jeudi 30 juillet 2009 - par ÇaDérange

Pourquoi nous parlons mal l’anglais !

Les Français ont la réputation de ne pas bien parler les langues et en particulier l’anglais, ce qui constitue un handicap sérieux dans notre monde mondialisé. Handicap tout aussi sérieux également à l’accueil des étrangers pour le premier pays touristique au monde.

A l’occasion du salon Expolangues 2008 est apparu un début d’explication à ce handicap congénital. Si on enregistre en effet les fréquences émises en parlant dans telle ou telle langue, on s’aperçoit qu’il existe une différence considérable entre le français et l’anglais. Le spectre sonore du français s’étale en effet de 125 à 2000 hertz, du grave au médium, alors que celui de l’anglais part au contraire d’une fréquence de 2000 Hertz jusqu’à 12 500, du médium à l’aigu.

Les experts phonologues attribuent à ces différences de fréquences entre les deux langues le fait que nous ayons des difficultés à apprendre et à prononcer l’anglais. Notre oreille ne serait pas accoutumée suffisamment à cette gamme de fréquence pour permettre un apprentissage facile et rapide de cette langue. Par contre, un enfant dont l’oreille est beaucoup plus souple serait à même de l’apprendre plus facilement que ses parents. C’est ce phénomène physique qui expliquerait la grande facilité constatée chez eux pour s’accoutumer à l’anglais

De ce fait les méthodes modernes d’apprentissage de l’anglais passent par une phase d’imprégnation de l’oreille par des sons aigus différents de ceux auxquels nous sommes accoutumés. C’est ce que les experts appellent l’amélioration des compétences phonologiques.

Transmis à l’’Education nationale et ses services pédagogiques qui ne semblent pas avoir découvert cette explication ni mis en place les modifications appropriées de leurs méthodes d’apprentissage à l’anglais.

NB : Vous noterez que les russes qui sont réputés être forts en langue sont ceux dont le spectre de fréquence de la langue natale est le plus étendu. Ceci explique peut être cela !



211 réactions


  • chria chria 30 juillet 2009 11:41

    deux autres points :
    - l’absence de programme télé en vo à la télé
    - la nullité des profs de langues en France et des cours, sans parents bilingues impossibles de bien apprendre.
    Un exemple : le nombre de trentenaire qui ne savent pas parler l’allemand (oui c’est pas l’anglais) alors qu’ils l’ont étudié pendant 7 ans du collège au lycée.
    Quant à l’anglais la prononciation c’est terriblement dure, thought !


    • french_car 30 juillet 2009 15:41

      @Chria
      Ou comment démontrer par l’Allemand pourquoi on ne parle pas Anglais ! N’importe-quoi.
      On ne parle pas Allemand parce-que ça ne sert à rien et que les profs d’Allemand sont dans leur immense majorité incapables d’intéresser leurs élèves.
      Tough ou thought ? En Français on dit « hard ».


    • chria chria 30 juillet 2009 18:29

      je n’ai jamais voulu démontrer quoi que ce soit, chère pensée


    • impertinent3 impertinent3 31 juillet 2009 07:46

      @Chria,
      Pour apprendre une langue étrangère, il faut peut-être commencer par connaitre sa langue maternelle. Sans vouloir relever toutes vos fautes (il y en a trop), je ne parlerai que de votre dernière phrase, vous auriez dû écrire  : « ... l’anglais la prononciation est terriblement difficile, thought ! ».

      Puis une remarque plus fondamentale sur l’article.
      À propos de fréquences auditives, comment font les francophones autres que français, ici, je pense spécialement aux québécois, aux suisses, aux belges, qui parlent, la plupart du temps, très bien l’anglais ?
      Cette histoire de fréquences me semble une baliverne, servant à masquer un problème plus général. Par exemple des lacunes graves de l’enseignement des langues en France, je n’y crois pas trop. Ou, une propension marquée des français à se croire le centre du monde, j’y crois un peu plus ; un peu comme les anglais qui refusent souvent de parler français en Angleterre, même s’ils maitrisent parfaitement cette langue.


    • chria chria 31 juillet 2009 10:16

      Eh, je pensais écrire une petit commentaire anodin en quatrième vitesse sur un article qui je croyais n’allait pas attirer les foules (pourquoi n’ai-je pas alors utilisé le correcteur ?), et donc je ne me suis pas relu, et maintenant voilà qu’un olibrius m’attaque sur ma méconnaissance de la langue française (que je maîtrise parfaitement) à cause de quelques petites fautes d’orthographe, méconnaissance qui serait la source de ma soi-disant ignorance de la langue anglaise, qui viendrait en fait de mon (notre) arrogance franco-française... Faut vraiment arrêter de se prendre au sérieux les donneurs de leçons... Surtout que les profs de langues que j’ai eu au collège m’ont traumatisé et ceux du lycée m’ont dégouté, j’ai quand même eu trois profs sur sept qui étaient en dépression, une qui a failli se jeter par la fenêtre une fois, un autre qui nous racontait ses escapades berlinoises chez les « hôtesses », des cours à mourir d’ennui pompés littéralement sur le bouquin, et plus de la moitié qui s’en foutaient royalement des élèves qui avaient du mal (dont les parents ne parlaient souvent que français). De plus, en série scientifique, on a avait vraiment pas le temps de bosser les langues, je passais en première et en terminale mes soirées et mes week-ends à faire des maths car notre prof nous filait 50 exercices par soir et parfois jusqu’à 300 pour une semaine de vacances, et pas question de se défiler.


    • french_car 31 juillet 2009 11:10

      @Impertinent3, en quoi votre « thought » serait plus approprié que celui de Chria ?

      Thought = pensée

      Though = cependant

      Tough=dur

      Quel est votre choix ?


    • french_car 31 juillet 2009 11:12

      @Chria, sur l’incapacité des profs on pourrait en écrire des tonnes - et s’il ne s’agissait que des profs de langues - mais on est un peu hors sujet ...


    • Fred 18 février 2020 09:30

      @french_car "Tough ou thought ?

      « je pensais qu’il voulait dire »cependant«  »though« mais peut-être il a voulu dire »pénible, dur«  »Tough". Cela prouve encore une fois que l’anglais est difficile par rapport à sa phonétique :)


  • sceptique 30 juillet 2009 12:07

    Par Sceptique1
    Autre point à joindre à la liste de nos handicaps dans l’apprentissage de l’anglais, l’absence en français de l’accent tonique. Cette manière de parler qui fait prononcer avec force certaines syllabes d’un mot et atténuer les autres. Pour un locuteur anglo-saxon c’est un élément très important dans la stratégie de compréhension de la phrase.
    Alors de grâce, si vous voulez mieux apprendre, écoutez, écoutez, écoutez. Vous finirez par entendre ces fameux accents toniques et vous perdrez cette habitude détestable des Français d’ânonner toutes les syllabes du mot anglais sur le même ton et avec la même force.


    • Serviteur Serviteur 30 juillet 2009 13:22

      Petite précision sur l’accent tonique :
      un de mes profs de langue nous avait expliqué que les français accentuent les dernières syllabes et lorsque l’on écoute un étranger parler français on se rend compte que ce qui peu sonner faux à notre oreille c’est justement ce défaut d’accentuation sur les dernières syllabes.


    • french_car 30 juillet 2009 15:44

       Et donc les Corses parleraient mieux Anglais que la moyenne des métropolitains ?
       L’Américain parle d’une manière beaucoup plus monocorde, avec moins d’affectation que l’Anglais, serait-on plus américanophones qu’anglophones par conséquent ?


  • krolik krolik 30 juillet 2009 12:21

    Après treize années de scolarité, me retrouvant dans une école d’ingénieurs, pendant deux ans le prof d’Anglais nous a fait étudier un bouquin de Jérôme K Jérôme qui racontait les amours de deux huitres dans l’estuaire de la Tamise. Adrian et Sheldon...
    Niveau d’Anglais absolument nul pour se débrouiller dans la vie professionnelle.
    Il a fallu qu’ensuite je fasse un quasi tour du monde accompagnant professionnellement un vrai british à l’accent cockney qui en sus courait après son dentier à chaque fois qu’il ouvrait la bouche.. Et là ça m’a dépucelé sur les accents toniques , les syllabes avalées...
    Je lui en suis toujours très reconnaissant..
    Une seule solution l’immersion profonde localement.
    Je crois que l’Education Nationale est indécrottable sur le sujet de l’enseignement des langues.

    @+


    • krolik krolik 30 juillet 2009 17:20

      Mais l’Education Nationale avait tout de même eu le temps d’enseigner pendant 9 ans avant...
      Le problème doit en fait être la formation des Agrégés et des Capesiens qui ne sont jamais que des fonctionnaires de la littérature anglaise, et qui n’ont jamais mis les pieds dans les domaines économiques, industriels, de la recherche scientifique.

      Il n’y a pas très longtemps j’ai fait un long vol professionnel accompagné d’un Taïwanais, et ce Taïwainais essayait d’apprendre la France en potassant son bouquin de Français.
      Les textes français étaient d’un style très XVIIIème siècle, La dîner de Madame La Marquise est avancé... émaillé de quelque subjonctif passé deuxième forme...
      J’ai adressé au collègue taïwanais mes sincères condoléances..
      L’enseignement du Français à Taïwan n’est pas pas meilleur que celui de l’Anglais en France, ce doit être un coup des British cette fois..

      @+


    • skirlet 3 août 2009 21:44

      Curieux, à l’époque (déjà pas tellement récente) où j’étudiais le français, ce n’étaient pas les textes sur Madame la Marquise... Idéologie oblige, on nous faisait lire plutôt les textes de « L’Humanité »  :¤) Et le bouquin de Mauger (dont j’ai été très satisfaite) ne présentait pas non plus la France de façon aussi surannée.


  • Fergus fergus 30 juillet 2009 12:58

    Bonjour,

    Il existe en effet d’importantes différences dans la capacité à « entendre » un interlocuteur étranger, en l’occurrence anglais. Personnellement, je rencontre même plus de difficultés avec les hommes qu’avec les femmes, un phénomène bien connu des organismes de formation linguistique !

    Des organismes avec lesquels j’ai beaucoup travaillé durant les années où j’ai exercé les fonctions de responsable de formation. Une période de ma vie où j’ai pu, en effet, constater les carences du monde professionnel et procéder à des évaluations avant de mettre sur pied des plans de formation tantôt collectifs tantôt individuels, selon les cas et les besoins.

    Une chose est sûre : les cursus d’enseignement scolaire débouchent sur une connaissance insuffisante de l’anglais, et parfois d’étonnantes carences en regard du nombre d’années d’enseignement dans la langue, la palme revenant sur ce plan à l’expression orale.

    Fort heureusement, il suffit très souvent de quelques dizaines d’heures dans un organisme de formation professionnelle pour être remis à niveau.


  • ZEN ZEN 30 juillet 2009 13:00

    J’étais à Londres ce dernier samedi..
    Mais pourquoi les Anglais ne parlent pas français ?


    • Nycolas 30 juillet 2009 16:45

      Voilà la bonne question. On ne cesse de nous tanner avec ces français qui ne parlent pas ou mal l’anglais, mais combien de touristes venant en France parlent notre langue ? C’est tout de même censée être la langue olympique et la langue officielle d’autres institutions...

      Je crois que sur ce « problème », on fait comme avec beaucoup d’autres : on s’auto-flagelle pour rien. Le vrai problème des français est leur masochisme. Je ne crois pas que les anglais se torturent outre mesure de ne pas ou mal parler le français.


    • Panzerfaust 30 juillet 2009 19:52

      Parce-que le français est un borborygme marginal dont l’étude ne se justifie tout simplement pas.


    • sceptique 31 juillet 2009 08:30

      En vous corrigeant très amicalement, on peut se demander, en effet : Pourquoi les Anglais ne parlent-ils pas français. A vous lire, on peut étendre la question aux Français eux-mêmes ; ou tout au moins à certains d’entre eux.


    • Nycolas 1er août 2009 09:55

      Commentaire pédant et faux.

      La phrase de ZEN est pourtant grammaticalement correcte, d’autant plus si l’on considère qu’il s’agit, comme souvent sur internet, d’une transposition écrite de l’expression orale. En français, il existe au moins trois formulations possibles pour une question donnée. La vôtre et celle de ZEN en fournissent simplement deux différentes et aucune n’est plus ou moins correcte que l’autre. La vôtre est simplement, sans surprise, une formulation un peu plus soutenue telle que l’on peut en attendre de la part de quelqu’un qui se permet de fustiger les autres et de les prendre de haut.

      Critiquer l’orthographe et l’expression des autres sur internet est vraiment une des manières les plus basses et les plus communes d’essayer de se faire mousser... et pourtant il y a largement de quoi faire, au vu de ce qu’on croise comme abominations sur les « tchats ».


  • PhilVite PhilVite 30 juillet 2009 13:02

    Et si la bonne question, bien plus profonde qu’on croit, était : Pourquoi parler l’anglais ?


    • french_car 30 juillet 2009 15:46

       Parce-qu’à notre époque si l’on veut se déplacer dans le Monde il faut utiliser une langue universelle et qu’on le veuille ou non c’est l’Anglais qui s’impose.


    • PhilVite PhilVite 30 juillet 2009 16:08

      @ french_car

      Mais l’anglais n’est pas une langue universelle, la preuve : je ne la parle pas !
      L’anglais est juste la langue de ceux qui dominent économiquement (et culturellement) le monde.


    • ouallonsnous 30 juillet 2009 16:17

      Tout à fait d’accord avec PhilVite, privilégions ce qui est légitime, parler avec la langue de nos locuteurs et en français !

      Halte à l’impérialisme de l’anglais qui malheureusement est l’accompagnement de l’impérialisme tout court des anglo-américains dans le monde.

      Réagissons à ces honteux abandons de souveraineté des langues prévues pour aborder les débats dans les organismes internationaux, ONU, JO, Conseils européens, et bien sûr échanges diplomatiques, au profit exclusif de l’anglais.


    • Panzerfaust 30 juillet 2009 20:00

      Pour avoir une chance d’être lu et compris ailleurs que sur AV ?


    • Jean-paul 31 juillet 2009 02:48

      Agoravox est aussi en anglais
      www.agoravox.com


    • Panzerfaust 31 juillet 2009 08:32

      Agoravox est aussi en anglais : les cachottiers ! Plus aucune raison de maintenir le site français alors.


    • PhilVite PhilVite 31 juillet 2009 11:31

      J’ai bien noté la provocation, mais cette remarque montre bien le danger de « l’universalisme » en matière de langue.


    • Panzerfaust 31 juillet 2009 12:03

      Que nenni, le danger n’est pas celui d’un universalisme épouvantail, qui laminerait toutes les particularismes régionaux, mais bien au contraire dans le rejet franco-français déguisé en ouverture sur le monde, d’une opportunité de s’ouvrir enfin sur d’autres cultures par l’adoption d’une langue de compromis.


    • PhilVite PhilVite 31 juillet 2009 12:34

      Parce qu’on s’ouvrirait plus à la culture Mongole en anglais qu’en français ?


  • plancherDesVaches 30 juillet 2009 13:04

    Cela expliquerait aussi la quantité infime d’anglo-saxons parlant le français.... là, on pourrait dire : peanuts.
    Il est en tout cas beaucoup plus facile d’apprendre l’anglais que le français. L’histoire des fréquences.... ça m’étonnerait  : déjà 12500 hertz me parait assez haut pour de la voix, puis, même si ça reste possible, ce n’est franchement pas une fréquence trés haute pour l’oreille.


    • plancherDesVaches 30 juillet 2009 18:10

      J’ai oublié (comme trop de gens) un peu d’histoire.

      40% des mots anglo-saxons sont issus du vieux François grace à la conquète de l’Angleterre par les Normands. Ces paysans l’ont juste simplifié.

      Au niveau fréquence, il est vrai qu’une anglaise frigide peut avoir une voix haut perchée. (je n’aborderai les voies étroites que plus tard).
      Mais l’oreille, même d’un vieux de 60 ans peut parfaitement percevoir 14 000 hertz s’il n’a pas encore fait d’allergie aux discours politiques.

      D’où, vaste article d’enfumage qui commencent à devenir nombreux.

      ET.................... : qu’est-ce qu’on attend pour apprendre l’allemand... ????
      Je vous garantie que nous en sommes tous capables : le niveau de difficulté est identique au français, et, de plus, cela resserrerait nos liens déjà étroits.


  • Walden Walden 30 juillet 2009 13:05

    « De ce fait les méthodes modernes d’apprentissage de l’anglais passent par une phase d’imprégnation de l’oreille par des sons aigus différents de ceux auxquels nous sommes accoutumés. C’est ce que les experts appellent l’amélioration des compétences phonologiques. »

    Bon, mais la meilleure imprégnation pour l’apprentissage d’une langue, c’est encore celle de l’individu au sein d’un environnement de locuteurs... de préférence de très bonne heure dans la vie. Ainsi, les enfants de couples locuteurs mixtes deviennent aisément bilingues, et développent davantage leurs capacités de polyglotte.


  • Deneb Deneb 30 juillet 2009 13:09

    Trés interesant, l’article et surtout le tableau des champs fréquentiels.
    Il y a un autre paramètre toutefois, qui rentre en compte dans une certaine mesure. Il s’agit d’une certaine forme d’un nationalisme bien particulier. J’ai en effet souvent remarqué qu’il était d’une certaine manière mal vu de parler les langues etrangères en France. Des phrases comme « On est en France ici, il faut parler français ! » je les entends assez souvent pour songer qu’il y ait un certain dénigrement des langues etrangères dans l’ambiance générale. Et combien de fois j’entends : « A quoi ça sert d’apprendre l’anglais, quand on ne connaït même pas bien le français ! » Parler des langues est un art mineur en France. Il n’y a pas plus louche qu’un polyglotte.


    • Cascabel Cascabel 31 juillet 2009 00:34

      J’ai remarqué le contraire. Parler bien les langues étrangères en France est au contraire apprécié.
      Pour moi la raison principale au mauvais apprentissage des langues en France tient du fait du caractère réservé et timide des Français.

      Sinon pour les phrases du type « On est en France ici, il faut parler français ! » s’inscrivent dans des contextes. Par exemple si un urluberlu vous sort un discours incompréhesible on lui sort ce genre de phrase. Ou si on nous vend des produits dont les notices sont anglais, etc.

      Enfin il me semble normal de privilégier en France le français à l’ anglais ou à toute autre langue. Cela à l’air de vous surprendre, voir même vous contrarier.


    • skirlet 31 juillet 2009 00:56

      Je suis d’accord qu’il faut privilégier le français en France, l’allemand en Allemagne, le portugais au Portugal etc. Ceux qui viennent vivre dans un pays doivent parler la langue de ce pays, sinon ils restent chez eux ou ils vont dans un pays où la langue est identique à la leur.

      Et ceux qui sont tentés de crier au racisme ou à l’arrogance française après avoir lu mes paroles, qu’ils ne soient pas trop pressés : je suis moi-même une immigrée  :¤)

      (P.S. Au fait, Deneb, vous ne confondez rien ?.. Les polyglottes étaient louches en ex-URSS, ils ne le sont pas en France, ni en Russie actuelle :¤p )


    • Deneb Deneb 31 juillet 2009 07:05

      Voilà, quand on lit Cascabel et Stirlet, on comprend pourquoi les français parlent si mal les langues etrangères. L’anglais est d’ailleurs dans le même cas.

      C’est une question de complexe de supériorité. Les allemands on été humiliés il y a 50 ans, ça les a rendu un peu plus modestes, et là bas tout le monde parle anglais, ce qui est extrèmement pratique pour y voyager (quand on connait l’anglais, comme tout le monde). Ca a aussi contribué à l’essor economique de l’Allemagne après guerre - l’economie C’EST la communication, pour ceux qui ne l’avaient pas encore compris.

      Parler des langues, c’est ouvrir son esprit à une autre culture, c’est un enrichissement sans comparaison. Parler des langues étrangeres renforce aussi la connaissance de sa propre langue. Plus on en parle, plus facile est d’en apprendre une nouvelle.

      Attention, parler des langues etrangères rend moins con !


    • Emmanuel Aguéra LeManu 31 juillet 2009 10:58

      Phrase de polyglotte...

      A part ça, l’article (si on peut dire) :
      Tu parles d’une découverte : la meilleure façon de parler l’étranger est d’y aller.
      L’accoutumance (l’audio-cognitive comme les autres) commence dans le placenta et
      couper le cordon n’est pas qu’une affaire de langue, de nationalité ou autre.

      Seule la sensibilité (vous savez, cette intelligence non cognitive, justement) nous sauvera de l’isolement. Avoir quelque chose à dire est plus important que le système de communication. En d’autre termes apprenez donc le langage des signes, ça calmera les divagations hertziennes.

      A propos, il y a autant de différence hertzienne entre un ch’ti et un nîmois qu’entre un cookney et un parisien.

      Vous avez d’autres trouvailles ?


    • skirlet 31 juillet 2009 11:57

      Denub, notre frimeur attitré... Lisez-vous les contributions des autres, ou vous êtes comme un grand tétras pendant la période de rut ?.. Petit rappel : je suis d’origine russe, je parle bien 5 langues et mal 3 (j’aurais pu en ajouter quelques autres, où j’ai étudié vaguement les bases, mais ça ira comme ça). Je n’ai aucun complexe de supériorité, par contre vous n’en ratez pas une pour placer votre baratin sur l’utilité des langues.

      Et votre exemple des Allemands est écoeurant. Selon vous, il faut humilier les peuples pour les obliger à se mettre tous à l’anglais ?.. Pour info, la France n’a pas tellement brillé pendant la 2e guerre mondiale (sans avoir commis des crimes aussi atroces que l’Allemagne nazie), elle en a déjà bouffé de l’humiliation, et il vous faut humilier les Français encore davantage ? Vivre dans un pays sans éprouver un brin de respect envers ses habitants, c’est une attitude de certains immigrés que je trouve minable. Et lier le développement économique avec la langue étrangère étudiée, c’est vraiment n’importe quoi. Quoique... en développant votre raisonnement - la crise financière a pour origine les États-Unis, et comme ils parlent anglais, c’est leur langue qui est en cause.

      Encore une fois : si, selon vous, les langues sont si bénéfiques, alors parler la langue de son pays de résidence est indispensable.

      Plus on en parle, plus facile est d’en apprendre une nouvelle.

      Sûr. Et la 575e s’append en trois secondes.

      Attention, parler des langues etrangères rend moins con !

      Si c’est une règle, vous en êtes visiblement une exception. Quand on est con, on est con, et le nombre des langues parlées n’y change rien - on peut juste proférer des conneries dans plusieurs langues.


    • Cascabel Cascabel 31 juillet 2009 12:09

      Deneb

      Vous jugez les gens un peu vite, vos préjugés et vos idées fixes vous induisent gravement en erreur.
      Je suis bilingue de naissance et quand j’ai appris l’anglais je me suis fait un point d’honneur de parler cette langue avec le moins d’accent possible. Cela ne m’empêche pas de défendre le respect de la langue française en France. Ce « forcing » de l’anglais accompagné des leçons de morale déplacées devient pénible.


    • Cascabel Cascabel 31 juillet 2009 12:23

      Skirlet

      La suffisance de Deneb m’a bien fait rire. Bravo pour votre commentaire qui remet les pendules à l’heure.


    • skirlet 31 juillet 2009 12:42

      Merci, Cascabel  :¤)
      Je n’affectionne ni les immigrés qui prennent du haut les autochtones, ni les frimeurs qui s’imaginent que leur loisir préféré (dans ce cas précis - les langues) les rendent plus intelligents, plus dégourdis, plus cultureux que les autres.
      Bonne journée à vous !


    • Deneb Deneb 1er août 2009 07:20

      Cascabel, Skirlet : Deux nostalgiques du pacte de Varsovie dans leur quête identitaire. Touchant... Il faudrait les exposer dans un musée (d’histoire naturelle).


    • skirlet 1er août 2009 18:19

      Commentaire à classer dans les plus « à côté de la plaque ».

      Deneb, désolée d’avoir à dire ça, mais vous êtes également très mauvais en télépathie et en psychologie. Navrant...


    • Cascabel Cascabel 1er août 2009 22:19

      Deneb, vous seriez capable de rater un éléphant dans un couloir !

      Le pacte de Varsovie maintenant... non mais franchement où allez-vous chercher ça ?


    • Jovitourtiste Jovitourtiste 2 août 2009 12:10

      Bof, il y en a qui pensent que Wl4d, Ahriman, Lymb et moi - j’en oublie plein - sont la même personne. Pardon, ils ont juste des soupçons. De la même façon, on peut également soupçonner les espérantistes d’être des fanatiques sectaires et dogmatiques - et aussi débiles. Il faut vraiment être paranoïaque pour penser qu’une seule personne aurait souscrit à plusieurs abonnements internet rien que pour emmerder des espérantistes.


    • skirlet 3 août 2009 21:46

      Encore un commentaire à côté de la plaque.


    • Cascabel Cascabel 4 août 2009 00:08

      Ils font la compétition on dirait. smiley


    • skirlet 4 août 2009 11:11

      Oui, et à score égal. Comme on le disait chez nous, « c’est l’amitié qui a gagné » :¤)


  • saint_sebastien saint_sebastien 30 juillet 2009 13:13

    pourqui parer anglais alors qu’ils ne font aucun effort pour parler les langues étrangères ?
    je préfère apprendre le basque ou le breton...


    • french_car 30 juillet 2009 15:48

       Exact Saint-Sébastien, quand vous allez au Japon ou seulement même en Russie, le Basque est bien plus utile que l’Anglais, d’ailleurs c’est simple dans le métro de Tokyo tout est sous-titré en Basque ou en Bas Breton.


    • Jean-paul 31 juillet 2009 02:51

      @ St Sebastien
      Avec qui tu vas parler breton ou basque ??????????


  • Courrier Danemark 30 juillet 2009 13:26

    A mon avis, l’absence de films et de séries en VO à la télé joue un rôle primordial dans notre retard en langues étrangères. Il faudrait également qu’on se rende compte des avantages offerts par la maîtrise de plusieurs langues étrangères...Les compétences linguistiques ne sont peut-être pas assez valorisées. Pourtant les conséquences de notre retard sont bien visibles. Si notre déficit commercial plonge comme il le fait ces dernières années, c’est aussi le résultat de notre frilosité linguistique. Il faudrait donc une révolution culturelle pour que cela change...
    http://courrierdanemark.wordpress.com/2009/02/20/le-danemark-est-il-un-super-modele/


  • Le péripate Le péripate 30 juillet 2009 13:37

    Vous êtes certain de ne pas vous être planté dans les fréquences ?

    La fréquence médiane de l’oreille humaine ( en énergie) est en effet d’à peu près 1000 Hz (le la), ce qui a conduit à utiliser cette fréquence comme étalon pour les appareils audios dans le monde entier.

    Et si la gamme maximum d’audition va de 20 Hz à 20 000 Hz, avec l’âge elle se réduit considérablement dans les aigües, pour le plus souvent plafonner vers 12 000 Hz, voire beaucoup moins.
    Un autre signal de référence parfois utilisé est le 10 000 Hz. Attention, c’est ultra aigü.....


  • Darwa 30 juillet 2009 13:37

    J’aimerais bien connaitre la niveau de français des british. Puis y’a pire que les français, les italiens, les espagnols, les chinois, les japonais etc etc. 


    • Courrier Danemark 30 juillet 2009 13:56

      Peu importe le niveau linguistique de nos voisins...Nous comparer aux autres ne servira comme d’habitude qu’à nous rassurer et à nous satisfaire du fait de mieux nous débrouiller que ceux qui sont les plus réfractaires à l’appprentissage des langues étrangères. Apprendre une langue étrangère, c’est appréhender le monde d’une manière différente et c’est la promesse d’une vie plus enrichissante. Ni plus, ni moins.


    • Cascabel Cascabel 31 juillet 2009 00:44

      Les Anglais éduqués parlent un très bon français alors que les Français éduqués ont du mal avec l’anglais, à l’oral surtout.
      Sinon, pourquoi doit-on culpabiliser les Français sur l’ anglais ? Chacun est libre de dépenser son énergie là où il veut non ?


  • L'enfoiré L’enfoiré 30 juillet 2009 13:50

     CaDérange,

    Ca change des articles de Krokodilo.

    « Une différence considérable entre l’anglais et le français »

    Et si c’était le Japonais ou le Chinois ? Ce serait quoi ? En fait, c’est vrai et pas vrai.

    Beaucoup de mots se retrouvent dans les deux langues. (justice, police...)

    N’avez-vous pas eux des Anglais comme amis ou ennemis dans l’histoire avec la Normandie comme interface ?

    Une même étude a été faite du pourquoi les Wallons ne parlent pas le flamand ou le néerlandais.

    Les hertz étaient aussi avancés.

    Et pourtant au milieu, il y a les Bruxellois. Ceux qui cassent toutes les idées reçues par l’habitude.

    Ici, on compte une vingtaine de langues différentes.

    Et quand il faut, il faut.

    Et votre langue d’Oc et d’Oïl. Le breton, le basque.... c’est quoi, difficile ?


    Une langue gutturale, plus germanique, n’est pas une langue chantée, plus sudiste.

    On parle de plus d’apprentissage des langues par auto-hypnose dans les écoles modernes. Je voudrais bien voir les résultats.

    Comme je l’ai dit, ailleurs, une langue, il faut avoir la motivation et l’entretien par la suite.

    Rien d’autre.


    • skirlet 3 août 2009 21:49

      On parle de plus d’apprentissage des langues par auto-hypnose dans les écoles modernes.

      J’adore la science-fiction smiley Chez Poul Anderson, dans sa « Patrouille du temps », les patrouilleurs apprenaient les langues sous les rayons hypnotiques, et là, on va s’hypnotiser nous-mêmes  :¤))))))))))))))))))))))


  • geo63 30 juillet 2009 13:52

    Bien entendu, à lire les commentaires tout ceci est avant tout imputable à ces minables de profs. Vous êtes-vous posés la question de savoir quelle était votre attitude en classe, quel travail vous fournissiez etc...Non bien sûr. Que de clichés !
    Et pourtant, même maintenant, alors qu’il est bien établi que l’anglais est extrêmement important, beaucoup de lycéens n’ont rien à en faire !!
    Dire, comme l’auteur, que les enseignants ignorent les méthodes modernes d’apprentissage de la langue, c’est se foutre du monde.
    La seule façon de se perfectionner en anglais c’est l’immersion, je l’ai expérimentée il y a plus de trente ans pour mon boulot qui n’a rien à voir avec l’enseignement.


    • L'enfoiré L’enfoiré 30 juillet 2009 14:29

      Geo63,
       Je suis d’accord pour l’immersion, mais je serais de parler avec vous, trente ans après.
       L’immersion, il faut la continuer, sinon, c’est rebelotte à la case départ.


    • A. Nonyme Trash Titi 30 juillet 2009 15:41

      @Geo

      Désolé, mais il faudrait quand même que nos profs si savants, si forts, si brillants se remettent en cause de temps à autres. 30 ans après, rien n’a changé ni au collège, ni au lycée, et le bachelier de base est toujours aussi moyen sinon nul en langue. Je sais faire la part des choses si mes gamins bossent ou pas. Mais quand même : le prof d’anglais en terminale qui a un accent bien frenchy quand il parle... de qui se moque-t’on ?

      Combien de prof de langue vous on laissé un souvenir impérissable ? Quand on vous apprend les langues vivantes comme du latin ou du grec, comment trouver de la motivation ou de l’intérêt ?

      Une idée serait d’avoir des profs de langues qui instruisent leur langue maternelle. Bon à contrario, pas sûr que le prof de français envoyé au fin fond de la campagne anglaise soit ravi....


    • Cascabel Cascabel 31 juillet 2009 00:56

      Si on veut apprendre et bien on fait des efforts et on compte sur soi même. Trop facile l’excuse du « mauvais prof ».


    • A. Nonyme Trash Titi 31 juillet 2009 10:13

      Mais qui doit vous donner le goût d’apprendre, vous faire découvrir que l’anglais c’est une langue fantastique, vous stimuler ?...
      Aujourd’hui, beaucoup de profs vont en cours comme on va à l’usine, sans motivation, sans passion, et déroulent pendant une heure leur cours d’une voix ennuyeuse et monocorde. Et comme vous le démontrez, on ne critique pas monsieur, non on ne critique pas, chez ces gens là.


    • Cascabel Cascabel 31 juillet 2009 11:52

      "Mais qui doit vous donner le goût d’apprendre, vous faire découvrir que l’anglais c’est une langue fantastique, vous stimuler ?..."

      Personne justement. Si vous voulez apprendre vous le faites, c’est aussi simple que ça. Quand au débat des profs qui partent sans motivation au travail, vous êtes vous demandé pourquoi ? J’ai été deux mois au collège en France, en troisième, et j’ai assisté au pire chahut que je n’ai jamais vu dans une salle de cours. Le prof le plus attaqué était justement celui d’ espagnol et pourtant il s’agissait d’une femme gentille comme tout, prête a transmettre du mieux qu’elle pouvait ses connaissances.
      Plus tard je l’ai retrouvée dans un marché, vendant des fruits. Pourquoi a-t-elle changé de métier selon vous ?
      C’est aussi cela la réalité.

      Apprendre est difficile, ou tout du moins cela demande des efforts et surtout un grande dose de modestie. On doit respecter celui qui vous transmet le savoir, ne pas se poser sur le même pied d’égalité, se faire un peu violence. 
      Pour les langues c’est particulièrement vrai car on se trouve devant une situation où toutes nos habitudes sont chamboulées. En plus pour bien apprendre une langue on doit aussi en dehors des cours penser dans la nouvelle langue avec sa logique et son état d’esprit.

      Si vous entrez dans une sale de cours en vous disant que tout dépend du prof, même la motivation, vous êtes foutu. Vous n’apprendrez jamais, et pas que les langues.

      Cependant, vu l’énergie et le temps que demande l’apprentissage d’une langue je comprends parfaitement qu’on préfère s’investir ailleurs. Mais c’est un choix personnel, cela ne relève en aucun cas de la responsabilité d’un prof .


    • skirlet 31 juillet 2009 17:26

      Exactement. Les profs, c’est pas les magiciens, et la motivation est une chose mystérieuse et capricieuse, aussi bien que la démotivation. Le plus souvent on ne ressent pas d’affinités avec une langue, voilà tout. Et il est inutile de répéter que l’anglais est une langue « fantastique », parce qu’elles le sont toutes... Je connais des immigrés qui, logiquement, devraient être motivés pour apprendre la langue de leur pays d’accueil... mais non, ils se limitent au stricte minimum. Oui, ça existe bel et bien. Parfois il suffit d’un prof pénible pour démotiver (j’en ai une comme ça, elle m’a ôté la moindre envie de toucher le français pendant 8 ans environ), mais il faut qu’il soit vraiment pénible, sinon ce serait de nouveau une excuse dans le genre « mes profs n’ont pas su me démontrer l’utilité de l’ourdou ». Parfois la motivation vient d’un évènement mineur ou farfelu, mais ce n’est pas pour ça qu’elle est moins puissante...

      Je pense que le choix des langues à apprendre doit être libre. Certains disent que les parents ne protestent pas - c’est faux. L’affaire du collège de Manduel a duré un certain temps, les parents se sont mobilisés pour avoir l’espagnol en LV1, mais l’Académie a décidé que non. Dans notre collège l’espagnol a été également supprimé comme LV1 ; pendant deux ans, on a pu le choisir en LV2 dès le 5e, maintenant on ne peut « choisir » que l’allemand, et ça déplaît, mais qui écoute ces pôvres imbéciles qui ne comprennent pas leur bonheur d’étudier LA langue « fantastique » ? Peut-on motiver les élèves à l’aide de contraintes, dans l’absence du choix ? Quand je pense qu’en URSS, sous la dictature, on pouvait choisir entre trois langues étrangères, et en France supposée démocratique il n’y pas de choix...


  • Jean Claude BENARD Jean Claude BENARD 30 juillet 2009 13:59

    Un bon sujet qui ne tient toutefois absolument pas compte de la mondialisation de la langue française :

    Le français est avec l’anglais l’une des deux seules langues parlées sur tous les continents. Il est en outre la 9e langue la plus utilisée dans le monde. 200 millions de francophones, dont 72 millions de francophones partiels : telle est l’évaluation à laquelle parviennent les auteurs du rapport, non sans avoir précautionneusement rappelé qu’il ne pouvait s’agir que d’estimations et appelé de leurs voux la constitution d’instruments de mesure plus scientifiques. Par rapport aux données précédentes, le nombre de locuteurs capables de faire face aux situations de communication courante a augmenté de même que le nombre de locuteurs ayant une compétence en français plus limitée ... / ...

    « Les pays où l’on trouve le plus de francophones et francophones partiels pour l’Afrique du Nord, sont le Maroc en nombre et la Tunisie en pourcentage de la population totale ; pour l’Afrique subsaharienne, la République démocratique du Congo en nombre et le Gabon en pourcentage ; pour l’Europe centrale et orientale, la Roumanie en nombre et en pourcentage. Au Moyen-Orient, le Liban devance largement l’Égypte en pourcentage ; dans l’océan Indien, Madagascar passe devant les Comores en nombre mais pas en pourcentage ; en Extrême-Orient, avec des valeurs très faibles, si le Viêt Nam est premier en nombre, le Cambodge l’est en pourcentage ; en Europe de l’Ouest, les pourcentages atteignent, bien sûr, quasiment les 100 % en France et en Communauté française de Belgique, et s’en rapprochent au Luxembourg. Le Québec, quant à lui, recense plus de 6 millions de francophones, soit 83,1 % de sa population. Pour l’ensemble du Canada, le nombre de locuteurs est en progression et se situe à plus de 9,2 millions. »

    Source : Dossier de presse, OIF, « La Francophonie dans le monde 2006-2007 », Nathan, 2007, 328 p. http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/francophonie/francophones-monde.shtml

    Mais si nous même n’y croyons pas, il est en effet grand temps de devenir des anglophones ... et de faire partie du « monde mondialisé » que nous propose l’auteur



    • L'enfoiré L’enfoiré 30 juillet 2009 14:26

       

      Jean-Claude,
      « Le français est avec l’anglais l’une des deux seules langues parlées sur tous les continents »

      Je ne sais c’est vous qui dites cela (en asterix ?). J’espère que non.
      Comment évaluer cela de manière la plus efficace et la plus rapide ?
      Internet et le nombre de pages écrites en un langue ou une autre.
      Vous allez dire c’est du virtuel.
      Ok, passons au réel.
      Sortez de France en Méditerranée, c’est pas loin.
      Quelle langue parlée ?
      L’anglais, alors ? Non, l’allemand.

      Vous traversez l’Atlantique.

      Oui, l’espagnol et le portugais.

      Creusez un peu plus.

      En Argentine, ce n’est pa sun peu l’allemand aussi.


    • french_car 30 juillet 2009 15:53

       JC Benard n’a pas tort, peu importe que des millions de sud-américains parlent l’Espagnol ils sont tous en Amérique Latine - à l’exception du Brésil. Ce qui importe c’est la couverture de la langue. Et derrière l’Anglais il est probable que ce soit le Français qui soit le plus parlé au coin de la rue. Parce-que c’était la langue de la culture, celle dont on use dans les palais royaux pour recevoir les invités etc ... Ce pourquoi un Balladur Turc était francophone, ce pourquoi l’Egyptien Boutros Ghali est francophone, ce pourquoi on parle beaucoup Français encore en Roumanie, à Istambul, à Beyrouth. En sus de quoi bien-sûr subsistent les traces de notre peu glorieux passé colonial.


    • Jovitourtiste Jovitourtiste 31 juillet 2009 09:41

       Et derrière l’Anglais il est probable que ce soit le Français qui soit le plus parlé au coin de la rue. Parce-que c’était la langue de la culture, celle dont on use dans les palais royaux pour recevoir les invités etc ...

      Il y a deux siècles.

      Ce pourquoi un Balladur Turc était francophone, ce pourquoi l’Egyptien Boutros Ghali est francophone, ce pourquoi on parle beaucoup Français encore en Roumanie, à Istambul, à Beyrouth. En sus de quoi bien-sûr subsistent les traces de notre peu glorieux passé colonial.

      Bof... Pas convaincu. Je dis cela par expérience.


  • Triodus Triodus 30 juillet 2009 14:05

    @L’auteur : Article intéressant, merci !

    A t-il déjà été recherché une correlation entre les spectres de fréquences utilisés dans les différentes langues et la structure mélodique ou harmonique retrouvée dans les oeuvres musicales de compositeurs parlant ces langues ?


  • Céline Ertalif Céline Ertalif 30 juillet 2009 14:10

    L’article énonce un phénomène connu depuis longtemps, mais on ne semble guère vouloir (ou pouvoir ?) tirer de conséquences pratiques. Les russes ? Je croyais que c’était les arabes qui avaient le spectre le plus large - et c’est vrai qu’ils ont une capacité à parler les langues étrangères remarquable.


    • skirlet 3 août 2009 21:52

      Curieux, je n’ai pas perçu cette « capacité remarquable » chez les étudiants arabes dans mon université... Ils avaient une année consacrée à l’apprentissage du russe à l’immersion, avant de commencer les études proprement dites (en médecine) et plusieurs, vers la fin des études, parlaient russe assez mal.


  • Paul Cosquer 30 juillet 2009 14:12

    D’accord « les russes qui sont réputés être forts en langue » Mais ho hé ! Les Français sont forts en gueule ! 


    • L'enfoiré L’enfoiré 30 juillet 2009 14:31

      Salut Paul,
       J’ai pensé à toi dans un de mes commentaires.
       Le Breton, est-ce facile pour un Français de souche ?
       Quand je vois ce qui se passe avec chtis qui devraient se faire comprendre par « nosaut ».
       Il y a des Wallons que c’est facile. Pourtant, je n’ai pas coller tout de suite avec mon buxellois.


  • Marc Bruxman 30 juillet 2009 14:28

    Il suffit de passer les films en VOST sur la télé publique. Si les gamins pour regarder Star Wars doivent lire le sous-titre ils le feront. Et comme les Hollandais seront billingues à l’age adulte.

    Ca coute pas un kopeck à l’éducation nationale comme solution et ca marche. Ah oui et en quelques années, cela nous rapportera énormément d’argent. Parce que ne pas parler Anglais en entreprise c’est un vrai handicap.


    • PhilVite PhilVite 30 juillet 2009 16:35

      "...en quelques années, cela nous rapportera énormément d’argent. Parce que ne pas parler Anglais en entreprise c’est un vrai handicap."

      Là je crois que tout est dit. L’argent n’a pas d’odeur, mais il a maintenant une langue...


    • Frédéric Alexandroff Frédéric Alexandroff 30 juillet 2009 19:39

      « Là je crois que tout est dit. L’argent n’a pas d’odeur, mais il a maintenant une langue... »

      Bien dit. Mais il faudra un jour en finir avec ce mythe de l’importance de l’anglais dans l’entreprise. La plupart des entreprises françaises s’en cognent, passez-moi l’expression : il suffit d’avoir entendu Laurence Parisot baragouiner la langue de Shakespeare pour s’en rendre compte. Et à formation égale, la maîtrise d’une langue, voire de plusieurs, ne constituera jamais un avantage dans le cadre d’un recrutement.

      Frédéric Alexandroff


    • Panzerfaust 30 juillet 2009 20:05

      May the force be with you.


    • Jean-paul 31 juillet 2009 02:57

      @ philvite
      Si tu veux un meilleur boulot avec un meilleur salaire ,apprends l’anglais !!!!!!


    • PhilVite PhilVite 31 juillet 2009 11:40

      @Jean-paul

      Ah les dégâts de la pensée unique !

      Que sais-tu de mon travail, que sais-tu de mon salaire, que sais-tu de l’intérêt de parler anglais dans mon secteur d’activité ?


  • ASINUS 30 juillet 2009 14:45

    pourquoi parler anglais ? yep pour apprendre le monde vous disent ils , ben non pour proceder et participer au grand marché de la mondialisation , apprenez esclaves aprenez la langue de vos maitres mais ça n est pas suffisant optez pour son mode d alimentation au maitre ,pour ces fetes " cf halloween’ pensez devenez les créatures , une fois votre langue niée une fois votre culture eradiquée vous ferez enfin partie de la bouillie aculturée dans le grand melting pot.

    aux brits qui comprennent pas le français je leur dis
    serr da c’henou ’ta ! et P Cosquer vous confirmera que je suis polis


    • PhilVite PhilVite 30 juillet 2009 15:30

      Ah, voilà enfin une réponse qui me paraît fort pertinente.

      Les dominants imposent leur langue.
      Les dominés l’apprennent et en sont fiers...ou se trouvent tout minables s’il n’y arrivent pas !

      Un conseil aux sus-dits dominés, commencez à apprendre le chinois à vos petits enfants !


    • french_car 30 juillet 2009 15:57

       Erreur d’appréciation. Si l’Anglais est la langue dominante, regardez autour de vous, la plupart de nos produits manufacturés viennent de Chine et tous les restos alentour sont des japonais tenus par des Chinois.


    • L'enfoiré L’enfoiré 30 juillet 2009 16:13

      Dag Asinus,
       Il heb even een vraag ?
       Wat vind je zo moeilijk met een taal ?
       Je zegt dat je een slaaf met engels wordt. Mooie. Wat zou de andere zeggen van dat ?
       Denk je niet dat je slaaf bent met alle andere problemen die op tafel komen ?
       Met de kennis van een andere taal, bent je nooit een slaaf. Zonder de kennis zal je op een bepaald ogenblik altijd een slaaf worden. Je zal de problemen van iederen leren kennen.
       Is het duidelijker, nu ?
       Oh, ja, het is noiet engels, maar nederlands of vlaams. 
       Het maakt niet uit, het is toch een taal van je dichter bij vrienden van het Noorden.
       Als je een engelse versie wilt geen probleem, zeg het maar. Il ben klaar om het te vertalen.
       Goeie avond en prettig weekend


    • PhilVite PhilVite 30 juillet 2009 16:25

      @ french_car

      La mise en place du nouvel ordre du monde qui s’opère sous nos yeux, vous échapperait-elle ?
      Pensez-vous vraiment que les chinois, qui soit dit en passant ont d’ores et déjà la langue la plus parlée au monde (et pour cause...), s’embêteront avec l’anglais quand ils auront définitivement assis leur domination économique ?

      (Quant aux restos japonais tenus par des chinois... Shocking !!)


    • ASINUS 30 juillet 2009 16:37

      @ l enfoiré

      yep de mémoire et phonetiquement


      dank uweel mener


    • L'enfoiré L’enfoiré 30 juillet 2009 16:39

      PhiVit,
       C’est très vrai. Peut-être faudra-t-il commencer à apprendre le mandarin.
       On a encore un peu de temps, mais cette une bonne idée pour la nouvelle génération.


    • L'enfoiré L’enfoiré 30 juillet 2009 16:42

      Asinus,
       Geen dank, het was met plesier.
       
       Compris ou je répépépète dans une autre langue ?
       Juste pour avoir la Pierre de Rosette entre nous.


    • ASINUS 30 juillet 2009 16:43

      @l enfoiré
      pour les usa je prendrais bien les paris pour l espagnol comme langue officielle dans 20 ans


    • ASINUS 30 juillet 2009 16:52

      @ l enfoiré las ! je ne connais que quelques formules
      usuelles de politesses« belle famille
      a Liege » .Comme tout petit breton des années 50 je ne parle couramment que le français
      le bas breton m ayant été extrait de la bouche a coup de regle et quelques rudiment de latin inculqués à coup de la meme regle par les péres jeses, rappelez vous nous etions quelques un a sortir du systeme scolaire dés nos 12 ans les fermes etaient encore grosses mangeuses de bras !


    • Marc Bruxman 30 juillet 2009 18:50

      La mise en place du nouvel ordre du monde qui s’opère sous nos yeux, vous échapperait-elle ?
      Pensez-vous vraiment que les chinois, qui soit dit en passant ont d’ores et déjà la langue la plus parlée au monde (et pour cause...), s’embêteront avec l’anglais quand ils auront définitivement assis leur domination économique ?

      Ils ne s’embêtent déja pas avec l’anglais car ils savent que un ils sont les moins chers et deux qu’un membre de la diaspora servira d’interprête ou fera du biz via une entreprise de sourcing.

      Le sourcing pour les incultes c’est imaginons que vous avez besoin de faire fabriquer un produit que vous avez conçu et bien la boite de sourcing va se charger de trouver un mec en Chine capable de vous les produire et vous les livrer. Ils prennent un pourcentage du deal. C’est la solution idéale pour une PME. Y’a qu’à concevoir le produit, trouver une boite de sourcing sérieuse et négocier avec Carrefour. Pas de capacité industrielle à avoir, pas de personnel à manager.

      Maintenant la question c’est est ce que tu as envie de te faire complétement fucker par la boite de sourcing ou même si c’est conseillé d’en prendre une pour ne pas se faire tringler est ce que tu préféres montrer que tu n’est pas complétement ignorant de ce monde la ?


    • L'enfoiré L’enfoiré 30 juillet 2009 19:19

       Asinus,

      D’abord, merci pour votre confiance d’en dire un peu plus sur vous.

      Je parle avec mots et mes acquis, je ne connais pas dans un forum quel est mon interlocuteur.

      Vous dites parler le français et être breton. Le français est parfaitement compréhensible. Je dis donc bravo. Le breton qu’il soit bas ou haut, je ne connais pas et n’essayerai même pas un rapprochement de ce côté.

      Maintenant, vous me demandez quelques formules de politesses pour une belle famille liégeoise.

      Là, je peux vous assurer, Liège est une ville totalement « française » de coeur et votre français est à la hauteur. Si vous voulez plus d’infos ou de précision, écrivez-moi à mon adresse email. Là-bas, aussi, ils sont très souvent unilingue.

      Surtout, il ne faut pas vous sentir déforcer. Nous avons chacun des plus et des moins à notre actif.

      Suis-je assez clair ?


    • Jean-paul 31 juillet 2009 03:03

      @Asinus
      Non les enfants latinos parlent plus l’anglais que l’espagnol ( ecole ).L’espagnol ils le parlent dans la famille mais ne savent ni lire ni l’ecrire .Souvent ils preferent parler anglais qu’espagnol .
      Par contre certains parents ne parlent absolument pas anglais meme apres 30 ans aux USA.


    • ASINUS 31 juillet 2009 11:06

      merci de ces précisions


    • Panzerfaust 31 juillet 2009 11:12

      Vous vous trompez d’ennemi, si ennemi il y a. La mondialisation n’a pas besoin d’un cheval de Troie linguistique pour s’imposer. Les chinois, indiens et autres plombiers polonais nous damnent le pion avec ou sans anglais.


    • PhilVite PhilVite 31 juillet 2009 11:59

      Bien sûr que si, il y a un ennemi. C’est uniformisation.
      Une langue c’est un outil, ou même une boîte à outils, qui sert à communiquer certes, mais aussi et surtout à échafauder des concepts (avec les briques de bases que sont les mots). On voit le monde à travers sa langue (Non, pas celle qu’on a dans la bouche, faudrait suivre un peu !). On peut sans doute même avancer qu’une société s’organise (entre autre) par sa langue. [Cf le concept de laïcité en France qui a paraît-il du mal à s’exporter dans certaines cultures usant d’autres langues que le français.]
      Favoriser une langue aux dépends de toutes les autres, au risque de les faire disparaître, est un appauvrissement pour l’humanité.


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