mercredi 24 octobre 2012 - par Unevoixoff

Non à la toute puissance des experts « lanceurs d’alerte » !

La France est un pays curieux. Dès qu’il s’agit de lutter contre des moulins à vent, nous avons la capacité à sortir des experts de nulle part. Et qui n’ont jamais rien dit.

Les professeurs Debré et Even en guerre contre l’abus de médicaments, Irène Frachon en croisade contre les laboratoires Servier, le professeur Séralini et son étude démontrant la nuisance des OGM, plus anciennement André Cicollela et son combat contre les effets des ethers de glycol, Pierre Meneton attaqué en justice parce qu’il avait dénoncé le poids des lobbies dans le domaine de la santé : la liste est très longue. Et très curieusement, - mais n’est-ce pas une spécificité française ?, tous ces lanceurs d’alerte, ont été, à un moment ou à un autre, déboutés, condamnés, exilés ou ostracisés. Pourquoi ? 

L’une des premières explications est que ces lanceurs sont à considérer comme des trublions de l’ordre établi. Parce qu’ils savent trouver des relais médiatiques (Debré et Even et l’hyper médiatisation de leur livre sur les médicaments inutiles ou dangereux), parce qu’ils savent trouver des relais politiques (Irène Frachon et le soutien constant du député Gérard Bapt), parce qu’ils répondent à une demande récurrente de la société (Séralini et les interrogations sur les OGM), ces lanceurs d’alerte occupent un terrain délaissé par la puissance publique. Notons à ce titre les errances successives des autorités de santé et les multiples crises sanitaires depuis les années 70, de l’hormone de croissance à l’affaire du sang contaminé en passant par les effets de l’amiante. Faire bouger les lignes, remettre en question des principes et des structures établies apparaissent comme des missions dont ces experts se sentent investis. Or les Français aiment les trublions parce que nous sommes des râleurs nés, critiquant toute forme d’autorité.

La seconde explication est la capacité de ses lanceurs d’alerte de jouer la provocation pour « agiter les consciences ». Irène Frachon et son « Mediator : combien de morts ? » s’inscrit parfaitement dans ce registre tout comme les professeurs Debré et Even et leurs 4000 médicaments inutiles et dangereux. Ce sont aussi ces rats atrophiés par des tumeurs monstrueuses exhibés sur tous les écrans de télévision qui semblent réveillés les consciences affaiblies et endormies de nos concitoyens. La provocation s’accompagne ainsi toujours du spectaculaire  : souvenons-nous de tous ces témoignages de victimes du Mediator (combien au juste ? : 200 selon les premières études, 500, 1500, 2000 selon le Figaro, personne n’en sait rien) qui se sont retrouvées malgré eux dans les colonnes de nos quotidiens. Cette provocation est donc un élément évident d’hypermédiatisation qui fait vendre des journaux, écouter la radio et regarder la télévision. Un bruit par ailleurs sans cesse relayé dans les médias sociaux.

 

On pourrait objecter à tout cela que les lanceurs d’alerte sont des contre-pouvoirs. Certes. Néanmoins, compte tenu des différentes polémiques qui ont suivi ces « révélations », chacun devrait sans doute faire preuve de davantage d’esprit critique, les médias en premier lieu. En effet avec un peu d’analyse et de recul sur l’actualité, chacun devrait pouvoir prendre le temps de réfléchir. Comment Messieurs Debré et Even ont-ils pu rédiger en si peu de temps un ouvrage si conséquent sur ces 4000 médicaments inutiles ? N’ont-ils pas été aidés par quelques nègres besogneux auxquels ils ont tenu la main ? N’ont-ils pas été forcément guidés par des intérêts bien supérieurs (ou terriblement quotidiens) en assurant une promotion hollywoodienne de leur livre comme le rappelle Le Monde ? Comment expliquer que le professeur député UMP Debré conserve son poste de chef d’urologie à Shanghaï ?

Lorsque le Haut Conseil des Biotechnologies retoque l’étude Séralini, ce n’est pas pour défendre Monsanto, mais c’est bien pour « qu’une étude de long terme, indépendante, contradictoire et transparente, soit entreprise sous l’égide des pouvoirs publics quant à la sécurité sanitaire du maïs NK603. »

Lorsque l’ONIAM déboute 86% des dossiers des plaignants dans l’affaire du Mediator, c’est parce que le rapport de cause à effet n’est pas démontré. Et sur le même sujet, comment expliquer le terrible silence des cardiologues depuis les années 70 ? 

A l’évidence, il faut des lanceurs d’alerte mais, pitié, permettez nous de juger sur pièce. L’argument d’autorité ne suffit plus à convaincre les consciences. Et le doute est toujours salutaire, que l’on s’appelle Debré, Even, Frachon, Séralini...

 

PS : quel sera le lanceur d’alerte pour l’affaire Eternit et le scandale de l’amiante ?



32 réactions


  • gaijin gaijin 24 octobre 2012 12:15

    scandaleux et manipulatoire !!!!
    « la toute puissance des lanceurs d’alerte »  ?????
    mais combien d’ entre eux ont laissés carrière argent et santé a se battre contre les milliards des lobbyistes de l’agroalimentaire et de la pharmacie ?
    du spectaculaire ?
    mais quels autres moyens ont t’ ils de s’exprimer quand les politiques sont corrompus ou abusés et que les grandes entreprises ont les moyens de faire voter les lois qui les arrangent .....

    « une étude indépendante sous l’égide des pouvoirs public » 
    vous ne voyez aucune contradiction dans cette phrase ? 
    et on va recruter qui pour la faire ? des « experts » issus de chez monsanto ?
    encore ?


    • Martha 25 octobre 2012 08:27

       Une des principales accusations proférées par nos têtes pensantes, aux commandes, est que Séralini a publié trop vite, à leur avis, ses résultats dans un grand magazine d’information : il aurait dû, d’après eux, attendre que ses travaux soient vérifiés. Ce qui veut dire deux ans de plus...
       C’est pourtant une question de sécurité, pour lui et pour ses travaux, cette effet de surprise et le bruit fait autour de cette affaire. Pour Séralini c’est le meilleur moyen de dire, voilà les résultats, cette affaire me dépasse par ce qu’elle signifie, elle nous concerne tous. Voilà, j’ai fait mon boulot, vous ne l’avez pas fait, les résultats sont là. Vous ne pouvez plus rien contre moi : plus vous ferez du raffut plus vous montrez que vous avez tort.
       Bien joué.

       En tout cas pas d’OGM en France avant au moins deux ans !  Bravo !
       + les compagnies d’assurances qui vont regarder de près cette affaire et peut-être demander des comptes à Monsanto à l’issue des prochaines expertises. Après ce gros BOUM ! des expériences contradictoires vont suivre. Elles vont être suivies, avec beaucoup d’attention...


  • paul 24 octobre 2012 12:31

    Parler d’hyper médiatisation et de promotion hollywoodienne pour les travaux d’Irène Frachon ou d’Éric Séralini est tout simplement insultant pour eux .
    Le doute profite à l’accusé ? Oui, un certain temps, pendant lequel les lobbys font barrage, aidés par ceux qui sont concernés par les conflits d’intérêt . Au premier rang desquels les politiques .
    Et puis un jour, les preuves s’accumulant, il faudra rendre des comptes et passer à la caisse , malgré vos avocats très chèrement payés .


  • HELIOS HELIOS 24 octobre 2012 12:43

    ... s’il y a des lanceurs d’alertes, c’est que le processus précédent l’acceptation du produit que ce ce soit de maniere reglementaire ou societale n’a pas été respecté...

    Le mediator, comme les OGM se sont passés d’etudes independantes et fiables arbitrées par des decisions politiques claires. Le resultat ? nous avons I. Frachon et Seralini, sûrement d’autres proces à la clef.

    Comme nous savons pertinament que notre systeme economique est géré par des rapports de forces dont des lobbies et autres influences voire corruption se sont généralisés... le DEVOIR de l’etat est de mettre en place les mesures, les procedures qui permettent un contrôle et une prise de decision INDEPENDANTE et motivée.

    Il est anormal que l’etat qui possede TOUS les mecanismes prevus en AMONT — les normes, les regles, les choix politiques — ne se dote pas des moyens de controles en AVAL, c’est a dire des laboratoires adaptés et des moyens pour les faires fonctionner.
    Notons au passage que l’etat a aussi, encore plus en AVAL les structures judiciaires et correctives pour traiter ceux qui ont failli. Il ne reste bien que ce trou dans la chaine qui est le « controle ».

    Nous avons des agences et autres centre, independants, peuplés de chercheurs et techniciens compétents, formés, et en général independants a qui on devrait soumettre tous les elements et qui verifient au nom de tous, la legitimité d’un produit ou service reglementé.

    Les lanceurs d’alertes dont vous rejetez trop rapidement l’action, ne sont que les symptomes d’une maladie plus profonde qui touche essentiellement notre democratie plus que la valeur de nos experts.... mais evidement, tout controle entraine une contrainte de « conformité » a ceux qui y sont soumis et on voit bien pointer votre arriere pensée liée a un ordre public immuable ou les puissants dictent leur loi aux plus faibles....


    • Mycroft 25 octobre 2012 11:37

      Et ces contrôleur indépendant, vous les payez comment ?

      « Ha bha oui mais on paye trop d’impôt ma bonne dame, et pis l’état il est trop endetté... »

      Ce que vous préconisez est bien sur nécessaire, mais il faudrait pour se faire que le peuple de France soit conscient du fait que, avoir un pays efficace et responsable, ça coûte cher, et qu’il est grand temps, pour ceux qui ont les moyens de mettre des sous de coté ou d’utiliser l’argent pour se faire plaisir, de mettre l’argent dans les caisses de l’état et d’arrêter la frivolité.


  • Martha 24 octobre 2012 12:46

    Article de faux cul.
     Qui à lancé enfin des travaux scientifiques sur les effets à long terme de l’ingestion d’OGM traités au Roundup ? Certainement pas les académies qui attaquent maintenant en piqué les travaux de Séralini !
     Cela fait 15 ans au moins que les faucheurs volontaires avec José Bové à leur tête refusent ces OGM pour différentes raisons dont la principale est l’absence de vérification des données pseudo-scientifiques de Monsanto. Connaissant les manières de faire, impérialistes, de ces marchands de soupe toxique, on les comprend.
     On peut parler aussi longuement de la vaccination contre la grippe, il y a trois ou quatre ans.

     Nos académies ont très bien vu où se situe le scandale, c’est ce qui les rend si nerveuses et c’est un bonheur de voir comment maintenant leurs vociférations Ubuesques ont pris une allure si rigolote.


  • ZenZoe ZenZoe 24 octobre 2012 13:27

    « On pourrait objecter à tout cela que les lanceurs d’alerte sont des contre-pouvoirs. Certes. »

    Voilà. J’ai arrêté de vous lire à cette phrase. Vu la puissance des pouvoirs et l’insignifiance des contre-pouvoirs, j’applaudis ces derniers pour leur courage, leur honnêteté, leur professionnalisme, leur dignité et leur sang-froid quand on les attaque en piqué pour tenter de les faire taire à jamais.

    Pour l’un des lanceurs d’alerte Eternit, voici un lien. Instructif. Lisez-le. Cordialement.
    http://www.mouvements.info/Henri-Pezerat-un-toxicologue-de-la.html


  • ottomatic 24 octobre 2012 14:00

    Pour qui travaille l’auteur ?


  • bernard29 bernard29 24 octobre 2012 14:06

    article lamentable d’un « journaliste de profession »  ;

    ça ne vaut même pas le coup d’engager la conversation il suffit de signaler votre propre contradiction.

    vous dites ; Lorsque le Haut Conseil des Biotechnologies retoque l’étude Séralini, ce n’est pas pour défendre Monsanto, mais c’est bien pour « qu’une étude de long terme, indépendante, contradictoire et transparente, soit entreprise sous l’égide des pouvoirs publics quant à la sécurité sanitaire du maïs NK603. »

    Eh bien le simple fait que ces « Hauts organismes » estiment « qu’il soit nécessaire de mener une longue étude contradictoire et transparente » suffit pour dire que le travail de SERALINI comme lanceur d’alerte est UNE VRAIE REUSSITE.


    Retournez à vos études, pour pouvoir enfin dire que votre profession est journaliste.


    • joelim joelim 24 octobre 2012 16:51

      La formation des journalistes est une faillite insondable.


    • joelim joelim 24 octobre 2012 16:53

      Ou alors ils diplôment les plus stupides : 

      examen de malléabilité
      examen de conformisme
      examen d’obéissance à la hiérarchie

      Certes ils ne s’intitulent pas comme ça mais je suis sûr que ces « comptences » sont prises en compte. 

      C’est pour leur bien, afin qu’ils puissent trouver du travail dans la profession. smiley 

    • jluc 24 octobre 2012 23:18

      L’auteur a peut-être une formation de journaliste, mais c’est en fait le salarié d’un cabinet de lobbyistes. Il publie une série d’articles, et parmi ceux-ci, il place ses articles de propagande (pour lequel il est missionné).

      Voici la fin de la plaquette présentant le plan d’une formation qui s’adresse à des professionnels de la communication :
      Le e-lobbying :
      Les stratégies d’influence :
      - Le site miroir
      - Le site pot de miel
      - Le site cheval de Troie
      - Le site rumeur
      - Le site d’opposition
      - Le site masqué

      Les actions virales :
      - E-mailing
      - Pétition
      - Photos montages satiriques
      - Intervention sur les forums de discussion, etc.

      Cas pratique : le site ogm-debats.com (sic)


  • Yoann Yoann 24 octobre 2012 14:33

    Quel torchon et quel amalgame, on croit rêver tellement la mauvaise foi et le mensonge sont présent ...

    Juste un exemple car il y en trop à citer, Seralini a gagné ses 2 procès :

  • joelim joelim 24 octobre 2012 16:49

    Lorsque le Haut Conseil des Biotechnologies retoque l’étude Séralini, ce n’est pas pour défendre Monsanto, mais c’est bien pour « qu’une étude de long terme, indépendante, contradictoire et transparente, soit entreprise sous l’égide des pouvoirs publics quant à la sécurité sanitaire du maïs NK603. »


    Et les études de court-terme de Monsanto, ont-elles été « retoquées » ? Votre argumentation est bouffonne.

    Lorsque l’ONIAM déboute 86% des dossiers des plaignants dans l’affaire du Mediator, c’est parce que le rapport de cause à effet n’est pas démontré.

    C’est sûr que si on n’utilise pas la statistique élémentaire on va malhonnêtement tout débouter. Etes-vous capables de démontrer à 100 % qu’un cancer est dû à tel danger environnemental auquel le patient a été soumis ? Bien sûr que non.

  • weshn 24 octobre 2012 18:29

    n’importe quoi cette article

    vous oubliez les experts qui vous vendent de la merde sans mesurer l’impacte sur l’homme au delà de 6mois

    ARGENT !

    mais à part ça tout va bien


  • L"éclaireur 24 octobre 2012 18:43

    http://indicescibles.blogspot.fr/2012/10/des-nouvelles-du-dr-moulinier.html
    à lire et notamment les Pdf joint pour comprendre la neutralité des experts de bigpharma, pendant que certains creusent le trou de la sécu ...


  • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 24 octobre 2012 18:48

    Et la chiée d’experts aux ordres qui nous chantent « tout va bien madame la Marquise », vous trouvez pas qu’elle fait dans la toute-puissance ?

    Ou vous êtes un vendu, ou vous êtes un c.

    Le choix est étroit. Désolé.


  • Condé Condé 24 octobre 2012 18:50

    Même si l’analyse peut paraitre partielle voire partiale, la question posée par cet auteur ne démérite pas. En fait, c’est toute la question de la RESPONSABILITE politique qui est en cause, et pas uniquement celle des entreprises (ici les labos). Il faudra un jour que l’on apprenne à nos élèves, lycéens et étudiants comment fonctionne l’état et les entreprises, ce qui n’est jamais fait.
    En ce qui concerne les lanceurs d’alerte, je les vois davantage comme la faillite d’un système démocratique usé par les enjeux de pouvoir. L’ETAT a oublié depuis des décennies le simple bon sens, et qu’il fallait s’occuper des Français et pas uniquement de leur rente politicienne. On peut se demander ce qu’ont fait les professeurs Debré et Even depuis de si nombreuses années. il me semble qu’il s’occupe surtout de leur sort politique pour l’un, scientifique pour l’autre. Il occupe largement l’espace de la santé en surfant sur la vague Mediator. Quant à Irène Frachon, il faut rappeler que son discours s’est considérablement lissé depuis les études sur les effets du médicament. Rappelons également qu’elle écrivait dans une revue scientifique américaine en 2010, que le Mediator, à son avis, aurait fait (attention conditionnel), trois morts avérés.
    Dans ces conditions, il faudrait partir en guerre contre les vendeurs d’alcool (on voit le lobby des brasseurs contre l’augmentation des taxes), contre les vendeurs de tabac, contre les fabricants d’automobiles...
    Donc sur le fond je suis plutôt d’accord avec l’auteur.


    • gaijin gaijin 24 octobre 2012 19:05

      « peut paraître partial .... »
      oui en effet et je dirais même plus ......
      mais bon si vous êtes un adepte de l’euphémisme ça vous regarde
      et oui le fait qu’il y ait des lanceurs d’alerte révèle la faillite du système

      quand au reste peut importe ce que font un tel ou un tel.....tenter de discréditer la personne des lanceurs d’alerte est une manip éculée.
      « quand le doigt montre la lune, l’imbécile regarde le doigt »


  • RH_sante 24 octobre 2012 19:08

    Heureusement qu’il y a des lanceurs d’alerte ! Je ne crois pas un traître mot de ce qui est dit et il faut saluer le courage de Messieurs Debré et Even d’avoir secoué le cocotier. Ces personnes sont particulièrement estimables et je trouve que les mettre en doute et une insulte à l’intelligence.
    Quand au reste (OGM, Mediator) je ne dis rien, parce que je ne sais rien de probant.


  • ecolittoral ecolittoral 24 octobre 2012 19:33

    Heureusement qu’il y a des sommités pour alerter sur tous ces sujets.

    Elles sont de plus en plus nombreuses et c’est tant mieux.
    On en a besoin et il faut tenir compte de ce qu’ils mettent à jour.
    « Ces experts qui n’ont jamais rien dit »...ou qui ont été écartés des débats ou ceux qui l’ont « fermée » jusqu’au jour ou ils ont décidé de l’ouvrir.
    On peut se demander pour qui travaille Unevoixoff pour sortir de telles absurdités.

  • clouds clouds 24 octobre 2012 23:39

    On dirait du second degré, mais... Apparemment l’auteur est à la masse pour de vrai.


  • jacques lemiere 24 octobre 2012 23:41

    bof..je ne dirais pas ça..toute amélioration est bonne à prendre...

    je déplore quant à moi le mélange des genre..que seralini soit contre les ogm pourquoi pas, c’est son droit le plus strict..et c’est tout à fait légitime , mais son travail est très mauvais on peut dire m^me nul..la critique à son endroit est d’ailleurs assez ambiguë travail nul mais bonnes intentions...
    reste que nos scandales de santé ...ceux qui concernent les 10 % les plus riches de ’humanité..doivent faire doucement rire les 90% autres...
    curieusement des tas de gens risquent leur peau pour venir partager nos cancers et teter du bisphenol...ils doivent être fous..


    pauvres lecteurs agoravox, qui sont les damnés de la terre..cette blague....
    sans technoscience, sans pollution, sans chimie, une bonne partie des intervenants outrés sur ce forum seraient morts depuis belles lurette.

    saloperie de technoscience avant quand on s’intoxiquait on pendait trois sorcières et puis basta...

    • gaijin gaijin 25 octobre 2012 09:55

      «  travail nul »
      des précisions ? de grâce éclairez nous

      des problèmes de riches ?
      oui bien sur ! et alors ?! sous prétexte qu’on a bouffer on devrait accepter de crever du cancer pour enrichir des multinationales ?
      j’ai du mal a comprendre ?


  • Romain Desbois 25 octobre 2012 00:02

    Hélas nous sommes dans une société où le faire savoir est plus efficace que le savoir faire.

    Si vous n’avez pas un soupçon de notoriété ,on vous rie au nez. Quand j’écris on, je parle aussi du commun des mortels.

    C’est pour cela que les écolos ont créé un parti au début des années 80. Maintenant j’entends que l’écologie ne devrait pas être politique partisane. Avant personne ne les écoutait.


  • robin 25 octobre 2012 09:31
    Non à la toute puissance des experts « lanceurs d’alerte » !

    En lisant ce titre j’ai cru à du 2e degré, mais en commençant à lisant (ou m’infligeant) de lire la suite, je vois que l’auteur parait sérieusement croire ce qu’il dit.

    Aussi incroyable que ça paraisse c’est à ce genre d’articles qu’on comprend comment le gouvernement de Vichy et la collaboration ont pu exister en France.





    • lionel 25 octobre 2012 10:30

      Salut Robin, 


      « Aussi incroyable que ça paraisse c’est à ce genre d’articles qu’on comprend comment le gouvernement de Vichy et la collaboration ont pu exister en France. »

      Votre remarque est on ne peut plus pertinente. Annie Lacroix-Riz esplique fort bien dans son opus « Le choix de la défaite » comment le comité des forges, la synarchie... Ont acquit la presse et ainsi préparer les Français à l’occupation Allemanded, ce qui était leur stratégie. C’est la presse qui a transformée la population en « veaux ». Les Trolls, les putes journalistiques oeuvrent de la même façon. 

      Vous êtes au chômage, vous avez un certain niveau d’étude qui vous permet de rédiger quelques bafouilles, alors vous pouvez vous voir proposer d’intervenir à longueur de journée sur des forums comme celui-ci. A quoi reconnait t’on le Troll du con ? Le con a des problème psychologique (personnalité autoritaire, psycho-rigidité etc... ) et puis il nous faut reconnaitre que, lorsque l’on est dans l’ignorance et qu’on pérore, le con c’est parfois nous...

      Vive les lanceur d’alerte et ceux qui les colportent !


  • SimonPierre 25 octobre 2012 10:13

    Navré d’être à contre courant mais je crois que l’auteur de cet article à raison. Il est toujours plus facile de hurler avec les loups que de faire preuve d’un peu de réflexion. Il est certain que cela demande davantage d’efforts, de courage, un peu comme les vigies de nos sociétés.
    Par ailleurs, je trouve que certains commentaires dans cet espace de réflexion manquent cruellement de politesse et de courtoisie. Le débat est-il si houleux ?


    • lionel 25 octobre 2012 10:43

      @ Simon Pierre


      « Le débat est-il si houleux ? » Ce n’est pas le débat qui est houleux, c’est notre époque où une poignée de multinationales détruisent, violent, pillent le vivant et insultent l’intelligence. 

      On nous tue Simon Pierre, on nous rend malade, nous, nos gosses, ceux que l’on aime. Est on courtois lorsque la situation est aussi critique ?! Il n’y a plus de presse libre et des créatures viennent polluer les derniers espaces où l’esprit humain peut témoigner des forfaitures, des abus, des violences qu’il subit. Non, il y a des moments où la courtoisie n’est plus de mise ou bien elle pourrait s’exprimer ainsi : « monsieur le »journaliste« , vos flatulences ne sont pas bienvenues dans cet espace où nous essayons de rester des humains dignes et non contaminés par la psychopathie des oligarques ».
      Pendant ce temps là (derrière le bruit) :


      Bonne journée Simon Pierre



  • alberto alberto 25 octobre 2012 11:20

    Bonjour,

    Constatant que l’auteur de cette ânerie de chiffon rouge ne s’est pas manifesté pour répondre aux critiques, on se demande pourquoi venir s’exprimer sur un blog dont la vertu première est le dialogue !

    Soit il vient ici poser sa crotte et se barre en vitesse la queue entre les jambes comme un gamin ayant commis une farce qui le dépasse, soit, sincère, il aurait abusé du Médiator et des OGM qu’il continue à consommer et son état général se dégraderait très rapidement...

    Mais que ce soit l’un ou l’autre, est ce vraiment sérieux ?


  • Traroth Traroth 25 octobre 2012 11:32

    « Lorsque le Haut Conseil des Biotechnologies retoque l’étude Séralini, ce n’est pas pour défendre Monsanto » : Pourtant, le même Haut Conseil est beaucoup moins regardant envers les études d’innocuité permettant la mise sur le marché des OGM de Monsanto. Bizarre, non ?


    Subitement, une « étude indépendante » est nécessaire. Pourquoi pas plus tôt ????????

  • yvesduc 25 octobre 2012 20:25

    Les lanceurs d’alerte ne sont nullement une spécialité française. Ils sont notamment nombreux aux États-Unis, où ils bénéficient d’un statut spécial. Par ailleurs il est heureux que des experts sauvent l’honneur de leur profession en attirant l’attention du public sur des affaires, scandales et dangers qui étaient restés dans l’ombre jusque-là. Votre condescendance à leur égard trahit peut-être votre ignorance ?


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