga 16 octobre 2013 15:04

      Il faut savoir faire des distinctions de base. La maltraitance n’est pas comparable à la fessée occasionnelle. La maltraitance est le fait de brutes ne parvenant pas à maîtriser leurs pulsions. Les blessures physiques peuvent être réelles, dangereuses, voire fatales. Les punitions traditionnelles (fesser, gifler, tirer l’oreille, taper sur les doigts) sont justement faites pour faire modérèment mal sans blesser. Seule la peau, organe externe qui se régénère rapidement, est atteinte, et encore, pour l’entamer avec une fessée il faut vraiment y aller, et avec un instrument. Le but n’est donc pas de faire souffrir l’enfant ou de le blesser, mais de lui signifier physiquement qu’il a franchi une borne au-delà de laquelle il n’écopera plus uniquement de sermons. Par conséquent, confondre fessée et maltraitance est tout simplement idiot.


    • La râleuse La râleuse 16 octobre 2013 15:23

      Bonjour Jimmy,

      Je crois que les commentaires de certains répondent déjà au vôtre.

      Si le troisième âge se dresse pour défendre un père qui fesse son fils pour ne pas l’avoir respecté, c’est parce que le troisième âge n’a pas connu cette époque permissive qui offre des résultats « mitigés ». C’’est parce que le troisième âge apprenait dès l’enfance la politesse et le respect.

      Et que des parents élèvent leurs enfants sans avoir à les fesser ne veut pas dire que les parents sont exceptionnels mais que ce sont peut-être leurs enfants qui sont nés naturellement sages.

      La fessée n’est pas le premier degré d’une violence qui va devenir récurrente. Les enfants objets de brutalités parentales ne sont pas fessés ; ils sont battus à coups de poings et de pieds. 


    • La râleuse La râleuse 16 octobre 2013 15:34

      Bonjour oncle archibald


      Merci d’avoir remis les choses à leur place et donné un enseignement à Jimmy qui semble avoir des idées bien confuses s’agissant des relations entre générations.
      Il est loisible de lire que, pour lui, les gens du troisième âge n’ont pas toute leur raison et que seuls les jeunes savent appréhender la meilleure façon d’éduquer les enfants.

      C’est fou comme les bonnes âmes peuvent être excessives smiley

      Amicalement,


    • Jimmy 16 octobre 2013 17:49

      merci de vos réponses
      l’affaire, je préfère ne pas la commenter parce qu’on ne sais rien des circonstances qui sont tout
      ce qui m’ennuie c’est que le troisième âge qui devrait exprimer la sagesse, la bienveillance, prôner l’apaisement, ne rêve, si l’on en croit les interventions, que de châtiments corporels et d’éducation à la dure pour les enfants
      ils sont trop gâtés, on leur fait trop de cadeaux, ils ont trop de vacances, ils passent leur temps à s’amuser, on devrait leur interdire les jeux vidéos, ils n’ont pas assez de dictées et donc on ne leur donne pas assez de coups
      j’en viens à penser que les vieux n’aiment pas les jeunes et cela semble tellement incroyable quand on voit comme ils sont tout miel avec leurs petits-enfants
      donc il y a là un mystère


    • Deneb Deneb 16 octobre 2013 18:33

      La Raleuse : « ...le troisième âge n’a pas connu cette époque permissive qui offre des résultats « mitigés »... »

      « Les jeunes d’aujourd’hui aiment le luxe ; ils sont mal élevés, méprisent l’autorité, n’ont aucun respect pour leurs aînés, et bavardent au lieu de travailler. Ils ne se lèvent plus lorsqu’un adulte pénètre dans la pièce où ils se trouvent. Ils contredisent leurs parents, plastronnent en société se hâtent à table d’engloutir les desserts, croisent les jambes et tyrannisent leurs maîtres. »
      SOCRATE (470-399 av. JC)


    • Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 16 octobre 2013 20:29

      @ La Râleuse : « Les enfants objets de brutalités parentales ne sont pas fessés ; ils sont battus à coups de poings et de pieds. »


      Parfois aussi piqué avec des aiguilles, ou brûlés à la cigarette. Mais quelle est exactement la limite ? N’est-ce pas plus simple de considérer qu’on ne doit pas se permettre un genre de punition sur un enfant qu’on ne se permettrait pas sur un adulte ? 

      Ce qui ne réduit en rien l’autorité parentale ! Car quelle étrange conception de l’autorité que de la réduire au droit de frapper un corps pour le faire souffrir !!



    • Deneb Deneb 16 octobre 2013 20:53

      +1000 gaspard, un vrai poète !
      D’après ce que j’ai compris tu es avocat. Nul n’est parfait ...


    • Deneb Deneb 16 octobre 2013 21:34

      Jimmy :« Les vieux ont l’espoir que les jeunes seront moins cons qu’eux. »
      Et c’est effectivement le cas. Avant, on passait notre temps à se faire la guerre et autre coups pendanbles, les gens était hyper racistes et xenophobe, ignorants, bref, très cons. Il y a quand-même un petit progrès de ce côté là, même si c’est encore loin d’être parfait.


  • Taverne Taverne 16 octobre 2013 15:10

    On peut lire les choses autrement : le tribunal correctionnel de Limoges cautionne l’usage de la fessée quand celle-ci n’a pas pour fonction d’humilier ou de traumatiser l’enfant et qu’elle a strictement valeur de sanction éducative. Pas de quoi en faire une pendule !


    • La râleuse La râleuse 16 octobre 2013 15:25

      Bonjour Taverne,


      Je croyais que l’expression exacte était : « Pas de quoi en chier une pendule » :->
      Ceci dit, votre point de vue offre un autre éclairage intéressant sur ce jugement.

  • Maître Yoda Castel 16 octobre 2013 15:38

    Conclusion : ne faites pas d’enfants, vous ne serez pas emmerdé.


    • La râleuse La râleuse 16 octobre 2013 16:50

      Bonjour Castel,


      C’est bref mais c’est ce que pense mon fils lui-même bien décidé à n’en pas avoir.
      Et compte tenu du monde tel qu’il se présente, je ne lui donne pas tort.

    • Pale Rider Pale Rider 16 octobre 2013 19:53

      @Castel

      Si ! par ceux des autres !
      Personnellement, je ne regrette donc pas de m’être reproduit.
       smiley

  • Constant danslayreur 16 octobre 2013 16:20

    Non les coups n’ont aucune vertu éducative. Ils marquent effectivement, empêchent du moins en apparence de « récidiver » une sorte de « victoire trompeuse », par contre en dégradant, en abaissant l’enfant ils en font un être effacé dans le meilleur des cas, un adulte plutôt violent le plus souvent.

    Tout le monde s’en moque mais je vais quand même le dire, je vais me gêner tiens. Durant toute mon enfance j’ai reçu une et une seule gifle très largement méritée et jamais oubliée depuis. Durant toute l’enfance de ma fille, j’ai distribué une et une seule gifle et ça fait très longtemps... La petite jeune fille qu’elle est devenue est un émerveillement de tous les jours Hamdoullah smiley

      


    • Constant danslayreur 16 octobre 2013 16:24

      « un adulte plutôt violent le plus souvent »
      Inutile de démarrer au quart de tour hein et de le prendre pour vous, je reconnais que c’est mal exprimé, je voulais juste dire qu’au pire des cas ça donnera un adulte convaincu qu’il peut régler la plupart des problèmes non pas en réfléchissant, non pas en négociant mais trop souvent en tapant.


    • TicTac TicTac 16 octobre 2013 16:33

      Que de contradictions dans ce post...

      D’abord, les coups.
      S’agit-il de coups répétés comme une forme de manière d’éduquer ?
      Dans ce cas, oui, d’accord.

      Ensuite, le côté dégradant.
      Là encore, l’exceptionnel fait réfléchir, le régulier peut amener à pervertir l’enfant.

      Puis, la violence menant à la violence.
      On pourrait tout aussi bien citer des gamins ayant reçu des fessées et n’en ayant eux-mêmes donné aucune à leurs enfants.
      L’inverse existerait aussi.
      En réalité, là encore, de quoi parle-t-on : d’une méthode éducative ou d’un « incident » de parcours ?

      Enfin, l’exemple personnel.
      La gifle reçue et jamais oubliée.
      Celle donnée et sans conséquences sur le développement de l’enfant.
      Du coup (enfin, je me comprends), on a du mal à percevoir si c’est bien ou pas, s’il vous y voyez des conséquences néfastes ou pas.

      Perso, je maintiens que la gifle ou la fessée (pas au pluriel, au singulier) reçue a probablement plus de vertus éducatives que la décision rendue dans cette affaire :

      - Le gamin se voit encouragé ;
      - La mère satisfaite dans sa guerre menée contre un père qu’elle voudrait probablement exclure ;
      - Le père à qui l’on enlève encore un peu plus ;



    • Constant danslayreur 16 octobre 2013 20:01

      Bref vous prenez tout un tas de postures, pour revenir à la gifle unique dont je parle smiley


  • zozoter 16 octobre 2013 17:00

    La président est une présidente. Tiens donc.

    Le féminisme débridée est un outil de plus pour détruire la famille. Davis Rockefeller revendique la paternité de l’affaire. Du bel ouvrage en fait.


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