mardi 18 mars 2008 - par Ronny

Le gouvernement prépare en catimini une réforme drastique du statut de la fonction publique

Presque 5 millions de Français exercent leur activité dans un des différents domaines de la fonction publique (Etat, collectivité territoriales et secteur hospitalier). L’activité de ces fonctionnaires couvre de très nombreux domaines, de la santé à l’éducation, de la recherche à la sécurité publique, de la gestion financière à la justice. Leur statut les mettait à l’abri d’un certain nombre de pressions de leur employeur, l’Etat, par ailleurs assez mauvais patron. Les agents du secteur public s’accommodaient de la situation, beaucoup étant attachés à leur métier, troquant des progressions de carrière limitées contre une sécurité de l’emploi. Le projet de réforme du gouvernement « relatif à la mobilité et aux parcours professionnels dans la fonction publique » pourrait ouvrir la porte à un licenciement déguisé des fonctionnaires. Explications.

Décrié par les libéraux, le travail des personnels de la fonction publique est indispensable au fonctionnement du pays, à sa cohésion sociale, et fournit de par la mutualisation des coûts un service aussi bon et moins cher pour l’usager que le secteur privé. Il suffit pour se convaincre de cet état de fait de regarder le coût et la qualité de service du secteur ferroviaire au Royaume-Uni. Le même constat existe entre lorsque l’on compare le système de santé français à son homologue américain. Plus près de nous, regardons les coûts annexes apparus lors de la vrai fausse privatisation d’EDF, portant sur des services auparavant gratuits ou peu coûteux, tels la réouverture de ligne, leur vérification, le changement de compteur ou de contrat, sans parler de l’encadrement du coût du kWh, appelé à disparaître.

On l’a compris, le secteur public représente une gêne forte dans une optique libérale, pressée de faire appliquer les recommandations européenne en matière de commerce et de services [1]. La diminution programmée des moyens du secteur public se heurtait jusqu’à présent à un écueil massif, le statut de la fonction publique, limitant la possibilité de limoger les agents de l’Etat, de collectivités territoriales et de l’hospitalier, sauf bien évidemment pour faute grave. Or, d’après Marianne [2], sous couvert d’amélioration de la mobilité et des parcours professionnels des fonctionnaires, le gouvernement prépare tout simplement le licenciement déguisé de fonctionnaires.

L’article 7 de ce projet prévoit qu’un agent qui serait « privé d’affectation par suite d’une suppression ou d’une modification substantielle de son emploi » pourrait bénéficier de mesures d’accompagnement, telles des « actions de formation ou de reconversion professionnelles  ». Celui-ci peut être « conduit à exercer des missions temporaires auprès de services dans une logique d’enrichissement de compétences ou de reconversion ». Jusque-là, rien à redire, le projet semble plutôt profitable aux fonctionnaires. En revanche, le projet prévoit de modifier les articles 44 et suivants de la loi 84-16 du 11 janvier 1984 « portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique de l’Etat » comme suit : « La réorientation professionnelle est la situation dans laquelle peut être placé le fonctionnaire dont l’emploi a été supprimé ou modifié de façon substantielle... La réorientation est prononcée pour une durée maximale de deux ans. Au terme de cette période et à condition que l’administration ait accompli toute diligence utile pour favoriser la réorientation professionnelle du fonctionnaire, celui-ci peut être placé d’office en disponibilité ». Autrement dit, au bout de deux ans, le fonctionnaire pourra se retrouver sans traitement, ce qui constitue une façon déguisée de le congédier et une remise en cause fondamentale du statut de fonctionnaire.

On imagine dès lors facilement toutes les dérives du système. Un magistrat qui résisterait un peu trop aux pressions de sa hiérarchie pourrait voir son poste disparaître, et se proposer une formation pour rejoindre le service juridique d’une administration en Dom-Tom, des policiers trop indépendants pourraient se retrouver dans l’administration pénitentiaire, un secrétaire général de mairie gênant et informé de malversations financières pourrait se voir viré au bout de deux ans, etc. De même quant au sort de l’Education nationale, où les emplois de professeurs sont supprimés par centaines. Pour le moment, ceux-ci sont partiellement protégés par leur statut, mais pour combien de temps encore eux et les autres fonctionnaires sont-ils protégés du risque de précarisation ?

Ce risque de précarisation constitue un moyen puissant de contrôler les velléités revendicatives des salariés et leur liberté de parole. Il s’agit-là, ne nous leurrons pas, d’un des buts principaux de cette réforme. Le texte de loi le reconnaît à demi-mots, lorsqu’il stipule dans son article 9 que « Le statut général et le Code du travail sont modifiés pour prévoir le recours à l’intérim par des organismes publics, qui pourront dans ce cadre pourvoir rapidement des vacances temporaires d’emploi ou faire face à des besoins occasionnels, saisonniers ou à des surcroîts d’activité ». Oui, vous avez bien lu, il s’agit du recours à l’intérim, pas au CDD ! Le texte de loi avoue plus clairement son but de précarisation lorsqu’il stipule que l’article 44 mentionné plus haut pourrait aussi être modifié de la sorte : « L’administration définit avec le fonctionnaire placé en réorientation professionnelle un projet personnalisé d’évolution professionnelle ayant pour objet : 1- de favoriser sa réaffectation sur un emploi correspondant à son grade dans son service ou dans une autre administration ; 2- d’accéder à un autre corps ou cadre d’emplois de niveau au moins équivalent ; 3- d’accéder à un emploi dans le secteur privé ». Bref deux ans après avoir vu son poste supprimé, pour l’agent du secteur public, ce sera « acceptez ce boulot », « revenez en intérim » ou « rejoignez le secteur privé ! ».

Mais-68, c’était il y a quarante ans, non ? Les anniversaires, cela se fête...

[1] Sur le dossier de l’accord général sur le commerce et les services, voir http://fr.wikipedia.org/

http://www.france.attac.org/spip.php?rubrique25

http://www.voltairenet.org/article9298.html

[2] http://www.marianne2.fr



85 réactions


  • denis84 18 mars 2008 12:31

    Ca m’étonne que lerma n’ai pas encore réagi pour soutenir ce plan de suppression de fonctionnaires !


    • Rage Rage 18 mars 2008 22:40

      Bonsoir,

      La réforme dont vous parlez s’appelle la "RGGP" dont je vous passe le développement.

      S’il s’agit ni plus ni moins que de faire le ménage dans la fonction publique, essentiellement d’Etat puisque l’Etat n’a plus la main sur la territoriale et que l’hospitalière manque cruellement de personnel, il n’empêche pas moins que la fonction publique française souffre de nombreux maux.

      Je suis fonctionnaire - je déteste le terme- et force est de constater que le système touche ses limites.

      Je ne citerai que plusieurs "cruelles" lacunes et autres dysfonctionnements pour simplifier l’ampleur de la réforme sur le fond à envisager :

      - Simplifier le millefeuille administratif en supprimant clairement des échelons type département et en fusionnant les petites communes à l’échelle de l’intercommunalité

      - Cesser de recruter des cadres A+ sur concours type administrateur et énarque : sans terrain, il n’est pas possible de faire et décider lucidement et efficacement. Il faut former des cadres, mais on ne devient pas PDG en réussissant un concours.

      - Repenser de fond en comble les "DRH" et autres directions de service vers un management opérationnel des compétences, sur des "carottes" propres au service et sur des leviers permettant de motiver les troupes.

      - Couper nettement ce qui relève du politique de ce qui relève du technique en coupant sous les DGA l’influence du politique : les chefs doivent être des gens compétents, pas des politiques. Au niveau DGA ça se discute, en dessous, c’est contre-productif.

      - Définir des champs de compétences complets, propres et clairs pour chaque niveau et clarifier le paysage parapublic type "SEM", "associations", offices HLM et "partenaires multiples et variés"

      - Ne pas dépasser un certain "ratio" emploi public/emploi privé pour ne pas faire peser sur les emplois et donc les entreprises tout la charge de l’Administration

      - Réduire considérablement le nombre d’élus en France pour plus de pragmatisme, de responsabilités et d’efficacité.

      - Nommer à la compétence, aux projets réalisés, à la mise à l’essai plutôt qu’à l’incompétence, la médiocrité ou tout simplement au "débarassage d’usage".

      - Etc etc...

      Et oui, il n’y a pas que le point d’indice qui inquiète les fonctionnaires.

      Bosser pour des cons et faire de la merde sans pouvoir le dire, ça aussi, c’est une réalité qu’un nombre incalculable de fonctionnaires vit tous les jours... et croyez moi, on est nombreux à le penser.

       


    • Rage Rage 18 mars 2008 22:43

      J’ajoute : le statut n’est pas le problème.

      Le problème c’est ce que l’on en fait et ce que l’on fait faire aux agents. Le statut, c’est aussi beaucoup d’emmerdes (formation, affectation, cadre d’emploi statique etc...)

      Quant aux CDD de la fonction publique il n’y a pas plus précaires... je n’évoque même pas les vacataires, stagiaires et... emplois fonctionnels dont font partis souvent les DGS.

      Emploi fonctionnel = super salaire = super horaires (70heures mini) = super responsabilités et super précarité.

      Un jour comme dimanche, 20 000 DGS au minimum ont du prendre leurs bagages et envisager le déménagement.

      Sympa. Faut aimer.


  • sardine 18 mars 2008 12:48

    Dans les Echos d’hier à propos de l’article 7 mentionné : "[...]C’est cet article 7, le plus contesté, dont Bercy a proposé une nouvelle rédaction aux syndicats. Il prévoit désormais que les syndicats aient leur mot à dire dans les restructurations en imposant une information des comités techniques paritaires où siègent les syndicats sur les projets de restructuration. Il supprime aussi les deux ans au bout desquels un fonctionnaire qui n’aurait pas pris un nouveau poste pouvait être mis en disponibilité d’office, donc cesser d’être payé. C’était le point le plus controversé du texte. [...]" http://www.lesechos.fr/info/france/4701583.htm


  • imarek imarek 18 mars 2008 13:17

    Sans vouloir polémiquer, n’est-ce pas ce genre de réforme qui a été faite en Suède dans les années 90 et qui a fait diminuer de moitié le nombre de fonctionnaires (de 400000 à 220000 je crois). Les services publics ne sont pas mauvais en Suède il me semble. Mais comparaison n’est pas raison, ce pays n’a que 9 milloins d’habitants, ce qu’ils ont fait n’est pas forcément transposable à la France.


    • Dolores 18 mars 2008 19:19

      En France, on n’a pas de pétrole et on n’a pas non plus d’idées !

      On va donc les chercher chez les voisins ! On pourrait ainsi construire l’école sur le modèle allemand ou anglais, la santé et les retraites sur le modèle américain, la poste sur le modèle suédois etc...

      On pourrait aussi importer quelques hommes politiques de différerents pays qui ont particulièrement réussi à instaurer la précarité générale.


    • Nobody knows me Nobody knows me 19 mars 2008 09:59

      la santé et les retraites sur le modèle américain

      2nd degré  ? Oui ? Ahhhh !!


  • tvargentine.com lerma 18 mars 2008 13:36

    Rien qu’en lisant vos références douteuses (ATTAC) et la presse populiste d’extreme gauche (Marianne) qui d’ailleurs appartient à un groupe de presse de droite ,nous comprenons bien votre partie pris de défendre une conception réductrice de l’économie de marché et de la société

    Oui,la France doit réformer l’administration

    Vous écrivez d’ailleurs le parfait discours du conservatisme "Leur statut les mettait à l’abri d’un certain nombre de pressions de leur employeur"

    "PRESSIONS DE LEUR EMPLOYEUR" cela ne veut rien dire ,car cela s’appelle de la productivité comme des millions de travailleurs la pratique chaque jour sans se plaindre

    La meilleure façon serait de supprimer le statut de fonctionnaire et d’instaurer celui du prestataire et avec les transferts de personnel avec la décentralisation,flexibiliser les procédures d’embauches car de nombreux salariés du privé pourraient venir travailler au sein de ces administrations sans etre obligé de passer le concours x y Z ,niveau 4,escalier c porte A.......

     

     

     

     


    • 5A3N5D 18 mars 2008 14:11

      "flexibiliser les procédures d’embauches car de nombreux salariés du privé pourraient venir travailler au sein de ces administrations sans etre obligé de passer le concours x y Z ,niveau 4,escalier c porte A......."

      Tiens, Lerma cherche du boulot, mais sans passer de concours. Je ne sais pas pourquoi.


    • 5A3N5D 18 mars 2008 14:20

      « Le statut général et le code du travail sont modifiés pour prévoir le recours à l’intérim par des organismes publics, qui pourront dans ce cadre pourvoir rapidement des vacances temporaires d’emploi ou faire face à des besoins occasionnels, saisonniers ou à des surcroîts d’activité »

      A mourir de rire ! 16% des fonctionnaires en France (toutes administrations confondues) sont des "précaires" recrutés à la hâte chaque année pour des besoins oubliés dans les prévisions. Bien sûr, ils sont rarement qualifiés. Ensuite, on s’étonne... 


    • 5A3N5D 18 mars 2008 14:21

      « Le statut général et le code du travail sont modifiés pour prévoir le recours à l’intérim par des organismes publics, qui pourront dans ce cadre pourvoir rapidement des vacances temporaires d’emploi ou faire face à des besoins occasionnels, saisonniers ou à des surcroîts d’activité »

      A mourir de rire ! 16% des fonctionnaires en France (toutes administrations confondues) sont des "précaires" recrutés à la hâte chaque année pour des besoins oubliés dans les prévisions. Bien sûr, ils sont rarement qualifiés et d’ailleurs, ils s’en foutent, étant sur une siège éjectable. Ensuite, on s’étonne... 


    • 5A3N5D 18 mars 2008 14:21

      Oups, pardon pour le doublon.


    • Nobody knows me Nobody knows me 19 mars 2008 09:57

      Lerma je me permet de remettre une phrase culte que vous avez dîte ici.

      Mon povre ami,vous me faites pitié car le métier d’informaticien c’est de savoir faire du copier coller

      Et je réponds : En développement, une des pires choses à faire, c’est du copier-coller. Tous les développeurs vous le diront : risques de reproduire des erreurs, redondance du code, ... et j’en passe.

      On va pas priver tous ces gens d’une bonne tranche de rigolade hein


    • Traroth Traroth 19 mars 2008 11:55

      Qualifier Marianne de "presse d’extrême-gauche", comment dire...

      Pour info, durant la dernière présidentielle, la rédaction soutenait majoritairement Bayrou (comme vous !). Ils sont d’extrême-centre, en fait.


    • Boduacus 24 mars 2008 17:18

      Indécrottable lerma, il nous fait bien rire !


  • ZEN ZEN 18 mars 2008 13:53

    « Le statut général et le code du travail sont modifiés pour prévoir le recours à l’intérim par des organismes publics, qui pourront dans ce cadre pourvoir rapidement des vacances temporaires d’emploi ou faire face à des besoins occasionnels, saisonniers ou à des surcroîts d’activité ». Oui, vous avez bien lu, il s’agit du recours à l’intérim, pas au CDD !"

    La Poste a ouvert la voie...sous l’impulsion première de P.Quilès...Le reste devrait suivre, suivant la logique de précarisation incitée par Bx et applaudie par les puissants lobbies qui lui dictent la marche à suivre..La porte est ouverte aux pires régressions...


  • Bulgroz 18 mars 2008 13:58

    La France cultive les fonctionnaire, on y récolte des impôts.

    La fonction publique appartient à ses fonctionnaires et à ses syndicats.

    Sarkozy, pas touche à la fonction publique !!

    .

     


  • ernst 18 mars 2008 15:15

    Il est à noter que les pays du Nord ont éliminé la moitié de leurs fonctionnaires et s’en portent mieux que nous.

    Et vu les succès mitigés de l’école, ses violences et son manque de résultat (je ne parle pas de l’enseignement qui peut se transmettre par ordinateurs et programmes appropriés ) on pourrait innover et supprimer aussi le métier à trop hauts risques de professeur.

    Vivement la Réforme !...


  • Arnes Arnes 18 mars 2008 15:26

    Il serait temps ! A l’instar de la Suede et du Canada, notre fonction publique doit etre reformee d’urgence :

    - Trop nombreuse : meme à l’education nationale où le ratio fonctionnaire par eleve est un des plus eleves, le service educatif est à peine dans la moyenne des pays developpes.

    - Trop rigide : manque de passerelles entre administrations et entre public / prive.

    - Recrutement depasse : un concours de bachotage reussi à 20 ans ne vous qualifie pas pour n’importe quel emploi ( voir Outreau) . Remplacer le concours par un tryptique : Connaissances, motivation et qualites humaines neccesaires pour le poste à pourvoir.

    - Absence de vraie gestion de ressources humaines : Evaluations, formations, promotions ou reclassements.

    - Vraie culture du service public : le fonctionnaire devrait faciliter la vie des citoyens et l’appreciation des citoyens devrait entrer en compte dans son evaluation.


    • 5A3N5D 18 mars 2008 16:18

      @ Arnes,

      "Vraie culture du service public : le fonctionnaire devrait faciliter la vie des citoyens et l’appreciation des citoyens devrait entrer en compte dans son evaluation."

      Vous avez mille fois raison : en procédant de la sorte, les pays "nordiques" ont découragé totalement les bonnes volontés. Résultat : il n’y a plus assez d’enseignants ! Marrant, non ?

      http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=36154

      Pour l’appréciation des citoyens, il serait intéressant que vous nous disiez si vous êtes compétent pour juger le travail d’un prof, d’un receveur des impôts ou d’un secrétaire général de mairie. Apparemment, oui, mais je demande quand même. 

       


    • sobriquet 19 mars 2008 01:09

      Attention à ne pas tomber dans le piège que le gouvernement nous a déjà maintes fois tendu : on entend souvent dire "Une réforme est nécessaire, il faut donc acccepter CETTE réforme".

      Ce n’est pas parce qu’une réforme est nécessaire qu’il faut accepter la première réforme venue...


  • Cheminette 18 mars 2008 16:18

    Pourquoi opposer le secteur public et le secteur privé, nous sommes tous dans le même bateau et c’est ensemble que nous pouvons agir.


    • Gilles Gilles 19 mars 2008 09:59

      "Pourquoi opposer le secteur public et le secteur privé,"

      C’est porteur politiquement, ça fait un joyeux bouc émissaire responsable de tous les maux (impots, fainéantise, délinquance....)

      Et rien qu’à lire les Sarko boys de ce site on a compris que ça a marché


  • chmoll chmoll 18 mars 2008 17:05

    si l’fonctio n’a plus d’boulot ,ben il aura ça actions de formation ou de reconversion professionnelles

    comme l’mec au chomage qui a un accompagnement a la recherche d’emploi

    vu qu’c L’ANPE qui accompagne ses personnes,vaut ètre seul que mal accompagné


  • impots-utiles.com 18 mars 2008 17:05

    c’est pour nous rajouter des hauts fonctionnaires qu’ils essaient de gratter l’argent à la base en faisant le vide ??

    moins de fonction publique mais plus de secretaires d’etat a tout et n’importe quoi ??

     


  • Bulgroz 18 mars 2008 18:07

    La France cultive les fonctionnaires, on y récolte des impôts.

    La fonction publique appartient à ses fonctionnaires et à ses syndicats.

    Sarkozy, pas touche à la fonction publique !!


    • hurlevent 18 mars 2008 19:30

      N’importe quoi. Aux USA il y a beaucoup moins de fonctionnaires qu’en France comparés à la taille de la population. En pourtant il y a moins de chomage. Comment expliquez vous cela ?


    • hurlevent 18 mars 2008 21:31

      "Pourquoi ne prenez vous pas comme exemple les pannes de courant à répétitions aux USA ?"

      Parce que celles-ci n’ont strictement rien à voir avec les fonctionnaires. Aux USA comme en France, ce ne sont pas les fonctionnaires qui produisent ni distribuent l’électricité.

       


    • hurlevent 18 mars 2008 22:09

      "Excusez le doublon, ne vous noyez pas dans vos contradictions, si notre réseau ne tombe pas aussi souvent en panne c’est peut être aussi parce qu’il n’est pas encore totalement aux mains du privé ?"

      Vous devriez peut être relire l’article. Il parle du statut des fonctionnaires. Pas de la libéralisation du marché de l’électricité.

      Aux USA il ne s’agissait pas de la qualité du réseau mais de la puissance totale fournie, qui était insuffisante. Notez qu’il y a eu des problèmes de coupure en Italie, dont le réseau est public, et en Afrique du Sud, public aussi. Si vous ne prenez que les exemples qui vous arrangent...


    • sobriquet 19 mars 2008 01:13

      @hurlevent

      Vous dites : "Et pourtant il y a moins de chomage. Comment expliquez vous cela ?"

      Et pourtant le temps moyen de travail hebdomadaire aux USA est inférieur à celui de la France. Comment expliquer cela ? Par la multiplication des emplois précaires. Rien à voir avec la fonction publique, donc...


    • Pehachem 19 mars 2008 04:13

      @sobriquet

      "Et pourtant le temps moyen de travail hebdomadaire aux USA est inférieur à celui de la France."

      Référence, s’il vous plait ?


    • Nobody knows me Nobody knows me 19 mars 2008 09:52

      N’importe quoi. Aux USA il y a beaucoup moins de fonctionnaires qu’en France comparés à la taille de la population. En pourtant il y a moins de chomage. Comment expliquez vous cela ?

      Déjà, j’aimerais bien une source pour la quantité de fonctionnaires par habitant aux USA.

      Ensuite, oui le chômage est moins élevé aux USA, fait dû à une quantité de petits boulots totalement minables payés 3-4 $ de l’heure (vu la gueule du $ en ce moment, je vous laisse imaginer les fins de mois...).

      Donc pour l’exemple des USA, on va réfléchir encore un peu avant de se jeter dans le modèle la tête la première.

      La privatisation de l’énergie est assez risible également. Des coupures de courant dans tous les sens, des factures qui explosent... Que du bonheur. Aaaaaaah la dérèglementation, que c’esst bon !!!


    • Bof 19 mars 2008 12:17

      @bodidharma : Je crois que l’exemple edf n’est pas un réel bon exemple. Il suffit de regarder la qualité des fils qui parcourent la France . Il y a plus de vingt ans qu’aucune amélioration n’a été faite et les détériorations par le temps se font voir à l’oeil nu et dans le sol , c’est encore pire puisque des fils électriques arrivent à exploser . Pourtant , avec les centrales nucléaires et la baisse des couts impliqués nous devions moderniser nos lignes électriques. Je ne parle pas du cout de la dépolution impossible du nucléaire.De quoi le privé va -t- il hériter ? Je sais, nous sommes dans un pays ruiné et ne comprends pas que de nombreuses personnes qui se disent fonctionnaires gèrent ce qui n’est plus là . Notre Justice nous a annoncé que nos entreprises nationalisées étaient égarées . Les fonctionnaires qui faisaient la gestion restent du moins la quantité ne diminue pas et l’on apprend ici que des CDD sont employés ! Qu’ont-ils donc à faire dans cette partie précise de la fonction publique ?


    • sobriquet 19 mars 2008 14:59

      @pehachem

      J’ai lu plusieurs documents sur le sujet, qui donnaient des chiffre différents selon le mode de calcul adopté, mais qui s’accordaient sur le fond : la semaine de travail est plus courte aux Etats Unis qu’en France, en raison de la précarité des emplois. Citons par exemple :

      http://travail-chomage.site.voila.fr/emploi/duree_travail.htm

       


    • Fred 22 mars 2008 19:46

      On a toujours parle de baisse des effectifs dans la fonction publique et mis a part les 3 dernieres annees, les effectifs ont toujours augmente. Avez vous constate une amelioration du service publique ? Je dirais que c’est meme l’inverse qui s’est produit. Le fait que les fonctionnaires soient utiles est une evidence, par contre il arrive un moment ou il faut questionner les frais de fonctionnement ; si avant nous avons reussi a fonctionner avec moins de fonctionnaires on doit pouvoir le refaire maintenant ou alors il va falloir imposer plus et j’avoue que moi je me trouve suffisement impose. Ceux qui trouvent que le nombre de fonctionnaires n’est pas suffisant n’ont qu’a proposer de payer plus d’impots.


    • Fred 22 mars 2008 19:52

      "Déjà, j’aimerais bien une source pour la quantité de fonctionnaires par habitant aux USA.

      Ensuite, oui le chômage est moins élevé aux USA, fait dû à une quantité de petits boulots totalement minables payés 3-4 $ de l’heure (vu la gueule du $ en ce moment, je vous laisse imaginer les fins de mois...).

      Donc pour l’exemple des USA, on va réfléchir encore un peu avant de se jeter dans le modèle la tête la première.

      La privatisation de l’énergie est assez risible également. Des coupures de courant dans tous les sens, des factures qui explosent... Que du bonheur. Aaaaaaah la dérèglementation, que c’esst bon !!!"

      le salaire minimum aux US est de 5.85$ au niveau federal mais de nombreux etats le fixe plus haut http://www.dol.gov/esa/minwage/america.htm Les charges sont moindres qu’en France lors du passage du brut au net surtout pour les faibles salaires.

      Que le dollar ne vale rien au niveau international influence peu la vie de tous les jours (mis a part pour l’inflation), les produits sont globalement moins chers aux US. Mis a part mon loyer (je vis a Paris) tout etait moins cher quand je vivais a San Francisco.

      En 5 ans, j’ai eu une coupure de courant (j’en ai eu 1 aussi depuis deux ans a Paris) donc il faut arreter avec les coupures tout le temps. Je prefere payer un peu plus pour l’electricite et moins cher pour TOUT le reste.


  • Mr Mimose Mr Mimose 18 mars 2008 18:55

    Petit message à ceux qui veulent tout privatiser :

    Je vous conseille de choisir un fournisseur d’électricité autre que EDF, mais attention vous pourrez plus revenir au tarif régulé aprés. A savoir beaucoup d’entreprises avait choisi de quitter EDF et ses tarifs régulés, manque de pot leur nouveau fournisseur à augmenté les tarifs, ces entreprises se sont empréssé d’aller pleurer au gouvernement pour revenir au tarif régulé d’EDF (normalement ils ne pouvaient plus), et le gouvernement à ceder sous la pression.

    En Californie suite aux énormes Black-out, l’état à du intervenir.

    En Grande-Bretagne l’état à du intervenir pour reprendre en main le réseau ferré.

    Aux USA t’a interet à avoir de l’argent, si t’as un accident et que t’as pas les moyens d’avoir une couverture sociale, tu peux bien crever sur le parking de l’hopital.

    On n’a qu’a privatiser l’école aussi, j’éspère que vous aurez assez d’argent pour envoyer vos gosses à l’école, sinon ils n’auront qu’a aller bosser dans les mines dés l’age de 12 ans.

    Tu me diras y’a déja aujourd’hui des étudiantes qui se prostituent en france pour pouvoir suivre leurs études, si vous avez une fille et que vous avez pas les moyens , elle n’a qu’a venir chez moi, loyer gratuit en échange d’une petite gaterie de temps en temps.

    Voila, chacun pour sa gueule quoi !


    • hurlevent 18 mars 2008 19:29

      "mais attention vous pourrez plus revenir au tarif régulé aprés.".

      FAUX. Une loi a rendu cela possible.

      "En Californie suite aux énormes Black-out, l’état à du intervenir."

      FAUX. L’Etat n’est pas intervenu.

      "En Grande-Bretagne l’état à du intervenir pour reprendre en main le réseau ferré."

      Au R-U l’Etat a mal géré le réseau ferré. Il l’a ensuite privatisé. Le privé a reçu un réseau en très mauvais état, il n’y a pas de mystère. L’Etat a alors re-nationalisé le réseau. Mais les compagnies ferroviaires sont, elles, privées.

      "Aux USA t’a interet à avoir de l’argent, si t’as un accident et que t’as pas les moyens d’avoir une couverture sociale, tu peux bien crever sur le parking de l’hopital."

      FAUX. Il y a une couverture maladie pour les plus pauvres (medicaid) et une couverture maladie pour les plus agés (medicare). Beaucoup de gens n’ont pas de couverture maladie alors qu’ils ont les revenus suffisants pour le faire. C’est juste un choix. Si vous plaquez les choix totalitaires français sur un pays qui aime la liberté, vous ne comprendrez jamais rien.

      "On n’a qu’a privatiser l’école aussi, j’éspère que vous aurez assez d’argent pour envoyer vos gosses à l’école, sinon ils n’auront qu’a aller bosser dans les mines dés l’age de 12 ans."

      Vous êtes aveuglés par votre idéologie. Pourquoi ne pas vous renseigner avant de raconter de telles inepties ?

       


    • Mr Mimose Mr Mimose 19 mars 2008 06:45

       

      Le nouvel Observateur du 12 février notait quand à lui que les Bettancourt ont reçu en 2003 107,5 millons d’euros de dividendes, soit 300 000 euros par jours.

      Salaud de fonctionnaires qui touchent eux aussi des fortunes et qui ont un emploi protégé.

      Salope de caissière qui osent demander 1 euro de plus sur leur ticket-resto.


    • Mr Mimose Mr Mimose 19 mars 2008 06:52

       

       

      "et agissons dans un esprit solidaire "

      Entièrement d’accord. Mais pour plus de solidarité, il faudrait peut être plus d’égalité, non ? Et le statut des fonctionnaires n’est pas égal au statut des salariés du privé. J’en sais quelque chose, je suis moi-même cheminot à la SNCF et mon statut est plus protecteur que celui du privé. Mais je n’ai toujours pas compris en quoi ce statut était justifié.

      Ben tiens, en chine on travaille pour 1 euro par jour, je comprends pas pourquoi en france on est si protégé, on à qu’a payer un ouvrier français comme un chinois.

       

       


    • Gilles Gilles 19 mars 2008 10:23

      Hurlevent

      "Au R-U l’Etat a mal géré le réseau ferré. Il l’a ensuite privatisé. Le privé a reçu un réseau en très mauvais état, il n’y a pas de mystère."

      Je crois que tous ici sont aveuglés par votre idéologie. Hurlevent comme ces détracteurs. Rien de sérieux dans ces exemples que chacun veut bien considérer comme il aimerait

      1/ Au RU le rail était dans un état minable du au sous investissement sous Tatcher (voulu pour briser ce nid de vipère syndicale) et a été cédé en morceux pas cher par Major. Pour certaines parties, c’était des gens proches des conservateurs qui ont revendus leur parts quelques mois aprés, sans un sou pour les investissements promis, mais avec un gros bénéf personnels à la clé. D’autres ex cadres de British Rail ont fondé des sociétés devenues les sous traitants de leur ex employeur en embauchent les ex employés à tarifs réduit

      Railtrack (réseau ferré local) a négligé l’entretien des voix, notamment en utilisant de l’acier italien mioins cher mais plus friable que l’habituel et à réduit les inspections de voies (d’où cassures et accidents à répétition)

      Au moment des grandes séries d’accident meurtriers autours de 2000-2002, Railtrack versait des centaines de millions de livres aux actionnaires.. ;tout en disant que si le gouvernement voulait améliorer la sécurité il leur fallait du pognon public. SCANDALE au RU même chez les plus libéraux et conservateurs (j’y habitais à ce moment)

      2/ Electricité en Californie. Le scandale énorme c’est que les producteurs d’électricité n’ont pas voulu investir dans de nouvelles centrales (pas assez rentable, perte de dividendes) et certains ont effectivement organisé la pénurie pour forcer les prix à la hausse (prix qui étaient régulés je crois) . Le gouvernement a depuis forcé pour de nouvelles constructions de centrales

      Ce qui est sûr c’est que dans les deux cas les ciotyens y ojnt perdu beaucoup. Tarifs en forte hausse, service moindre, sécurité revue à la baisse. Mais est ce du au passage public privé ou simplement à la logique ultra libérale de rentabilisation maximum à court terme ?


  • hurlevent 18 mars 2008 19:22

    L’auteur étale son ignorance.

    "Il suffit pour se convaincre de cet état de fait de regarder le coût et la qualité de service du secteur ferroviaire au Royaume-Uni. "

    L’infrastructure ferroviaire au R-U est entièrement gérée par des fonds publics. Il a bien été privé un moment, mais le réseau, tel qu’il a été livré au privé, était dans un sale état.

    "Le même constat existe entre lorsque l’on compare le système de santé français à son homologue américain. "

    Le système de santé Français repose sur des médecins ... en profession libérale, donc pas des fonctionnaires. Aux R-U, où les médecins sont des fonctionnaires, il est catastrophique.

    "sans parler de l’encadrement du coût du kWh, appelé à disparaître."

    Cela n’a aucun rapport avec la fonction publique.

    Ce que l’auteur veut, c’est que les fonctionnaires ne soient pas assujettis aux mêmes règles que dans le privé. Pour lui, un fonctionnaire est au dessus des règles, il n’a pas à obéir à celui qui le paie (l’Etat). Il n’y a qu’à lire "Leur statut les mettait à l’abri d’un certain nombre de pressions de leur employeur, l’Etat, par ailleurs assez mauvais patron." pour s’en convaincre.

    C’est démoralisant pour ceux qui travaillent et paient le salaire des fonctionnaires par le biai de leurs impots.

    Nous avons 5,1 millions de fonctionnaires, l’Allemagne, pourtant plus peuplée, n’en a que 4 millions. Et s’en porte très bien.


  • touti 18 mars 2008 20:08

    Pourquoi supprimer les fonctionnaires, sans doute par idéologie, mais aussi pour arriver aux 3% de PIB pour les dépenses publiques, règle imposée par l’europe pour faire converger les pays, règle que la france a votée à l’époque sans commencer à mettre les moyens pour s’aligner. de reculs en remises à plus tard, on arrive au pied du mur et çà va peut être faire très mal. Même remise à plus tard avec la dette, les caisses de retraites, le réchauffement climatique... 


  • 5A3N5D 18 mars 2008 20:12

    @ hurlevent,

    "Le système de santé Français repose sur des médecins ... en profession libérale, donc pas des fonctionnaires."

    Faux : le secteur le plus "gourmand" en moyens financiers reste l’hôpital. Les médecins hospitaliers sont assimilés fonctionnaires.

    Aux R-U, où les médecins sont des fonctionnaires, il est catastrophique.

    Faux : d’après le témoignage d’amis anglais, le système fonctionne très bien et sans dessous de table.

    "Ce que l’auteur veut, c’est que les fonctionnaires ne soient pas assujettis aux mêmes règles que dans le privé. Pour lui, un fonctionnaire est au dessus des règles, il n’a pas à obéir à celui qui le paie (l’Etat)."

    L’auteur n’a jamais écrit cela. Mais, que diriez-vous d’un fonctionnaire qui obéirait aveuglément à un quelconque Etat tout puissant ? Vous savez, la séparation des pouvoirs, ce n’est déjà pas évident (législatif, éxécutif, judiciaire.)

    "C’est démoralisant pour ceux qui travaillent et paient le salaire des fonctionnaires par le biai de leurs impots."

    Mon pauvre ! C’est bien connu que les fonctionnaires gagnent des mille et des cents et qu’ils ne paient pas d’impôts( ?) Par ailleurs, pas moyen de disssimuler un seul centime au fisc, puisque les sommes versées sont déclarées à l’administration fiscale. Si on réussissait déjà à retrouver les 29 à 40 milliards d’euros qui ne rentrent pas dans les caisses au titre des prélèvements obligatoires (URSSAF, ASSEDIC), on pourrait peut-être faire des choses avec ça ! Mais, c’est connu, les artisans, petits et grands patrons sont des anges en matière de fiscalité.

     

     


    • hurlevent 18 mars 2008 21:39

      "Faux : d’après le témoignage d’amis anglais, le système fonctionne très bien et sans dessous de table."

      Désolé de vous contredire, mais au R-U il est necessaire de patienter pour avoir un médecin. En France, vous pouvez avoir accès à un médecin immédiatement.

      "Mais, que diriez-vous d’un fonctionnaire qui obéirait aveuglément à un quelconque Etat tout puissant ? Vous savez, la séparation des pouvoirs, ce n’est déjà pas évident (législatif, éxécutif, judiciaire.)"

      Vous êtes touchant de naïveté. Tous les salariés ont un patron. Et en échange du salaire qu’ils perçoivent, il sont tenus d’executer les taches prévues dans leur contrat de travail. Et s’ils font n’importe quoi, ils risquent le licenciement. C’est comme ça que l’économie fonctionne, c’est la règle du jeu. Elle est la même pour tout le monde ... sauf pour les fonctionnaires. Eux peuvent faire n’importe quoi, ils ne sont pas licenciés.

      Il serait temps que les fonctionnaires réalisent qu’ils doivent, eux aussi, rendre des compte. Que le salaire qu’ils perçoivent n’est pas un dû, mais qu’il est la contrepartie d’un travail. Et ce travail, c’est l’Etat qui leur donne et qui en définit le contenu.

      Nous, contribuables, payons le salaire des fonctionnaires. En échange, les fonctionnaires nous doivent un service.

      "C’est bien connu que les fonctionnaires gagnent des mille et des cents "

      Vous savez combien de fonctionnaires sont au SMIC ?

       


    • Gilles Gilles 19 mars 2008 10:35

      5A3NDGER

      "Faux : d’après le témoignage d’amis anglais, le système fonctionne très bien et sans dessous de table."

      D’habitude je vous suis, mais là....j’y ai vécu et franchement c’est pas Byzance.

      Zéro flexibilité quant au choix du médecin. Obligation de rattachement au centre médical de quartier. AU moins c’est gratuit à 100%..c’est vrai

      Diffculté d’avoir un RV avant 5 à 7 jours. Bon en insistant on arrive à passer entre deux RV

      Consultations toutes expédiées en moins de 5mn, voir 3 mn par des médecins pressés

      Médicament payants et hors de prix. Les médecins ne vous font même pas d’ordonance si vous n’avez pas une assurance (fournie par l’employeur s’il le veut bien ou alors privée le plus souvent que les petits salaires, légion au RU, ne peuvent pas se payer). Si vous achetez des médicaments avec une ordonnance, sans assurance, le prix est hallucinant et bien plus cher que le même médicament acheté en supermarché. Du coup ils vous conseillent un truc du même type achetable au supermarché (aspirine le plus souvent..)

      Quant aux hopitaux.....une amie a passé 3 jours dans un ex placard à balai avec trois lits les uns sur les autres et ensuite une semaine dans une salle commune de 20 personnes avec une télé hurlante posée sur une chaise et des gens gémissant dans tous les coins

      Bref l’horreur...le vrai traitement de la "masse"


  • foufouille foufouille 18 mars 2008 20:26

    article en dooooouble emploi au moins

    il devrait y avoir une categorie : article les plus postes


    • foufouille foufouille 18 mars 2008 20:29

      en plus c’est pas en catimini en plus

      info paru sur TOUS les site anar ou coco

      pourquoi on sait avant vous ?

      -on lit pas la merde censure officielle


  • moonbear 18 mars 2008 22:09

    Petit rectificatif :supprimez donc la sécu et imaginez le résultat : les medecins privés de leurs revenus !cessons donc de parler de ces salariés en terme de professions libérales...ce sont des fonctionnaires rénuméres par l’argent du contribuable par le biais de la sécu , avec beaucoup d’avantages en particulier financiers que n’ont pas les autres fonctionnaires ! je ne les dénigre pas pour autant ,ils font un métier difficile et leurs responsabilités justifient le plus souvent leurs rénumérations ; mais le "vrai" libéral -l’architecte , le psychologue instalé etc... - ne pourra pas compter sur le remboursement de ses facturations.....bien entendu cette manière de présenter les choses ne sera pas du gout de certains...elle est un peu provocatrice ...mais juste un peu ! cessons donc d’opposer les uns aux autres ,certaines catégories à d’autres...et agissons dans un esprit solidaire ,cessons de faire de la compétition le seul crédo d’une société qui n’en peut plus et qui gagnerai à un peu plus d’humanité...


    • hurlevent 18 mars 2008 22:17

      "Petit rectificatif:supprimez donc la sécu et imaginez le résultat : les medecins privés de leurs revenus ! cessons donc de parler de ces salariés en terme de professions libérales...ce sont des fonctionnaires rénuméres par l’argent du contribuable par le biais de la sécu"

      FAUX. Ils sont rémunérés non pas par l’argent du contribuable, mais par le paiement de primes d’assurance maladie. Ce n’est pas tout à fait la même chose, l’assurance maladie peut très bien être gérée par des caisses privées. D’ailleurs, les caisses d’assurance maladie ont un statut privé. Et d’autre part, les médecins sont également payé par les assurances santé complémentaires, dont une bonne partie est privée.

      "avec beaucoup d’avantages en particulier financiers que n’ont pas les autres fonctionnaires ! "

      Ha oui ? Quand un médecin n’a pas de travail, il n’est pas payé. Quand un fonctionnaire n’a pas de travail, il continue à être payé. Il est où, l’avantage ?

      "et agissons dans un esprit solidaire "

      Entièrement d’accord. Mais pour plus de solidarité, il faudrait peut être plus d’égalité, non ? Et le statut des fonctionnaires n’est pas égal au statut des salariés du privé. J’en sais quelque chose, je suis moi-même cheminot à la SNCF et mon statut est plus protecteur que celui du privé. Mais je n’ai toujours pas compris en quoi ce statut était justifié.

      A partir du moment où une partie de la population bénéficie d’un avantage de statut que l’autre partie n’a pas, il s’agit d’une exploitation, ni plus ni moins. Ce n’est pas de la solidarité.

       


  • GB 18 mars 2008 22:34

    Cette réforme va faire perdre au pays les meilleurs d’entre eux, notamment J-C Le Duigou comme l’indique Le cri du contribuable :

    UN RÉGIME TRÈS SPÉCIAL
    Jean-Christophe Le Duigou est le numéro 2 de la CGT, spécialiste maison des retraites. Haut fonctionnaire des Impôts, généreusement mis par l’État à la disposition de son syndicat, il a demandé sa réintégration dans son administration d’origine, qu’il avait quittée pour la CGT en 1978.

    Le Duigou devrait être nommé conservateur des hypothèques en décembre 2008. Il occupera ce poste fort rémunérateur jusqu’à sa retraite fin 2009. Cela lui permettra de toucher une confortable pension (3 275 € nets par mois, selon lui) calculée, comme pour tous les fonctionnaires, sur les six derniers mois de son salaire, évalué par l’intéressé à 4 500 € nets. Soit 54 000 € annuels au minimum…
    L’addition : 54.000 euros

     


  • Peepo 18 mars 2008 22:43

    En tout cas, je pense que la loi va passer, les syndicats ne formant qu’une opposition de pacotille. LA CFDT signera, un ou deux autres protesteront pour la forme. Certaines fonctions publiques feront une journée de grêve. Et puis voilà.

     


  • moonbear 18 mars 2008 23:03

    Hurlevent chipote ! ces primes d’assurance maladie ne tombent pas du ciel mais des cotisations des "salariés-contribuables" ! Quant aux médecins qui ne travaillent pas....je doute qu’il y en ait pléthore dans une epoque ou l’on ne cesse de dénoncer la chute de leurs effectifs ! s’il s’agit de problèmes nécessitant l’arrét de leur activité c’est autre chose ; Et puis, "les fonctionnaires "ça ne veut rien dire ! il y en a de toute sorte ,des fonctionnaires , qui ne sont pas tous accrochés à leur horloge ! c’est un peu facile d’en faire les boucs emissaires...pendant ce temps là l’IUMM amasse des sommes colossales destinées à des opérations opaques dont le pouvoir fait mine de ne rien savoir ....et combien d’autres exemples et scandales pourrait-on aligner...pendant que l’on se fout de la tronche des petites mains de la république !mais aussi de bien d’autres du privé, exploités ,pressurés ,harcelés,suicidés !


  • selenite37 19 mars 2008 00:38

    Je vois qu’ici se passe une gueguerre assez improductive entre "les uns et les autres"...

    Pourtant, je croyais ces inepties en voie de dissolution. Nous devrions nous armer d’arguments plus solidaires plutôt que de considérations aléatoires, car nous allons en avoir besoin... les uns comme les autres.

     


  • Marc Bruxman 19 mars 2008 01:39

    Je ne vois pas ou est le problème. Il y a des secteurs ou les fonctionnaires sont en sous effectifs comme l’hopital et d’autres ou ils sont en sur-effectifs. Cf certains profs de l’éducation nationale qui n’ont pas de classes affectées.

    A partir de la il est logique de vouloir optimiser le personnel disponible pour l’envoyer la ou il est utile.

    Tant qu’a avoir un service public, autant que celui-ci soit le plus efficace possible. Cette réforme va dans le bon sens.

    Même si je suis libéral et donc par défaut pour la mise en concurrence, il est évident que je critiquerai moins le service public si celui-ci offrait un bon rapport qualité/impots. Tout ce qui peut l’améliorer est donc bon à prendre dans un premier temps.


    • Nobody knows me Nobody knows me 19 mars 2008 17:12

      Concernant le rapport qualité/impôts, cette relation est faussée, vu que les budgets de chaque ministère sont votés donc les impôts répartis plus ou moins équitablement entre les services. Le ministère de la défense reçoit souvent un budget énorme par rapport à la santé etc. Du coup, les ministères de la Santé ou de l’éducation nationale font avec ce qu’on leur donne. Des nèfles. Et ils en prennent plein la gueule.

      Je préfère un système D dans mon système de "défense" nationale que dans mon système de santé ou d’éducation pour ma part.


  • dup 19 mars 2008 08:29

    Quand nous eûmes contaminé l’organisme gouvernemental par le libéralisme, ce poison mortel, tout l’ensemble de la vie politique des États fut modifié ; tous furent atteints d’une maladie mortelle : la décomposition du sang. II ne reste plus qu’à attendre la fin de leur agonie

     

    http://futurquantique.org/actualites/la-politique/54-la-politique/264-lettre-ouverte-au-peuple-de-france

    http://www.dailymotion.com/video/x42bct_que-faire_politics

     

    PROTOCOLES Chapitre XI Onzième séance 03 

    • gecko gecko 19 mars 2008 08:43

      « tous furent atteints d’une maladie mortelle : la décomposition du sang. II ne reste plus qu’à attendre la fin de leur agonie » on se croirait au temps de la chasse aux sorcières... affligeant !


    • dup 19 mars 2008 11:35

      affligeant ,mais vrai . jamais les hommes ont été pareillement mis en concurrence avec tout ce que cela induit dans le rapports sociaux


  • ben ben 19 mars 2008 09:08

    Vous dites au début de votre article :

    "Il suffit pour se convaincre de cet état de fait de regarder le coût et la qualité de service du secteur ferroviaire au Royaume-Uni. Le même constat existe entre lorsque l’on compare le système de santé français à son homologue américain."

     

    Bien que je sois contre les privatisations du systeme de santé et de la sncf, il faut comparer ce qui est comparable : ces deux "mastodontes" sont fortement déficitaires en France, et l’etat y insuffle régulièrement de nouveaux fonds.

     


  • ZEN ZEN 19 mars 2008 10:42

    @ Gilles

    Merci pour ces précisions et cette expérience vécue , qui vont à l’encontre de certains mythes encore tenaces

    Non, le "Royaume enchanté de T.Blair" n’est pas à prendre en exemple (voir le livre très informé de Philippe Auclair)


    • voilamamie 19 mars 2008 20:41

      Internet est trop séduisant pour être honnête. Le grand n’importe quoi prive les gens de réelle réflexion.

      Le grand royaume enchanté, les contes de fées, les rêves made in USA, etc.

      Ton pseudo est zen. C’est bien, mais comment rester zen avec la mondialisation et les abrutis qui pensent qu’internet est une console de jeux ?

      Il faut passer des nuits entières à lire des messages débiles avant de voir enfin émerger un discours qui tient la route...

      Metttons les ordis au placard et consacrons un peu de temps à nos propres pensées.

      Respirons (l’air pollué), faisons une bonne bouffe entre copains (bourrée d’OGM), allons respirer l’air du large (les pieds nus dans le sable mazouté) etc.

      Un conseil : Ne perd plus de temps pour des gens qui ne le méritent pas.


    • dup 19 mars 2008 11:33

      un travailleur sur 3 est fonctionnaire en France . C’est trop , j’en conviens . Mais si vous faisiez partie de ce tiers , vous trouveriez ça chouette . Et ces privilégies font à leur tour vivre beaucoup de gens . Etes vous sûr d’être un personne rentalble et utile pour la société ? moi j’oserais pas le prétendre


    • Nobody knows me Nobody knows me 19 mars 2008 17:07

      Peut-on envisager d’étendre le concept "Godwin" à une discussion sur les fonctionnaires qui en arrive forcément à : "ils foutent rien, ils ont trop d’avantages, ils sont trop puissants".

      Car on arrive forcément à ce genre d’argument.


  • chris chris 19 mars 2008 11:58

    C’est quand même curieux, cet espèce de réflexe quasi conditionné à crier à l’atteinte au service public quand précisément il s’agit d’améliorer la qualité de ce même service public vis à vis des usagers.

    En clair, pour certains fonctionnaires et pour la plupart des syndicalistes la défense du service public c’est d’abord et avant tout la défense des droits acquis des fonctionnaires et non l’amélioration des droits des usagers. 

    Ex : on améliore l’amplitude horaire de l’ouverture d’un service pour faciliter un meilleur accès de l’usager = on porte atteinte aux droits de l’agent public ...

    C’est tout simplement pitoyable. 


    • jzk 19 mars 2008 13:44

      Je suis tout à fait d’accord. Ces premiers commentaires sont particulièrement révélateurs : Pas une personne ne mentionne le confort des usagers du service public, il est plutôt question du confort des fonctionnaires et il ne faut surtout pas les stigmatiser sinon on nous sort l’extrême, les ouvriers chinois.

      La mentalité n’est pas prêt de changer en France. La fonction publique rend surtout service à ses fonctionnaires. La midle class qui bosse, fermez vos gueules et continuez à donner 1 mois de salaire dans des impôts exorbitants par rapport aux aides/services que l’on vous apporte. Vous n’existez pas pour l’Etat Providence, sauf quand il s’agit de vous faire presser les mamelles !


    • voilamamie 19 mars 2008 20:23

      Public, privé, arrêtons de nous monter les uns contre les autres : C’est précisément le but recherché par tous gouvernement sconfondus.

      Je suis en contrat privé, précaire, au SMIC (784 €) dans une école maternelle, pour m’occuper des handicapés.

      Je fais court : Fonction publique, à court terme, plus rien.

      Je parle de l’Ed Nat  : Les profs des écoles (fonction publique, IUFM) remplacés par les masters de droit privé. Des millions de personnes en emplois précaires, payées au SMIC, à temps partiel, donc au dessous du seuil de pauvreté pour nous occuper d’enfants handicapés dans les écoles (sans aucune formation) :

      D’où : Suppression des RASED, des CLIS, et autres (trop long à expliquer, internet est là pour les infos)

      Mêmes contrats à l’ANPE, à la Poste, dans tous les services publics !

      Le but : Nous monter les uns contre les autres.

      Politique actuelle : Toile d’araignée gigantesque.

      Non droit où personne ne s’y retrouve, même pas les professionnels du droit tant ils devraient consacrer des nuits blanches à lire les nouveaux décrets !

      Sarko ne dort pas ? Nous, nous avons besoin de récupérer.

      Et pour les manifs, si nous avons mal dormi, il nous reste tous les expédients des industries pharmaceutiques afin de "tenir le coup". (je voudrais connaître le secret de notre président, bof, ça doit être un générique quelconque Biogaran)

       


    • voilamamie 19 mars 2008 21:10

      Effectivement, je défends le service public.

      En CAV à l’éducation nationale, je suis en contrat privé, et devrais m’en f... mais ma fille a bénéficié d’un excellent suivi scolaire (elle a maintenant 27 ans et est mère de famille).

      Maintenant, je ne lutte pas pour moi, ni pour ma fille, mais pour mon petit-fils.

      Car les fonctionnaires ne sont pas comme on veut le faire croire "des faignants payés à rien foutre".

      Et je les soutiens, bien qu’ étant en contrat CAV à l’éducation nationale, payée au SMIC, sur 26 h annualisées, donc 784 € mensuels.

      Car la politique politicienne vise à monter les uns contre les autres.

      Je veux un service public de qualité pour mon petit-fils et un emploi digne et correctement rémunéré pour moi puisque je suis encore loin de la retraite.

      Et quand je mourrai, je voudrais le "parachute doré" de la croix rouge (vous savez, la couverture de survie). Ne vous trompez pas de côté (je veux l’or, pas l’aluminium !)

      Spéciale dédicace à Monsanto et consorts (ce soir, je me ferais bien une tisane au roundup pour mieux dormir !)

      Je plaisante bien sur. Mais l’IRES veille sur moi.

      Je m’occupe de 2 enfants handicapés. Je milite auprès de la FSU et du SNUipp de l’Essonne (ça y est, je l’ai dit, spéciale dédicace à l’IRES et consorts)


  • pallas 19 mars 2008 12:11

    Il faut supprimer la totalité du service publicn, les fonctionnaires sont trop payer pour un travail qu’ils ne font pas, ils ne font que des manifestations et donc c’est le secteur privée qui est penalisé. La feignantise ancestrale des fonctionnaires a crée un deficit abyssal de l’etat qui est sur endetté. En privatisant le secteur public ou l’employer devra faire du rendemment et du chiffre d’affaire, sa a va attiré les investisseurs, ainsi que le marché boursier, sa va crée un nouveau pole economique qui a ete trop laissé a la main des gauchistes. De plus le fonctionnaire est trop payer par rapport a son emploi, meme s’il le fait parfaitement, son salaire ne correspond pas a sa tache, une legere baisse des salaires ou le gele des augmentations annuel, ne peut etre qu’une bonne chose salvatrice pour desendetté l’etar. Les fonctionnaires agissent pour beaucoup en parasite, il est normal qu’il paye le prix de leurs betises.


    • ZEN ZEN 19 mars 2008 12:14

      Il a manqué à Pallas (Hélas !)un instituteur (service public !) pour le former à la langue française...

      Il parle encore pallasien...


    • Nobody knows me Nobody knows me 19 mars 2008 17:03

      Il faut supprimer la totalité du service publicn, les fonctionnaires sont trop payer pour un travail qu’ils ne font pas

      Champion du raccourci. Vous devriez utiliser la formule "Le fonctionnaire" plutôt. C’est plus marquant encore.

      Ex : Le fonctionnaire touche beaucoup trop d’argent, le fonctionnaire est feignant, le fonctionnaire ne fait pas le travail qu’on lui demande. Le fonctionnaire c’est le mal. Le public, c’est mal !

      Privatisons alors. Et on payera plus pour avoir de toute façon la même merde... voire pire.


    • pierce 24 mars 2008 11:40

      effectivement, si votre aureutaugraffe est la conséquence du travail des instituteurs, il faut privatiser dare-dare les écoles communales :)

       

       


  • Jma Jma 19 mars 2008 16:53

    Tant mieux,

    Pour avoir vécu en France et en Dom, je me suis vite aperçu des dérives de la fonction publique.

    Elle nous coute beaucoup trop chère, est responsable de notre endettement national, alors je propose que tout le monde soit fonctionnaire, ou alors personne, car il n’y a pas de raison que certains triment pendant que d’autres glandent en ayant des supers avantages, dont retraite multipliée par 2, retraite à 50 ans, et j’en passe...

    D’ailleurs pour mr de Clozet, ce ne sont pas 5millions de fonctionnaires, mais bien 7 qui pillent nos caisses et notre patience..

    Alors je sais que les socialos vont encore pousser des cris d’orffraie, eux qui ne défendent qu’eux mêmes...

    Qu’on vire la moitié des fonctionnaires dont la forteresse de Bercy, qui ne sert à rien à l’ère du numérique, et qu’on diminue de moitié les impots, c’est ma proposition pour une france plus optimiste et heureuse de vivre.

    Cordialement.

     


  • voilamamie 19 mars 2008 19:45

    Ca, je le savais déjà.

    Mais, comme Big Brother prend soin de nous, j’hésite à envoyer vos articles à mon syndicat.

    Toutefois, c’est chose faite. Nous sommes si petits et impuissants que je doute que B.B. puisse tout contrôler.

    Le printemps risque d’être chaud avec le réchauffement climatique ! (quoique ? Le ciel sera sans doute bien sombre... je ne pense pas que les manifs à venir bénéficient de bonnes conditions climatiques).

    Partons en vacances : Sous la plage, les pavés (puisque depuis quelque temps nous fonctionnont à l’envers).

    Comprenne qui pourra (ou qui s’en donnera la peine).


    • voilamamie 19 mars 2008 19:55

      Evidemment, je persiste et signe !

      Je souhaite bonne nuit à l’IRES, DARES, INSEE et consorts.

      Je souhaite bonne nuit aux 4 membres du cabinet du 1er ministre qui font partie du CA de l’IRES. (payés trop chers pour ne faire pas grand chose - Coluche paix à ton âme, tu l’aurais fait mieux que moi).

      Je suis une petite fourmi laborieuse et exploitée qui apporte une petite pierre à l’édifice de la grande pyramide (comprenne qui pourra dans ce monde à l’envers).


  • olive 20 mars 2008 06:52

    je defie n’importe quel violent detracteur de fonctionnaires de prendre ma place......dans la fonction publique hospitaliere depuis quinze ans, BAC+3 (36 mois effectifs de formations et stages pratiques -reconnu au passage BAC+2.....)apres concours ; je travaille jour/nuit week-end jours feries, quand encore on ne me rappelle pas pendant mes vacances pour remplacer une collegue au pied leve......la nuit je bosse 12h00 d’affillee 12h 30 le jour...j’ai fini l’annee ainsi avec 154h supplementaires ( au passage payees 13 euros bruts de l’heure....pour la totalite, pas de 25% ou autre suivant le nombre d’heure..) .

    je n’ai pas l’impression de vivre sur le dos du contribuable -au passage : j’en suis un ,et moi aussi je paie des impots....- pas l’impression non plus de voler mon salaire , apres 7 annees passees comme contractuel de la fonction publique hospitaliere et 8 annees de titulaire 1820 euros nets par mois /12 mois et une prime de 1300 euros net amputee d’autant d’absences dans l’annee pour maladie ; ceci compris primes de nuits jours feries chaussures(2 euros bruts/mois) prime Weil.....

    je travaille dans un service d’urgence et SMUR ; je constate plusieurs choses : une augmentation croissante du nombre de passages dans ce service(15500 en 2002 20000 en 2008), une montee de l’agressivite des usagers a qui tout est du car ils paient... !!! (la je pense a PALLAS et sa fallacieuse reaction..) ; une augmentation croissante des examens demandes(et donc des couts) afin de prendre toutes les precautions pour pas finir avec un proces au c..donc du temps !! pour gerer ca toujours le meme effectif....ah non j’oubliais : 3 directeurs supplementaires avec secretaires, un bureau de ceci, un bureau de cela....De la formation ? plus rien depuis 5 ans maintenant(bonjour les remise a niveau pour les nouveaux protocoles de prise en charge de certaines pathologies aigues... !!!!) on se debrouille.. ;

    pas de vacances forcement quand on le souhaiterais..faut bien que ca tourne... !!! contrairement aux idees recues il y a des fonctionnaires qui travaillent !!!! et j’ai aujourd’hui le sentiment qu’en ce qui nous concerne infirmiers(eres) nous portons l’heritage des bonnes soeurs qui jadis s’occupait des soins..car qui aurait envie de se faire insulter par un ivrogne ramene par les pompiers alors que l’on vient de nettoyer le vomit qu’il a pose partout dans la piece et que dans la piece d’a cote un vieillard attend que l’on s’occupe de lui(personne n’en veut meme sa famille, trop lourd a gerer...pas de lit a l’hosto pour le caser ; et dans ce laps de temps arrive deux accidentes de la route et une maman avec sont petit dernier qui a de la fievre et la chiasse et qu’il en met partout... ???? Mr PALLAS venez ! osez travailler une semaine avec moi...on en reparlera....

    j’arrete la....pas envie de polemiquer...la reforme il faut la faire ou elle est necessaire mais avant tout il faut redefinir la mission de service public lui donner les moyens fonctionner(arreter de creer des commissions avec des sous commisssions...des ministeres...) PS : il y a aujourd’hui 18000 postes( dix huit mille) d’infirmiers(eres) a pourvoir..en france pour faire tourner les hopitaux...a votre avis qu’est ce qui manque ???? Si j’etais un nanti avec un super statut super paye a rien foutre ; ce serais pas le cas et les usagers y trouveraient leur compte...... a bon entendeur....

     


    • jzk 20 mars 2008 12:42

      On est d’accord, c’est pas dans les hôpitaux qu’il faut chercher des poux mais bien aux administrations poussives.

       


  • InVinoVeritas 20 mars 2008 15:44

    En relisant ce qui a déjà été écrit, je m’aperçois que personne ne revient sur le commentaire de Rage.
    Au lieu de ça, s’affrontent des "libéraux", soi-disant libérés de toute idéologie, qui ne cessent de cracher sur les fonctionnaires (qui seraient des fainéants qui ruinent le pays, et qu’ils opposent aux travailleurs productifs dont ils font, évidemment, partie) et des défenseurs du service public trop enclins (à mon goût) à contrer point par point ce qui doit être rejeté en bloc.
    Rage soulève les vrais problèmes et propose des solutions (partielles il est vrai) que je partage globalement à l’exception de la suppression des départements : ce sont plutôt les Régions, création récente et superfétatoire, qu’il faudrait supprimer.
    Les instances au pouvoir à Bruxelles, non élues faut-il le rappeler, ne jurent que par le libéralisme, gage d’efficacité selon elles.
    Or le coût d’un service ne se limite pas au coût financier. Le défaut essentiel du libéralisme est qu’il occulte les coûts sociaux et environnementaux ainsi que les coûts induits.
    Première question : que faire des fonctionnaires occupant des emplois que la privatisation ( dont la loi en question est la "préfiguratrice" pour employer un mot à la mode cher à mon ministre (eh oui, je suis fonctionnaire)) va supprimer ?
    Deuxième question : le mode de management du privé (qu’on tente d’introduire dans la fonction publique) est-il de nature à motiver les agents dont bon nombre aujourd’hui ont un réel sens du service public, n’en déplaise à leur détracteurs. La recherche de l’efficacité à court terme et la précarité de l’emploi sont facteurs de stress (on en parle beaucoup ces jours-ci) ; à mettre en relation avec l’absentéisme et la consommation de psychotropes. L’idée qu’il est nécessaire de contraindre les gens pour qu’ils donnent le meilleur d’eux-mêmes relève d’une idéologie très dangereuse qui, poussée à l’extrême, conduit à des dérives de type fasciste.
    Troisième question : indépendamment du coût, le service est-il mieux rendu lorsque c’est une entreprise privée qui le fournit ?
    Le contre-exemple du système de santé britannique ne remet pas en cause le mode de fourniture du service (public ou privé) mais l’organisation de celui-ci. Car le problème central est celui de l’organisation. Pour ma part, je suis convaincu que c’est la taille de l’entreprise plus que sa nature (publique ou privée) qui détermine son "efficacité" (guillemets car il s’agit uniquement de l’efficacité restreinte au sens comptable). Il semble même que les mastodontes publics fonctionnent mieux que les privés qui, de toute façon, sont atteints des mêmes maux : le syndrome de l’"armée mexicaine" et l’idéologie de l’organigramme. Ce ne sont pas les travailleurs "de base" qui sont trop nombreux dans la fonction publique, au contraire. Ce sont aussi les textes qu’ils doivent appliquer qui sont trop compliqués, voire contradictoires ou sujets à interprétation, pondus par des énarques en mal d’occupation appliquant la maxime "Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?". Etc.
    Un exemple d’effet pervers de l’application d’une démarche libérale :
    http://alternatives-economiques.fr/blogs/gadrey/2007/10/15/moins-de-fonctionnaires-mais-plus-%c2%ab-productifs-%c2%bb-une-edifiante-etude-de-cas-a-la-poste/
    Pour conclure, comme le dit justement Sobriquet :
    "Ce n’est pas parce qu’une réforme est nécessaire qu’il faut accepter la première réforme venue..."

     


  • sisyphe sisyphe 23 mars 2008 00:58

    Le débat est simple.

    Les dispositions prises visent à diminuer progressivement le service public, et tendre vers sa privatisation.

    Plus de fonctionnaires, donc beaucoup plus de "flexibilité" pour les travailleurs ; moins de "contraintes insupportables" pour les employeurs, extinction progressive de la force syndicale : le champ libre pour imposer les salaires, du travail précaire ; bref, pouvoir fournir aux actionnaires les 15% exigés, dans une économie qui tourne à 2-3%. 

    Ce sont des mesures ultra-libérales classiques : le transfert du produit des richesses va continuer dans le sens travail ---------) capital.

    On voit déjà ce que ça donne, partout dans le monde : plus de réformes : plus vite, plus haut, plus fort : reste que ça risque pas d’arranger le pouvoir d’achat des pékins, de plus en plus nombreux : c’est vrai que 40 ans, ça se fête.....


    • sisyphe sisyphe 23 mars 2008 01:00

      Edit : quand je dis "plus de fonctionnaires", c’est dans le sens plus du tout, pas dans un sens mathématique..


  • sisyphe sisyphe 23 mars 2008 07:39

    par pallas (IP:xxx.x61.96.54) le 19 mars 2008 à 12H11

     
    Il faut supprimer la totalité du service publicn, les fonctionnaires sont trop payer pour un travail qu’ils ne font pas, ils ne font que des manifestations et donc c’est le secteur privée qui est penalisé. La feignantise ancestrale des fonctionnaires a crée un deficit abyssal de l’etat qui est sur endetté. En privatisant le secteur public ou l’employer devra faire du rendemment et du chiffre d’affaire, sa a va attiré les investisseurs, ainsi que le marché boursier, sa va crée un nouveau pole economique qui a ete trop laissé a la main des gauchistes. De plus le fonctionnaire est trop payer par rapport a son emploi, meme s’il le fait parfaitement, son salaire ne correspond pas a sa tache, une legere baisse des salaires ou le gele des augmentations annuel, ne peut etre qu’une bonne chose salvatrice pour desendetté l’etar. Les fonctionnaires agissent pour beaucoup en parasite, il est normal qu’il paye le prix de leurs betises.

    Pétard, ils sont mal réglés leurs robots : ils auraient pu au moins leur programmer l’orthographe correctement...

     


  • sisyphe sisyphe 23 mars 2008 10:13

    par pallas (IP:xxx.x61.96.54) le 19 mars 2008 à 12H11

     
    Il faut supprimer la totalité du service publicn, les fonctionnaires sont trop payer pour un travail qu’ils ne font pas, ils ne font que des manifestations et donc c’est le secteur privée qui est penalisé. La feignantise ancestrale des fonctionnaires a crée un deficit abyssal de l’etat qui est sur endetté. En privatisant le secteur public ou l’employer devra faire du rendemment et du chiffre d’affaire, sa a va attiré les investisseurs, ainsi que le marché boursier, sa va crée un nouveau pole economique qui a ete trop laissé a la main des gauchistes. De plus le fonctionnaire est trop payer par rapport a son emploi, meme s’il le fait parfaitement, son salaire ne correspond pas a sa tache, une legere baisse des salaires ou le gele des augmentations annuel, ne peut etre qu’une bonne chose salvatrice pour desendetté l’etar. Les fonctionnaires agissent pour beaucoup en parasite, il est normal qu’il paye le prix de leurs betises.
     
    Voilà ce que c’est que de trop prendre de semoule : elle finit par envahir les neurones, et on en arrive à ce genre de discours. Faut dire que là, visiblement, y en avait pas beaucoup (de neurones), forcément, ça facilite...
    Sinon, y a pas un cours privé pour l’orthographe ?

  • sisyphe sisyphe 23 mars 2008 11:07

     ??? pourquoi ne voit-on pas tous les messages quand on se connecte ?

    Si un membre d’AV, peut nous expliquer : merci...


  • foufouille foufouille 23 mars 2008 11:33

    je connais pas les autres pays

    pour voir l’envers du decors il faut y vivre pauvre assez longtemps

    par contre les bureaucrates fonctionnaires je connais bien. tres mauvais, mal formes, pistonnes. par contre, j’ai jamais vu de chef de service surveiller ce qui se passait. si on doit comparer avec le prive, la le traitement est meilleur uniquement si on gagne bcp d’argent. sinon on est une merde. ceux qui sont assures au tiers pourront en faire l’experience.

    les hopitaux aussi, je connais bien. le petit personnel est tres mal paye/H. le medecin chef est une fois sur deux ds sa tour d’ivoire. j’en aurait trop a dire sur les medcins prives comme public.

    les profs sont ceux qui manquent le plus de moyens. plus de pions, de formations

    la notation des hopitaux permet au moins d’eviter, si on peut de se faire "soigner" dans le pire. genre CHU de troyes ou on appelle chambre un placard

    la notation est la seule solution

    le chirurgien du prive coute trois plus cher. l’eau privee est hors de prix. etc...

    ceux qui en ont marre de payer des impots ont qu’a se casser a l’etranger. ils pourront payer plus cher car les pauvres eux sont nombreux.

    ils devront aussi payer leur residence securise contre les hordes de misereux


  • MJO MJO 27 mars 2008 01:10

    L’hôpital public, les réformes des gouvernements de gauche comme de droite ont contribué à son déclin. Que dire de la sécurité de l’emploi quand les CDD souvent à temps partiel se succédent sur plusieurs années. (A souligner que le temps de travail n’est pas un choix de l’employé mais facilite la mise en place des plannings et permet de supporter la charge de travail).

    Les médecins hospitaliers ont tellement de contraintes et sont si mal rémunérés que les petits établissements ne trouvent plus de cardiologues et de chirurgiens. Il faut dire aussi qu’ils n’ont pas été formés... et que la pénurie n’a pas été prévue ou a été voulue, on peut se poser la question...

    Dans les collaborations public-privé, les services déficitaires restent publics et avec les réformes imposées la situation est devenue catastrophique...

    http://www.monde-diplomatique.fr/2008/02/GRIMALDI/15627

     

     


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