mercredi 21 novembre 2007 - par JoëlP

Les instituteurs sur la route du « working poor »...

Deux couples d’instituteurs à 55 ans d’écart. Le premier dans la France de l’après-guerre, le second aujourd’hui. Comparaison.

Ils étaient tous les deux instits. On les appellera Aimée et Albert. Ils ont commencé leur carrière un peu après la guerre. En 1950, ils se sont enfin installés dans le même petit village. Vers 1955, ils ont eu leur première voiture, une Simca. L’été, ils partaient camper avec leurs trois filles. Dans leur village, avec le curé et le maire, ils étaient des gens importants. Ils avaient un logement de fonction. On disait : « Le couple de régents * ». Si un môme se faisait punir par Albert ou Aimée, il évitait soigneusement d’en parler à ses parents de peur de prendre une torgnole par son père. Albert a pris sa retraite à 55 ans en continuant quelque temps son travail de secrétariat de mairie, non pas par nécessité, mais pour le plaisir. Avec ses trois enfants Aimée a pu arrêter à 52 ans. Avec leurs économies, ils ont acheté un bel appartement. Leur retraite était confortable, ils se sont mis à voyager avec le club des anciens profs et instits.

Si on prend un indice du PIB, le Produit intérieur brut français, de 200 en 1948, on obtient, en francs constants, environ 1 500 en 2004 soit, selon l’Insee, un accroissement de la richesse de 750 % et même un peu plus.

C’est justement en 2004, qu’Alexia et Antoine ont commencé leur carrière de professeurs des écoles. Aujourd’hui, ils gagnent 3 300 euros, ils paient 1 050 euros de loyer et laissent une partie de leur salaire pour la crèche des deux petits. Ils ont une Scenic d’occasion et une vieille Twingo pourrie. Antoine fait 80 km par jour et Alexia 30. Ils hésitent à partir en vacances trop longtemps. Ils attendent une affection dans la même ville ou village. Ils se demandent s’ils auront les moyens d’avoir un troisième enfant. Ce n’est pas la galère, mais ce n’est pas Byzance non plus. Le pire, c’est le manque de considération. Quand un môme se fait punir, il n’est pas rare que les parents viennent leur demander des comptes en les toisant du haut de leur gros salaire. Antoine prendra sa retraite au mieux après 60 ans, elle un peu avant, si tout va bien, si leur contrat n’est pas « unilatéralement renégocié ».

Certains jours, Antoine et Alexia se posent des questions : où est passée toute cette richesse ? Cette belle multiplication du PIB par plus de 7,5 ? Pourquoi rament-ils alors leurs grands-parents ont si bien réussi ? Qu’est-ce que c’est que cette société qui traite ses enseignants de manière aussi pitoyable ?

*Régent, régente - Maîtres d’école en Suisse et en Savoie.



72 réactions


  • dionysos 21 novembre 2007 12:20

    on peut dire la meme chose des autres fonctionnaires Un facteur plus une dame du telephone : debut de carriere en fin des anneés 40, mariage en 53 avec 2 valises. 1966 premiere voiture, achetée neuve pour pas avoir d’ennuis, une renault 4 68 maison à credit sur 25 ans 250 f par mois retraite à 55 ans pour lui à 58 pour elle la ùaison a été payée par l’inflation en grande partie, aujourd’hui une retraite honnete, des voyages... Leur fils, agent de maitrise à la poste 1800 euros, une voiture pourrie, 500 euros de remboursement jusqu’à 73 ans oas de vacances, pas un rond de coté... et 600 euros tous les mois au fisc impots sur le revenu et fonciers...


    • Kobayachi Kobayachi 22 novembre 2007 03:30

      Simple question d’arithmétique : avec une croissance de 12% cela signifie que le PIB double tout les 8 ans. A 5% c’est tous les 13-14 ans. Avec une croissance à 1 pourcentage constant le PIB crois de façons exponentielles ! Ex : tu investit 100€ a 5% par an, après 10 ans ta plus value est de 62€, après 20 ans elle sera de 165€.

      Logiquement la courbe du PIB croie de façon exponentielle puisque nous avons eu une croissance avec un pourcentage supérieur a 0 depuis des décennies. Les gens ne se rendent souvent pas compte de ce que cela signifie d’avoir une croissance à 3%. Cela signifie qu’en une seule année notre PIB augmente plus que pendant une décennie il y a 1 siècle !

      En tant qu’informaticien vous devriez savoir cela. En voyant les choses de cette façon votre diagramme me semble tout naturel. On pourrais même se consider heureux que la croissance ait baissée ces dernières années smiley


    • Kobayachi Kobayachi 22 novembre 2007 03:42

      En sachant que votre salaire augmente lui aussi a un pourcentage fixe vous vous rendrez compte votre situation n’est pas si mauvaise que cela par rapport a vos aïeux.

      Quelqu’un saurait-il de combien les enseignants sont augmenter chaque année ? Car ce n’est que de cette façon que l’on se faire un jugement juste de la situation.

      Je ne prétend pas que les enseignants sont biens rémunérés, bien au contraire, ils mériteraient beaucoup plus d’après moi. Apres tout ils forment les cerveaux de nos enfants. Je pense seulement qu’il faut mettre les choses en perspective et ne pas interpréter des diagrammes n’importe comment.


  • pdeoliveira 21 novembre 2007 12:33

    On peut dire la même chose non seulement de tous les fonctionnaires mais de toute la population ou presque. Ce que fait JoëlP, c’est le constat que les trente glorieuses sont terminées depuis longtemps et que la France est en état de quasi-récession économique. Et à lire la pauvreté du débat politique où les anti-sarkozystes primaires s’opposent à des anti-socialistes primaires, je me dis que nous ne sommes pas prêts à regarder les choses en face et à trouver de vraies solutions pour notre pays ...


  • tvargentine.com lerma 21 novembre 2007 13:07

    Vous n’etes pas content ? Changez de métier et vous aurez un autre salaire,sans parler des revenus au « black » que les instituteurs ne déclarent pas ou les « extras » dans le privé non déclaré.

    La réalité c’est que les fonctionnaires absorbent le budget de l’Etat et que l’Etat ne peut plus accomplir sa mission régalienne (Justice sociale pour tous ,égalité des chances...)

    Quand on voit la misère en France,on se dit que les fonctionnaires ne pensent qu’à eux et pas aux autres

    Oui,il faut moins de fonctionnaires et une meilleure productivité de l’administration


    • JoëlP JoëlP 21 novembre 2007 14:15

      >« On peut dire la même chose non seulement de tous les fonctionnaires mais de toute la population ou presque »

      OK, mais alors où est passée cette multiplication de la richesse par 7,5 ? Est-ce juste une illusion, une manipulation de l’INSEE ? Ou est-ce que quelqu’uns en profitent ? Si seulement une petite partie de la population en profite cela veut dire que pour eux la fortune a été multipliée par combien ?


    • Rage Rage 21 novembre 2007 19:02

      Bonjour,

      Il faut pourtant être lucide : La croissance de PIB ne veut pas dire grand chose, et quand bien même on s’y réfèrerait il faudrait s’avouer le constat suivant :
      - Les salaires stagnent et les revenus issus du travail sont faibles
      - Les revenus du patrimoine explosent

      20% de la population voit son pouvoir d’achat croître significativement au détriment des 80% autres. 30% n’est pas en mauvaise posture mais voit sa situation se détériorer.

      Moins de 5% connaît une croissance exponentiel de ses richesses, vampirisant à l’image des majors les richesses du pays.

      Pour eux, 10 ou 11 milliards c’est peu. Pour les autres, 1 milliard, c’est énorme.


    • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 21 novembre 2007 20:52

      Où est passé cet argent ?

      En gaspillage divers : financement clientéliste, subventions sans contrôle, mauvaise gestion généralisée dans l’ensemble du secteur public, augmentation des dépenses de fonctionnement au détriment de l’investissement, évasion fiscale due à la spoliation systématique au nom d’une soi-disant politique sociale qui ne fait qu’enfoncer les plus pauvre, fuir les plus riches, et laisser supporter par la seule classe moyenne (celle qui est la plus captive) le poids de ce « mammouth ».

      Quand il y a un problème en France, on fait une commission : Par exemple, pas moins de 13 commissions pour traiter du problème de l’immigration ! Dans chacune, une petite dizaine de hauts fonctionnaires dépensent des budgets en études diverses donc la seule raison d’être est la justification de cette commission.

      Autres dépenses, la compensation des pertes colossales par diverses entreprises public ou para-publique gérée par des Enarques, comme la RATP (10 Mds par an), la SNCF (recettes commerciales : 57 Mds, charges : 118,5 Mds) , le Crédit Lyonnais (15 Mds, France Telecom (68 Mds), GDF (12 Mds), EDF (25 Mds) et on pourrait ajouter la Caisse des dépôt et Consignation, Air France, AIr Afrique, Elf, ...........

      Quand l’argent du contribuable est dépensé par des personnes n’encourant aucun risque, et dont le recrutement et la formation les prépare à tous, sauf à gérer et entreprendre, il est normal qu’on se retrouve dans une telle situation.

      Suivez ce lien très instructifs sur nos maitre à (dé)penser : http://www.ifrap-2007.org/ifrap-2007/pages_ena/Promotion-Titanic.htm


    • Rage Rage 21 novembre 2007 23:15

      J’approuve votre commentaire. Sur la SNCF, les chiffres sont à vérifier (c’est très compliqué de savoir combien la SNCF « gagne et pard » suivant la source de financement) mais à part ça le fond y est.


    • Kobayachi Kobayachi 22 novembre 2007 03:23

      Simple question d’arithmétique : avec une croissance de 12% cela signifie que le PIB double tout les 8 ans. A 5% c’est tous les 13-14 ans. Avec une croissance à 1 pourcentage constant le PIB crois de façons exponentielles ! Ex : tu investit 100€ a 5% par an, après 10 ans ta plus value est de 62€, après 20 ans elle sera de 165€.

      Logiquement la courbe du PIB croie de façon exponentielle puisque nous avons eu une croissance avec un pourcentage supérieur a 0 depuis des décennies. Les gens ne se rendent souvent pas compte de ce que cela signifie d’avoir une croissance à 3%. Cela signifie qu’en une seule année notre PIB augmente plus que pendant une décennie il y a 1 siècle !


    • Gilles Gilles 22 novembre 2007 11:02

      « , mais alors où est passée cette multiplication de la richesse par 7,5 ? »

      Justement, une étude de lInsee ne montre t-elle pas que la richesse du vingtième de la population la plus riche a augmenté de 40% en 10 ans et dix fois moins pour les autres ?

      Réponse : dans la poche de ceux qui ont un patrimoine élevé.


    • Gilles Gilles 22 novembre 2007 11:05

      Rage

      « ’approuve votre commentaire. Sur la SNCF, les chiffres sont à vérifier (c’est très compliqué de savoir combien la SNCF »gagne et pard« suivant la source de financement) mais à part ça le fond y est. »

      Moi non car il faut faire la part des charges correspondant à des investissements sur le long terme (les lignes TGV par exemple qui coûtent trés cher) et rendent plus vivable et attractif le pays et les charges de fonctionnement


    • Gilles Gilles 22 novembre 2007 11:06

      Rage

      « ’approuve votre commentaire. Sur la SNCF, les chiffres sont à vérifier (c’est très compliqué de savoir combien la SNCF »gagne et pard« suivant la source de financement) mais à part ça le fond y est. »

      Moi non car il faut faire la part des charges correspondant à des investissements sur le long terme (les lignes TGV par exemple qui coûtent trés cher) et rendent plus vivable et attractif le pays et les charges de fonctionnement


    • Niamastrachno Niamastrachno 22 novembre 2007 11:47

      Le requin là il a son coude enfoncé sur CTRL+V ou quoi ? Ca fait 20 fois qu’il nous recolle sa merde !

      Mais tu fais bien de le dire : 80% de la population détient 20% des richesses... c’est peut-être même 85% maintenant qu’on leur a refilé 15 milliards sans sourciller.


    • JoëlP JoëlP 23 novembre 2007 07:59

      >« c’est très compliqué de savoir combien la SNCF »gagne et pard"

      J’avais envie de dire : « La SNCF ne part pas » mais il semble que ça change smiley


    • JoëlP JoëlP 21 novembre 2007 14:47

      >« Quand on passe de 45 à 35 heures, il ne faut pas s’imaginer que le pouvoir d’achat va résister, même s’il y a des gains importants de productivité. »

      En théorie quand on augmente la richesse (productivité) de 7,5 on devrait pouvoir passer de 45 à 6 heures hebdomadaires, toutes choses égales par ailleurs bien sûr. C’est du moins ce que j’ai appris en CM1 ou CM2 smiley


    • JoëlP JoëlP 21 novembre 2007 14:48

      Oups. C’était pour le suivant.


    • Gilles Gilles 22 novembre 2007 11:12

      « Je pense me retrouver aussi au smic d’ici 7 à 10 ans. TOUT LE MONDE au smic, c’est la smicardisation de la société toute entière, »

      N’importe quoi Mako ! La preuve, Miss Parizot a déclaré (cf le monde d’hier et de today) qu’il fallait supprimer le smic et négocier branche par branche les salaire minimums. Et en plus, elle affirme que c’est une des pistes survie par le gouvernement en ce moment (qui suit de prés l’agenda medef de toute façon, ce dernier écrivant même des article de loi proposées au parlement)

      Donc, d’ici 7 a 10 ans, tu ne seras pas au smic.... il n’existera plus.

      Enfin, se sera difficile à faire passer comme réforme, mais rêvons un peu !


    • Gilles Gilles 22 novembre 2007 15:03

      Pour sûr Mako, dans un tel univers, le requin a toute les chances de s’adapter et de survivre tout en restant bien gras ! Surtout les requins tueurs comme le Mako

      Faudra que je changes mon logo, les manchots c’est tout gentil, tout mignon, ça fait confiance mais ça se fait grailler très vite par les gros Mako smiley


    • JoëlP JoëlP 23 novembre 2007 08:06

      Cette discussion sur l’évolution est des plus passionnantes.

      Je ne sais pas si je dois l’encourager mais, personnellement et sans vouloir vexer personne, le requin me semble bien primitif et un oiseau qui ne vole pas...Pfuttt. Bon, s’il faut choisir je prendrais plutôt un mammifère qui vole.

      Une pipistrelle par exemple.


  • Internaute Internaute 21 novembre 2007 14:32

    Ce qui est vrai pour les instits l’est pour tout le monde.

    Entre temps, la population française a été plombée par 50% d’augmentation en provenance d’Afrique. Même s’ils vivent dans des conditions minimales, il pompent une masse financière colossale de frais publics, d’aides et d’infrastructures. Il faut bien construire les classes et les hôpitaux pour les acceuillir et c’est le salaire de l’instit qui y passe.

    Entre temps, les députés ont voté toutes les lois qui font que nos industriels ont dû partir de notre pays. Demandez des comptes à votre député. Demandez-lui ce qu’il a fait des l’industrie de la maille, du jouet, de l’ameublement, de l’automobile, de la chimie, de la sidérurgie etc. Il les a sacrifiés sur l’autel de l’OMC. S’il n’y a plus de création de richesse on peut toujours espérer que les chinois assureront gentilment le train de vie de nos instits, mais personnellement je n’y crois pas.

    Entre temps, les instits (et les autres) sont devenus flemmards. Quand on passe de 45 à 35 heures, il ne faut pas s’imaginer que le pouvoir d’achat va résister, même s’il y a des gains importants de productivité.

    Entre temps, nous somme devenus le pays de l’industrie des droits de l’homme, de la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, des ONG beinfaisantes et des donneurs de leçons gratuites au monde entier.

    Elections aprés élections nous avons faits nos choix. Il est trop tard pour venir se plaindre.


    • Gilles Gilles 22 novembre 2007 11:16

      Intyernaute

      « la population française a été plombée par 50% d’augmentation en provenance d’Afrique »

      Dans un autre article tu te défendais, accusé de racisme, de ne pas l’être.

      Pourtant, et je te l’avais fait remarquer, dans quasiment toutes tes interventions à propos d’articles qui ne traitent même pas de ce sujet, tu trouves le moyen de placer une phrase assassine sur les noirs, africains ou autres colorés.

      Navrant...


  • pad pad 21 novembre 2007 16:39

    Tout d’abord je récuse l’appellation « flemmard » pour les professeurs, qui font un travail aussi difficile que nécessaire , mais d’un autre coté ils sont la profession qui a le plus de vacance (près de quatre mois par an), qui à le moins d’heures de bouleau sur le lieu de travail (-de 20h par semaine en moyenne), qui habite le plus près de son lieu de travail (environ 10 kilomètres INSEE), qui à le moins de chance de se retrouver au chômage (deux à trois fois moins qu’un cadre supérieur)... D’ailleurs le nombre de personnes voulant devenir professeurs n’a jamais été si forte. D’autre part aux adeptes du « c’était mieux avant », je répondrais que le budget de l’état n’a jamais été plus important que ces dix dernières années, que les associations, ONG...n’ont jamais été plus présente, et enfin que jusqu’en 55 plu de trente % du budget annuel d’un ménage était consacré à l’alimentation contre moins de dix% actuellement.


    • JoëlP JoëlP 21 novembre 2007 17:33

      Merci pour le commentaire.

      Vacances : OK

      Heures au boulot : Si vsous avez jamais donné un cours vous devez savoir ce qu’il en est de la préparation.

      Kilomètres : Dans mon exemple mari et femme sont affectés à une certaine distance l’un de l’autre. Cela ne devrait pas durer mais...

      Garantie emploi : Oui mais peu de possibilité de changer en cas de lassitude.

      OK pour l’alimentation moins chère mais la perception du pouvoir d’achat n’est pas bonne.

      Et que pensez-vous du problème de la considération, de l’autorité... ?


    • pad pad 21 novembre 2007 17:57

      Tout d’abord, je trouve que certains de mes professeurs font un travail de préparation très important et dans la majorité des cas plutôt apprécié. Je pense que le manque de reconnaissance des professeurs tient surtout au fait qu’ils travaillent avec des adolescents cherchant les limites de l’autorité et du transfert du rôle de l’éducation d’une famille de plus en plus morcelée vers l’école, qui ajoute plus de psychologie au travail de professeur. Je pense que la formation pour devenir professeur devrait être revue, que les faire participer à l’effort de recherche qui doit être mis en place ne pourrait que les valoriser et que les salaires des professeurs du secondaire devrait être revalorisé au dépens du budget affectés aux maternelles.


    • JoëlP JoëlP 21 novembre 2007 19:28

      @pad

      Il faut réussir smiley J’avoue que j’ai plus envie de parler des instits, pardon des professeurs des écoles, que des fonctionnaires en général. Une des mes préoccupations ici, c’est le statut des enseignants.

      @titi Merci pour les liens. Je crois que c’est bien cette question « où passe l’argent ? » qui est me tracasse

      @mélanie Je pense que si on ne peut pas vraiment comparer les conditions économiques on peut, pour qq comme moi entre les deux générations, se faire une idée de la qualité de vie. J’ai la faiblesse de penser qu’elle n’est pas toujours en faveur de la génération en cours.

      Il me semble qu’au-delà de l’aspect riches / pauvres, il y a derrière tout cela une réflexion philosophique à mener sur ce qu’apportent vraiment cette merveilleuse et sacro-sainte croissance. On peut être plus riche et bien plus misérable comme le dit Majid Rahnema. http://fr.wikipedia.org/wiki/Majid_Rahnema


    • JoëlP JoëlP 21 novembre 2007 19:30

      @pad

      Il faut réussir smiley J’avoue que j’ai plus envie de parler des instits, pardon des professeurs des écoles, que des fonctionnaires en général. Une des mes préoccupations ici, c’est le statut des enseignants.

      @titi Merci pour les liens. Je crois que c’est bien cette question « où passe l’argent ? » qui est me tracasse

      @mélanie Je pense que si on ne peut pas vraiment comparer les conditions économiques on peut, pour qq comme moi entre les deux générations, se faire une idée de la qualité de vie. J’ai la faiblesse de penser qu’elle n’est pas toujours en faveur de la génération en cours.

      Il me semble qu’au-delà de l’aspect riches / pauvres, il y a derrière tout cela une réflexion philosophique à mener sur ce qu’apportent vraiment cette merveilleuse et sacro-sainte croissance. On peut être plus riche et bien plus misérable comme le dit Majid Rahnema. http://fr.wikipedia.org/wiki/Majid_Rahnema


    • thirqual 22 novembre 2007 10:05

      Vacances : pas ok, ils sont payés sur une base de 10 mois.


    • pad pad 21 novembre 2007 18:12

      Tout le monde ne parle pas allemand est ce que tu pourrais traduire, cela rendrait ton commentaire légèrement plus intéressant.


  • pad pad 21 novembre 2007 17:34

    Et alors, si certains riches ont hérités et donc ne méritent que très partiellement ce qu’ils ont, d’autre ont travaillés dur pour l’avoir. Cette stigmatisation de la richesse n’a rien à voir avec le sort des professeurs : l’augmentation des salaires d’un ingénieur n’entame pas le pouvoir d’achat d’un fonctionnaire ? De plus tes chiffres sont faux : les 20% les plus riches possèdent moins de 50% des richesses du pays, c’est un des chiffres les plus faibles du monde.

    Un fils d’immigré libanais ayant réussit


    • pad pad 21 novembre 2007 18:17

      Mea culpa, mea maxima culpa. (De plus mes parents ont réussi, moi pas encore , il n’y a pas de virgule entre immigré et qui a réussi.)


    • Pie 3,14 21 novembre 2007 19:49

      Monsieur Rex est très fier de sa maîtrise du français écrit et il n’aime rien tant que rabrouer les intervenants à propos de leurs fautes.

      C’est plutôt mesquin,mais Rex raffole de ce petit jeu surtout quand il n’a rien à dire ... ce qui est le cas la plupart du temps.

      Pourtant,dès qu’il sort de son pré carré c’est un festival d’incohérences,(il faut lire ses analyses de statistiques, rigolade assurée !) et sa « pensée » se limite à déverser des tombereaux d’aigreur sur tous les sujets(surtout s’il s’agit d’immigration).

      Rex s’est choisi un pseudo royal,les amateurs de Brassens en goûteront l’humour involontaire.


  • titi titi 21 novembre 2007 18:07

    @auteur

    La baisse des revenus n’est pas le propre des fonctionnaires.

    Au contraire ils sont même plutot protégés.

    Voici un petit lien pour mieux les situer par rapports aux autres professions :

    Répartition des salaires dans le public :

    http://www.insee.fr/fr/ffc/chifcle_fiche.asp?ref_id=NATCCF04104&tab_id=41

    Répartition des salaires dans le privé+ semi-public :

    http://www.insee.fr/fr/ffc/chifcle_fiche.asp?ref_id=NATCCF04103&tab_id=40

    Conclusion ? La grille des salaires « glisse » de 2000 euros vers le haut dans le public... Si les instituteurs sont sur la route du « working poor », ils ne sont pas les premiers sur le chemin...

    @dyonisos

    Pour reprendre l’exemple plus haut, les 250 francs de 1968 représente 262 euros de 2007 du fait de l’érosion monétaire. Donc la personne qui rembourse 500 euros par mois ne rembourse « que » 1,9 x ce que remboursait ses parents. Je suis d’accord pour dire que les salaires n’ont certainement pas suivi par contre il me semble qu’il est interessant lorsque l’on fait des comparaisons avec « avant » de bien parler en francs/euros constants.

    @JoelP

    Voici une petit tableau : http://www.insee.fr/fr/ffc/chifcle_fiche.asp?ref_id=CMPTEF08311&tab_id=336

    Nous permettant de voir que sur cette richesse plus de la moitié passe dans les dépenses de l’Etat...

    Je me pose donc la même question que vous... ou passe l’argent.


  • melanie 21 novembre 2007 18:12

    Cette manière de comparer les choux et les carottes me laisse toujours sidérée.

    Comment comparer sans rire, les conditions socio-économiques des années 50 ou 60 avec les acquis matériels devenus tellements évidents et incontournables actuellement, entre une SIMCA et une Twingo actuelle, il y a la possibilité d’airbag, de ceinture de sécurité pneumatique, de condamnation automatique des portières, de lecteur de CD - qui n’existait pas avec sa finesse d’écoute -,une ouverture électrique des vitres, le freinage ABS ...

    Enfin, soyons sérieux ... Il y a 20 ans , j’avais un salaire -en équivalent francs- supérieur, et les salaires ont stagné depuis 10 ans, voire régréssé et les produits vitaux incompressibles ont flabé , oui.

    Mais à produits technologiques équivalents, TV ; lecteurs CD, Voitures, appareils plus économes en énergie, nous avons gagné.

    Et puis parfois, je trouve très indécent dans un pays où persiste - malgré les magouilles comptables de l’état- un grand nombre de chômeurs, de RMIstes et d’ASS, qui n’ont pas accès à un système de l’ emploi basé sur le « on embauche en poste et sécuritaire » , et y auront de moins en moins accès, de parler des salariés qui ont perdu du pouvoir d’achat.

    Et ce d’autant plus que dans un système d’emploi où le privé souffre de perdre son emploi, les fonctionnaires quels qu’ils soient ne sont franchement pas les plus mal lotis. Et je suis fille d’enseignants ....


    • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral eleusis 21 novembre 2007 19:19

      tu as raison , dans les 50’s l’eau chaude courante etait un luxe, le telephone tres rare, etc, maintenant une grande partie des francais ont ca chez eux sans parler des voitures plus fiables, plus puissantes et plus sures.

      sans parler d’une tellement plus grosse ouverture sur le mode grace au net, a la tele (bien utilisee), aux voyages etc

      celui qui a du temps libre et des vacances prevues a l ’avance, c est qu il a vraiment du mal si il arrive pas a se trouver non pas des vacances au camping mais dans un deux ou trois etoiles au Maroc ou en Tunisie avec les Low Costs


    • Internaute Internaute 21 novembre 2007 19:43

      Lo Low Cost, c’est la solution finale au chômage.


    • HELIOS HELIOS 22 novembre 2007 13:36

      Oui, c’est vrai... en 1800 il n’y avait ni téléphone, ni electricité, ni bagnoles avec bip et vitre électriques !

      je propose qu’on y revienne, cela favorisera la planète, tuera les grandes surfaces... et nous seront tellement plus heureux...


  • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral eleusis 21 novembre 2007 19:15

    quel article plein d’approximations !

    1. combien y a t il d enseignants en + que dans les annees 50 ?

    2. est ce que le niveau de vie des ouvriers n’a pas fortement progressé depuis les annees 50 ? Ah oui, c est sur, si on voit ca par le petit bout de la lorgnette des profs, on voit ca comme une regression

    3. le manque de consideration : mais quel est le lien avec les aspects monetaires du travail ??? En plus cette histoire de parents a gros salaires qui toisent le prof, lol, alors qu il me semble que ce genre d histoire arrive bien plus en banlieue que dans le 7eme

    L’Education s’est massifiée, on est plus dans ce monde elitiste d autrefois

    enfin si les profs faisaient leur metier vraiment pour l’argent, alors ils changeraient de boulot pour devenir plombier ou entreoreneur en cafe resto.


    • casp casp 22 novembre 2007 01:56

      Mais faut arrêter avec cette reflexion digne d’un pingouin, manchot et attardé ... Tout travail mérite salaire ; Celui de prof est relativement dur ; logiquement il devrait être relativement bien payé.

      De toute facon cessé de nier l’evidence.. le monde est en train de devenir un vaste marché libre.. Or dans celui ci il est logique qu’il y ai des pauvres et des esclaves. c’est sa nature même.

      La France ayant fait son arrogante et a cru qu’elle pourrait avoir le beurre et l’argent du beurre. profiter de la croissance lié a l’economie de marché tout en conservant ses valeurs ...

      Soit on accepte les règles du jeux ; et alors la société n’est plus egalitaire... Mais si on se debrouille bien et effectivement la france en a les capacité ; on pourrait assuré relativement de richesse a une majorité de la population.. Mais ce serait au détriment d’une minorité qui se verrait exclus ; ainsi qu’au détriments d’autres pays du monde.

      Soit on estime que cette evolution du monde est contraire a nos principes républicains ; et alors il vas falloir un jour accepter le dur constat qu’on est bien seul et qu’on a un golem puissant comme adversaire. Ce qui veux dire moins de richesse ; car c’est une véritable guerre.

      La question fondamentale pour la france est aujourdhui quelle type de pauvreté acceptons nous ?

      Que faisons nous des principes sociaux de l’idéal francais.

      Qu’est ce que nous sommes prêt a sacrifier pour lui ?

      Mais il faut accepter l’évidence nous sommes en guerre économique et idéologique. Aussi quel que soit notre choix, il sera dur... Soit nous vendons notre âme et ne protégeons plus les exclus mais nous assurons à une majorité de la population une vie relativement paisible. (mais qui de toute facon n’est pas pereine... Il n’est pas possible de continuer a partir en vacances avec des low cost comme vous dites ; de prendre sa voiture ; de consommer autant de petrole.. Donc c’est de toute facon qu’une étape transitoire avant un plongeont ou un miracle technologique.) dans ce cas la la voie de sarkosy est la bonne et il faut esperer qu’il vas continuer d’être ferme.

      Soit on refuse ce constat d’evolution du monde et on tente d’inverser la tendance... dans ce cas la, c’est toute la population qui vas devenir plus pauvre. Les changements de mode de vie vont être fait par la force des choses cette fois ci. Et il nous faut trouver de nouveau allié... Chose relativement difficile. ; Mais pas impossible ; je pense que le monde est en attente d’un nouveau courant d’opposition à la société de consommation.. Notre mode de vie doit se retourner vers des besoins plus primaire.

      Nous avons l’islam radicale qui est un de ces courant d’opposition... Mais je ne pense pas que cela soit compatible avec notre vision des choses ;) Le communisme est un peu mort et le faire revivre ferait revivre les fantômes du passé ce qui n’est pas bon pour l’elan..

      Non il faudrait autre chose .. Quelquechoe qui n’affronte pas le libéralisme de facon trop direct pour ne pas se bloquer face un choc frontal ; un systême qui accepte les règles du jeux du libéralisme ; mais en fixant les limites absolu. En réintroduisant le principe de gratuité et de solidarité dans le libéralisme. En délimitant les zones economique relevant de la concurence et les zones économique relevant du simple droit pour tous. Un systême suffisament engagé et prêt au combat ; pour s’attaquer aux reseaux d’argent au paradis fiscaux.. le tout face a un ennemis bien plus costaud que celui qu nos ancêtres ont affrontés.. car s’occuper de la france uniquement n’est plus suffisant. Bref une revolution ... c’est utopique... mais il est encore plus utopique de vouloir défendre les acquis sociaux sans constater que l’adversaire nest pas le gouvernement ; mais bien le golem du marché.

      En gros la question finalement sans connotation péjorative ; qu’est ce qui est le plus intelligent...être Collabos ? ou Resistant ? le resistant perd beaucoup juste pour defendre ses idées... le collabo sauvegarde sa position en acceptant juste quelques règles supplémentaire.

      Aujourdhui il faut être réaliste. La france collabore contre ses idéaux fondateurs ; liberté égalité fraternité. car c’est plus facile ; car ce n’est plus vraiment nous qui manquons de pain, parceque aussi nous n’avons pas de modele surlequel nous appuyé. Cuba est un bon exemple un bon sujet d’étude ; mais ce n’est pas je pense une voie satisfaisante.

      L’un des soucis aussi c’est que la France regorge d’egoisme de nos jours... Bien 50% de la population fait preuve d’égoisme et n’est pas touché par la misère du monde. Et ceci se trouve aussi bien a droite qu’a gauche...

      Car le gauchiste revendiquant uniquement des avantages pour sa pomme sans avoir conscience qu’il est déjà un priviligié du systême, n’est pas mieux que celui de droite qui refuse de lui donné en pensant qu’il vaux mieux alimenté le golem et voir à long terme. Evidement il se pare de beaux habits d’altruisme.. mais au fond savoir ce qui se passe à des milliers de kilomètres il n’en a rien a cire.. c’est sa fin de mois qui l’intéresse ; ce qui est normal... mais si un jour il venait à ne plus avoir a s’en soucie.. pour sur qu’il ne penserait toujours pas pour autant a ceux qui sont resté en chemin.

      La situation mondiale est de pire en pire. Les inégalités s’accroissent partout et en plus ce systême créateur d’inégalité est relativement destructeur sur le plan écologique ; et il est utopique de penser qu’on pourra le bridé sans changé notre logique de consommation et de croissance. Cela fait bien longtemps que l’idéal Francais n’est plus à l’ordre du jour...

      C’est triste à dire mais la france est morte... il lui reste peu être 10 ans pour faire une revolution pour se revolter contre tant d’injustice et d’illogisme dans la facon dont le golem que l’homme a crée gère le monde. Au dela elle sera emporté dans le tourment et se noiera dans la masse.

      La vérité sur cette mort... c’est que la France est devenu bourgeoise et pantouflarde..Mais cette bourgeoisie nous empêchent elle d’être prêt a des sacrifices et de defendre nos idéaux ?

      je ne le crois pas..

      Voila l’avis d’un bobo sur la question... Je le dis histoire d’eviter qu’on ne m’en qualifis.


    • Gilles Gilles 22 novembre 2007 11:45

      Casp : Enfin quelqu’un qui réfléchit plus loin que le bout de son nez et est capable d’esprit d’analyse.

      Cependant, vous dîtes caricaturalement :

      « Car le gauchiste revendiquant uniquement des avantages pour sa pomme sans avoir conscience qu’il est déjà un priviligié du systême, »

      Désolé, mais parmi ces « gauchistes » un bon paquet revendique justement les valeurs d’égalité, liberté et de fraternité et propose un système politico-économique respectueux des hommes.

      Beaucoup de militants « gauchistes » sont impliqués dans des associations qui aident les moins bien lotis, alors que pour y trouver des militants UMP, faut ramer.

      On peut ne pas être en phase avec eux, trouver leurs idées utopiques ou ridicules, mais on ne peut les taxer de cet égoïsme, justement propre à ceux qui estiment que la réussite se mesure uniquement à l’aune de l’argent et des biens matériels qu’ils accumulent, même au détriment des autres

      Je parle bien entendu des « gauchistes » qui on de la matière grise et une culture large. Pas des excités qui trouvent dans la rébellion systématique un moyen d’exister


  • sdrine 21 novembre 2007 19:36

    Sans doute aussi que Aimée et Albert dépensaient moins en surperflu et autres « besoins » crées de toutes pièces.


  • JoëlP JoëlP 21 novembre 2007 19:36

    @pad

    Il faut réussir smiley J’avoue que j’ai plus envie de parler des instits, pardon des professeurs des écoles que des fonctionnaires en général. Une des mes préoccupations ici, c’est le statut des enseignants.

    @titi Merci pour les liens. Je crois que c’est bien cette question « où passe l’argent » qui est me tracasse

    @mélanie et suivant Vous avez raison mais je pense que si on ne peut pas comparer les conditions économiques on peut, pour quelqu’un comme moi entre les deux générations, se faire une idée de la qualité de vie. J’ai la faiblesse de penser qu’elle n’est pas toujours en faveur de la génération en cours mais c’est peut-être ma nostalgie smiley

    Il me semble qu’au-delà de l’aspect riches / pauvres, il y a derrière cela une réflexion philosophique à mener sur ce qu’apportent vraiment cette merveilleuse et sacro-sainte croissance. On peut être plus riche et bien plus misérable comme le dit Majid Rahnema.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Majid_Rahnema

    @eleusis Est-ce que cet article prétend faire le tour de la question ?


  • moebius 21 novembre 2007 21:18

    aimé et albert..on dirait un probléme de robinet pour éléve du primaire. Votre article sent trop l’encrier et la plume sergent major...


    • pad pad 21 novembre 2007 21:46

      Le seul fait que tu l’aies lu, Oh toi moebius notre maître, nous console des gamineries primaires que nous avons pu écrire !


    • JoëlP JoëlP 21 novembre 2007 23:26

      La plume sergent-major ! Ciel, je suis découvert !

      C’est Aimée et Albert. Ils sont absolument authentiques smiley


    • caraïbe 21 novembre 2007 23:35

      Bon, bah on ne peut rien leur cacher, pas même la voiture préférée des instits. On s’habitue.

      Un lien, sur la place que l’enseignant devrait avoir dans la société, discours du 22 février 2006 :

      http://www.u-m-p.org/site/index.php/ump

      L’Education, priorité et 1er budget de la Nation, « c’est notre première richesse ».

      « nous avons relevé un défi historique : celui d’avoir su ouvrir la voie des études à ceux qui n’étaient pas des héritiers [.........]. Mais aujourd’hui, nous le savons tous, l’école montre des signes de faiblesse. »

      « Il faut rendre aux enseignants l’hommage qu’ils méritent. » On croit rêver tant il y a loin de la parole aux actes.

      « La revalorisation de la fonction enseignante passe ».........aussi par la revalorisation de son statut, de l’avis des concernés.

      Car un pays qui ne paye pas ses maîtres ne peut se doter d’une école de qualité ni viser par elle de nobles objectifs.

      Pour être ce « Premier Homme » dont Camus avait gardé la mémoire émue et à qui il devait tant, l’enseignant ne doit pas être présenté comme un paria fainéant nanti de privilèges, et encore moins être payé ou considéré comme un simple laquais.


  • morice morice 21 novembre 2007 23:12

    Excellent article que je ne découvre que maintenant, désolé. Logiquement, vous devriez avoir une visite après moi, je pense...


  • goc goc 22 novembre 2007 02:24

    sans remonter aussi loin que les années 50, je peux vous donner mon experience

    je suis ingenieur informaticien. En 1985, je gagnais 20kf/mois soit 3000 euros, ma femme restait à la maison, j’avais une villa donnant sur la mer, pres de Marseille, que je louais 5kf (800euros) par mois, j’avais une R25GTX neuve que je payais à crédit (avec un taux de 8%), et je partais en vacance en Espagne pendant 4 semaines, j’allais au ski le dimanche, et meme parfois un WE entier, j’etais considéré par mon banquier, et j’invitais régulierement ma femme au resto et au ciné/theatre/festival

    aujourd’hui celui qui fait le meme travail que moi, gagne toujours 3000euros/mois, il a un appartement 2 pièces dans une banlieue dortoir de la ville, il paye un loyer de 1000 euros pour cela mais ne peut meme pas se loger mieux, il a la télé et canal+, internet, 2 téléphones GPS, il est a la limite du sur-endettement avec ses 4 cartes de crédit révolving, il va régulièrement faire ses courses importantes a lidl ou Ed, car meme carrefour est trop cher, mais fait les centres commerciaux le WE, et y dépense ses maigres surplus dans des objets aussi modernes qu’inutiles

    quand aux vacances, il se limite a 1 semaine sur la cote, parce qu’il n’a pas les moyens de rester plus longtemps, mais ne peut se permettre de passer pour un pauvre en allant 2 semaines a Melun

    il s’offre des extras en se payant un voyage pascher dans une usine à touriste_pauvre

    il vote comme on lui a dit a la tv, il répond aux sondages comme il faut, et il ferme les yeux sur sa propre existence minable. Que c’est sécurisant !!

    bref il court après l’apparence d’exister, et d’etre riche alors qu’il n’en a plus les moyens.


    • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral eleusis 22 novembre 2007 12:09

      un autre probleme c’est que les francais adoOooOOOOOOrent se monter la tete et raconter n’importe quoi !

      1000 euros de loyer par mois = (source pap.fr de ce jour) un "(je cite) 3 pièces meublé de 49 m² a Courbevoie et La Défense ou 666m2 au Raincy ou un pavillon de 80m2 sur deux niveaux a Fontaine le Port (77) ou une maison du 18eme siecle de 130m2 avec 3 grandes chambres a Lancon de Provence (je vous laisse verifier) ou une Maison 5 pièces 115 m² avec cour et jardin a Brive la Gaillarde


  • Bigre Bigre 22 novembre 2007 07:37

    45 réactions, et on ne sait toujours pas où est passé le fric !


  • Myosotis Myosotis 22 novembre 2007 09:07

    Va falloir consulter, mako ! Ca devient sérieusement obsessionnel !


  • JoëlP JoëlP 22 novembre 2007 09:18

    @goc

    Excellent témoignage. Un point clé : « et y dépense ses maigres surplus dans des objets aussi modernes qu’inutiles”

    @Bigre

    Des éléments de réponses sur mon blog par Xoj : « il suffit de comparer le prix des équipements qui empilent les niveaux d’investissements, le nombre de dépenses en équipements (hôpitaux, routes, ponts, musées, centrales de tous types) en assurances diverses (protection maladie, chômage, fonds de dédommagements,..) en personnels (personnels de l’état et des collectivités) , les charges de la communauté et le déséquilibre démographique (retraites,..) et ensuite regardez autour de vous le nombre de personnes qui créent de la richesse réelle au regard de ces dépenses et de tous ceux qui participent plus à la redistribution et alors illumination, vous vous rendez compte que cette fameuse richesse n’est pas si fameuse que cela. »

    Je pense que ces deux éléments - augmentation des services et redistribution - et - création de besoins inutiles - sont les deux clés. A mon avis le premier point est plutôt un bien, le second en regard des problèmes de la planète doit être combattu.

    Entendu ce matin sur France-Inter que les gens réduisent plutôt leur budget fringue que l’abonnement au téléphone mobile des gamins.


  • armand armand 22 novembre 2007 10:09

    C’est intéressant de noter que toutes les études faisant apparaître une dégradation du niveau de vie au cours des dernières années pointe la hausse de l’immobilier comme cause numéro 1, que ce soit à la location ou à l’achat. Mais réclamer un retour à l’encadrement des loyers, par exemple, en vigueur pendant des générations même sous des gouvernements de droite, semble se heurter à un tabou absolu.

    Car le mal-être de ceux qui ont du mal à joindre les deux bouts se heurte à l’intérêt de tous ceux qui ont profité de l’envolée des valeurs patrimoniales. Et, depuis belle lurette, on a choisi de privilégier la ’France des propriétaires’.


    • Elec 17 mars 2008 17:12

      Enfin ! Cher Armand, il n’y en a qu’un, et c’est vous, pour avoir remarqué à quel point l’immobilier joue un rôle dans la récentre et brutale dégradation du pouvoir d’achat.

      Par "récente", je sous-entend depuis six ans environ. Le prix des pâtes, c’est du réel, mais c’est un phénomène récent.

      Bien sûr, il a toujours été cher de se loger à Paris, et personne n’est surpris que ce soit pire encore. Là où la situation se corse, c’est lorsque les prix délirants commencent à contaminer la province, et pas seulement ses grandes villes.

      Prenons deux exemples, en cherchant sur internet des maisons "ordinaires" çad 5 pièces/trois chambres en proche banlieue mancelle (Le Mans, 72), une ville de taille moyenne d’une région où les prix sont encore "raisonnables", si l’on peut dire.

      -Une maison de ville rénovée, proche du centre, 110m2, 158 000 Euros

      - Un pavillon neuf à la campagne, 25 minutes de route du centre, 100m2 + 600m2 de terrain. 159 000 Euros.

      Grosso-modo 160 000 Euros.

      Mettons 10 000 Euros d’apport personnel, reste à emprunter 150 000 Euros.
      Sur 15 ans ou 20 ans, ça donne à 4,60% + 0,36 d’assurance....

      sur 15 ans 1200 Eur/Mois
      et sur 20 ans 1006 Eur/mois

      Résultat : QUI a les moyens de s’acheter ça ? Pour ne pas dépasser les 33% légaux de taux d’endettement, il faut un couple gagnant au bas mot :

      - 3600 Eur/mois net pour 15 ans, soit DEUX salaires de 1800 Eur/mois nets

      - 3036 Eur/mois net pour 20 ans, soit DEUX salaires de 1518 Eur/mois nets

      Et ça, ce n’est que la situation d’une ville où les tarifs sont TRES PEU CHERS !!

      Je laisse les intéressés faire les recherches, et refaire le calcul, avec des maisons similaires à Rennes, Strasbourg, Lyon, Marseille, Bordeaux, ou même une ville anciennement "pas chère" comme Le Havre..

      En province, il va bientôt falloir deux salaires d’ingénieurs pour pouvoir se payer ce que mes parents ont pu avoir avec UN SEUL salaire d’employé.

      Quand à la banlieue parisienne... on y est déjà depuis longtemps !!!

      Note d’humour : quand on voit La Poste, et probablement demain une grande enseigne de Fast Food, devoir quitter l’avenue des Champs-Elysées pour cause de prix de l’immobilier trop élevés... on se dit qu’on est pas les seuls mal-logés smiley

       


  • BULLE 22 novembre 2007 10:36

    Les chiffres, c’est rassurant... les humains, c’est inquiétant... c’est pour cette raison que l’esprit comptable prime sur la culture, enseigner c’est prendre en compte l’humain dans sa totalité, c’est politiquement gênant car incontrôlable, l’humain doit rentrer dans une grille d’évaluation, il doit être chiffré...si l’enseignant n’est qu’un pion du pouvoir alors sa place dans la société est inéluctablement rétrogradée, si son espace de travail redevient politique (art) et qu’il s’engage d’avantage sa position changera ; en conclusion, il me semble que les instituteurs d’antan prenaient plus de risques dans la cité par leur engagement politique et culturel... l’état aimerait que les instituteurs forment de bons petits vendeurs/consommateurs ayant pour valeurs des chiffres à la place du coeur.


    • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral eleusis 22 novembre 2007 12:14

      oui, c’est sur que l’Etat de la 3eme Republique et ses « hussards noirs » n’avaient qu une orientation philantropique !

      Opposer les chiffres et le coeur c’est vraiment idiot. Surtout quand on voit que les instites et profs font tout pour que leurs propres enfants fassent du chiffre (=ramenent des bonnes notes pour integrer les lycees qui ont 100% de reussite au bac)


  • BULLE 22 novembre 2007 11:14

    Le privé et le publique ne s’opposent pas dans la plupart des pays développés parce que le privé est syndiqué, engagez vous, soyez représenter pour négocier, ne soyez pas jaloux des fonctionnaires, ce message s’adresse à ceux qui ce plaignent dans « l’ombre de la résignation » et ne savent que réagir de loin aux grêves (qui pourraient ne pas avoir lieu si il y avait vraiment des négociations avant) cessez vos gémissents...


  • Fred 22 novembre 2007 11:17

    Ce qu’il faut regarder est la part de l’éducation nationale dans le PIB car la quasi-totalité des dépenses de l’éducation est liée aux salaires du personnel. Le budget de l’éducation est passé de 2.3% du PIB en 1960 à 4% du PIB en 2004. Depuis 1950, le nombre d’élève par prof a fondu de moitié.

    Donc on se trouve dans une situation où la gâteau (le budget de l’éducation) est partagé entre plus de personnes donc forcement ça fait moins pour chacun.

    Même chose pour les fonctionnaires, entre 1950 et maintenant la population a augmenté de 57% (40 millions en 1950 et 63 millions aujourd’hui),

    Effectifs des fonctionnaires 1949 : 2 096 000 2001 : 5 674 000

    soit une augmentation de 170%.


  • tmd 22 novembre 2007 11:34

    C’est pour cela que les manifestations POUR le pouvoir d’achat et CONTRE les suppressions de poste sont ... comment dire ... contradictoires.


  • BULLE 22 novembre 2007 11:34

    l’éducation n’a pas de prix elle est notre survie, les délocalisations sont plus inquiétantes, si nous supprimons des enseignants nous feront comme pour les médecins ou le lait, nous en manqueront quand nous en auront besoin... méfiont nous de l’idéologie de la mondialisation qui est l’arbre qui cache la forêt, le problème est politique il s’agit d’établir les priorités...


  • Martin Lucas Martin Lucas 22 novembre 2007 11:42

    Sachant que ce sont les biens de consommation des pauvres qui entretiennent l’économie, et non ceux des riches, dont les prix augmentent en fonction de la richesse de leurs clients, il faut absolument que les riches donnent une part conséquente de leurs revenus pour augmenter ceux des employés.

    Keynes et Ford n’étaient pas si bêtes, ils savaient que, loin de leur nuire, des revenus élevés pour les employés leur garantissaient un retour conséquent en quelques années.

    Alors, oui le libéralisme peut fonctionner, pour peu que les riches soient intelligement égoïstes, ce qu’il n’est pas le cas. Actuellement on a plutôt affaire à une réflexion à courte vue, qui ne cherche pas à maximiser ses intérêts en veillant à ceux des autres, mais qui considère l’économie comme un système de vases communiquants (déshabiller Pierre pour habiller Paul).

    Je crois qu’il faut lancer une grande opération humanitaire : « Eduquons les riches ! ».


    • Fred 22 novembre 2007 22:11

      les riches sont comme les autres, egoistes et individualistes.

      il faut lancer une campagne eduquons les gens.


  • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral eleusis 22 novembre 2007 11:59

    bravo ! il y a un moment ou il faut arreter de depenser tout son salaire en marques


  • Gilles Gilles 22 novembre 2007 12:02

    Ma contribution

    Mes deux grands parents étaient instituteurs à Montpellier entre 1933 et 1973.

    Ma grand mère touchait avant son décès en 2005 une retraite de € 2750 NET (la sienne plus une partie de celle de son mari décédé avant), presque le salaire de nos deux instits modernes

    Fille et fils de paysan pauvres, ils furent les seuls à étudier, et en tant qu’instit ont pu bâtir à paretir de rien un patrimoine non négligeable : une maison en ville, une résidence secondaire, pas mal de pognon placés en obligations.

    Ils étaient respectés par tous, même par leurs voisins, amis, parents d’élèves qui pourtant votaient à droite et gueulaient contre les impôts ; c’était une époque joyeuse où même la droite dure ne faisait pas son beurre sur les privilégiés de profs branleurs, ou toute les composantes de la société se devaient de progresser ensemble, et non les uns au détriment ou contre les autres.

    Bien que radine et surveillant toutes ses menues dépenses, ma grand mère a notablement aidé financièrement ses enfants (médecin et ingénieur) à faire leur premier pas dans la vie d’adulte (voiture, don pour achat de maison...)

    En 2005, ses revenus élevés lui permettaient à peine de se payer dans une maison de retraite décente quelques semaines par an lorsque sa fille ne pouvait s’en occuper (cad une sorte d’hôpital propre avec clim mais glauque, l’anti chambre de la mort)

    Et bien je vois bien qu’à l’heure actuelle ce parcours est absolument impossible pour un jeune couple d’instits. Mes potes profs galèrent pas mal niveau thune et ambiance en classe (surtout celui qui a un nom a consonance arabe et qui est juif...il s’en prend plein la gueule dans son collège en Ariège)

    Quoique vous en disiez, c’est impossible, et là on voit bien le différentiel de niveau de vie, de perspective, de reconnaissance, par rapport a il y a 30 ans. Et en plus, une fois vieux, ils ne sont même pas sûr de pouvoir éviter l’hospice pour indigents


    • Gilles Gilles 22 novembre 2007 14:55

      C’est quoi ces conneries Oncle Archibald ???

      « Une vie réussie c’est avoir eu du fric et en avoir mis de coté et surtout que les voisins le sachent bien et vous respectent !! »

      C’est ça que vous avez compris ? Mon pauvre gars ! Avoir eu une vie confortable (ce à quoi tout le monde aspire), sans être riche du tout (avec 2700€ faut pas déconner, on est pas riche) et respecté pour sa fonction professionnelle, ça vous fait déblatérer sur la gauche caviar ??? Quel rapport au fait ???


    • JoëlP JoëlP 24 novembre 2007 11:57

      J’ai hésité à rajouter un commentaire tellement je trouve que ce dernier post d’oncle archibald d’une grand justesse.

      La petite pique sur Mitterrand est sans doute de trop. C’est la constitution qui a « inventé » la cohabitation et si Mitterrand est responsable c’est dans la mesure où il est un acteur important de la longue perte des valeurs, mais on peut y mettre VGE, Chirac, Sarko et un paquet d’autres... à quoi bon d’ailleurs puisque à un degré ou un autre nous sommes aussi des acteurs de cette histoire de perte des valeurs.

      Mais trêve de polémique, le point important c’est qu’il faut relativiser la valeur de l’argent. Comme vous dites « l’argent n’a aucune valeur en soi. » Pas facile bien sûr. D’ailleurs, le fait que le même mot « valeurs » soit utilisé à la fois en morale et en finance montre bien quelles sont les priorités de notre société issue d’une révolution dite « bourgeoise » et que la chute du communisme a renforcé au point d’en faire LE seul modèle possible.

      La référence que vous faites à la gloire de mon père est un des points que je voulais illustrer dans mon article. On peut appeler cela nostalgie mais on peut aussi se servir des romans pour réfléchir.

      PS : Pourriez-vous me donner un pointeur sur l’histoire du clodo de la rue Bayard.


  • BULLE 22 novembre 2007 12:09

    Le cadeau fiscal pour les vrais riches et l’économie sur le dos des faux riches (fonctionnaires) c’est ça la justice ? la priorité actuelle du gouvernement est d’opposer les français contre les français pour noyer les vrais privilèges et les mauvais choix politiques des années antérieurs dans un jus médiatique qui finit par être gazeux et anesthésie l’opinion par des formules peoplistes, l’échec des instituteurs vient du fait qu’ils n’ont su développer le sens critique (observation) de nos bambins face aux médias... car nos enfants ont aussi des opinions sur les médias, ce ne sont pas seulement des caisses enregistreuses.


  • JoëlP JoëlP 22 novembre 2007 12:35

    Pfutt... c’est un boulot de fou de suivre toutes ces contributions.

    @archibald. Un certain âge ? Hélas smiley J’ai bien écrit “ce n’est pas la galére mais...

    @BULLE. Oui, c’est plus facile de parler chiffres. On mesure, on pondère, on dose... C’est rassurant.

    @Fred. C’est un bout de l’explication. Si moins d’élèves par classe voulait dire qualité, ce serait bien.

    @Martin. Eh oui, il faut un classe moyenne riche. Les instits en font/faisaient partie

    @Gilles. Merci pour ce témoignage qui rejoint largement le contenu de mon article. Je le reprendrais bien sur mon blog si vous en êtes d’accord.


  • jzk 22 novembre 2007 21:35

    Allez j’apporte moi aussi mon témoignage de comptoir surle pouvoir d’achat. J’ai travaillé 4 ans en job étudiant pour me payer mes études en tant que caissier à Auchan. Alors vous dire que le Français j’ai eu le temps de l’analyser, c’est pas peu dire... Et ce qui a de bien, c’est tout le monde va à Auchan, j’ai donc eu un panel assez large en 4 ans...

    Mon constat :
    - ce sont les plus pauvres qui vont à Auchan, un des hypers les plus chers (ça doit être les lumières brillantes qui les attire)
    - ceux qui se plaignent le plus de cette soi-disante augmentation du coût de la vie sont ceux qui ont une oreillette kit main libre dans l’oreille, un portable pour les amis dans la poche droite, un autre pour la famille dans la gauche, ils ont une voiture, ils sont habillés comme des sacs mais en Nike ou en Reebok, il y a une bouteille de Whisky, une de Ricard et 5 de rosés sur le tapis de la caisse, ils ont un ordinateur bien qu’ils ne connaissent rien à l’informatique...

    Tiens la vie elle est chère quand même, ben oui quand tu enlêves 40€ de forfait SFR, 30€ de forfait Internet, que tu prends ta voiture dès qu’il y a plus de 10 minutes de marche, quand tu as un écran plat et un lecteur DVD, quand tu as un ordinateur que tu dois renouveller tous les 2 ans pour pouvoir jouer aux derniers jeux... Ben il ne reste pas lourd de ton SMIC à la fin du mois.

    Moi je ne pense pas que le pouvoir d’achat baisse tant que ça, je pense juste que les gens sont plus cons, ou ont moins de bon sens c’est selon. Le pouvoir d’acaht ne baisse pas, ce sont les gens qui consomment n’importe comment. C’est sûr que rien n’est fait pour les aider, l’Etat laisse croire que l’on va toujours s’occuper d’eux, les profs (ah ah) n’éduquent plus les gosses, en même temps je les comprends c’est bien trop dangereux (on a vite fait de se prendre une tarte dans la gueule)... Et vas y que l’on se planque derrière des « oui mais la pub m’a agressé, j’ai vu un objet qui brillait ça m’a donné envie... » On est con mais ce n’est pas de notre faute, on est faible ayez pitié (Soeur Ségolène priez pour nous).

    Bref, moi les pauvres m’énervent. Et je n’ai pas honte de le dire. Les pauvres qui dépensent n’importe comment me rendent hors de moi. Et par les pauvres, j’entends tous ces gens qui se plaignent en général. Les SMICards comme les gens à 1500, 2000 € / mois qui passent leur temps à gémir plutôt qu’à se responsabiliser et faire quelque chose de leur vie.

    Clair que la descente est difficil, nos parents/grands parents ont été éduqués dans les 30 glorieuses, ah oui ça a un peu changé depuis, maintentant il faut s’armer dans un contexte international et essayer de limiter les dégât face à la Chine, l’Inde... Et on compte sur l’Etat providence pour subenir à nos besoins... Plus dur sera la chute !


  • logic 14 décembre 2007 10:45

    une partie de la réponse à votre question : en 1981 notre dette publique repésentait 20% du PIB et aujourd’hui prés de 65% !!!

    Rassurez vous vous n’êtes pas les seuls à subir les erreurs et les mensonges de ceux qui nous gouvernent depuis plusieurs décennies . Il y a lgtps que je me suis apperçu qu’en France on a bcp plus de considération pour les parasites que pour les citoyens honnêtes et responsables que ce soit dans leur vie professinnelle familiale et sociale et l’on en arrive à des aberrations telles qu’un citoyen Français qui a cotisé tte sa vie soit parfois plus mal lotti que qqun qui n’a jamais rien fait !!! si si , j’en ai des preuves incontestables Ne nous posons donc pas la question pourquoi les caisses sont devenues des tonneaux de danaïdes : que l’on remette l’honnêteté en première place dans la hiérarchie de nos valeurs républicaines Pour moi c’est la condition élémentaire à un changement réel et profond de notre pauvre pays qui hélas s’enfonce un peu plus chaque jour

    Je pense que nous faisons partie d’une génération à qui on a changé les régles du jeu en cours de route et aujourd’hui on voudrait nous culpabiliser ! Où sont les coupables ????


Réagir