samedi 26 août 2017 - par Caroline

Les Nouvelles Marâtres

Nous découvrons, dans notre pratique quotidienne au Cabinet Rivages, au contact de mères désenfantées par la justice (ou menacées de l’être), des phénomènes cliniques qui nous paraissent tout à fait nouveaux, ou en tout cas, qui ont été très peu décrits, étudiés, théorisés. Et il nous paraît important d’en témoigner.

 

Un de ces phénomènes retient particulièrement notre attention, car il est présent dans au moins 12 des 17 dossiers actuellement ouverts, où un père, au décours d’un divorce très conflictuel, demande et obtient la garde exclusive des enfants en accusant la mère d’aliénation parentale : nous constatons en effet que ces pères, dans leur immense majorité, retrouvent immédiatement une nouvelle compagne, qui se révèle aussitôt extrêmement agressive envers « l’ex » (la mère des enfants). Plus encore : la nouvelle venue fait preuve d’une implication et d’une allégeance telle envers son nouveau compagnon qu’elle en devient son « bras armé », et se charge de punir sévèrement celle qui ose être en conflit avec l’être qu’elles vénèrent, jusqu’à devenir d’implacables persécutrices. Nombre de mères font état de leur incrédulité face à cette virulence inattendue : qu’ont-elles fait pour mériter la haine implacable, viscérale, de cette nouvelle femme qu’elles ne connaissent pas et à qui parfois elles n’ont même jamais parlé ? Nombre de mères évoquent un sentiment d’ « inquiétante étrangeté » face à ces femmes et le couple qu’elles forment...

 

Maternité concurrencée

La « belle-mère soldat », telle que nous la découvrons, va plus loin encore : elle investit tellement sa mission auprès du père qu’elle s’inscrit (plus ou moins consciemment) dans une dynamique de revendication de la place maternelle. Elle s’emploie à « effacer » symboliquement la vraie maman, et à usurper en quelque sorte sa place dans le psychisme de l’enfant. Assez rapidement, la nouvelle venue s’approprie les moments de vie qui marquent symboliquement la parentalité (les rendez-vous avec les profs, les visites chez le médecin ou chez le coiffeur, etc), et notamment ceux qui sont encore souvent l’apanage maternel (les bains ou douches, et plus largement les soins du corps, les câlins de consolation ou de réassurance, les histoires au moment du coucher…)

Ce processus, qui se résume à une « maternité concurrencée », se déploie sous les yeux du père, le plus souvent avec son aval passif, mais nul doute que sous ses airs de ne pas y toucher, l’homme induit très activement le conflit. Il a choisi son nouveau double : si elle ne lui ressemble pas comme deux gouttes d’eau, il arrive très souvent que sa nouvelle femme porte le même prénom que la vraie maman, ou que les lettres de son prénom soient quasiment les mêmes ! C’est lui qui dirige l’attaque, mais avec une habileté telle que le bon petit soldat « épouse » complètement la cause, devient une militante enragée, et montre tout le zèle possible, jusqu’aux pires excès ! Le résultat ? Nombreuses sont les mères qui crient leur désespoir à la perspective de se faire « voler » leur progéniture, mais aussi évidemment, face à la confusion qu’elles constatent rapidement, chez l’enfant, quant à l’identité de sa vraie maman.

 

La nouvelle compagne : une femme perverse ?

Ces pères dont on parle partagent un même talent : ils retrouvent une compagne qui partage avec eux des pulsions agressives majeures, un rapport à la réalité altéré et un surmoi bancal, voire inopérant. Pourtant, quelque chose ne colle pas. Comment ces hommes s’y prennent-ils donc pour retrouver aussi rapidement systématiquement des guerrières aussi jusqu’au-boutistes ? Sont-ils dotés de radars leur permettant d’identifier les femmes perverses qui pourront devenir leur mercenaire et « éliminer » symboliquement leur ex ? Pourquoi ces femmes (dont on remarque dans la pratique qu’elles ont des positions sociales reconnues et semblent accomplies) se rangent-elles aussi aveuglément et sans mesure sous la bannière vengeresse de leur nouveau compagnon ? De nouveaux témoignages de mamans désenfantées accréditent la thèse selon laquelle ces nouvelles compagnes « se vivent » réellement comme les mères de ces enfants au point de se décrire parfois comme des mères sacrificielles, ce qui ne les empêche pourtant pas parfois de traiter l’enfant comme leur mauvais objets et de le sadiser impunément...

 

La mère, « persécutrice désignée »

L’argumentation présentée par le paranoïaque a deux particularités qui font sa redoutable efficacité en justice : D’abord, si elle est basée sur une prémisse fausse (ici, la culpabilité et l’indignité de la mère), elle s’appuie ensuite massivement sur la réalité, le paranoïaque y trouve des preuves irréfutables, les conforte, les articule, les relie, dans un raisonnement qui devient très difficile à démonter. Ensuite, l’auteur finit par adhérer totalement à la néo-réalité qu’il s’est construite (c’est au fond un délire), et il en devient extrêmement convaincant ! Et si son discours convainc souvent les experts et les juges, bien évidemment, il subjugue aussi son entourage, et à plus forte raison sa nouvelle compagne, cerise sur le gâteau de sa gloire. L’adhésion complète de cette dernière, qui s’apparente à un endoctrinement, donne alors naissance à un duo infernal, uni dans la haine. La vraie mère est dès lors devenue une figure diabolique, mais il s’agit de la garder à disposition (retenue par l’enfant, et la perspective des DVH), car, même « indigne », elle est au fond la clé de voûte de tout le système. On en vient alors au paradoxe psychotique qu’entérinent trop de juges : le nouveau couple et ses membres ne « tiennent » qu’en persécutant indéfiniment leur « persécutrice désignée », l’enfant devenant l’instrument de cette torture. Comment ne pas y voir un délire partagé (ne dit-on pas que la paranoïa est contagieuse ?), très similaire avec ce que certains ont appelé la « folie à deux ».

 

Une « folie à deux ».

La folie à deux ou « trouble délirant induit » est un syndrome psychiatrique manifesté par la transmission de symptômes délirants d’un individu généralement affecté d’un trouble psychotique à un autre non psychotique (névrosé ou pervers) avec qui il est en association étroite. La dimension « d’association étroite » est bien sûr en adéquation avec la cohésion liée au mariage. Lacan est l’un des derniers cliniciens à avoir porté un intérêt à la folie à deux, notamment, en 1933, au cas des sœurs Papin, deux cuisinières, qui ont défrayé la chronique judiciaire et journalistique de l’époque car elles avaient commis un véritable carnage contre leurs patronnes. Toutes deux avaient énucléé leurs patronnes et les avaient présentées comme des plats prêts à cuire à la manière des manuels de cuisine de 1900. Pourtant, selon Lacan, elles étaient apparues aux trois médecins experts qui les ont rencontrées, « sans aucun signe de délire ni de démence, sans aucun trouble psychique ni physique ». Les sœurs Papin n’ont jamais cherché à se défendre : leur seul souci était de partager la responsabilité du crime. Selon Lacan, la folie à deux caractériserait « deux personnes dans un seul délire » ou « deux personnes dans un seul habit », ce qui nous ramène au déni d’altérité qu’on constate dans plusieurs cas que nous traitons actuellement.

 

La passion narcissique

Freud disait que la passion a le pouvoir de supprimer les refoulements et de rétablir les perversions. Tout se passe comme si la nouvelle compagne s’abandonnait à une passion narcissique et renonçait sa propre personnalité au profit de celle de son objet (le nouveau compagnon). Comme si elle adoptait les contenus psychiques de celui-ci, placé en position d’idéal , ou de « Dieu », position qui sied d’ailleurs particulièrement bien à un paranoïaque. Certaines mères nous rapportent avoir eu l’impression que la nouvelle compagne était comme « hypnotisée » par leur ex : même soumission, même docilité, pouvant conduire à des attitudes d’agressivité extrême ; même confusion entre l’objet et l’idéal et même cohésion autour d’un ennemi commun. D’autres mères nous confient qu’elles ont eu l’impression que les nouvelles compagnes avaient subi un véritable « lavage de cerveau ». Comme si, dans la folie à deux, on assistait à la disparition subjective d’un des deux protagonistes, qui en viendrait à être littéralement aspiré par l’autre… Comme si, finalement, le rapport à la réalité du paranoïaque et de sa nouvelle compagne étaient tellement conformes que la nouvelle femme en devenait son « double ». D’où peut-être le sentiment d’ « inquiétante étrangeté » éprouvé par nos clientes…

 

La nouvelle compagne : une personnalité dépendante

Dans tous les cas de figure, l’objet incorporé est un objet dominateur. Le délirant « source » est d’ailleurs toujours présenté comme généralement plus vieux, plus intelligent, mieux instruit, avec des traits de personnalité plus forts et des délires s’apparentant à des idées de persécution (telle Christine, l’aînée des sœurs Papin), tandis que le délirant cible est présenté comme ayant une personnalité dépendante. Cette personnalité est encline aux idéalisations pathologiques. L’objet, qui lui sert de prothèse narcissique, lui permet de se sentir exister et lui prouve sa valeur. C’était le cas des sœurs Papin qui se livraient, semble-t’il, à une « passion mutuelle sans limite ». Le vœu le plus intime de la compagne du paranoïaque n’est donc pas de se libérer de ses jougs, de se connaître ou de se réaliser, mais de perpétuer sa propre servitude.

 

Caroline Bréhat

 

©Rivages

https://www.facebook.com/ccostages/



20 réactions


    • Cateaufoncel 26 août 2017 21:52

      @JC_Lavau

      « Du reste Slate l’a héroïquement proclamé... »

      Ceux d’entre nous qui savent vont depuis longtemps prendre femme dans l’Italie profonde. Les filles de là-bas sont douces, gentilles, jolies, et ne se prennent la tête avec des théories à la graisse de chevaux de bois.

      Mais remarquez que le problème n’est pas nouveau. En 1970, dans sa Lettre ouverte aux bonnes femmes, Jean Lartéguy, qui avait beaucoup bourlingué en tant que correspondant de guerre, recommandait déjà les filles du Sud-Est asiatique.


  • sls0 sls0 26 août 2017 19:36

    Deuxième article, j’ai encore l’impression d’une théorisation d’une vision fantasmée de la vie.

    Une hypothèse se base sur du factuel et non des impressions ou du fantasmé.

  • eric 26 août 2017 20:03

    Cela sent la secte. Enfin, je veux dire, « la pensée post moderne du vivre ensemble intersectionaliste de genre ».

    dés-enfanté : sans doute comme chez tous ces foutraques, un anglicisme mal traduit. Si enfanté veut dire mettre au monde, dés-enfanté , avec le préfixe dés, voudrai dire priver d’enfantement, et non d’enfant.
    Or, ce dont il s’agit ici, c’est de mères tellement à la masse qu’elles font partie des très rares cas ou un juge, en général et statistiquement féminin, considère qu’il vaut mieux « quand même » que les gosses soient confié au père. (12% des cas)

    Le syndrome d’aliénation parentale est un truc tellement flou qu’il est même question d’un texte légale pour interdire d’utiliser ce truc dans un tribunal...
    https://www.village-justice.com/articles/Expertises-Judiciaires-recours-SAP-Syndrome-Alienation-Parentale-proscrit-tant,23689.html

    Le fait que les hommes se recasent plus n’est pas limité aux cas de divorces conflictuels avec garde d’enfants : c’est la règle générale.

    Quand aux difficultés spécifiques des lesbiennes, évoquées dans le commentaire ci-dessus, c’est une tarte à la crème. Dans le pays ou il y a un peu de recul sur les mariages gays, les homo hommes divorcent plusieurs fois plus que les hétéros. Les lesbiennes plusieurs fois plus que les homos hommes. Et la question est en générale liée à la garde d’enfants, avec la circonstance aggravante que le plus souvent, le gosse est quand même un peu plus à l’une des deux, ce qui ne facilite rien, bien au contraire.

    cela d’autant plus que le « mariage des tous » permet à un nombre pas nécessairement limité d’adulte, de jouer à ces petits jeux Et il y a déjà des cas.
    Quand en plus il y a de la GPA, alors, la solution du grand roi Salomon devient inopérante. Les furies préféreront sans doute couper le gamin en morceaux.

    Or, cette occurrence devrait être présente dans l’échantillon.

    Pour avoir trouvé 14 fous aliénant sur 17 cas, l’association dont on nous parle se révèle être spécialisée dans un certain type de public et de « thérapeutes ».

    Bref, des « engagés » qui trouvent ce qu’ils cherchent.

    Une généralisation sur ces bases pourrait mettre en cause la stabilité mentale des gens qui profère ce genre de trucs. ON pense à l’article réent du monde ou de l’obs, ou après une étude sur 20 terroristes dont 5 basques 1 Corse et deux Bretons, les « chercheurs » nous livraient leur sentiment sur les dérives de l’islam....

    Peu importe, en général, c’est subventionné sur fond public, et ces démarches idéologiques visent moins à limiter les souffrances des publics qu’a « changer la société ».

    On ne peut pas faire grand chose. C’est eux qui ont le fric, le pouvoir. Le résultat, c’est le genre Outreaux.

    Il faut se garder de ces gens un peu dangereux, éviter dans la mesure du possible touts contact entre ses enfants, sa famille et ces malades.

    Une solution peut passer notamment par de l’école hors contrat bien choisit,tant il est vrai que ces gens sévissent souvent aux marges de l’éducation nationale.


  • eric 26 août 2017 22:35

    Eh oui...et quand le censeur aura compris, le mien devrait suivre j’imagine...Il se trouve qu’en effet, les rares cas très pathologiques qui pourraient ressembler à ce que désigne l’article, s’appliquent particulièrement bien aux couples lesbiens pour une raison évidente. Qu’est ce que cela peut être de diviser en deux, le rapport exclusif et fusionnel d’une mère avec son enfant, en particulier en cas de séparation...

    Pour trouver des hommes hétéros dans ce cas, il faut se lever tôt. On parle d’un type, dont la mère des enfants présentait au minimum quelques symptômes pour que le juge ait confié la garde au père, qui trouve à se recaser très vite, qui a ses gosses et qui perdait encore du temps à se soucier d’énerver la maman ?

    Cela doit pouvoir exister. Mais en faire une généralité....cela dénote à on avis d’un avis féminin prouvant une connaissance approximative de l’éternel masculin.(eh oui, je sais que cela n’existe pas...« en fait »l’égoïsme dominateur et exploitatif" des hommes est bien sur une construction sociale...°


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine7 26 août 2017 23:03

    L’emprise perverse ou l’enfant fécal. Lire : Je (tu)e il de Cautaerts. Freud n’aurait jamais dû évoquer le pénis -neid (ou envie du pénis) qui compenserait l’absence de pénis chez les femmes. Les féministes ont sauté sur le magot (maintenant les homos,..). L’enfant est réduit à l’état d’objet partiel qui vient compenser le narcissisme défaillant, je ne dirais plus des femmes, mais des individus. Enfant-poupée, manipulable et jetable selon le bon plaisir des pas rang (er) ou parents robots


  • JC_Lavau JC_Lavau 26 août 2017 23:43

    Le 23 août 2001, Michèle Dayras avait amplement antériorisé Caroline Bréhat, quand elle a exprimé sa haine envers les hétérosexuelles, qu’elle accuse de pactiser avec l’ennemi héréditaire : 

    http://deonto-famille.info/index.php?topic=27.msg50#msg50
     
     Je cite : 
    « J’ai, au cours de mon existence de militante, rencontré seulement 2 femmes qui, dans des conférences internationales ont été capanbles de dire que notre ennemi, celui qui nous opprime : c’est l’homme ! Aucune femmme n’ose accuser nommément les hommes car chacune a un père, un frère, un fils et un mari qu’elle chérit ! C’est ça le vrai handicap des femmes dans le combat pour leurs droits. »
     
    Claire Brétécher avait témoigné du même vice chez les autres militantes : « Alors elles me traitent d’hétéro !"

  • Sozenz 27 août 2017 11:57

    Vive l aveuglement , le mensonge , et la non responsabilisation de sa part merdique... .


    • JC_Lavau JC_Lavau 27 août 2017 12:47

      @Sozenz. On a déjà fait des messages plus clairs. Essaie encore !


    • Sozenz 27 août 2017 13:22

      @JC_Lavau
      aveuglement : certains prennent le partie de leur nouvelle compagne ou nouveau compagnon sans avoir retiré la merde qui se trouve dans leur yeux pour voir avec qui ils sont ...combien de personne regarde qui ils sont et qui ils ont en face d eux pour 1 ne pas se remettre en question et pour ne pas etre seul ?
      mensonge : comment chacun arrange les histoires à leur petite sauce et ne disent pas tout . cacher c est quelque part mentir .
      non responsabilisation=> c est quelque part le resultat des deux precedents .
      je pensais que c etait simple à comprendre . c est tellement classique . 


    • JC_Lavau JC_Lavau 27 août 2017 15:44

      @Sozenz. Franchement on peut faire mieux. Tiens, voici mes instructions sur tous les forums et sites que je dirige :

      A l’université d’Uppsala, au dessus de la porte de l’Aula, est gravée cette maxime de Thomas Thorild (1759-1808) :

      Il est beau de penser librement, il est mieux encore de penser juste (« Att tänka fritt är stort, men att tänka rätt är större »).

      Tel est notre guide de la liberté sur ce site.

      Voici maintenant quelles sont les limites absolues que je ferai respecter dans les cas de conflits sur ce site Déontologie pour la famille :

      Vous avez le droit de prouver que l’autre ment, ou se trompe, ou ne respecte pas les règles de base d’une méthode d’enquête, ou les règles de base de la logique. Vous avez le droit de contester sa compétence sur le point en débat, et le fardeau de la preuve est alors à votre charge. Vous avez le droit de refuser le prétexte technique apparent d’une discussion, et de passer en métacommunication sur la nature de la relation que l’autre tente de vous imposer, si vous l’estimez pathologique ou abusive. Par exemple, vous avez le droit de refuser toute pratique despotique ou toute pratique sadique, quel qu’en soit l’habile habillage du jour.

      Vous avez le droit de lui prouver qu’il est prisonnier d’une doctrine, ou d’une habitude, ou d’une propagande, ou d’une secte. Vous avez le droit de lui prouver que sa solution d’hier est maintenant son problème d’aujourd’hui, qu’il projette sur des gens la pathologie familiale de son passé, et que c’est dommageable.
      Vous avez le devoir de lui montrer comment redresser ses torts.
      Vous avez le droit d’employer la « méthode XYZ » des scènes de ménage efficaces :
      Exposer « Quand tu fais X, je ressens Y, et j’aurais préféré que tu fasses Z. ».

      Vous avez donc le devoir d’utiliser le pronom personnel « je », et d’avoir le courage élémentaire de dire votre propre ressenti. Vous n’avez pas le droit de camoufler ce ressenti personnel derrière des généralités non prouvées, et qui tomberaient du ciel.

      Vous n’avez pas le droit de recruter des alliés contre l’autre. Les guerres de clans et les violences de meute seront expulsées.
      Une seule personne peut avoir raison contre mille coalisés, et nous sommes d’abord au service de la vérité, et non des guerres civiles ni de leurs profiteurs. Vous avez le droit de blâmer des actes, vous n’avez pas le droit à la méchanceté gratuite. Vous n’avez le droit de propager aucune rumeur calomniatrice. Vous n’avez pas le droit de lui imputer des propos qu’il n’a jamais tenus, des opinions qu’il n’a jamais soutenues, une biographie falsifiée, des orientations sexuelles fallacieuses, ou une affiliation inexistante. De tels procédés, faux et usage de faux, sont passibles d’expulsion.Vous n’avez pas le droit de vanter une secte ni une religion, ni de recruter des adeptes. Vous avez le droit de les ridiculiser (les religions et les sectes), encore que ce soit souvent hors-sujet, sans ridiculiser ceux de leurs membres qui sont honnêtes. Vous avez le droit de les comparer entre elles, voire de souligner tels traits positifs dans un cadre comparatiste.Vous n’avez pas le droit de ridiculiser l’autre intimement, dans sa personne. Mais vous avez le droit de ridiculiser des doctrines, des légendes, des croyances.
      Nous le regrettons pour celui qui ne sait pas faire la différence entre lui-même et telle ou telle doctrine, mais il va entrer automatiquement en conflit avec une déontologie de la famille. Si nous n’étions pas intimement convaincus qu’une déontologie l’emporte sur toute croyance et sur toute religion, nous n’aurions pas créé cette organisation.

      Vous avez le droit de ridiculiser des tactiques pour se mettre constamment en position haute, vous avez le droit de ridiculiser la « Reptilian Attitude », les tactiques pour toujours rabaisser et mépriser son prochain. Vous avez le droit d’utiliser l’ironie et la satire dans ce but. « Ridendo castigo mores » : vous avez le droit de faire rire pour châtier les moeurs. Vous n’avez pas le droit de déborder vers l’attaque à la personne.

      Vous n’avez pas le droit de frapper un homme à terre, vous n’avez pas le droit de frapper un dépressif pour l’enfoncer davantage dans la dépression, ni de vous moquer d’une infirmité, réelle ou prétendue. Par exemple, sur les sites féministes, il est traditionnel de traiter l’autre d’impuissant, chaque fois que l’on est à court d’argument (Variante : un créationniste traite les incroyants et les scientifiques de crédules et de dogmatiques). C’est là l’exemple type de ce qui est proscrit ici.

      Vous avez le droit de mettre en évidence des escroqueries, des tromperies, des mensonges politiques, des crimes. Mais vous n’avez pas le droit d’insulter ceux qui pratiquent ces monstruosités. Vous devez constamment leur tenir ouvert le chemin de la résipiscence.

      Vous avez le droit de demander à l’autre de s’exprimer clairement, et en français. Chacun a le devoir de mettre en oeuvre les moyens pour s’exprimer clairement, en respectant les lecteurs, et en respectant la langue du mieux qu’il pourra. Et si la langue ne lui suffit pas, qu’il mette en oeuvre des dessins, qu’il exhibe des faits ou des actions. Quel que soit le moyen, le devoir de clarté est un dû par les auteurs aux lecteurs.

       

      Résumé : Utilise le pronom personnel « je », et fais le suivre de verbes exprimant ton ressenti. Ce n’est qu’après que tu peux réussir à démêler l’écheveau.


    • lisca lisca 27 août 2017 16:14

      @JC_Lavau
      Exposé brillantissime.
      Mais ne pas ridiculiser la PERSONNE ridicule qui nous nuit jour et nuit, juste parce qu’on lui accorde le bénéfice hypothétique du retournement de veste un jour lointain, c’est dur !
      Ridiculiser les ridicules méchants, c’est très positif. Car ils s’acharnent, eux.
      Mais enfin, les règles s’appliquant à un forum doivent obligatoirement souffrir quelques exceptions, sous peine de semer dans le désert les graines de polémistes, satiristes, poètes pas lyriques et autres caricaturistes très bienvenus dont a regorgé la littérature française.
      Et bien d’accord : la censure exercée par les petits chéris du pouvoir sur ce site et ailleurs devient insupportable, révélant leur propre médiocrité.


    • raymond 28 août 2017 19:29

      @JC_Lavau
      alors je ne comprend plus, vous dirigez « des blogs.... » et êtes omniprésent ici, ???


    • JC_Lavau JC_Lavau 30 août 2017 20:42

      @raymond. Trois forums, deux wikis scientifiques, un CMS, et leurs miroirs sur des serveurs et dans des pays différents.

      Ça te dérange, blanc bec ?
       
      Plus des articles et livre scientifiques, dont l’original est sur le site perso.

  • zygzornifle zygzornifle 27 août 2017 14:02

    il y a un footballeur Diego Maratredona je crois .....


  • lisca lisca 27 août 2017 16:28

    Quant aux nouvelles marâtres, je n’en connais pas beaucoup, mais je constate que ce n’est pas la joie entre elles et les nouveaux beaux-fistons/belles-fistonnes. Surtout les filles.
    Ce qui n’est pas très féministe.
    La raison en est bien simple : les gamins en général préfèrent leur vraie famille de base, à moins évidemment qu’ils n’aient eu des mères Folcoche, Lepic, mommy dearest, de vraies marâtres de contes de Grimm !
    On croirait l’article écrit par Blanche-Neige, psychologisant sa marâtre à ELLE, plutôt que la deuxième femme de l’ex, sur lequel on exerçait un certain pouvoir.
    Cette société est polygame, et les systèmes polygames ont toujours engendré des haines tenaces entre ces dames et demoiselles, pour le profit de (quelques-uns de) ces messieurs, et la privation d’un certain nombre d’hommes lésés de compagne.
    Le mieux, c’est bien la famille avec monsieur, madame et les enfants, dans leur pays prospère et indépendant, avec un vrai métier, au moins pour l’un des deux membres du couple. Moins de problèmes.
    Parce que : qu’est-ce qu’elle vient se mettre en travers, la marâtre (légitime ou pas, vraie mère ou d’importation) ? Il y a une femme en trop. Jadis, il fallait que la mère meure pour qu’on la remplace ! Deux mères simultanées ? Décadence et calamité !
    A bas la polygamie !


  • Esprit Critique 27 août 2017 17:34

    Autant de divorces et ou de recompositions familiales, autant d’enfants , autant de cas et de situations toutes différentes.

    La seul constante est une souffrance chez tous les enfants. (Et aussi chez les parents).

    Cet article est du délire fiel-arssissique.

    L’auteur a sans doute croisé, une femme aigrie, jalouse, possessive et un peu perverse, comme on en trouve par milliers, de même des hommes aussi ...

    De la a faire des théorisations et des generalitudes.

    Ce n’est de toute façon pas vous, avec vos visions machiavéliques, qui allez apporter le moindre réconfort et éclairage aux gosses en proie a des comportement inappropriés d’adultes égoïstes..... 


    • Sozenz 27 août 2017 19:54

      @Esprit Critique
      La seul constante est une souffrance chez tous les enfants
      la souffrance chez les enfants c est que pour la plus part ,des ex couples , ils ne sont pas capable de dire . on a eu une belle histoire mais nous ne suivons plus le même chemin ;
      on ne s aime plus comme avant donc on a choisit de se séparer , mais rien ne change pour vous hormis qu’ il va falloir faire un peu p de trajet pour nous voir tous les deux .
      raconter une histoire de couple c est raconter des histoires d humains et d expliquer que durant notre vie on change, notre vie change , les chemins entre les personnes se croisent .parfois on s accompagne durant un temps . mais i qu ’un jour les chemins se séparent ( . 
      En ne faisant pas cela , on laisse possiblement reproduire les souffrances chez nos enfants quand ils seront en couple .


    • Esprit Critique 27 août 2017 23:26

      @Sozenz
      A posteriori c’est plus facile a expliquer ....


  • Rincevent Rincevent 27 août 2017 18:30

    Cet article est un empilage de jugements de valeur « étayés » par des notions de psy mal digérées, sur un fond d’aliénation parentale, le dernier psycho-gadget à la mode, théorie fumeuse refusée de partout : OMS, DSM, Justice, etc. A oublier.


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