mardi 23 juin 2020 - par Orélien Péréol

Libération sexuelle

La plupart des gens pensent que les valeurs sont éternelles et qu’on ne transige pas avec. Cela s’applique fortement, ces temps, aux crimes sexuels.

En fait, les valeurs, comme tant de choses sur terre, sont cycliques : elles tournent.

En matière sexuelle, nous sommes passés en 50 ans de l’idée et du sentiment que la sexualité était un terrain d’aventures, d’expérimentations, de plaisir, de joie de vivre, un élément essentiel de la vie à l’idée et le sentiment que la sexualité est le terrain des pires crimes et des plus graves culpabilités.

On a inversé totalement les valeurs, ce qui n’est pas spécifique de ce domaine de la sexualité.

On juge le passé avec nos nouvelles valeurs, en prétendant qu’elles n’ont rien de nouveau, et l’on s’indigne de certains passages de télévision, trouvant incompréhensible qu’elle ait été possible et non ou peu problématique à l’époque. Si l’on prend « Des cannibales » ou « Des coches » essais de Montaigne au programme du bac, un des arguments, contre le racisme et pour la tolérance, réside dans le fait que l’on ne peut juger les autres avec les mesures de notre culture ou civilisation. Sans quoi, on les trouve « barbares », « primitifs » … Ceux qui s'offusquent du cannibalisme pratiquent la torture. Il faut mesurer par aller-retour, en quelque sorte.

Vérité au-delà des Pyrénées erreur en deçà, disait Pascal.

Il en est de même pour les différences dans le temps. Le temps est une dimension de l’existence difficile à prendre en compte, d’une manière générale.

Dans les années 70, on vivait une sexualité nouvelle, qu’on estimait naturelle, qui visait un plaisir partagé. On avait l’impression de sortir d’une longue nuit dans laquelle la sexualité était une tristesse, un passage obligé pour la procréation, une sorte d’indignité assez incompréhensible que Dieu avait donné aux hommes et dont il ne savait pas bien que faire.

JPEG Je suis né en 1953. J’ai été élevé dans cette idée qu’il y avait la « femme de ma vie », que je devais lui être fidèle, avant même de la rencontrer et que c’était la même chose pour elle. Avec mai 68 et la pilule, tout changeait, on faisait l’amour dans de petites amours. On n’attendait pas le mariage indissoluble et absolu. C’était une libération magnifique, un bonheur. Le fait que seule la femme prenait le médicament contraceptif était un peu embêtant, mais on comprenait qu’il était plus facile de contrer un ovule par mois que des millions de spermatozoïdes. Chaque petit amour pouvait devenir grand et mes grandes amours sont commencés petits. Wolinski écrivait « Ah bas l’amour copain ». L’amour copain, c’était notre quotidien. L’avortement était légalisé, complétant cet état d’esprit commun (même si un avortement n’est pas souhaitable). On était en train d’en finir avec la « phallocratie ».

On racontait que certains hommes, qui n’avaient pas compris ce mouvement de partage des corps, de partage du plaisir, voyait le coït comme « un viol poli ». On les plaignait d’être restés dans l’ancienne idée du plaisir de l’homme et de la disponibilité de la femme. Nous étions mentalement dans l’amour, l’égalité, contre ces idées tristes de « devoir conjugal ».

Dans ce mouvement de libération sexuelle, les homos se manifestaient de plus en plus forts, et l’idée que l’entrée dans la vie sexuelle pouvait se commencer plus tôt que dans la précédente période de répression de la sexualité participait à cette libération.

Tout cela était dans une expansion de la sexualité comme liberté et bonheur. Un travail sociétal et personnel de chacun vers l’égalité des femmes et des hommes était accompli. On intégrait les déviants, on les intégrait dans la norme, on ne leur faisait plus d’ennuis pour ces sexualités étranges, différentes.

 

Puis, il y eut le SIDA, qui touchait surtout les homos. Le terrain d’aventure devenait dangereux, d’un danger invisible et aléatoire. Un fort activisme des homos, lié à cette « punition » de leur homosexualité leur a donné beaucoup de sympathie. La médecine trouva des « solutions » à la maladie et la société leur donna le mariage… la sanction de l’homophobie… etc.

Dans l’élargissement de la sexualité et, pour certains, des sexualités, arrivèrent les transsexuels, s’appelant LGBT et l’extension est prévu LGBTQ+…

Arriva aussi le développent de la pornographie. Avec le Net, les enfants voient des scènes de relations sexuelles, qui sont pratiquées comme des performances, des exploits sportifs. Qui parle de cela ? Qui songe à protéger les enfants de cette vision-là ? C’est pourtant une entrée dans la sexualité adulte, comme spectateur peut-être, extrêmement précoce.

Cependant, l’avancement de l’âge d’entrée dans la sexualité est sorti (entrée-sortie) de cette extension LGBT.

La question « sucer, c’est tromper ? » devient concrète. On en rit ; et on répond. L’amour et la fidélité deviennent techniques. Ce n’est pas le sentiment qui compte, c’est la technique sexuelle, génitale employée.

Les luttes des femmes prirent une autre tournure. Élisabeth Badinter écrivit : « fausse piste » : on ne fera pas l’égalité entre les hommes et les femmes en accablant les hommes de la culpabilité d’avoir empêché cette égalité de tout temps, il faut faire l’égalité dans un chemin égalitaire. La fin ne justifie pas les moyens ; le but et le chemin doivent avoir la même forme. Livre hué. La culpabilité des hommes monta comme « définition » de la domination masculine, exit la phallocratie. La domination masculine devint le principe de base de toute observation sur les relations entre les femmes et les hommes : elle est permanente, aucune situation n’y échappe, aucune femme n’y échappe, aucun homme n’y échappe, elle est la faute exclusive des hommes. Il y eut de plus en plus de formes de plaintes. Je viens de trouver « la charge sexuelle » qui pèse sur les femmes et s’ajoute à la « charge mentale ».

Il y a la « zone grise » (du consentement) : une femme raconte qu’elle revient d’un camp de vacances, où elle était monitrice. Un moniteur la ramène à Paris, où elle a un train le lendemain pour chez elle. Elle passe la nuit avec lui, chez lui et ils font l’amour. Zone grise. Était-elle consentante ? Vingt ans après, elle se demande. Quinze jours de plein air, dans une ambiance joyeuse, exaltante, il est sympa, il est mignon… Ils baisent. Est-ce que tous ces éléments de la situation n’ont pas profité au garçon qui a obtenu ainsi un consentement un peu rusé. Elle est reçue à la radio et nous explique ça. Comprenez : il y a des viols sans violence, des demis-viols, si on peut dire, des viols inodores, insensibles, qui ressemblent à nos petites amours mais qui si on y réfléchit bien (en fait on y réfléchit d’une certaine façon) sont des viols masqués. Ailleurs, on hurle à la « culture du viol ».

On est revenu au départ : des femmes sans désir assaillies pas des hommes qui n’attendent pas leur « consentement ». Le coït est redevenu un « viol poli », qui se croit progressiste, prétendument progressiste, côté féministe cette fois. Dans la culpabilité identitaire des hommes, le consentement n’est jamais parfait, il est toujours susceptible d’être remis en cause, même des années plus tard. Bref, c’est l’insécurité sociétale pour les hommes qui aiment les femmes. D’ailleurs, l’hétéronorme fait l’objet de dénigrements fréquents, sans qu’on sache bien ce qu’on lui reproche. Il y a une sorte d’inversion du système : ceux qui étaient en périphérie tentent de chasser et de « persécuter » ceux qui étaient au centre.

J’ai travaillé en lycée, et j’ai vu la détresse morale des jeunes garçons à qui on répète depuis la maternelle que leur sexualité est coupable, sauf s’ils obtiennent le « consentement ». (il faudrait dire la part masculine de la sexualité humaine et non la sexualité des hommes). A chaque nouvel homme connu célèbre qui se fait prendre, des années après, les jeunes garçons entendent la répétition du fait que c’est de tout temps, dans tous les milieux, que tous les hommes en sont capables, même ceux qui n’ont jamais fait rien de mal dans leur sexualité… Une bédé représente tous les hommes en crocodiles (harceleurs de rue), seules les femmes sont humaines, parce que dit l’auteur « ils ont le « privilège masculin » » même s’ils ne s’en sont pas servis, ils l’ont ! Culpabilité sans actes, sans faits reprochables.

Pour contrer le caractère inadmissible de cette condamnation identitaire, il est dit que c’est question d’éducation. Sauf que l’éducation est faite par les femmes depuis la nuit des temps (80% de femmes dans le primaire, personne n’y demande la parité ! Sans compter l’école « maternelle »).

On nous parle sans cesse du clitoris que les hommes ignoreraient. C’est sensiblement dans les mêmes termes qu’en 1970, (hormis le schéma du clitoris qu’on n’avait pas) sauf qu’en 70, on sortait d’une longue nuit de répression chrétienne et bourgeoise, et on allait vers la solution, alors que maintenant, le ton est plutôt : « il faut leur expliquer longtemps, ils n’arrivent pas à comprendre. »

Dans ce contexte, les milleniums connaissent une baisse de leur activité sexuelle, ce qui est interprété pour tous ceux qui voient dans ce qui s’appelle le féminisme une revendication égalitaire, comme l’invention d’une nouvelle sexualité.

En 2016, 20,3% des Allemands âgés de 18 à 30 ans déclaraient être abstinents depuis au moins un an. En 2000, 51,8% des 18-24 ans déclaraient avoir une relation sexuelle au moins une fois par semaine (65,3% pour les 25-34 ans). En 2018, ces chiffres plongent respectivement à 37,4% et 50,3%. Entre 2000 et 2018, le pourcentage de garçons âgés de 18 à 24 ans déclarant n'avoir eu aucune activité sexuelle au cours de l'année écoulée est passé de 18,9% à 30,9%.

C’est de la répression. Nous sommes revenus au point de départ, pas tout à fait le même point mais aussi frustrant, aussi fatigant, aussi anti-vie, opposé à l’énergie vitale qui nous habite et nous devrait nous mener.

Le bouquet, à ma connaissance, de cette idéologie mortifère est Maïa Mazaurette, qui nous explique sans cesse, comme une maitresse d’école des années 50, ce que nous ne faisons pas et que nous devrions faire pour être les « inventeurs » frigides (les abstinents en fait) que la statistique découvre. C’est toujours du côté de la solitude (le bonheur de la masturbation…), du même, rien vers l’autre, rien vers l’aventure. Une codification stricte des bons comportements. Elle est normative, elle dit ce qu’il faut faire, elle est normative et autoritaire (autorité douce : sourire et mot gentil, mais inflexible sur le fond). Elle n’est pas du tout analytique, et se présente tout de même comme corrigeant des siècles d’erreur.

Il y a quelques voix divergentes : Peggy Sastre, essayiste, Emma Becker, écrivaine, Élisabeth Badinter, déjà citée et qui n’a pas développé sa thèse, devant la force et la multitude des attaques qu’elle a dû encaissées, Alexandra de Taddeo qui écrit : « Aujourd'hui, pour être une bonne féministe, il faut rentrer dans un certain nombre de codes : être une victime qui prend sa revanche et être moralement parfaite. » Peu de personnes qu’on n’entend pas.

Il faudrait tout de même sortir de cette idée que l’état de cette idéologie « féministe » n’est pas la réalisation d’une voix droite qui accomplit toujours plus de bien, mais une construction historique qui a sa place dans un cycle, une rotation des valeurs, et que la régressions en œuvre actuellement nécessite de donner un bon coup d’accélérateur pour inverser la tendance et de retrouver un amour de la vie.



37 réactions


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 23 juin 2020 11:11

    Il suffit de revoir les tableaux de Boucher pour se rappeler que la sexualité a ses cycles. Rappelons-nous le film : Que la fête commence. Frileuse, libertine : juste des époques,....chaque cycle a ses refoulement. Aujourd’hui avec le transhumanisme, c’est la mort qui est tabou.


    • chantecler chantecler 23 juin 2020 12:02

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.
      Oui, encore qu’il faille différencier la sexualité réelle chez les aristos et dans les hautes classes (non cathos) et celle concédée au bas peuple par l’église justement qui se situe uniquement au niveau de l’utilitaire cad la procréation .
      Le plaisir étant péché , proscrit et interdit .
      Souvenons des luttes épiques pour limiter les naissances (planning) dans les années 60 et pour l’IVG médicalisée cad sans dégâts vitaux pour les femmes .
      Ou du scandale qu’a suscité la parution du livre l’amant de lady Chaterley pourtant bien mièvre par rapport à des écrits largement plus libertins .
      Mais voilà : lady Chaterley n’a connu un peu de plaisir qu’ hors mariage (mari impuissant du fait de blessure de guerre ,et avec un employé . ce qui est impardonnable ...


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 23 juin 2020 12:08

      @chantecler c’est vrai que Lady Chaterley à côté de Justine de Sade,...


  • Sylv1 23 juin 2020 11:48

    Analyse pertinente. Il y a une volonté patente d’éloigner les hommes et les femmes, et cette réalité est non seulement inédite (ce n’est pas le point de départ) et de plus en plus prégnante.


  • M. Porte-avions M. Porte-avions 23 juin 2020 12:04

    Puis, il y eut le SIDA, qui touchait surtout les homos

    En occident oui, à cause des drogues principalement. En Afrique pas du tout, ce « virus » touchaient tout le monde, jeunes, vieux, hommes, femmes, tous immunodépressifs... N’allez surtout pas creuser ceci, vous en deviendrez un odieux complotiste.


  • In Bruges In Bruges 23 juin 2020 12:04

    @ l’auteur

    Rien à redire.

    Constat et historique du « comment en est-on arrivé là ? » assez bien reconstitué.

    Il manque peut être un paragraphe sur la « judiciarisation » des rapports sexuels (hors viols incontestables, évidement).

    Les rapports consentis qui deviennent, des années après ( quand il n’y a naturellement plus de preuve de rien et que c’est « parole contre parole »), dans le cadre d’une procédure de divorce ou quand le « violeur » est devenu depuis riche et célèbre, un moyen comme un autre de « tirer du fric ».

    Là aussi, comme dans d’autres domaines ( tueries de masse, communautarisation des violences, etc) une influence américaine.


  • cristobool 23 juin 2020 14:05

    Globalement tout à fait d’accord avec l’article ; aujourd’hui le féminisme actuel est une idéologie mortifère qui criminalise l’hétérosexualité dans son ensemble ; un jour j’avais entendu une féministe expliquer à ce soir ou jamais que « tout rapport hétérosexuel était un viol » sur le coup je n’avais compris son propos mais en fait si pour les féministes actuelles l’hétérosexualité est un crime, au fond elles veulent interdire les rapports hétérosexuels sans le dire véritablement car c’est assez énorme comme truc donc on peut pas le dire de but en blanc. D’ailleurs presque toutes les émissions ou je vois des féministes ce sont souvent soient des lesbiennes soient des « coincées du cul » ; on a à faire au courant féministe radical lesbien qui a pris le pas sur tous les autres courants féministes et c’est une catastrophe et cette idéologie est encore pire je crois pour les femmes que pour les hommes, elle refusent de toute leur force la maternité qui est l’essence même de la féminité et veut absolument faire des femmes des hommes comme les autres au point de s’émouvoir qu’il n’y ait pas assez de femmes qui travaillent sur les chantiers dans le bâtiment et que c’est la preuve d’une discrimination phallocrate...

    Moi je vois poindre aussi de manière très importante une idée en réalité très religieuse au fond dans la sexualité à savoir l’idée selon laquelle les femmes n’auraient que peu voir pas de désir sexuel et ne consentiraient à avoir un rapport sexuel avec un homme que par « gentillesse » pour lui permettre d’assouvir ses pulsions dévorantes ; dès lors le consentement de la femme serait un graal presque impossible à obtenir.... En fait il s’agit bien du mythe de la pureté virginale de la sainte vierge, en clair les féministes actuelles prêchent les saintes écritures sans le savoir, elles sont le jouet des conceptions religieuses chrétiennes de la sexualité alors qu’elles pensent être progressistes et loin de tout ça.

    Par ailleurs les accusations de viol/harcèlement/agression deviennent une arme politique, quand on voit qu’il suffit qu’une journaliste prétende que lors d’un dîner dans un restaurant le ministre de la défense d’une des plus importante armée du monde lui ait mis la main sur le genou et qu’il soit obligé de démissionner dans la semaine sans même savoir si cela est vrai c’est juste énorme ! N’importe quel homme politique important ou chef d’état va bientôt pouvoir être déboulonné par n’importe quel service secret en envoyant un agent féminin pour porter des accusations fallacieuses et le tour est joué ! le boulot des services secrets n’aura jamais été aussi facile ^^

    Depuis le fameux « metoo » après enquêtes il s’avère quand même que le gros des accusations qui sont sorties dans la presse étaient bisons ! Finalement il n’y a que weinstein et frédéric haziza à ma connaissance qui ont été reconnus coupables, tous les autres visiblement il n’y avait rien ou pas grand chose ! Mais je note que personne n’a fais le bilan de metoo et cette longue liste d’accusations.


  • zygzornifle zygzornifle 23 juin 2020 16:19

    Libération sexuelle

    Faut demander a Griveaux ...


  • troletbuse troletbuse 23 juin 2020 18:09

    Et aujourd’hui ils ont un président Le progrès dans la decadence


  • Carburapeur 23 juin 2020 18:39

    Un mec a les hormones dispo 24h/24.

    Une nana les a le temps d’une passe (humm) pour faire un lardon.

    Pendant les trois ans qui suivent, elle est amoureuse de son bout de gras et oublie le mec... qui se la met sur l’oreille en conspuant tout bas le Kevin !

    Si mec s’interdit d’aller aux putes ou de tomber amoureux de sa main, il faut bien que de temps en temps, il « incite » sa grosse à penser un peu au tirlipot et à la santé du couple.

    On appellerait ça du viol sous-jacent ?

    Proposer la botte, c’est déjà le début du mal ?

    Seraient-ce les curés là-derrière ?

    Mais devinez :

    Trois ans plus tard, v’la t’y pas que la grosse voit sa libido mettre des enjoliveurs et c’est reparti pour la passe magique, une Céline arrive... et c’est reparti pour trois longues années de sècheresse !


    • Carburapeur 23 juin 2020 18:41

      @Carburapeur

      C’est pas faux, c’est pas faux, Carburapeur...


    • JC_Lavau JC_Lavau 24 juin 2020 13:42

      @Carburapeur. Toi, tu vas de venir très impopulaire par ici, à titre de témoin gênant : t’être aperçu de l’animalité de la femme.


    • mmbbb 28 juin 2020 18:14

      @Carburapeur et au bout de quelques années : divorce , la femme pique la moitie du patrimoine et si vous êtes cadre , elle demandera une prestation compensatoire . . Beaucoup d hommes pourtant d un bon niveau intellectuel , se avoir comme des bleus ! 
      tous les couples autour de moi se sont petes la gueule . Je connaissais une femme un peu prout prout mais neanmoins de gauche , mais elle se donnait un air de bonne famille , son fils dans sa classe etait le seul a etre dans un couple stable ! 


  • placide21 23 juin 2020 19:16

    Une nymphomane a la sexualité d’un homme.


  • alinea alinea 23 juin 2020 19:54

    Je me pose souvent la question de savoir pourquoi le bonheur de la liberté responsable, découverte au début des années soixante dix, n’a pas été précieusement préservé.

    Il semble que la situation politique, économique et sociale se dégradant, le reste s’est dégradé en parallèle. Je ne trouve pas que les filles soient plus libres que leur mère et le féminisme semble se réduire à la malbouffe industrielle et à l’aliénation de la femme au boulot !

    Ne pas placer dans sa liberté la maternité, mais y placer son homosexualité, très souvent de circonstances, montre à quel point quelque chose s’est pourri dans l’âme humaine, en tout cas chez nous. Parce que nous avons eu, dans le même temps, le choix inimaginable de faire ou pas un enfant !

    ...


    • Clark Kent Séraphin Lampion 23 juin 2020 20:44

      @alinea

      ils semblerait que les êtres humains aient de plus en plus de mal à admettre qu’ils sont des animaux.


    • Clark Kent Séraphin Lampion 23 juin 2020 20:57

      @Slipenfer 1er

      moi, malheureusement, j’ai des pieds qui sont pas comme des mains, alors ça me handicape pour me branler en écossant des petits pois


    • Albert123 24 juin 2020 16:51

      @alinea

      « Je me pose souvent la question de savoir pourquoi le bonheur de la liberté responsable, découverte au début des années soixante dix, n’a pas été précieusement préservé. »

      il l’a été, c’était par contre tout à fait prévisible que l’individualisme et que l’égoïsme qui en étaient le moteur aie mené la société à sa propre perte.

      cette accumulation de communautés et d’idéologies repliées narcissiquement sur elles même ne pouvait que causer la destruction de ce qui avait été rebâtit par une génération pragmatique, travailleuse et volontaire.

      Une génération aux antipodes de celles qui ont suivis, ramassis d’enfants pourris gâtés nombrilistes qui se sont vautrés dans les délires idéologiques les plus nuisibles.

      La liberté c’est avant tout le culte de la jouissance sans entrave la plus égoïste qui soit, rien a voir avec un projet collectif qui contraint les individus à certaines règles communes pour y arriver.

      la seule chose qui se soit réellement dégradée depuis 50 ans ce sont les individus,

      et parler de situation économique et politique qui se dégradent revient à ne pas responsabiliser les individus qui sont seuls responsables de la qualité de leur écosystème.


    • alinea alinea 24 juin 2020 17:11

      @Albert123
      Je ne suis pas d’accord, et je parle de responsabilité, pas de licence !
      J’ai vécu, avec beaucoup d’autres, à partir de ces années-là une vie socialement, écologiquement, politiquement et personnellement anarchiste, c’est à dire dans l’ordre qu’impose le respect de l’Autre.
      L’égoïsme, est l’apanage de ceux qui sont restés dans le bain et ont gobé la récup’ des commerciaux publicistes politiques avides.
      Les gens de mon acabit ont créé la Confédération paysanne, la culture bio, l’éducation populaire, l’entraide et solidarité... venez faire un tour dans les Cévennes, en Drôme, Gard et Ardèche, certains coins de l’Hérault, de l’Aude et de l’Ariège... et vous comprendrez que ce dont vous parlez ne concerne pas ceux qui ont pris soin de ce bonheur.


    • DLaF mieux que RN ou Z / Ukraine vraidrapo 26 juin 2020 15:30

      @alinea
      Tu te/nous pose des questions bien difficiles... Il faudrait avoir une solide formation en sociologie pour avoir la moindre idée d’un début de réponse. Cependant, il semble que ton deuxième paragraphe pourrait contenir l’amorce d’une réponse...
      Pour le problème de l’orientation sexuelle, il doit y avoir plusieurs cas de figure. Je ne sais pas s’il faut mettre l’âme sur le tapis. L’âme... ???
      Plutôt que de m’interroger sur la vie privée, je pense qu’il est plus constructif de focaliser sur le comportement social.
      Paradoxalement, si on examine les bonobos, il semble que l’activité sexuelle soit, à l’initiative des femelles, un paramètre capital pour résorber les conflits, l’agressivité... Je n’ose imaginer les conséquences si on transposait chez l’Homme ! smiley
      Le Vatican en perdrait son latin ! smiley smiley


  • Octave Lebel Octave Lebel 24 juin 2020 00:48

    En voyant le sujet traité, j’ai trouvé très courageux votre choix tellement par les temps qui court le sujet peut devenir électrique. Ou du moins, c’est sous cette forme qu’il surgit dans l’actualité par des techniques d’agit-prop dont on ne sait si la sphère médiatique s’en fait l’écho ou le haut-parleur.

    Après la révolution féministe qui nous a rendu pour la plupart plus heureux, aimants et aimés, humains plus accomplis, reconnaissants, visiblement certaines ont maintenant un catéchisme personnel à faire passer usant d’une imagination philosophique qui rivalise avec l’inventivité et la tolérance des grands théologiens du passé. Les hommes et les femmes qui s’y laisseraient prendre en seraient conjointement victimes. J’ai l’impression que ces personnes, faute de capacités à convaincre et à dialoguer ont besoin de frapper fort pour exister mélangeant allégrement le pénal et la vie ordinaire pour s’imposer en nous enfermant dans le rôle d’adversaires ou de dévots, de bourreaux et victimes, de vainqueurs et vaincus.

    Je ne sais pas quelle est leur aura au-delà de la sphère artificielle des médias dont on commence à voir combien ils méconnaissent tout un pan de nos vies. J’espère que ceux qui ont une responsabilité en terme d’éducation ou de culture ont compris l’intérêt d’être vigilants.

    Il me semble qu’un peu de lumière, d’air frais et de pensée critique s’épanouit chez Elisabeth Badinter « On peut se demander si la notion simplificatrice et unificatrice de « domination masculine. » n’est pas un concept obstacle. Autre nom d’une altérité radicale, il servirait à éviter de penser la complexité, l’historicité et l’évolution du rapport des sexes. Ce concept « attrape-tout  », en enfermant hommes et femmes dans deux camps opposés, ferme la porte à tout espoir de comprendre leur influence réciproque et de mesurer leur commune appartenance à l’humanité. » (Fausse route 2003).


  • DLaF mieux que RN ou Z / Ukraine vraidrapo 24 juin 2020 06:29

    Certaines informations dont je dispose rendent caduc tout essai de classification sommaire.

    Paraphrasant Etienne Chouard chez Taddéi en matière politique, je dirais pour les comportements « il faut rendre à la pub ce qui revient à la pub ».

    Depuis 68, hors islam, chacun.e peut faire ce qu’il/elle veut... quand il/elle le veut.

    ...faut rentrer dans un certain nombre de codes : être une victime...

    Cette posture est une tendance générale actuelle et ça marche fort. « Marche », entendre à double sens


    • DLaF mieux que RN ou Z / Ukraine vraidrapo 25 juin 2020 15:53

      @vraidrapo

      Cette posture est une tendance générale actuelle et ça marche fort

      Je vois que les suffrages abondent dans mon « sens »


    • eau-mission eau-pression 25 juin 2020 16:14

      @vraidrapo

      Allez, j’ai cherché le sens, mais pas trouvé. Si ça marche à double sens, c’est qu’il y a deux voies.
      Si vous êtes faiblement étoilé, c’est peut-être qu’à une majorité l’écriture inclusive ne plaît pas, ou qu’ils ont pas le code maso.
      L’esprit de contradiction fait emprunter parfois des contresens.


    • DLaF mieux que RN ou Z / Ukraine vraidrapo 25 juin 2020 23:28

      @eau-pression

      Laisse aller, c’est une valse ! A l’endroit... à l’envers smiley


    • Xenozoid Xenozoid 25 juin 2020 23:30

      @vraidrapo

      une valse a l’endroit a l’envers c’est un tango


    • DLaF mieux que RN ou Z / Ukraine vraidrapo 26 juin 2020 07:03

      @Xenozoid

      une valse a l’endroit a l’envers c’est un tango


      Pas tout à fait, le tango avec moi c’est « renversant »...


  • caillou14 rita 24 juin 2020 08:15

    heu, il me semble que sans le sexe il n’y aurait pas 8 milliards d’individus sur la planète ?

    Après le pourquoi du comment, ça reste dans dans la chambre ?

    Arrêtez d’étaler vos attributs a tout bout de champs ?

     smiley


  • Orélien Péréol Orélien Péréol 8 juillet 2020 10:12

    Le Monde refuse ce commentaire à un article intitulé : « Violences sexuelles : la Suède satisfaite des effets de sa loi sur le consentement ».

    Voici :

    "Désormais, il doit expliquer ce qui lui a fait croire qu’elle était consentante."

    "Nous devons passer d’une culture du viol à celle du consentement."

    Les réactions sexuelles sont un viol, sauf si la femme consent. L’homme désire, la femme consent. Quelle somme de répétitions de cette idéologie faut-il produire, répandre en faisant taire les critiques, pour en arriver à voir les choses ainsi, aussi loin de ce qui se passe vraiment, aussi loin de la beauté des relations humaines, du plaisir, de l’amour ?

    Dans ce système, qui décide du consentement de la femme ? La femme. L’homme qui a cru qu’elle était consentante doit expliquer ce qui l’a leurré et on va juger de la validité des signes qu’il a interprétés aussi mal !

    Nous avons inversé la libération sexuelle de mai 68 et sommes revenus en arrière à une situation pire que celle qui prévalait au XIXème siècle et début XXème. J’en ai fait le récit sur agoravox.fr sous le titre « libération sexuelle ».


    La répression règne.


  • Orélien Péréol Orélien Péréol 8 juillet 2020 10:28

    En ce moment, il y a une bonne leçon (de plus) sur la « nouvelle » sexualité obligatoire, qui est censé détruire les « normes ». C’est sans arrêt. Il faut toute cette répétition pour obtenir l’idée d’une nouvelle sexualité, meilleure. Cette répétition a surtout pour effet de faire taire les discours dissidents.


  • Orélien Péréol Orélien Péréol 11 février 2021 20:54

    Le retour de la répression. Il est question d’interdire les baisers à l’écran : Sophia Bush s’est sentie violée dans un baiser de cinéma.


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