Pourquoi certains Français issus de l’immigration rejettent le pays d’accueil ou ne se sentent pas français ?
Que se passe-t-il dans ce beau royaume de France, les OBONO, les Indigènes de la république, Mennel Ibtissem, jolie petite chanteuse enturbannée, Houria Bouteldja, Rokhaya Diallo, les salafistes de tous poils, des rappeurs en révolte, dont certains qui veulent tuer du Blanc, des associations communautaristes expriment régulièrement leur rejet ou leur désamour de la France.
Bien sûr, on me rétorquera que c'est une faible minorité, je suis d'accord, mais il faut se souvenir que l'histoire est écrite par les minorités agissantes et non par les majorités silencieuses.
D'autres tout simplement ne se sentent pas du tout français. Pourquoi leur avoir imposé ou accordé la nationalité française ?

Cette déclaration d'Amel Bent faite quand elle était plus jeune, il y a plusieurs années, démontre que l'état d'esprit d'un certain nombre d'immigrés, ou de leurs enfants n'est pas un phénomène récent. Pourquoi ce ressenti ?
Comment avons-nous loupé le coche pour ne pas avoir su assimiler ou intégrer cette jeunesse ?
On vient d'en avoir la démonstration, avec la coupe d'Afrique.
Des milliers de jeunes, qui font partie de la troisième ou quatrième génération d'immigrés se reconnaissent dans un pays qu'ils ne connaissent pas pour la plupart, mais dont ils portent fièrement le drapeau.
Les drapeaux étrangers brandis par des citoyens français au nom d'un prétendu attachement à des racines qui remontent parfois à trois ou quatre générations n'ont aucun sens et peuvent être perçues comme des provocations identitaires.
C'est le cas différent mais tout aussi inquiétant de nombreux immigrés récents depuis quelques décennies, et surtout des vagues de clandestins qui ne sont pratiquement jamais reconduits chez eux. Des hors la loi occupent même le Panthéon en toute impunité.
Ces immigrés viennent vivre en France comme ils vivaient chez eux, il sont venus rejoindre une diaspora, mais bien sûr aussi tous les avantages donnés par la France. L'intégration ne leur traverse même pas l'esprit. Ils sont tous Français, de diverses origines, mais ils ne se sentent pas Français.
"Les Français, c'est les autres".
Isabelle Wekstein-Steg et Mohamed Ulad donnent la parole à de jeunes issus de l'immigration.
Nombre de jeunes Français issus de l'immigration ne se sentent pas Français.
Le documentaire donne la parole à de jeunes lycéens français issus pour la plupart de diverses immigrations. Ils semblent mettre une distance avec leur appartenance à la France et revendiquer un nouveau communautarisme.
Les ''nique la France'' virulents se multiplient.
Pas même la reconnaissance du pays qui a bien voulu les accueillir, ils mordent la main qui les aide et abhorrent le pays d'accueil.
Les radicalisés salafistes qui passent à l'acte terroriste comme Cherif à Strasbourg, et qui ont la haine de notre pays.
Pour les immigrés d'autrefois, de toutes origines, qui ont un aujourd'hui un certain âge, l'attitude de cette immigration est incompréhensible.
Il revivent leur immigration, leur assimilation et s'interrogent.
Où sont-ils ces immigrés qui venaient en France pour des raisons économiques et parfois politiques certes, mais aussi choisissaient ce pays parce qu'ils l'admiraient, le respectaient ?
Ils voyaient en la France le phare de monde, le pays des Lumières, de la culture et des droits de l'homme.
Leur ambition à ces immigrés, Espagnols, Portugais, Italiens, Arabes, des pays de l'Est ou autres, était de réussir dans ce pays d'acccueil, mais surtout de devenir Français, de partager un projet avec ce pays.
« La France, la patrie dont je ne saurais déraciner mon cœur. J’y suis née, j’ai bu aux sources de sa culture. J’ai fait mien son passé, je ne respire bien que sous son ciel, et je me suis efforcé, à mon tour, de la défendre de mon mieux ».
Malika Sorel, qui a repris à son compte cette déclaration d'amour à la France de Marc Bloch.

Ainsi pensaient et parlaient ces immigrés.
Les immigrés d'autrefois.
Les premiers arrivants parlaient mal le français, mais s'efforçaient de le parler à leurs enfants pour leur inculquer le désir d'intégration. Ils essayaient de se fondre dans la population.
Leurs enfants éduqués dans le respect et l'amour de la France, étaient fiers de partager l'histoire de ce pays, sa culture et de maîtriser la langue de Molière.
Quand à l'école le maître disait :
"Nos ancêtres les gaulois", ils ne jouaient pas les indignés savants, ils en étaient honorés, même si au fond d'eux-mêmes ils savaient bien que leurs ancêtres venaient d'ailleurs.
Heureux d'être considérés comme des Français à part entière.
Ils étaient fiers de ce pays, La France dont le génie et la culture avaient rayonné sur tous les continents. La France belle et généreuse.
Ils se sentaient aussi Français que les Français, que les ''souchiens'' comme certains disent et rêvaient en français.
Bien sûr, ils gardaient des pans de la culture et des traditions du pays de leurs parents ou grands-parents, qu'ils partageaient avec les Français et enrichissaient la culture du pays d'acceuil. Mais ils prenaient soin que rien n'aille contre la culture du pays qui les avait reçus, rien qui puisse gêner ou fâcher ceux qui les avaient accueillis.
Respect et amour pour le pays d'accueil.
Alors cette attitude provoque de la part de certains Français le rejet, la colère, le réveil identitaire. Un engrenage maléfique.
Le Vieux Soldat (RESPECT) - Jean Pax MEFRET
Anecdotique, mais tellement parlant et marqueur de cette époque pas si lointaine. Quand dans un match de football, le Real de Madrid par exemple affrontait Reims, les immigrés espagnols chantaient la Marseillaise, agitaient le drapeau français et soutenaient Reims.
Aujourd'hui certains sifflent la Marseillaise quand la France joue contre le pays d'origine des nouveaux arrivants (Chirac s'en souvient encore), et d'autres vibrent aux victoires de l'Algérie ou d'autres pays d'origine et la liesse se transforme parfois en émeute.
Alors pourquoi ce changement, pourquoi cet amour s'est transformé chez certains, en indifférence, chez d'autres en rejet, en aversion et parfois chez quelques-uns en haine ?
Les raisons sont multiples.
L'immigration vient depuis quelques décennies majoritairement de pays dont la culture est à des années-lumière de celle du pays d’accueil.
L'immigration actuelle n'est plus contrôlée et est en partie clandestine, alors comment s'intégrer quand on est clandestin ?
Les différences cultuelles, le fait de se retrouver en terre chrétienne pose à certains rigoristes religieux des problèmes insurmontables.
Le fait aussi que la majorité de cette immigration est venue des anciennes colonies a une importance particulière. Il y a une alchimie de rejet étrange qui se produit chez certains. La haine postcoloniale entretenue par le pays d'origine, les errements actuels de ces pays indépendants seraint la conséquence. de la colonisation bien sûr.
Ces immigrés se sentent-ils humiliés par le fait que leurs parents ou eux-mêmes aient été obligés de fuir leur pays devenu indépendant, mais livré au chaos et à la gabegie du fait de dirigeants incapables et liberticides, et doivent se réfugier chez leur ancien colonisateur contre lequel leur pays a combattu ?
Si c'est le cas, alors en réalité c'est à eux qu'ils en veulent le plus, mais la facilité est de choisir un bouc émissaire.
Mais la responsabilité la plus grande de cette situation incombe à la France.
La politique mondialiste, multiculturaliste, communautariste de la France qui a fait de ce pays une gare ou transitent sans contrôle ceux qui arrivent et qui viennent de tous les coins du monde.
Le non contrôle de l'immigration qui a rendu l'intégration impossible.
Immigration et assimilation ou intégration sont devenues des oxymores.
Cette France qui a sacrifié la nation à l'autel de l'Europe et à celui du mondialisme.
Cette France qui, au nom du multiculturalisme et de la mondialisation imposés par nos dirigeants, veut aller vers l'homme universel taillable et corvéable à merci, vers le migrant interchangeable, variable d'ajustement démographique et économique.
Cette France qui vit à genoux dans la repentance schizophrénique, qui renie sa culture, son histoire, son art, dénigre son passé par la voix de ses présidents.
Cette France qui s'accusant de crimes contre l'humanité ou de tortures de façon unilatérale, trahissant l'histoire, fait qu'elle provoque le rejet au lieu de susciter l'adhésion. Comment voulez-vous que les immigrés nous aiment et nous respectent si nous ne nous aimons pas nous-mêmes et passons notre temps à nous dénigrer ?
Les déclarations auto-accusatrices de notre président se succèdent.
Les déclarations depuis l'ONU sont injustifiables.
« Je viens d’un pays qui a fait beaucoup d’erreurs, beaucoup de mauvaises choses ».
Et les bonnes choses cher président, on les tait, elles n'existent pas ?
Cette France où l'immigré ne s'adapte plus à notre culture, mais où on l'encourage à imposer la sienne.
Cette France qui a laissé des quartiers entiers à l'abandon devenir des quartiers de non droit en ne faisant pas le nécessaire pour intégrer ces populations.
Cette France qui laisse les extrémistes salafistes embrumer l'esprit des plus jeunes et qui leur facilite la tâche en abandonnant toutes les valeurs ancestrales et familiales, adoptant des aménagements sociétaux que les immigrés attachés à des valeurs familiales fortes ne peuvent accepter et qui les font se réfugier vers des valeurs religieuses fondamentalistes en réaction.
Cette France qui ne mobilise pas sa jeunesse sur un projet, un avenir commun, où chacun pourrait et devrait avoir sa place.
Triste bilan, me direz vous, alors quid de l'avenir de ce beau pays ?
Suivant que l'on soit optimiste ou pessimiste, deux visions différentes. Vous savez l'histoire du verre à moitié plein ou à moitié vide.
Soit une France qui prend enfin conscience de son déclin, du risque qu'elle encourt, n'accepte pas la mort de la nation et de son identité, de sa culture, va vers une Europe des nations, se libère des dictats actuels de l'Union européenne et relève le défi du vivre ensemble en prenant les mesures qu'elle pense justes et indispensables sans l'aval de Bruxelles.
Une France qui se prend en mains et réussit, non l'assimilation, vieille réalité impossible de nos jours, mais au moins l'intégration, en corrigeant toutes les erreurs de parcours, en donnant les mêmes droits à tous ses citoyens, mais en imposant les mêmes devoirs et le même respect des lois à tous.
Soit, une France qui ira vers la partition, Hollande en avait déjà prévu la possibilité, la libanisation et le risque de guerre civile.
La France n'aura encore le choix que dans un délai court, au delà duquel ce sera le non retour.
D'après Gérard Collomb , dans 5 ou 6 ans la situation serait irréversible, d’autant plus que les communauté concernées relèvent en général de religions qui s’accommodent difficilement de toutes les mesures sociétales récentes jugées beaucoup trop libérales et incompatibles avec leurs prescriptions !
C'est Macron aujourd'hui qui a les clés entre ses mains, mais semble bien timoré quand on voit son rejet du plan banlieue.
Le premier défi à relever est la reconquête de ces territoires perdus de la république. Le travail est immense, mais c'est une condition sine qua non.
Pour l'instant, la repentance compulsive de Macron n'aide pas à resserrer les liens entre les communautés mais plutôt à les diviser.
Souhaitons que la réalité lui dicte une autre politique pour que vive la France et revienne enfin la sérénité du vivre ensemble.