mercredi 21 janvier 2015 - par G.L.

Libertinage : Entre Morale et Pornographie

Aragon en a dit qu'il était l'amour de la vie, des idées et de la liberté. C'est le libertinage. Aux origines, philosophie de la pensée libre et indépendante, il se réfère dans un sens plus restreint à la liberté des mœurs. S'affranchissant de la morale publique, la recherche du plaisir ouvre la possibilité à de nombreuses pratiques et comportements sexuels. Le libertinage n'est pas pour autant sans limite s'arrêtant d'un côté là où commence l'addiction sexuelle et le danger pour soi et de l'autre se borne là où commence la perversion, l'atteinte aux autres. Il est un droit individuel qui n'est ni tabou, ni totem et nécessite l'intervention des pouvoirs publics dans l'esprit de le protéger.

Dans le Vert : La Morale

Je la définirais comme le code de bonne conduite en société. Ce sont des ensembles de règle d'inspiration diverse, Hellénique, Chrétienne, Humaniste, Républicaine, Marxienne...La Morale se retrouve partout en politique,à droite comme à gauche, même chez les libéraux mais à la différence qu'elle y tient une place très pondéré. La Morale est la doctrine des devoirs de l'individu envers ses co-sociétaires, elle limite donc le droit négatif. Cependant la morale n'est pas forcément absent chez tout les penseurs de la liberté. Lorsqu'elle est considéré à sa juste place, d'autant plus dans un Etat de Droit, comme une référence, une inspiration au comportement à observer en société et dans l'espace publique, elle est épanouissante. Toutes les règles mouvantes et dynamiques de la Morale ne sont pas légitimes à défaut d'être légales. Elle est d'abord une référence admise par le plus grand nombre à un temps donné permettant de définir des normes sociales. Sans morale, le Libertinage ne pourrait pas se définir comme s'en affranchissant.

Dans le Jaune : Le Libertinage

Tel qu'on l'entend aujourd'hui, on accorde au libéral de défendre la liberté économique, au libertaire la liberté sociale et politique, au libertin la liberté des mœurs. D'après sa source latine « libertinus », le libertin est un affranchi. Il est à l'origine quelqu'un qui remet en cause les dogmes établis dans tout les domaines de la société. De par sa nature, a contre-courant de la la morale et de l'éthique collective le libertinage a été depuis associé à la dépravation et au relâchement moral, Elle contredit les valeurs chrétiennes du mariage, l'union fidèle d'un homme et d'une femme à seul fin de procréation. Il fait front face au bon ordre moral et laïc de la République. Si les pratiques libertines ne tombent plus sous le coup de la loi, elles souffrent encore d'une mauvaise réputation par une partie de la société civile. Parmi ces pratiques, on pourrait très bien considérer la pratique de l'homosexualité comme libertine. Elle n'est dépénalisé en France qu'en 1982 et n'est plus considéré comme une maladie mentale que depuis 1991 par l'OMS. Il faut nuancer que l'orientation sexuelle en soi n'est pas libertine mais que c'est la façon dont elle vécue qu'il est ou non. Echangisme, triolisme, orgie les couples se défont, s'échangent, se rassemblent. L'intimité entre les participants, leurs respects mutuels sont les clefs du succès. Le travestisme bouscule aussi l'ordre social et moral. C'est un homme, le plus souvent homo ou bisexuel certes mais pas nécessairement qui s'habille en femme. C'est une pratique qui peut aussi bien se jouer seul qu'avec un partenaire, une femme ou un homme. Le travestisme dans sa dimension fétichiste, lié au plaisir est encore considéré comme une paraphilie, une déviance sexuelle dans un sens psychiatrique, une perversion mais absolument pas interdit. Il n'est pas contraire à la loi pour un homme de se promener habillé en femme. D'autres paraphilies classées comme telles par le monde psychiatrique : . le tandem voyeurisme/exhibitionnisme, le premier aime voir, l'autre aime être vu. Elle est une pratique qui n'a rien de répréhensible du moment où cela reste entre participants et qu'elle ne s'impose pas autrui. L'excitation sexuelle du fétichiste passe par un objet ou une partie du corps. Quant au BDSM, c'est d'abord un jeu de rôle sophistiqué et bien plus raffiné qu'on n'imaginerait entre un partenaire dominant et un autre soumis. La réussite de ces pratiques sado-maso est dans la confiance et le parfait contrôle qu'on les partenaires de leurs pratiques. Pour toutes ces paraphilies, c'est le plaisir qui est avant tout recherché.

Le libertinage est un droit individuel inaliénable. Nul adulte consentant ne peut être privé du droit à l'entendre, la voir et à s'en revendiquer. Mais c'est un droit se cantonnant à la vie privée du citoyen. Il ne peut s'imposer à qui ne veut l'entendre ou le voir. Le libertinage est une question de proportion et de modération. Le risque le plus encouru à ne vous imposer aucune limite est la banalisation du plaisir sexuel. Il y a une dévalorisation du plaisir proportionnelle à sa consommation. Trop de liberté sexuelle tue la liberté sexuelle. Il ne faut pas négliger non plus le risque d'incitation à la perversion.. Déviance caractérisé par l'absence morale, une tendance narcissique, un caractère antisocial, le pervers prend plaisir sans considération pour autrui. Mais le libertinage en soi n'est pas à en être tenu responsable. Il y a certainement une question de personnalité, de prédisposition à la perversion. Tout comme un individu prédisposé à la violence qui est attiré par les jeux violents (et non le jeu rendant violent) le pervers qui s''ignore sera vraisemblablement attiré par des pratiques libertines. Al'inverse, le libertinage frustre se caractérise par un comportement sexuel compulsif. On recherche à combler un vide plutôt que la recherche du plaisir. Il s'agit autant d'une dépendance chimique que psychologique liée à l'activité sexuelle. La jouissance, le plus souvent à travers la masturbation, répond momentanément le besoin. La Dépendance sexuel est étroitement associé à la dépendance à la pornographie, une autre dérive malheureuse du libertinage.

Dans l'orange : La Pornographie

Le mot pornographie vient du grec pornê : prostituée et de graphein : décrire. Elle est la description ou la représentation d'un acte sexuel dans le but d'exciter sexuellement. Sa finalité étant essentiellement la masturbation. La finalité du Porno en plus de son esthétisme le distingue ainsi de l'érotisme.

Considéré comme œuvre de fiction, le Porno donne donc une vision erronée, déformée de la sexualité. Le porno n'a pas vocation à instruire mais à divertir. La pornographie a d'abord été graphique : romans licencieux, dessins et bandes dessinés. Avec la photographie et la cinématographie, la pornographie est devenue porno-vision. La différence fondamentale est qu'on interprète la première, la digérant intellectuellement contrairement à la deuxième tout de suite captivante et saisissante. Internet a facilité grandement la propagation de ce matériel à titre gratuit. Le marché du X s'est développé à l'international. Derrière chaque écran, il y a potentiellement un client.

L'industrie du film pornographique n'a rien d'anodin. C'est très certainement un milieu sordide. Les conditions des acteurs hommes et femmes sont souvent éprouvantes. La pénibilité du métier est réelle, le risque de séquelles psychologiques comme physiques existent. Lorsqu'ils ne sont pas tenus d'en faire la promotion, les acteurs et actrices témoignent de la réalité du métier. Mais ils disent bien aussi qu'ils ont choisi d'y rentrer et d'en sortir. Mon point est que nous devrions éprouver pour ces acteurs ni mépris ni admiration mais une sincère compassion. Mon opinion personnelle est que les films pornos c'est de la cochonnerie. Mais en toute objectivité, je n'argumenterai pas pour les interdire du moment que les droits contractuels liant les parties prenantes sont respectés. Je serais par contre très favorable à une réglementation stricte concernant sa distribution et sa commercialisation. Le Porno n'a pas à s'imposer, ne serait ce qu'à travers une jaquette de DVD ou une couverture de magazine à un public qui ne souhaite pas en consulter. Particulièrement en matière de santé publique, médical comme psychologique, concernant autant les acteurs et actrices que les consommateurs, les pouvoirs publiques ont un droit de regard et un devoir de prévention. Semblable à la cigarette et à l'alcool ou au jeu de hasard et d'argent, sa consommation excessive peut enclencher une addiction. La dépendance au porno est une conséquence d'une dépendance sexuelle par masturbation compulsive. Cette dernière incite à consulter du porno. Le porno encourage alors d'avantage la pratique de la masturbation et c'est un cercle vicieux. Cela concerne autant les célibataires que des couples mais certainement bien plus les hommes que les femmes. Les dépendances sexuelles sont autant d'ordre émotionnel que sexuel. Elles sont destructrices autant pour l'estime de soi que pour les rapports sociaux et affectifs. Les réponses tout comme les problèmes se trouvent le plus facilement sur internet. Point de médicament mais un support psychologique, une solidarité entre dépendants sont les meilleurs médicaments de celui qui a la volonté de changer.

Le Porno est sans morale, sans art, il banalise au mieux le sexe et au pire favorise la dépendance sexuelle. Cela reste néanmoins de la liberté et de la responsabilité de chacun de consommer ou non de ce matériel. Il y a derrière cette industrie, une partie d'exploitation voir d'esclavagisme humain mais cela est malheureusement propre à beaucoup de secteurs d'activités. Il y a par contre dans le rouge, des comportements et des pratiques sexuelles catégoriquement illégales.

Dans le Rouge : Crimes et délits à caractère sexuel

La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres. Toute atteinte aux droits d'autrui est condamnable. Mais cela ne s'arrête pas là. Nous verrons que certaines activités sont jugés illicites pour leur atteinte aux bonnes mœurs et l'ordre public. La loi désigne ensuite toute acte sexuel non consenti comme une agression sexuelle, classé comme délit. Le viol, agression sexuelle caractérisé par une pénétration, est un crime passible de la cour d'assises. Elle n'est pas nécessairement limité aux atteintes physiques mais pourrait s'appliquer à un comportement ostentatoirement agressif. On citera en premier lieu, l'exhibition sexuelle, entendu aussi comme attentat à la pudeur. Imposer sa nudité ou sexe à la vue d'autrui, d'autant plus dans un espace public est une violation de l'intimité. Le harcèlement sexuel est un délit inscrit dans le code du travail, caractérisé par « des propos ou des comportements à connotation sexuelle ». C'est une circonstance aggravante si la victime est un mineur de -15 ans. Les Mineurs de moins de 15 ans ou de 18 ans, selon les circonstances, ne disposent pas comme une personne majeure, de la même liberté des mœurs. C'est par principe pour les protéger d'eux-mêmes que tout ne leur ai pas permis en matière de sexualité. La loi a favorablement évolué en ne pénalisant pas certains comportements, entre autre la relation sexuelle et intime entre deux mineurs de 15 à 18 ans. Mais elle reste ferme en leur interdisant l'accès à tout ce qui a trait à la pornographie ou à une sexualité pleinement assumée. Ni enfant car sexualisé, ni adulte car sexuellement immature, l'adolescent doit pouvoir, pour son bien-être, découvrir et pratiquer sa sexualité sur des bases saines. La Loi n'a pas comme les adultes à dire ce qu'il doit être fait mais à dire ce qui n'est pas à être fait par ou à un mineur de -18 ans ou -15 ans. Dans un esprit libéral, il est d'abord de la responsabilité des parents d'éduquer leurs enfants, le restant des ceux qui font l'éducation de notre jeunesse, l'école entre autres, n'étant que des relais.

La pédophilie est une attirance sexuelle portée vers les enfants pré-pubère ou en début de celle-ci. Elle est classée comme une perversion par les psychiatres, moralement et légalement réprouvée par la majeure partie de la communauté internationale (Unicef, Convention des Droits de l'Enfant, art. 19). On désignera comme pédocriminalité toute activité criminelle lié à la pédophilie tel que la production d’œuvre pornographique, y compris les fictions en faisant son apologie. L'attention de ce type de perversion se portant sur un public très vulnérable, les pédophiles, y compris ceux frustrés qui ne sont pas passé à l'acte doivent faire l'objet de l'attention particulière de notre système judiciaire. Inceste : il faut distinguer l'inceste comme circonstance aggravante d'une agression sexuelle commise sur un mineur par un parent du « tabou universel à toutes les sociétés » décrite par l'ethnologue Lévi-Strauss. En France, le mariage incestueux entre un parent et un des ses enfants, frères et sœurs, ainsi que Beau-Père/Bru et Belle-Mère/Gendre est interdit. Il est autorisé entre cousins. La relation incestueuse, entre deux adultes consentants, n'est pas illégal mais désapprouvé par la société. Cet interdit ne se justifie pas génétiquement car il faudrait compter plusieurs générations de liaisons endogamiques pour constater les effets délétères de la consanguinité.. Si l'inceste est interdit, contrevenant à la liberté individuelle, ça a été à l'origine pour obliger des communautés peu nombreuses et isolés à interagir et nouer des relations. Dans l'aristocratie, on faisait moins fi de ce tabou, souhaitant préserver leurs attributs. Pourrait-on remettre en cause la légitimité du tabou de l'inceste dans une société libérale ? L'homosexualité, heureusement dépénalisé, n'en est pas moins accusé par certain de contribuer à la dévirilisation de la société française, de porter atteinte à la cellule familiale, elle-même brique fondamentale de cette même société, par un conservatisme social. Une autre liberté individuelle condamné par le droit français et la société civile est le cas de la prostitution. Même si très personnellement, je réprouve le commerce d'un acte sexuel, quel est mon droit de l'interdire ? La prostitution devrait, comme la pornographie, être dépénalisé malgré sa condamnation morale. Le proxénétisme est par contre une activité abusant et exploitant par la contrainte les prostituées d'autant plus illégitime, immoral, antilibéral qu'il illégal. La loi est bonne lorsqu'elle vous protège des autres, elle est beaucoup moins lorsqu'elle cherche à vous protéger de vous-même.

En Conclusion

Il n'y a pas de liberté qui vaille d'être défendu plus qu'une autre, car elles sont une seule et même liberté. Ainsi en-est-il de la liberté des mœurs aussi légitime à être défendu que la la liberté d'entreprendre ou la liberté d'expression. Le libertinage peut être compris comme l'ensemble des droits naturels de la recherche du plaisir, mais des droits privés et intimes. La morale ne doit pas faire force de loi mais être compris comme une borne culturelle de ce qui est communément admis dans l'espace public et ce qui doit rester dans l'espace privé. Dans un Etat de Droit, la loi Républicaine a la délicate mission non seulement de protéger au maximum dans le fond ce droit des citoyens de la recherche du plaisir mais néanmoins de le limiter au minimum dans son expression publique afin de préserver les droits élémentaires des autres citoyens à leur intimité.

 

Liens connexes

Dépendance sexuelle et à la pornographie

Dépendants Affectifs et Sexuels Anonymes http://dasafrance.free.fr/

Dépendance Sexuelle http://www.dependance-sexuelle.com/

Délits et Crimes à caractère sexuelle

Ministère de la Justice / Droits et Démarches / Agression Sexuelle http://www.vos-droits.justice.gouv.fr/violences-11966/agression-sexuelle-20721.html

Ministère de la Justice / Harcèlement Sexuel http://www.stop-harcelement-sexuel.gouv.fr/



12 réactions


  • Robert GIL Robert GIL 21 janvier 2015 14:20

    et en bonus une petite histoire du vibro-masseur : « Du cabinet médical au panier de la ménagère … »
    .
    voir : CA VIBRE POUR ELLES


  • Nicolas_M bibou1324 21 janvier 2015 16:11

    La morale dépend de l’époque et des moeurs. Il peut être morale de libertiner et de regarder des images à caractère pornographique. Cela ne nuit à personne et n’entrave pas la marche de la société. 


    Regardez en Grèce antique, sans rentrer dans les détails, ce qui était moral était qu’un couple de partenaires était composé d’un dominant et d’un dominé. Donc le libertinage était morale, le sexe avec de jeunes enfants était morale, le sexe entre 2 hommes adultes était immoral, le sexe entre un homme et une femme était moral. Dans ce système moral grec, une agression sexuelle n’est pas forcément un délit ni contraire à la morale.

    Maintenant arrêtez avec vos expressions toutes faite comme « état de droit », « borne culturelle », « loi républicaine ».


    A chaque époque sa morale, ça n’a absolument aucun lien avec le régime politique en place, c’est juste un consensus entre les habitants d’un pays. Le consensus étant généralement résumé par la loi, dans les pays où le peuple à le droit de s’exprimer.

    Et en France, le consensus est que le libertinage, la pornographie sont des choses morales, puisque parfaitement légales et intégrées dans notre société. Contrairement aux « crimes », qui comme leur nom l’indique, sont punis car contraire au consensus.

    Vous avez le droit de ne pas être d’accord avec ce consensus, mais sachez alors que votre vision n’est pas celle de la plupart des habitants de votre pays.

  • christian pène 21 janvier 2015 16:19

    la République est incapable de faire des lois correctes, quelle confiance lui accorder ??????

    certains veulent tout simplement brider la sexualité , la Nature de chacun / chacune.....ils y arrivent certes avec des lois idiotes , autrement dit, c’est raté d’avance......

    Ils veulent brider la liberté de chacun.....

    Certes il faut empêcher des individus de prendre d’autres en esclavage, sexuel ou AUTRE, mais la République ne le peut / ne le veut éventuellement pas , c’est flagrant.....

    Une majorité de parlementaires ne fait pas une assemblée de gens intelligents , le gouvernement avec le président à sa tête , pas davantage.....


    • non667 22 janvier 2015 12:29

      à septi
      Oui, mais elle était déjà entre ses jambes.
      est-ce sur que s’étaient les siennes de jambes ?  smiley  smiley  smiley


  • Le Poilu Le Poilu 22 janvier 2015 00:07

    Les périodes libertines du passé n’avaient rien à voir avec du porno, le libertinage restait du domaine de la sphère privée. Cette époque EST porno. Du Q partout sans ambages. Sexualisation des enfants.
    La morale est où là ?
    La Morale, je cherche aussi...


  • Le Poilu Le Poilu 22 janvier 2015 00:20

    A trop se tirer sur la tige, l’homme rame au lit. smiley smiley smiley


  • Bubble Bubble 22 janvier 2015 00:29

    Je ne comprends pas le premier paragraphe sur la morale. Finalement, vous vous affranchissez de la limitation du droit négatif induite par la « morale allégée » libérale, ou vous ne vous en affranchissez pas ?


  • njama njama 22 janvier 2015 10:50

    Le libertinage entre personnes majeures consentantes, oui pourquoi pas. Perso, j’aurais comme la vague impression que les adeptes sont très rares.
    Ce n’est pas le problème de la société il me semble, sauf si ça trouble l’ordre public, sauf si harcèlement, pornographie, détournement de mineur(e)s, exhibitionnisme ...

    Donc le champ « moral » du libertinage puisque cela relève de la vie privée, n’est pas de nature sociale, mais bien de nature contractuelle comme dans la sexualité « classique » qui est fondée sur le « consentement » mutuel, il ne regarde que votre conscience et celles de votre (vos) partenaires de jeux libertins. Ce que telle ou telle personne fait avec ses fesses dans l’intimité en quoi cela nous concerne ?

    Faut quand même pas demander à la société - qui a bien d’autres soucis - de faire la promo ou de donner une bénédiction à des activités sexuelles qui ne la regardent pas, qui sont très marginales et qui pourraient paraître déviantes...
    Trouvez des partenaires consentant(e)s (si vous y arrivez) et débrouillez vous avec eux...ce n’est que « votre » problème, pas celui de la société, ainsi qu’il me paraît. Bonne chance dans votre quête libertine ...


  • Ukulele Ukulele 22 janvier 2015 11:30

    @ L’auteur

    Votre tribune propose une vision du libertinage assez réprobatrice. Limite au niveau moral, limite au niveau légale, promoteur de pornographie, d’addictions et de déviances…

    Pratique confidentielle, le libertinage est sur-médiatisée pour exciter les phantasmes du pékin moyen ou effrayer les bigots luttant contre une supposée dégénérescence des mœurs sexuels.

    Les libertins sont peu nombreux et ils sont de tous bords politiques et de toutes classes sociales. Certains sont bien plus moralistes que vous et je ne donne pas cher d’un participant à une partie fine qui ferait la promotion de la pédophilie…


  • soi même 22 janvier 2015 14:02
    Libertinage : Entre Morale et Pornographie, la réponse est simple, c’est antinomique !

  • njama njama 22 janvier 2015 16:58

     l’auteur(e) de cet article attend peut-être une bénédiction pour monter un club libertin ?
    faites, faites, ce n’est que votre problème.
    ou il teste l’ambiance libertine sur Agoravox ?


  • afreg 10 novembre 2015 22:28

    Bonjour,
     
    Je suis AFREG, le webmaster du www.pornodependance.com
     
    Mon site traite de l’addiction à la pornographie. Cette forme d’addiction est en grande partie liée à l’essor d’Internet, qui donne accès à une infinité de contenu X à l’Internaute, sans qu’aucun contrôle ne semble possible.

    Les effets de l’addiction à la pornographie sont nombreux : dérive vers une sexualité violente, problèmes de couple, problèmes érectiles... Le porno a une telle prégnance dans notre société contemporaine, que le problème est susceptible de toucher aujourd’hui tout le monde.. Mon site propose un forum où les dépendants et leurs proches peuvent venir s’exprimer librement et s’entraider. Le tout est évidemment entièrement bénévole et GRATUIT.
     
    Merci ! AFREG. 


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