mardi 16 février 2010 - par Lorientin Macabé

Quelle éducation pour vos enfants ?

 Ce n’est pas d’un regard extérieur que j’observe la dégradation du système éducatif français mais directement de l’intérieur puisque je suis actuellement en classe de Terminale.

Je ne viens pas rajouter un commentaire de plus aux derniers évènements de Vitry-sur-seine, ni balancer une critique sur les différents ministres de l’éducation ayant tenté d’apporté changements et améliorations à ce système. Seulement, en vue de l’inefficacité croissante des enseignants à fournir un travail de qualité et du nombres d’élèves « mis de côté » par ce système, nous sommes en droit d’imaginer les nouvelles bases qui pourrait servir d’appuis si il venait un jours à l’idée de nos chers politiciens de tout démolir, pour mieux reconstruire. Aussi, diverses questions nous viennent tous de suite à l’esprit, qu’est-ce que l’éducation ? Quel est son but ? Comment doit-on considérer le rapport entre l’éducateur et l’élève ?

Notre système scolaire actuel fonctionne à partir d’un élément très significatif de notre société qui est la peur. En effet, il est intéressant d’observer qu’au cours de sa scolarité, l’élève est sans cesse assujetti à ce sentiment. La peur d’avoir une mauvaise note, de ne pas passer la classe suivante, de ne pas être à la hauteur, de se faire gronder, et finalement de rater sa vie. La peur à elle-seule amène un tas d’autres sentiments tel que l’orgueil, le manque de confiance en soi, la colère, l’indifférence. Tout ceci ne sont que des facteurs qui poussent les élèves à se comparer les uns aux autres, à se sentir délaissés et finalement à quelques fois abandonner la scolarité, ou à suivre une branche par pur « ambition » et non parce que c’est une vocation véritable. A échelle plus large, je dirai que l’école est une reproduction de notre société, et que cela pourrait expliquer le cynisme de certaines personnes qui ne sont pas heureuses dans leurs métiers et qui pourtant s’y accroche fermement.  

Il serait bon de cesser de croire que la concurrence est le seul moyen de stimuler un être pour qu’il accomplisse quelque chose et le pousser à apprendre, car c’est faux. La concurrence détruit, fait naître des sentiments de jalousie, et ne fait qu’augmenter notre égo déjà grandissant. Donc, si nous mettions en place un système éducatif qui pousse concrètement l’élève à s’épanouir, à être lui même et ainsi à se comprendre, je pense que l’état pourra revoir à la baisse ses dépenses budgétaires lié à la délinquance. ( Quand un jeune ne trouve pas les réponses qu’il attend à l’école, il va les chercher ailleurs, tout n’est qu’histoire de cause à effets ) . Aussi, il semble important de cesser de privilégier constamment la performance intellectuelle et de rendre accessible aux élèves des cours où chacun serait amener à s’exprimer, je parle ici de cours d’art, de théâtre, d’écritures, de danse, de yoga... Il me semble important pour apprendre à se connaître, et communiquer ce que nous sommes, que ces cours soient enseignés. Aussi, la culture ne s’arrête pas au fait d’ingurgiter des livres...des matières comme la couture, la mécanique, la cuisine, la menuiserie paraissent essentiels, et doivent nous apporter un savoir-faire qui se révèle à la fois culturel et pratique. Ce n’est pas juste avec des spots de pub que l’on réduira l’obésité -tout cela passe par l’éducation- au même titre que l’on ne réduira pas la violence en plaçant une caméra derrière chaque individu, il faut inviter chaque personne dès son plus jeune âge à acquérir des outils pour exprimer et comprendre la violence ou la haine qu’il peut avoir en lui d’une manière différente.

E pour cela, il est impératif que chaque élève soit reconnu et pris en compte comme un être humain à part entière, et que le rapport avec l’éducateur ne soit pas un rapport d’autorité, mais un rapport de partage, d’échange. Il faut cesser de mettre des barrière entre l’éducateur et l’élève, si chacun des deux comprend pleinement les derniers principes énoncés, le respect s’installe de lui-même. Cependant il est évident, que chaque élève évolue à son rythme et possède sa propre personnalité et ne développe donc pas un intérêt égal pour chaque matière. Pour que l’enseignant puisse travailler avec une efficacité optimale avec chaque élève, il est donc nécessaire d’avoir du temps, ce qui signifie un nombre d’élève minimum. L’idéal en effet serait une classe de 5 à 10 élèves mais concrètement, une classe contenant entre 15 et 20 élèves serait déjà une bonne chose à l’heure où les classes se comptent plutôt par groupe de 40... J’insiste sur ce point, car aujourd’hui, de la primaire au lycée, trop d’élèves sont laissés dé côté, par manque de temps, parce qu’il faut finir le programme etc...

Pour finir, je tiens à préciser qu’il ne s’agit là que de bases me paraissant essentielles, mais si je voulais vraiment approfondir, je parlerais de l’utilité de l’examen, du système des notes et autres.. Mais il s’agit d’un article sur l’éducation et non d’un roman... Si l’on observe le monde, on peut vite s’apercevoir, que la confusion qui l’anime n’est que le reflet de notre propre désordre intérieur. Aussi, si l’on pousse les enfants à se questionner, à s’observer eux-même et se qui les entoure dans un climat qui soit harmonieux et non oppressif, alors je crois que l’on pourra réellement parler de paix, d’espoir, et de changements.

 
 
 


106 réactions


  • ZEN ZEN 16 février 2010 11:26

    Cet article-témoignage sans prétention m’a plu, car il pointe bien les deux aspects non dissociables qui minent tant l’école que la société d’aujourd’hui : la peur et la concurrence, qui retentissent sur l’élève parce que installées aussi au coeur des familles
    Où est , dans ces conditions, la joie d’apprendre, qui devrait être valorisée ? L’éveil à la dimension esthétique a été sacrifié, sauf exceptions
    Ce n’était pas le cas à ce point il y a une trentaine d’année,où le parcours scolaire était plus apaisé, parce que les problèmes d’emploi ne se posaient pas avec la même acuïté
    Les effectifs pléthoriques et la politique de réduction drastique des effectifs (surveillants entre autres) ne vont rien arranger


    • herbe herbe 16 février 2010 17:20

      Oui Zen , très pertinent !

      J’ai envie d’ajouter que dans notre société d’addiction, c’est de plus en plus dur de découvrir le plaisir qui peut découler après un apprentissage très long ...

      De même la lecture au long court devient difficile pour les adeptes des messages courts.

      Je continue d’essayer de faire passer le message aux enfants comme aux adultes de mon entourage : non dans la vie tout ne vient pas d’un claquement de doigt... des fois ça prend 10 ans comme le piano ou le tennis ou etc mais quel plaisir à l’arrivée, c’est souvent gratifiant, fortifiant, viviviant ...


  • MCM 16 février 2010 11:35

    J’ai une proposition qui devrait séduire l’auteur, on attribue d’office à tous les enfants le bac dès la naissance et un doctorat au choix dès l’adolescence.

    Ainsi sera supprimée toute compétition et tous les enfants pourront s’épanouir dans des activités ludiques au lieu de fournir l’horrible effort de s’instruire.


    • appoline appoline 16 février 2010 18:41

      @ MCM,


      N’oublions pas que le niveau des bacheliers d’aujourd’hui équivaut au BEPC d’il y a 20-30 ans ; ceci explique cela. Bac à la naissance pourquoi pas, puisqu’il le file à tout le monde, autant ne pas faire chier les minots devant leur console.

    • french_car 16 février 2010 18:43

      Appoline comparons ce qui est comparable : le niveau des BAC généraux. Il n’a pas baissé.


    • Vox Populi 16 février 2010 21:29

      @Vincent Breton

      40% d’une classe d’age n’a pas le Bac ?
      Batailler sur les pourcentage, ne fait que nous faire perde du temps sur la résolution du problème.
      Pourquoi ne revalorise t on pas vraiment la diversité des diplômes, et pas uniquement du bac érigé en roi.
      Je parle de la vrai diversité, pas envoyer un gamin en formation professionnelle (où toute autre formation ou diplôme autre que le bac), par défaut, mais bien parce que cela à une cohérence. Malheureusement cela demanderait de virer tout ces conseiller d’orientations inutiles (même quand parfois ils ont de bonnes intuitions), de revaloriser TOUTES les filières, diplomes et formation, et de gérer ces filières en cohérence avec les débouchés...

      Que de travail...


    • appoline appoline 17 février 2010 12:56

      @ French,


      Désolée mais je ne suis pas d’accord, rappelez vous le temps où on nous niquait des points dans toutes les matières pour les fautes d’orthographe. Vous imaginez maintenant si les correcteurs tenaient compte de tout cela, le nombre de rétamés qui chialeraient dans leurs capuches. Non, je n’invente rien, il s’agit d’une constatation émise par des recteurs du sud-ouest à la radio il y a quelques années. Quand vous voyez ces mêmes bacheliers parvenus dans ce qui est appelé le « supérieur » ne pas savoir écrire les courriers nécessaires à l’entrée dans certaines écoles, ça fait peur.

    • french_car 17 février 2010 13:51

      Appoline
      Parce que vous pensez que l’orthographe est la matière la plus essentielle ? N’avez-vous pas lu ou écouté de Closets ? Nombre de savants ne savent pas trop s’il y a un h, pas de h, un t ou 2t, la langue française étant particulièrement absurde de ce point de vue !
      Niquer sur l’orthographe - comme vous dites, c’est trop con ...


    • appoline appoline 18 février 2010 12:11

      @ French,


      Du tout, ça fait partie d’une culture générale indispensable quand on prétend à certains postes. L’orthographe est bien trop précieuse pour être laissée à l’abandon et le mépris que certaines grosses têtes pour elle est le parfais exemple d’une certaine décadence ; en plus ils seront les premiers à critiquer leurs rejetons quand ils auront sous le nez « eh p’pa, te pran pas l’chou c pa 1porten et sa fé pas boufé laicritur ».

    • appoline appoline 18 février 2010 15:46

      Oups autant pour moi, parfait parfait parfait, vous m’écrirez 100 lignes.


  • ZEN ZEN 16 février 2010 11:46

    MCM-Adama a bien mal compris le jeune auteur, qui, avec une maladresse bien compréhensible, aspire , il me semble,à une système scolaire rénové , qui ne soit pas sans émulation, mais plus ouvert.
    Il ne s’agit pas de faire un remake de Libres enfants de Summerhill, mais de repenser la culture scolaire aujourd’hui, de revenir à certains fondamentaux, et de créer des conditions destressantes dans les établissements, qui subisent aussi les effets de la violence sociale
    Mais laissons-lui la parole...


  • Lorientin Macabé Lorientin Macabé 16 février 2010 11:49

    c’est bien tout le contraire, il s’agit de pousser les élèves à s’instruire, mais d’une manière tout autre que celle proposer actuellement par notre système éducatif. Il faut que l’envie d’apprendre et la curiosité soit mises en valeur et non l’envie de dépasser l’autre, d’être le premier, de donner une bonne image... Pour cela il est nécessaire que l’on est une école qui puisse répondre aux maximum aux envies réelles de chacun.


    • MCM 16 février 2010 12:01

      Je ne vois pas en quoi ceux qui ont envie du rôle de premier de la classe vont gênent, à moins que vous ne briguiez aussi ce rôle.

      Quant à l’envie d’apprendre, si le fait de vous fournir une école et des professeurs ne vous suffit pas, je ne vois rien qui puisse vous y aider.

      Si vos revendications ne sont pas pour vous mais pour ceux que vous appelez les laissés pour compte, rien ne vous empêche d’exercer vous même l’altruisme que vous préférez déléguer à la société.

      Enfin les « envies réelles de chacun » sont déjà fournies par les nombreuses filières proposées à moins que vous ne parliez d’envie de Yoga ou fadaises qui n’ont strictement rien à voir avec l’enseignement.


    • ZEN ZEN 16 février 2010 12:42

      Lorientin
      La notion d’« envie » est on ne peut plus équivoque
      On ne peut enseigner à partir des envies, multiples et contradictoires des élèves
      J’ai envie de consulter mes sms pendant le cours de français, dira l’un..
      J’ai envie d’écouter du rap plutôt que des maths, dira l’autre..., etc...


    • Lorientin Macabé Lorientin Macabé 16 février 2010 14:32

      je suis d’accord Zen, mais quand je parle d’envie, je l’entend d’une certaine manière, bien sûr si on devait sans cesse écouter les envies soudaines de chacun, il n’y aurait plus d’école mais un bordel monumental. Non je parlai vraiment d’envie dans le sens d’expérimenter divers domaines. Et je pense que pour aller à l’école, il faut que l’élève adhère à un certain nombre de règles et surtout les comprennent, il serait même intéressant qu’elles soient discutés au début de l’année. Des choses évidentes comme ne pas téléphoner en cours, ne pas boire d’alcool dans l’enceinte du lycée, ne pas insulter, dégrader etc, doivent être clairement présentées. 

      Cependant j’ai la ferme conviction que l’on peut construire, avec ces même règles, une école avec d’autres bases que l’autorité, la peur etc... comme je l’ai déjà dit. J’ai eu l’occasion d’en discuter avec plusieurs professeurs ainsi que mon CPE . Ce n’est pas avec un esprit react que j’ai écrit cet article mais avec l’envie d’exposer un point de vue et de questionner sur ce que pourrait être l’école si l’on voulait la faire autrement. Je tiens à préciser, car certains on vraiment l’air de croire que je considère mes profs comme des moins-que-rien que ça n’est pas du tout le cas, et que j’ai plutôt un grand respect pour ceux qui font ce métier. Je crois aussi que le fait de critiquer, de se poser des questions, d’échanger est essentiel pour évoluer et construire, donc voilà c’est ce que j’essaie de faire, humblement.

       Bon c’était une réponse global et la dernière que je ferai , je ne suis là pour convaincre personne, et sûrement pas pour jouer au jeu de celui qui aura la meilleure répartie car ça ne m’intéresse pas.


    • Vox Populi 16 février 2010 21:46

      "Et je pense que pour aller à l’école, il faut que l’élève adhère à un certain nombre de règles et surtout les comprennent, il serait même intéressant qu’elles soient discutés au début de l’année. Des choses évidentes comme ne pas téléphoner en cours, ne pas boire d’alcool dans l’enceinte du lycée, ne pas insulter, dégrader etc, doivent être clairement présentées. « 

      Discuter du fait de savoir si il faut interdire les insultes ou les dégradations ?
      Quelle optimisme par rapport à l’être humain...

      Il y aura toujours des personnes qui refuseront ces interdictions... Voir une majorité.
      Cette démarche en fera qu’afficher une faiblesse...

      Si les élèves sont majoritaires à refuser ces interdictions, que ferez-vous ? Vous plierez-vous ?
      Et même si ils sont minoritaires, exclurez-vous ceux-ci ? Car ouvrir une discussion c’est conforter ces individus qui résonneront après en disant : »Je m’y suis toujours opposé, cette discussion ne me regarde pas"

      Je vous assure, à l’heure ou l’on est éternellement materné et ou l’on n’incite jamais l’enfant, puis l’adolescent à devenir un adulte responsable, où l’on est des éternels adolescents victimes de la société, cela ne manquera pas d’arriver.

      D’ailleurs votre idée de répondre aux envies des élèves est dans cette même logique, jamais adulte, toujours chouchouté, materné...


    • french_car 16 février 2010 18:17

      Chantecler je suis assez d’accord avec ce que vous dites mais pourquoi vouloir imposer une matière qui rebute ?
      Pourquoi pas un peu plus d’options ?
      Pourquoi faire souffrir les littéraires avec de la physique jusqu’à la 1ere ?
      Et sans revenir sur la Princesse de Clèves est-on obligé de gaver les scientifiques d’une littérature soporiphique au prétexte qu’il faut avoir un fond culturel pour ne pas ensuite passer sa vie devant les naiseries de TF1 et avaler le programme de l’UMP sans la moindre capacité de jugement ?
      Le terme « envie » ne doit pas être pris au premier degré mais il y a des matières qui ne font pas envie du tout et dont au fond on peu sans-doute se passer.


  • Tzecoatl Tzecoatl 16 février 2010 12:04

    Je ne connais pas grand-chose au monde éducatif, mais lançons-nous pour une fois :

    L’autorité primitive est basé sur la peur et effectivement, l’exacerbation de la concurrence sous enfumage libéral retombe bel et bien sur le système éducatif.

    La peur :
    C’est effectivement la façon la plus facile d’asseoir son autorité. Non seulement dans la relation prof-élève, chacune des parties n’étant pas uniquement victime, mais employant ceci afin de tenter de mener la classe comme il l’entend.
    La valorisation des capacités de l’élève, l’analyse des ses forces et faiblesses est sans doute la première étape afin d’éviter de presser l’élève de discours alarmistes, qui peuvent fonctionner un moment, mais qui peuvent aussi dégouter, décourager, voire sembler une ficelle trop usitée pour être crédible ou qui lasse comme l’a relevée l’auteur.

    La concurrence :
    Je pense qu’il s’agit de compétition entre élèves. On n’en fera pas l’impasse.
    Mais des notes collégiales de classes pour certaines activités pourraient permettre de faire prendre conscience aux élèves l’intérêt de ne pas uniquement se la jouer individualiste, mais également de lui ouvrir les yeux sur l’intérêt du travail d’équipe, collectif.

    Sinon, l’article est sympa, il aurait mérité d’être un peu plus structuré smiley


    • french_car 16 février 2010 18:19

      Très juste mais il n’y a pas que la maitrise du sujet, il y a la pédagogie et une certaine prestance, un charisme pourrait-on dire, que beaucoup n’ont pas.


    • french_car 16 février 2010 18:25

       Philippe Renève une fois n’est pas coutume je ne vais pas être d’accord avec vous, en tant qu’ancien lycéen et père de 4 enfants.
      Actuellement la fin justifie les moyens. Tout étant basé sur les notes et le classement - notamment pour les dossier post-bac on est en plein dedans, au fond peu importe le savoir engrangé pourvu qu’on ait la note et le classement. C’est tout ce qui pervertit le système.
      Le système actuel est malade de l’élitisme qui fait que dans les TLE S au bas mot 50 % des élèves sont largués même si 90 % auront de toute façon le bac. Le prof travaille pour les 6 meilleurs de la classe qui de toute façon y seraient arrivés au même niveau avec un âne à la place, et laisse tomber les 25 ou 30 autres.
      Le pire c’est que l’heure n’est plus à la mode des études scientifiques et les 5 ou 6 premiers en math-physique iront faire hypokhagne BL, Science-Po, prépa HEC ou médecine et les profs auront vraiment travaillé dans le vide.


    • Vox Populi 16 février 2010 22:03

      @french_car

      Oui tout est basé sur des notes qui ne veulent en effet plus rien dire, mais pas pour la raison que vous donnez.

      Elles ne veulent rien dire car on a décidé de massifier le bac et ses filières générale.
      De massifier mais aussi de niveler par le milieu (ce qui en fait à amené à un nouvellement par le bas).
      Aujourd’hui les académies demandent aux différents groupes de correcteurs de sur-évaluer ou sous-évaluer les notes au bac pour que les secteurs sensibles et les secteurs favorisés ne reflètent pas la réalité : L’abysse grandissant en terme de maitrise des programmes.

      On ne lutte pas à la racine mais on supprime l’entonnoir au niveau du système d’instruction et de formation, au moment ou normalement on devrait sélectionner, et inévitablement la modification de la réalité brouille toutes les cartes pour après.
      Mais, sélection ne veut pas dire mettre sur le ban.
      Il vaut mieux être négativement sélectionné au niveau du bac qu’une fois arrivé sur le marché du travail (là où du coup l’entonnoir continue cruellement à marcher).
      Car, perdre une année à se réorienter vers une autre filière sélective au niveau du bac est bien mieux que de devoir le faire une foi lâché sur le marché du travail.

      La sélection devrait d’ailleurs s’effectuer avant le bac, mais cela reste tabou...
      Ce qui n’emperche d’ailleurs pas que des passerelle existent à tout les niveaux, mais encore une fois, il vaut mieux qu’elles soient franchises en amont (système d’instruction et de formation) qu’en aval (marché du travail, où le pragmatisme de la demande économique prévaut).

      Plutôt on accorde les filières en adéquation des débouchés, plus on évite de lâcher des étudiants en masse dans des filières où les débouchés ne correspondent pas.


    • french_car 16 février 2010 23:23

      Vox Populi je ne parle pas du bac, je parle des NOTES. Celles accumulées au long des 1ere et TLE qui constituent le dossier apres bac ! Pour les filières sélectives justement. Si au moins elles étaient établies par rapport à un référentiel national et non par rapport au pifomètre du prof ou au niveau général de la classe ou de l’établissement ?


    • Lorientin Macabé Lorientin Macabé 16 février 2010 13:21

      Je ne comprend pas bien ce que signifie « la formation citoyenne et professionnelle dans le cadre de l’économie générale »

       Mais en ce qui concerne tout simplement la formation citoyenne à l’école, je crois que là aussi elle est mauvaise. Personnellement, des matières comme l’ECJS me paraissent essentielles, mais encore trop peu importantes dans l’emploi du temps. je pense et ça n’est que mon point de vue qu’une sorte de débats sur l’actualité quotidienne ne serait pas de trop, enfin je crois vraiment que l’on pourrait éveiller de manière plus forte l’esprit critique et l’intérêt au monde qui l’entoure chez l’élève. Pour cela je trouve vraiment, que le débat et l’échange avec par exemple des écrivains, des journalistes, des acteurs de la vie locale, peut être intéressant. ( ce genre de chose est parfois organisé par certains prof mais reste trop rare à mon goûts)


    • Lorientin Macabé Lorientin Macabé 16 février 2010 13:44

      Bien sûr que non ça n’est pas ce que j’ai voulu dire, je voulais simplement exprimer le fait qu’il serait intéressant de provoquer plus de rencontres amenant au débat que ce soit avec des écrivains ou autres. Je ne remets pas la lecture en cause.


    • ZEN ZEN 16 février 2010 14:27

      Chantecler
      Tu rêves !
      Voltaire en terminale smiley !
      A mon époque (préhistorique !), on le pratiquait en première...


    • Groé Groé 16 février 2010 17:40

      Malheureusement on ne peut pas vraiment débattre avec un livre...
      L’étude des auteurs est sensée être faite en français, il serait en effet intéressant d’utiliser des cours comme l’ECJS pour rencontrer des gens extérieurs justement à ce que l’on voit classiquement en cours.

      Mes souvenirs de l’ECJS qui ne sont pas si lointains, c’est un cours fait généralement par le prof d’histoire, qui ne sait lui même pas bien souvent quoi faire de cette heure. au final une heure pas trés utile.


  • Lorientin Macabé Lorientin Macabé 16 février 2010 13:11

    De mon point de vue, il est vraiment dommage de penser que l’élève ne peut rien apporter au professeur, car en mon sens chaque relation doit être l’occasion d’une ouverture et d’un apprentissage, qu’il soit éducatif, ou même plus « spirituel ». La concurrence est présente à l’école, et le nier serait un non-sens, n’est-ce pas ? Donc, pour vous répondre, je ne pense pas que l’absence de concurrence laisserait place à des élèves possédant les plein-pouvoirs. Et je tiens à préciser que le but de tels changements ne viseraient pas à aller uniquement dans le sens de l’élève ou du professeur mais plutôt à renforcer le lien entre les deux et ainsi à créer une relation basée sur une compréhension mutuelle. En fait je crois vraiment qu’une telle ouverture est nécessaire pour que le partage d’un savoir est réellement lieu, car comme on l’observe aujourd’hui, l’apprentissage ne se fait plus vraiment pour les bonnes raisons. Aussi, si chaque élève pouvaient accéder à une éducation qui lui offre une possibilité plus large de trouver se qui l’anime vraiment pour en faire son métier, ce serait un bien énorme pour le monde.

    Aujourd’hui, ce rapport n’existe pas car les enseignants ont un programme à finir, les classes sont surchargées, les cours sont trop longs et mal répartis, et l’orientation des élèves et cela dès la 4ème, me semble trop souvent choisie par défaut. Aussi, il y a encore beaucoup d’élèves qui redoublent ; le redoublement à depuis longtemps montré son inefficacité, et si aujourd’hui on veut l’éviter et privilégier les réorientations, c’est seulement par un intérêt économique. Enfin, les élèves aujourd’hui n’ont pour beaucoup pas vraiment conscience de la chance qu’ils ont d’étudier, et veulent juste passer leur bac, histoire d’avoir un truc en poche. Aujourd’hui le manque de motivation se fait cruellement sentir, et moi-même personnellement l’école parfois me gave, car si elle offre d’excellentes choses, elle présente aussi d’énormes défauts. Il est impératif de changer des choses, ne serait-ce que pour que l’école puisse apporter à chaque élève, la curiosité d’apprendre.

     Nous pouvons puiser notre inspiration dans différents systèmes scolaires étrangers comme par exemple le modèle finlandais, ou même celui de Brockwood Park School, une des écoles crée par Krishnamurti en Angleterre.


    • MCM 16 février 2010 13:37

      Oui et de plus les revendications d’ordre philosophiques de l’auteur, rien ne l’empêche de les appliquer sur lui-même au lieu de souhaiter la généralisation de son point de vue qu’il considère bien évidemment comme le seul valable et dont les immenses bienfaits se doivent de submerger l’humanité et pourquoi pas l’univers.

      Et je devine de mieux en mieux pourquoi l’auteur prétend parler d’égal à égal avec ses professeurs, tout simplement parce qu’un ersatz de modestie l’empêche de dévoiler pleinement la supériorité de sa pensée sur celle de ses vieux profs réacs.


    • Lorientin Macabé Lorientin Macabé 16 février 2010 13:49

      je crois sérieusement que vous m’avez mal comprise, car je ne prétend être supérieure à personne, et reste ouverte aux commentaires. A travers cet article, je n’ai fait qu’exposer mon point de vue, et ne souhaite en aucun cas l’imposer ni même persuader quelqu’un qu’il est le meilleur. Je crois que l’agressivité que je ressens dans vos remarques ne sont pas nécessaires et surtout sont contre-productives au débat.


    • Lorientin Macabé Lorientin Macabé 16 février 2010 14:02

      Bien nous avons tout simplement des avis divergents.


    • Lucien Denfer Lucien Denfer 16 février 2010 17:56
      Je suis ravi de lire ce témoignage, c’est édifiant.

      Bien sur ce que l’on nomme pompeusement Education ne prépare qu’à l’exercice d’un métier. Dans l’éducation il n’est nullement question d’apprendre à des enfants à se connaître et se respecter en tant qu’individus. Il n’est pas non plus prévu de leur inculquer des notions philosophiques dès le plus jeune âge, pourtant elles sont indispensables à la formation de la personnalité et à la recherche de la vocation. 

      Dans l’éducation on reste très pragmatique et on se concentre de façon très autoritaire sur ce que des adultes blasés et mornes auront jugés digne d’être transmis à la ribambelle. On ne voit pas non plus d’alternatives à la compétition, à croire que dans une classe de 30 seule la première place compte, le reste n’a plus qu’à ravaler sa morve et faire avec. L’émulation et le travail collaboratif permet pourtant d’abattre des tâches titanesques que le meilleur de la classe ne réalisera jamais qu’en rêve. 

      Dans l’absence de méthodes pédagogiques propre à susciter la motivation du plus grand nombre, on persiste à menacer et à terroriser les élèves, on instaure l’autorité toute puissante du professeur et gare à celui qui aura l’outrecuidance de remettre cette autorité en question. C’est à croire que la priorité est de favoriser les professeurs dans le déni le plus total de la mission première de l’éducation. Si les profs ne sont pas capables d’instaurer un dialogue et de se faire respecter ils n’ont qu’à changer de métier, la position de petit chef dans un atelier de confection leur conviendra surement. 

      Le problème réside sûrement dans le fait de mettre des adultes revenus de tout et ayant perdu leur capacité à rêver et à s’étonner, face à des ados qui ont de l’énergie à revendre, des questionnements par millier, une personnalité qui s’affirme et la prétention de changer les choses. Forcément, des postures aussi contradictoires ne peuvent rien donner de bon et comme c’est quasiment toujours le cas, c’est les élèves qui se plieront à cette discipline sans âme et sans saveur, un avant-goût pour eux de ce qui les attend plus tard lorsque ils seront aigris et revanchards, ayant trahis leurs rêves pour des chimères en béton armé. 

      A l’auteur :
      Krishnamurti est une excellente référence en matière d’éducation, n’écoutez pas les incultes qui le confondent encore avec la secte are krishna. 

    • Groé Groé 16 février 2010 18:05

      MCM : L’auteur veut débattre, c’est d’ailleurs le but de ce site alors ne lui dites pas de retourner changer le monde dans son coin, ou sinon donnez lui l’exemple.

      Philippe : vous êtes choqué de voir les mangas au même niveau que Hugo, ou le rap au niveau de Bach. Mais vous hiérarchisez vous même ces œuvres culturelle, quels critères objectif pouvez vous donc apporter à cette « échelle de valeurs ».

      Oncle : L’Homme est une machine ?


    • french_car 16 février 2010 18:30

       D’accord avec vous Groé.
      MCM et Philippe Renève vous êtes en train de jouer dans le registre de sa Discourtoise Suffisance - qui par ailleurs, on le constate encore ici, ne saurait jamais descendre de son Aventin et venir commenter le fil d’un autre auteur


    • MCM 16 février 2010 18:49

      vous êtes choqué de voir les mangas au même niveau que Hugo, ou le rap au niveau de Bach. Mais vous hiérarchisez vous même ces œuvres culturelle, quels critères objectif pouvez vous donc apporter à cette « échelle de valeurs ».

      Un critère objectif assez simple : Pour faire du Bach moi-même musicien depuis des années je n’ai jamais atteint le niveau d’excellence suffisant, mais pour faire du rap n’importe quel imbécile avec une boite à rythme et des vociférations revendicatives fera l’affaire.

      Toujours les mêmes âneries de ce relativisme culturel pour lequel l’art d’un parfumeur serait égal à celui d’un quidam qui pète dans un flacon !


    • Groé Groé 16 février 2010 20:22

      Je veut juste dire que votre échelle de valeur n’est bonne que pour vous. Si je vous ais demandé quel critères objectif vous permettait de différencier ces objets culturels, c’est justement parce que selon moi il n’y en a pas. En visitant des musées je me suis mis à plus apprécier la sculpture par rapport à la peinture, ce qui est abstrait par rapport au concret. Grâce au sacrosaint MP3 j’ai pu découvrir et apprécier aussi bien Bach que Björk, Ray Charles, Métallica, Brassens, Prodigy, ou IAM. En lisant je suis tombé amoureux de Beckett, Beaumarchais, Sartre, Diderot, Tolkien, Primo Levi, de mangas comme One Piece, ou Berserk, alors que je suis resté froid devant Kafka, Zola, Giono ou Stendhal...

      L’art c’est le plaisir, de toucher, de voir, de gouter... Bien sur que je classe selon mes goûts mais je ne dirait jamais qu’un « genre » est inférieur, comme vous le faites avec le rap et les manga. Je suis ouvert a tout et j’espère toujours l’être. Il n’y pas de mauvais genre, ni de mauvaise œuvre, seulement des choses qui ne correspondent pas à nos sens et nos sentiments.
      bonne soirée


    • Vox Populi 16 février 2010 21:21

      "il est vraiment dommage de penser que l’élève ne peut rien apporter au professeur, car en mon sens chaque relation doit être l’occasion d’une ouverture et d’un apprentissage, qu’il soit éducatif, ou même plus « spirituel »."

      C’est magnifiquement utopiste cela.
      Car, enfin je ne comprends pas, on essaye de mélanger deux logiques incompatibles.
      L’instruction publique est basée sur une relation Professeur-Élève asymétrique et inéquitable, sur une transmission des connaissance et non sur un échange.

      Je veux bien comprendre la logique d’une instruction bien plus personnalisé, bien plus à la carte, avec une relation Professeur-Élevé bidirectionnelle et enrichissante des deux côtés, mais il ne faut pas rêver cette logique relève d’une vision de l’instruction bien plus libérale d’une part et ne peut pas être compatible avec l’instruction de masse.
      Cette logique ne marche que parce qu’il y a des démarches individuelles de l’élève et du professeur, d’où l’adjectif libéral.
      Deuxièmement il faut arrêter de se faire des illusions, des jeunes qui n’ont aucune motivation, même si on leur propose de s’exprimer par eux-même il y en aura toujours ! Des blasés et démotivés il y en aura toujours, d’où le fait que cette vision de l’instruction ne puisse être de masse.

      En cela vouloir mélanger la chèvre et le choux, une vision libérale et élitiste par essence à une vision de l’instruction de masse et descendante me parait ne pouvoir aboutir à rien... Sauf à se faire encore des illusions et retarder le jour du réveil : Celui ou l’on constate que la situation est irreversible


  • MCM 16 février 2010 13:27

    Krishnamurti, Yoga, je commence à mieux comprendre les motivations et l’état d’esprit du jeune auteur, dont le moins qu’en puisse en dire confinent plus au pataphysique qu’à l’enseignement. 


    • Lorientin Macabé Lorientin Macabé 16 février 2010 13:54

      Je n’ai pas écrit un article portant sur le yoga, ni sur les enseignements de Krishnamurti, je forge mon regard par diverses sources, et je n’ai fait que partager ma connaissance de modèles éducatifs alternatifs qu’il me semblaient intéressants d’évoquer pour illustrer mon propos.


  • plancherDesVaches 16 février 2010 13:56

    Bon, Ok, vous êtes en terminale.

    On en reparle dans vingt ans quand vous aurez des gosses et/ou si vous êtes devenu prof ou instit.

    Bonnes résolutions d’équations. (les plus tordues sont celles que je préfère)


    • plancherDesVaches 16 février 2010 13:59

      J’oubliai :
      Aux US, ils vont résoudre le problème d’une meilleure éducation :

      http://contreinfo.info/breve.php3?id_breve=8760
      "Faillite de l’esprit : un sénateur de l’Utah a proposé de supprimer la classe de terminale pour équilibrer le budget - la ville de Jordan supprime 800 emplois dont 250 postes d’enseignants (LA Times/KSI)"

      Pragmatiques, ces ricains. Pragmatiques.


  • ZEN ZEN 16 février 2010 14:22

    @ Plancher
    En France, on brade.. ;

    Le 15 février 2010, un professeur du collège Jean Vigo d’Epinay-sur-Seine s’est mis en vente sur eBay. Lui et certains de ses collègues contestent la suppression de postes d’enseignants prévue à la rentrée 2010.

    Lundi, un professeur « qui risque de devoir quitter (ce) collège » de Seine-Saint-Denis s’est mis aux enchères sur Internet dans l’après-midi. Quelques un des 85% des professeurs en grève préparaient leurs tentes pour une nuit de campement en face de ce collège, tandis que lui, postait sur le site :

    Description de l’objet : « À vendre, cause restrictions budgétaires : Professeur formé et compétent ayant très peu servi dans un collège ZEP du 93. Pièce exceptionnelle. Occasion à saisir pour la rentrée 2010 ! ! »

    Prix de départ : 10 euros.

    Catégorie de mise en vente : antiquités. (Rue 89)


    • plancherDesVaches 16 février 2010 14:31

      Bonjour Zen.

      La catégorie de mise en vente prête à rire, mais quand tu regardes bien, quelle tristesse.

      La crise (passée pour l’hagarde) va se charger de remettre tout ça dans le bon sens.


  • degun 16 février 2010 15:17

    Bravo à l’auteur pour avoir presque tout compris à son jeune äge.
    A la vue de certaines réactions, je mesure comme il est difficile de changer de paradigme. J’inciterais ces personnes à aller voir du côté de la Finlande qui pratique une éducation non concurrentielle, et qui obtient des résultats au moins aussi bon que la France.


    • roswwell 16 février 2010 16:46

      @Par degun

      Je suis d’accord à vous, l’ensemble des commentaires possède une agressivité certaine.

      @auteur

      Si je vous comprend bien, vous souhaiteriez plus d’interactivité avec l’enseignant et/ou des intervenants extérieurs. D’après ma faible expérience, plus on avance dans les études, plus le rapport de force s’estompe entre l’élève et le prof.

      Courage pour la suite de tes études.


    • french_car 16 février 2010 18:33

      Chantecler, ok disons que la FInlande est une région et régionnalisons l’EN, on comparera ce qui est comparable.
      Quoique j’aie lu « homogénéité » et j’ai bien peur de comprendre ce que ça recouvre et prfère que ça reste couvert avant que ça sente mauvais ...


    • french_car 16 février 2010 21:37

      Effectivement l’Angleterre est un anti-modèle mais qui a dit le contraire ici ?


  • Internaute Internaute 16 février 2010 16:34

    Je ne vois pas où se trouve la terrible concurrence alors que depuis 1968 l’Etat a décrété que 80% des élèves reçoivent leur bac quelque soit leur niveau. D’ailleurs, pour arriver en terminale sans savoir écrire le français, cela prouve que vous avez passé sans difficulté les filtres de la sélection, ou plus vraisemblablement qu’il n’y en a plus aucun. Quand j’étais en Terminale C, une devoir de math rempli de fautes d’orhtographe perdait 5 points d’office.

    Quand à la surchage des classes, j’évite de vous indiquer une solution pour ne pas me prendre une remarque de Chantecler smiley .

    L’école n’est pas là pour éduquer mais pour instruire, pour préparer les jeunes à survivre dans notre univers de plus en plus hostile. Peut-être que les meilleures écoles apprendront demain à se servir d’une Kalachnikoff et à construire un lance-flamme avec une boîte de sardine et un Victorinox mais avant d’en arriver là profitez des quelques profs qui veulent encore transmettre leur savoir en sciences, en lettres et en arts. Vous êtes là pour apprendre, pas pour donner des leçons.


    • Groé Groé 16 février 2010 18:24

      "L’école n’est pas là pour éduquer mais pour instruire, pour préparer les jeunes à survivre dans notre univers de plus en plus hostile.« 
      Vous voulez dire qu’il est plus utile de s’y connaitre en math et en français pour résister au monde hostile que de savoir respecter les autres et les comprendre ?
      ou peut être que nous ne donnons pas le même sens à cette phrase.

      concernant le BAC, l’ayant passé il n’y a pas si longtemps, c’est en effet une formalité...
      Mais de toute façon au niveau bac les gens sont généralement assez mûrs (ou s’en foutent) pour ne pas rentrer dans une concurrence sans intérêt. C’est en primaire et au collège que les enfants sont plus sensibles à cette »pression".


    • french_car 16 février 2010 18:35

      Internaute vous savez bien que la question ce n’est pas le bac mais le dossier postbac préparé en 1ere et Terminale. Et donc les notes et le classement, surtout le classement puisque les notes sont relative. Votre construction ne tient pas.


    • Internaute Internaute 16 février 2010 20:25

      @French_car,

      Pour avoir eu trois enfants qui suivent des parcours universitaires dans 3 branches différentes je peux vous assurer que jusqu’à la fin il n’y a quasiment pas de sélection. C’est à tel point qu’en deuxième année de fac d’éco-gestion le prof a refait un cours entier sur l’équation des droites y=ax+b et le calcul de leurs intersection, ceci faisant de mon temps partie du programme de la classe de troisième.

      Il ne reste plus que les classes préparatoires qui sélectionnent les élèves au mérite et là encore, Sarko est entrain de les attaquer. La sélection va se faire à la couleur de la peau, les marrons passant obligatoirement devant les rosés jusqu’à ce que le quota soit atteint. Quelle avancée !


    • french_car 16 février 2010 21:39

      Internaute,
      Pour avoir 4 enfants je puis vous affirmer qu’il n’y a pas que les prépas - je connais aussi - il y a également les écoles en 5 ans - d’ingénieur ou de gestion, il y a les IUT et quelques filières universitaires où les places sont comptées comme les doubles licences et sans-doute d’autres que je ne connais pas.


    • french_car 16 février 2010 21:41

      Et votre sortie sur la discrimination positive n’est pas très élégante.


    • Internaute Internaute 17 février 2010 09:53

      @Chanteclerc,
      « Je peux te dire, ce n’est pas un scoop , que les gamines d’origine maghrébine étaient bosseuses ,performantes et s’accrochaient »

      Je n’en doute pas un seul instant. Aux critères quantitatifs que j’avance vous opposez des critères qualitatifs car, comme tous les mondialistes, vous pensez que les nationalistes sont racistes et à priori méprisants.

      Sans aller aux extrêmes que vous proposez on pourrait déjà donner une prime de retour de 10.000 euros par adultes plus 5.000 par enfant. Cela ouvrirait des horizons à beaucoup de personnes, donnerait un coup de fouet à l’économie du Magreb et nous coûterait moins cher que ce que l’on paye actuellement pour l’immigration. Bien entendu, pour en discuter il faut commencer par en admettre la possibilité (ce qui ne signifie pas l’accepter). Ceux qui sont à priori réfactaires au retour avanceront toujours Auchwitz comme unique argument.


    • french_car 17 février 2010 10:09

      Internaute vos propos sur une « aide au retour » sont hors sujet mais valent le coup d’être relevés car vous parlez d’aide au retour pour des enfants nés en France et dont la seule patrie est la France.
      Certains vont en vacances dans le pays d’origine de leurs parents, croyez-vous que ce soit un gage d’intégration dans celui-ci ? Leur culture est française, leur langue est le Français.
      Maintenant on peut dire qu’il aurait mieux valu que leurs parents trouvent du boulôt dans leur pays d’origine et qu’ils ne soient pas nés en France mais c’est une autre histoire que le sous-développement du continent africain.


  • AniKoreh AniKoreh 16 février 2010 16:53

    La mâle assurance de Boris.. Et « de toute urgence », s’il vous plaît !

    Les châtiments corporels, rien de moins - la gifle, la trique, la latte, la chicotte, la ceinture, etc. - pour les « merdeux » ! La voilà, la bonne pédagogie !!

    Tiens, mais qui sont au juste, ces « merdeux » ? Dans l’école de la réussite, de l’« excellence », dans l’école des « meilleurs », ce sont les autres : les gosses d’abord en décrochage, laissés à eux-mêmes dans le fond de la classe, les déviants, les inattentifs, les contestataires ?

     Peut-être, sévère Boris, pourriez-vous préciser, un tant soit peu ? Puisque tout ce qui est excessif est insignifiant, n’est-ce pas.

    Mes vifs encouragements au jeune auteur (ou à l’auteure, semble-t-il), que j’encourage à poursuivre sur AgoraVox. Une veine pour vous : « Libres enfants de Summerhill » , de A.S. Neill, bien sûr (déjà évoqué ci-haut) ; mais aussi « Pour une société sans école » , de Ivan Illich. Bonne continuation !!


    • Groé Groé 16 février 2010 18:36

      « Et pourquoi ne parlez-vous pas de l’ inefficacité croissante des élèves à fournir un travail de qualité ?? »
      et qui enseigne aux élèves ? serait ils génétiquement de moins en moins doués ?


    • french_car 16 février 2010 18:41

       Alchimie de 2 choses l’une :
      - soit il existe une sorte de mutation colelctive qui fait régresser le QI de la population
      - soit le système éducatif perd de son efficacité
      L’auteur a choisi la réponse 2. C’est votre dernier mot ?
      Quant à la peur ... je ne sais pas quel est votre age mais si vous aviez des enfants ados vous ne parleriez pas comme cela !


  • Bélial Bélial 16 février 2010 18:40

    Article intéressant.

    Bélial, éternel apprenti


  • Pie 3,14 16 février 2010 18:47

    J’aime bien votre article. Il y a beaucoup de naïveté dans ce que vous écrivez mais aussi une critique implicite du formalisme scolaire qui me semble pertinente.

    Un élève français qui suit un cursus classique ne fait presque rien de pratique de la sixième à la terminale en dehors du sport (3h au collège , 2h au lycée). Pas de cuisine, pas de bricolage, peu de musique et d’arts plastiques ( 1h en collège dont désormais la moitié consacrée à l’histoire de l’art depuis Sarkozy, rien au lycée).

    L’école française privilégie systématiquement l’approche abstraite et intellectuelle. On demande par exemple aux élèves de terminale d’écrire de petites compositions en anglais, le plus souvent à partir de textes très littéraires et l’on fabrique des adultes incapables de demander leur chemin en anglais ou de se débrouiller dans un aéroport étranger.

    Il est vain d’espérer le moindre changement car l’heure est aux économies, les classes du public grossissent au fur et à mesure que le nombre de profs diminue.
    L’école est un reflet de la société, on y trouve la même insécurité sociale qu’ailleurs, c’est la source de cette peur que vous décrivez.


  • Groé Groé 16 février 2010 19:17

    Un problème selon moi est aussi qu’on reconnais la valeur d’un élève sur un plan général pendant la majeure partie de sa scolarité. Au final on les amène plus souvent à combler leurs défauts qu’à comprendre leurs forces. Il y a en effet un base générale que tout le monde dois posséder, mais demander plus tôt aux élève de reconnaitre et de travailler sur leurs points forts, les aiderait à avancer et a ne pas se dénigrer. Et c’est aussi se qui leur permettra de se différencier dans l’avenir.
    Il faudrait plus prendre en compte le « profil » des élèves. Il aurait sans doute était plus utile pour ma vie actuelle, que je puisse avancer plus vite en math, physique, chimie (que je maitrise bien), mais aussi combler mon retard en anglais, français, orthographe (vous aurez remarqués) avec des gens partageant mes difficultés. Au lieux de cela j’étais à la traine en français... et je m’ennuyais en math...

    Concernant le profs plutôt autoritaire, ou plutôt copain... Je ne sait pas dans les deux cas certains m’ont énormément appris et d’autres pas ! Indifféremment de leur attitude vis a vis de la classe. Il y a des autorité entrainantes, ou parfois rebutantes idem pour les profs plus « copain ». ce qui fait une réelle différence de qualité d’enseignement c’est la capacité, à comprendre pourquoi ça coince ou pas dans la tète des élèves, et à savoir leur expliquer.

    Demander plus de travail en groupe serait aussi intéressant. c’est plus motivant, on peut demander des choses plus élaborées que le simple exercice, monter des projets, des exposés, confronter les élèves entre eux pour qu’ils apprennent aussi de l’autre.

    Enfin il faut absolument améliorer les informations sur l’orientation après le collège et le bac. En lisant les documentations sur les études, l’explication des contenus est souvent trop faible, pas claire. Il ne s’agit pas de choisir un restaurant... mais une structure dans laquelle on va passer au minimum un an de notre vie.


  • johnford johnford 16 février 2010 19:45

    je ne suis pas d’accord vous souhaitez que le professeur devienne un bon ami de l’élève et oublie l’autorité ; vos avez par contre raison quant à l’augmentation du nombre de professeurs pour qu’ils puissent s’occuper de classes de 20 élèves maximum et qu’aucun élève en difficulté ne soit délaissé ; c’est sans compter sur sarkozy et ses amis banquiers qui souhaitent détruire l’école publique afin de créer des écoles privées (et peut être aussi de former des élèves inaptes à comprendre la politique ).
    Ensuite l’autorité du professeur doit se renforcer, contrairement à ce que vous dites, pour la simple et bonne raison qu’il y a une véritable démission de la part des parents qui laissent l’éducation de leur enfants aux professeurs.


    • Pie 3,14 16 février 2010 20:02

      Posez cette bouteille immédiatement . Une fois revenu de la cellule de dégrisement enlevez ce couvrechef ridicule et changez de lunettes ( on est au XXI ème siècle Nom d’un Chien !!).


    • johnford johnford 18 février 2010 02:02

      et au 21e siècle c’est un progrès de voir des parents se courber devant leur enfant-roi ? ou alors vous avez fait de l’humour mais je n’ai pas saisi ; quoi qu’il en soit je garde ma bouteille, c’est mon seul véritable ami ! santé !


  • aspic aspic 16 février 2010 20:30

    Enfin un jeune qui s’exprime et qui pose des questions honnêtes, de son vécu...
    Puis quel spectacle ces réactions haineux et hors contexte !
    Et ensuite probablement se plaindre que « les jeunes » ne s’expriment pas !
    Je ne suis pas né en France donc je m’exprime pas dans ma langue maternelle, mais j’ai pu passer le Bac en France il y a très longtemps, j’ai trois fils dont deux ont eu le Bac S (maintenant étudiants : médecine puis prépa Ingénieur), le troisième souffre des maux décrits par l’auteur (se trouve en première).
    Je constate quand même que le système éducatif en France connaît vraiment trôp de déboires, trôp d’échecs scolaires, il serait bon de comparer un peu avec ce qui se passe dans d’autres pays...


  • Vox Populi 16 février 2010 21:06

    J’espère au moins que vous êtes au courant que le discours que vous tenez est exactement celui qui est tenu par toute une partie de la gauche depuis déjà au moins 20 ans si ce n’est plus...

    Ce qu’il serait vraiment pertinent d’étudier c’est soit :

    - Savoir si cette logique n’est pas une utopie faisant qu’on ne s’intéresse pas aux vraie racines du problème (ce que je pense)

    - Ou si l’on pense sincèrement que ce que vous énoncez est une piste, se demander alors pourquoi cette logique n’a pas été mise en place

    Mais recaser des discours déjà maintes fois matraqués ne fera rien avancer...


  • ddacoudre ddacoudre 16 février 2010 22:19

    la compétition me semble difficile à exclure car elle est un élément de comparaison, de mesure et de sélection. la manière dont on l’aborde ou la présente ou l’utilisons et un autre sujet, quand quel que dit je me suis fait seul il ignore a quel point c’est un âne. cela ne lui enlève en rien les capacités. dont il a fait état mais assurément il méprisera ceux qu’il a vaincu ignorant que par leur faiblesse il leur doit son succès, et trouvera toujours qu’il sont une charge un boulet à trainer.

    heureusement qu’il n’est pas le maitre car il en arriverait à sa propre destruction.

    ceci dit l’école devient une usine de formation de clé a molette pour le marché pour la plupart.

    il y a une dissociation a faire, d’une part l’éducation générale, puis celle qui correspond aux besoins de la société dont la sélection ne sera jamais satisfaisante, et puis celle qui permet de comprendre le monde et de s’ouvrir à tous ce que la nécessité ne nous a pas permi d’apprendre et qui fait de nous des serviles.

    il y a donc deux type d’enseignement à créer, celui qui existe et donne accès a un minimum de culture et a une autonomie économique pour prendre sa place dans la société et une autre quand nous sommes adulte et qui doit se poursuivre tout au long de l’existence pour accéder a tout ce que l’on a du écarté à un âge où il est difficile de comprendre toujours l’utilité de ce que l’on apprend.
    tout ce qu’il est nécessaire d’apprendre ne peut contenir dans la durée de l’enseignement actuel, nous avons un certain nombre de seuil qui ne sont que formel, un jeune peu parfaitement se débloquer avant ou après, mais pour cela il faut autre chose que des usines à sélection par la peur comme tu le dis, mais c’est devenu le mode de commencement de notre société.

    cordialement.


    • french_car 16 février 2010 23:24

      Un étalonnage par rapport à un référentiel national serait bien plus sain que la compétition, à tous points de vue.


  • Dolores 16 février 2010 22:27


    Je vais vous parler d’un temps que les moins de 60 ans ne peuvent pas connaître.....sauf peut-être « oncle archibal » ! (J’étais au lycée Raymond Naves à l’époque où vous étiez à Pierre de Fermat !).
    Cette histoire d’élitisme et de pression contre tous ces bambins me fait sourire.
    Savez -vous que dans les années 50, pour entrer en 6°, il fallait passer et réussir un examen ?
    Dans ma classe de CM2, nous avons été 6 a être choisies sur 36. Moins de 20%.
    L’élimination se faisait ensuite par l’argent : 5 avaient des parents nantis, donc pas de problèmes.
    Pour moi ,il n’en allait pas de même : fille d’ouvrier, mon père n’avait pas les moyens de me payer le lycée. J’ai donc été dirigée vers l’enseignement court (jusqu’à la 3°), mes performances n’entrant même pas en ligne de compte.
    Quant aux 30 autres, elles restaient dans le primaire pour passer le Certificat d’études.

    Nous n’étions certes pas des anges, mais pendant toute ma scolarité, du CP en terminale, je n’ai jamais entendu quelqu’un répondre à un prof ou l’insulter quoi que nous puissions penser de lui par ailleurs.
    Je me souviens 45 ans après d’un prof d’anglais en particulier, dont nous disions entre nous qu’elle parlait l’anglais comme une vache espagnole. Aujourd’hui elle ne tiendrait pas devant une classe plus de 5mn sans se faire chahuter ou insulter.
    Plus subtils ou plus intelligents, pour ne pas subir son cours, nous la faisions nous raconter sa vie car elle avait beaucoup voyagé !

    Maintenant on fait de cette époque où les enfants étaient bien éduqués un repoussoir en prétextant que les profs étaient des brutes ou des tyrans, ce qui est parfaitement faux.
    Je peux même dire que nous nous amusions bien.

    Le choix, en Terminale se résumait à 3 voies : Maths élémentaires, Sciences expérimentales et Philosophie.

    L’erreur des enfants d’aujourd’hui est de vouloir être heureux partout et tout le temps et de ne pas comprendre que rien ne s’obtient sans efforts, que la vie de tous les jours ne permet pas de faire tout ce que l’on veut quand on veut, que le travail d’un prof n’est pas le copinage avec ses élèves mais de leur transmettre le savoir qu’il a pris la peine d’amasser, car il a été élève avant d’être prof.
    En fait une bande de jeunes idiots méprise le savoir, persuadés qu’ils sont d’en connaître autant que celui qui a fait de longues études pour tenter de leur apprendre le b.a ba d’une matière.
    Pour eux l’idéal est de ne faire que ce qui leur plait sans avoir jamais de compte à rendre.

    Pensez, bonnes gens, combien est horrible l’idée être évalué et noté et de se rendre compte qu’on est pas vraiment à la hauteur de ses prétentions !

    Obligatoirement un employeur laissera faire ce qu’il veut , quand il veut et sans porter de jugement sur son travail à notre futur employé qui ne sera en aucun cas tenu d’obéir à un ordre qui lui déplait.


    • french_car 16 février 2010 23:17

      Dolores, vous êtes de la génération de mon père - 79 ans - et vous avez été orientée vers une filère courte, au boulôt à 16 ans.
      Et vous trouvez ça bien ?
      Les études que vous n’avez pas faites, et le job que vous n’avez pas eu parce-que vous n’aviez pas le niveau de diplôme auquel vos capacités vous auraient autorisée, vous ne les regrettez pas  ?
      Et encore, vous, et même moi pouvions à l’époque entrer sur le marché du travail à 16 ou 18 ans mais maintenant ? Ramer de petit boulôt en ANPE et de formation continue en ASSEDIC ça vous aurait plu ?
      Et en Terminale effectivement on choisissait entre S et L comme maintenant, on y a ajouté ES intégrant économie et droit - dont l’enseignement étaient peu développé à l’époque.
      Quant aux Brevets Professionnels ils ont été prolongés vers des Bac Techno ou Pro.
      Et pour le reste « les jeunes n’ont plus le gout de l’effort, veulent tout tout de suite etc ... ». Je vous ai déjà entendu raconter ces balivernes, il y a 42 ans, en 1968 !
      Et vous avez connu la guerre oui ...
      Mais vous faites aussi partie de cette génération insouciante, à l’abri du chômage qui a mangé les réserves, qui a dépensé sans compter et grace à qui notre jeunesse est endettée et paie vote retraite.


    • french_car 17 février 2010 09:53

       Oncle Archibald je ne suis pas sûr que ce soit uniquement une question de financement mais sans-doute - au moins à l’époque - une forme d’autocensure, un couple d’ouvriers ne pouvait pas penser qu’un de ses enfants puisse faire des études supérieures. Même pour ma génération - celle d’après c’était encore le cas, on cherchait « la bonne place » pour ses enfants à La Poste ou dans la grosse boite où le père avait toujours travaillé - à l’époque on ne concevait pas de changer d’emploi et surtout pas d’y être contraint via la case chômage.
      Maintenant vous citez le cas d’un type qui faisait partie de l’élite, bah oui il y en a toujours eu il yen aura toujours, la question est justement de savoir ce que l’on fait des autres, les 98% qui n’en font pas partie.


    • french_car 17 février 2010 10:12

      Ca c’est bien vrai comme disait la mère Denis !
      Quand y avait pas de chômage et de la promotion interne c’était mieux que maintenant qu’y a du chômage et peu d’espoir d’ascension sociale.
      Quelles solutions SVP ?


    • french_car 17 février 2010 22:13

      Les délocalisations, les gains de productivité absorbés par le capital et non par la diminution du temps de travail ... Le protectionnisme ne marche pas, il y a obligatoirement barrière réciproque de l’autre côté vous n’exportez plus.
      Par contre si l’on observe le Japon, les gains de productivité ne se sont jamais fait au détriment de l’emploi et la population achète « local » parce-qu’elle n’aime ni les Chinois ni les Coréens ses seuls voisins. En Europe nous avons fait des cercles concentriques, en Allemagne, Italie, Espagne, puis Japon, Amérique du Sud, Turquie, Chine ...
      Le Français comme le Japonais essaie de décourager les importations chinoises : ça donne des boutons, il y a des aiguilles dans les ours en peluche, les guirlandes lumineuses sont dangereuses etc ...


  • non667 16 février 2010 23:27

     A TOUS
    On arête de rêver et on redescend sur terre
    l’éducation nationale telle qu ’elle est n’est pas due au hazard mais est bien le résultat de multiples réformes pensées muries et menées par la droite et par la gauche
     la gauche : j’ai entendu pour le 40 ° anniversaire de mai 68 qui a tant marqué l’E.N. des paroles de cohn bendit que je n’avais pas remarquées à l’époque
     en substance :«  il ne sert a rien de démocratiser les universités, ils (les gens du peu ple)deviendront les plus fidèles serviteurs du capitalisme »
    pour faire échouer les états capitalistes la gauche s’est appliqué à saboter l’ E N (90 % du personnel à gauche y fait la loi) à sapper l’autorité (il est interdit d’interdire ,élève = prof , école = lieu de vie ,sans murs, ouvertes a tous ,multiactivité ! ....) , entrée des délégués élèves et parents dans la gestion pour former des revendiquateurs , à sapper les méthodes (math modernes ,méthode globale de lecture, notation par lettre , suppression du classement ....) ces nouveautés désarçonnaient seulement les parent peu instruits .
    la droite qui voulait conserver le savoir pour son élite l’a fait puisque la gauche l’a laissé faire

    on est loin des commentaires ci dessus, cessons de vouloir donner des idées aux politiques comme un enfant de 7 ans qui vient d’apprendre comment on fait les gosses et qui veut l’apprendre à sa grand mère !!!et comme le fait notre jeune auteur .
    la politique n’est faite que de complots ,cessons l’angelisme , réveillons nous les anciens , démontons ces complots et surtout ne comptons pas sur les politiques pour le faire .Ils nous (le peuple ) mènent en bateau depuis toujours


    • Montagnais .. FRIDA Montagnais 17 février 2010 01:04

      « Quand j’étais jeune, je pensais qu’il convenait d’exterminer l’ensemble des vieux.. Depuis, j’ai mûri, il convient d’étendre l’aspiration aux perdreaux de l’année aussi. Avec l’âge, on voit mieux les choses. »

      "E pour cela, il est impératif que chaque élève soit reconnu et pris en compte comme un être humain à part entière, et que le rapport avec l’éducateur ne soit pas un rapport d’autorité, mais un rapport de partage, d’échange."

      Et dire que ni Socrate ni Platon, ni Plume ni Goudron n’étaient avertis..


    • french_car 17 février 2010 10:18

      NON667 vous me faites trop rire !
      A gauche les profs ?
      Bien réacs, bien pétris de leur autoritarisme oui. Ils n’ont que le portefeuille à gauche parce-que de ce côté là la Droite ne leur fait pas de cadeaux.
      Quant à accepter la moindre proposition de la part des élèves ou des conseils de parents ne rêvez pas !
      J’ai 4 enfants je sais de quoi je parle.
      Dans ma fédération (de parents) certains parents délégués ne veulent plus participer aux conseils de classe tellement on les traite bas.
      Moi-même ai été estomaqué de la manière dont on n’est même pas accueilli ni salué, ces messieurs-dames sont entre eux, entretiennent une causerie de salon avec petits rires de gorge. La moindre remarque ou question vous est « renvoyée ».
      L’EN est un système féodal, impénétrable, gouverné par l’omerta - pas de bruits, pas de vagues.


    • non667 17 février 2010 14:13

      à french
      les prof de gauche ça vous fait rire vous les traitez de réac
      je vous rappelle quelques faitsque peu être votre age ne vousa pas permis de connaitre :
      en 1981 après l’élection de mitterrand le secrétaire général de la F E N ( fédération de l’éducation nationale ,regroupant de nombreux syndicats de gauche ) André Henry fort du soutient qu’il lui avait apporté a exigé un poste de ministre (de l’éducation voulait -il ) .tonton sur ce plan la ne l’a pas satisfait et lui a crée un ministère pour le ridiculiser « le ministère du temps libre ».
      en 2002 ce sont les profs qui ont fait défiler les gamins de la maternelle au lycée contre lepen
      en guise de réac on doit trouver mieux !
      votre expérience de parent d’élève n’est peut être qu’une exception ou peu être une réaction a un parent qui prétend leur apprendre leur métier alors que ce parent n’est pas capable d’éduquer son enfant qu’ils ont sous leurs yeux !!!!!


    • french_car 17 février 2010 17:25

      Non666 je vous rassure à plus de 5 0 ans j’ai connu 1981, Mitterrand a fait du clientélisme. Les enseignants ont fait battre Jospin en 2002 en portant lers votes sur l’extrême gauche, avec Allègre il n’avait pas fait de clientélisme, la vie politique veut cela.
      Mes enfants n’avaient pas besoin de leurs profs pour manifester en 2002, du moins ceux qui étaient en age. Il est normal que les enseignants défendent la démocratie malgré tout, il ne faut pas confondre réac et carrément antidémocrate, antiparlementaire.
      Quant aux parents d’élèves, j’habite une banlieue cossue et paisible dont le maire est depuis de nombreuses années le papa d’une ministre, le Lycée est verrouillé par une proviseure à ruban rouge qui se tient bras-dessus-bras-dessous avec les profs et les flics. Il n’y a rien à en attendre, toutes les instances ouvertes aux parents sont négligées, toute mesure qui ne satisfait pas leur corporatisme est vertement rejetée.


    • french_car 17 février 2010 17:26

      J’ajoute que pendant l’année scolaire qui vient de s’écouler, Darcos est venu faire le beau au Lycée par deux fois !! Et il n’a pas été sifflé par les profs loin de là.


  • ixipe 17 février 2010 01:16


    Je suis enseignant et j’ai trouvé cet article très intéressant. 

    J’ai travaillé dans des quartiers peu favorisés et la plus grande difficulté dans mon rôle d’enseignant était de faire correspondre le monde de l’école et celui de l’extérieur. Les enfants sont très réceptifs à l’éducation à la citoyenneté, à l’écologie, au respect des autres , à la solidarité, la paix... mais ils ne sont pas bêtes : ils voient bien que ces valeurs ne se retrouvent pas dans le monde dans lequel nous vivons. Quand un savoir, une technique, une compétence devient caduque, à quoi sert de la retenir ? Mieux vaut savoir se défendre.

    Alors comment motivé les troupes ? La peur de la punition n’est pas un moteur d’apprentissage. Même les “bons” élèves, ceux qui apprennent et recrache sagement leurs leçons, n’en retiennent pas la moitié et peine à réinvestir un savoir dans une situation non scolaire. Les plus malins élaborent tout un tas de stratégies pour faire croire qu’ils savent, pour faire plaisir à l’enseignant et leurs parents. Ils apprennent ainsi à se donner l’apparence de quelqu’un de bien dans notre société. L’épanouissement est une autre paire de manche.

    Dans l’établissement dans lequel je travaille en ce moment, un Lycée Français aux États Unis, la donne est complètement différente : les élèves sont encouragés voir survalorisés. Les parents payent cher le prestige de l’établissement, qui n’est qu’une façade : les élèves ne sont pas beaucoup plus doués là qu’ailleurs. Mais l’argent permet de rêver aux grandes universités et ils y arriveront. Ils y arriveront car l’établissement à les moyens de ne pas surcharger les classes, d’organiser des entretiens élèves/profs régulier, d’avoir une équipe de soutient des élèves en difficultés conséquente, d’avoir des profs d’art, de musique, de sport et de langue en primaire , de faire des sorties, des camps...bref, des moyens. Et si ça ne suffit pas, il est toujours possible de faire un gros chèque lors du Gala de l’Université convoitée, mais c’est une autre histoire ;)

    En citant les activités manuelles, notre auteur tape dans le mille. Pour qu’un enfant apprenne, il faut qu’il tripote quelque chose. Il y a toutes les chances qu’un enfant retienne ce qu’est une mesure en faisant un gâteau, un objet en bois, alors qu’une leçon et des exercices ne laissent que rarement des traces.

    Le problème c’est que la mise en place de ces activités est souvent un cauchemar pour l’enseignant : problème de budget, d’administration, de temps. Il faut vraiment être motivé pour enseigner aujourd’hui, mais quand les moyens humains et financier ne suivent pas, c’est dur de ne pas devenir un fonctionnaire de la pédagogie. Se réduire à son rôle, ne pas en faire trop. Ce n’est pas si simple de fournir un travail de qualité.

    Et puis les profs ont quand même une sale image, l’opinion publique et les médias leur tirent facilement dessus quand ils sont en grève alors que la plupart du temps, ils protestent pour la survie d’un système éducatif viable et démocratique.

    Merci donc pour cet article,

    Et bravo pour les fautes, j’en fait tout autant :)


    • Raymond SAMUEL paconform 17 février 2010 08:58

      Bonjour IXIPE,

      Votre sens des réalités et la justesse de vos observations méritent d’être soulignés et encouragés (vous n’êtes pas le prisonnier d’une doctrine, fasciste, catho ou autre).
      En effet, l’école handicape les enfants, assis sur une chaise et enfermés entre quatre murs avec un chef dont ils dépendent à 100%. Dans ce milieu inadéquat les enfants ne peuvent pas vivre selon leur nature et se développer harmonieusement.
      La ségrégation par âges, la promiscuité, la privation de liberté exacerbent la révolte ou l’apathie.C’est un milieu pathogène qui tue l’envie d’apprendre. C’est dans la vraie vie que les enfants apprennent la vie. Ils naissent formidablement motivés, vous ne pouvez pas dire le contraire.
      Je pose cette question :
      Comment les adultes parviennent-ils à les démotiver ?


    • french_car 17 février 2010 10:26

      Merci pour cet éclairage Ixipe.
      Effectivement travailler pour les notes c’est donner l’apparence d’apprendre, faire semblant, peu importe le moyen pourvu qu’on ait la fin.
      Cet apprentissage par l’expérimentation, Allègre et Charpak ont voulu le mettre en place via les fameux TPE que l’on prépare pour le Bac en 1ere. Les profs ont oublié que le « E » voulait dire encadré et laissant les élèves patauger et agissent en censeurs plus qu’en soutien.
      Effectivement aux USA la sélection se fait par l’argent, en France pas vraiment encore mais disons par le milieu, par l’aide individuelle que chacun peut apporter à ses enfants, par la capacité à orienter et à conseiller, à rassurer aussi.


    • ixipe 18 février 2010 01:40

      Bonjour paconform

      Merci d’appuyer mon propos. L’enfermement est effectivement une des caractéristique de notre système scolaire. Encore une fois les savoirs sont validés par le monde dans lequel les enfants vivent. A quoi sert une règle de grammaire ? Bien parler ? Mais pour quoi faire ?

      Zidane, Joeystar n’ont pas eu besoin de cela pour réussir !

      Dans ma classe à Marseille, les gamins voulaient presque tous devenir des stars, rien glandé et avoir plein de fric. C’est clair qu’entre ça et travailler dur pour avoir un boulot mal payé je les comprends.

      Quand à ce qui les démotive, je pense que c’est plus le monde des adultes que les adultes eux- même. Quelle sont nos valeurs ? Sommes nous des exemples à suivre dans nos relations avec les autres, nos envies, nos préoccupations  ?
      Heureusement, et comme le souligne french_car, la différence chez nous se fait encore dans l’humain, dans ce que l’entourage peut nous apporter, et c’est un bien précieux. C’est cela que nous risquons de perde.


      Quand à vous, oncle archibald, si je ne comprends pas le sens de votre première remarque, je tiens à réagir à la seconde ; en tant qu’enseignant je préfère valider une compétence de mesure en leur demandant de suivre un recette, plutôt que de me répondre à une question toute faites du style « combien de grammes font la moitié d’un kilo » parce que si effectivement plus de la moitié sauront répondre à la question, combien sauront la mettre en application dans une situation réelle ?

      Je pourrai effectivement me contenter de la question mais je deviendrait un fonctionnaire. Or mon rôle est de donner des outils, pas des bonnes notes.

      Quand à la dernière remarque elle me semble complètement déplacée, ne connaissant ni ma vie ni les raisons qui m’ont amenés à ce choix.

      Je suis fils de prolétaire, j’ai été à l’école publique et au final, je ne suis pas mécontent de ce que je suis ;)


      Merci


  • timiota 17 février 2010 02:54

    On peut réconcilier les vieux schnocks et les jeunes schnocks...
    au moins au niveau de l’analyse :

    Lire Bernard Stiegler.
    Nous somme le seul animal à pleurer au cours de son éducation.
    Nous sommes tissés de « protentions » (« envie » ) et de rétentions .
    Nous avons une vie « humaine » grâce aux supports de mémoire (langue pour tous, lecture pour beaucoup, et maintenant internet pour pas mal).
    Dès leur entrée en civilisation, ces supports de mémoire ont joué des tours pendables. L’esclavage pour dettes il y a 3200 ans. Eh oui, on te voit arrivé avec ta dette, tu restes esclaves ou tu fuis aux marches de l’Empire (peut être que les proto-Hébreux furent des réfugiés de ce style, tracer « abiru », lire Liverani).
    Socrate a eu « peur » de l’écriture, les encyclopédistes n’ont fait bon usage de l’imprimerie qu’après une marée de choses niveau « poubelle du web » mutatis mutandis (Libelles, pamphlets, faut bien vivre quand on est éditeur). La technique (en sa dimension mémoire plus qu’en sa dimension prométhéenne, ida est bombinette ou fusil) est un ouragan en soi. La Nintendo est une déesse (DS =DoubleScreen pour les vieux schnocks) plus forte que bien des Dieux.

    Stiegler analyse la « liaison » ou la « déliaison » des pulsions. Les pulsions liées sont « infinitisées » sublimées, et on accepte alors de développer le soin, « l’otium », le loisir que vous souhaitez voir venir Lorientien.

    La force de l’humanité est dans la fractalité du monde (même Dugué existe sur AV, rendez vous compte), dans les recoins, tout ce qui n’est pas abject n’est pas sublime, mais peut être soigné. Vous êtes touché par la grâce peu divine (non inhumaine dit l’autre jargonneur) du « soin » lorsque vous aurez croisé suffisamment « aidos » la honte, la seule qui inspire si fort la justice « dike » (syndicat, syn-dike, vu ? ). Et vous en avez eu récemment l’expérience : prince Jean et l’EPAD. Eh bien la honte en a submergé plus d’un dans ce pays et hop, ça ne s’est pas fait, pour une fois. La preuve que dans les recoins subsiste la capacité d’infini (l’existence au lieu de la subsistence, être exo dehors/ peut être au dessus, et pas sub/ Sûrement dessous). Mais c’est vrai qu’en cours, au collège au lycée, elle disparait presqu’entièrement, cette belle capacité. Une seconde de la sonnerie d’un portable vous en enlève 5 mn fastoche. eh oui. 

    En effet tout ceci apporte peu de solutions (Ars industrialis pour Stiegler, le CRREA de JFK pour Marianne, pas rien, pas tout). Et attendre d’être vieux schnock n’est que la solution par défaut. Qu’est-ce qu’il manque à tout cela ? sans doute un peu de « holisme », que tous vos nerfs soient en état d’apprentissage pas juste le neurone des maths ou de l’angliche.
    De ce point de vue, je doit lire le livre sur La Main du sociologue Sennet, un de ces quatre. Oui, avec une main atrophiée par « l’outil » clavier-souris pour trois décennies, l’humanité passe sur un pont étroit.
    Qu’elle retrouve une main créatrice, capable de former de l’information (eh oui, in-forme, je te forme), des pieds et des mains, du bec et des ongles, et la pensée sera moins tourniquette. Rêvons même que BHL n’aura plus besoin que de tailler ses chemises, fini le besoin compulsif de pholisopher (je me sic, comment dire ce qu’il fait sinon) avec la chemise en question. 

    Bon, allez,mise en oeuvre, musique quoi . (Django Reinhardt ne devint « bon » en musique qu’après un accident à son bras ai-je appris récemment) .

    bonne élévation, élève levant de levain demain.
     


  • takakroar 17 février 2010 07:00

    Rafraichissant cet article. J’ai 78 ans et je me retrouve dans ces aspirations, cette utopie. Evidemment quand on a vécu avec ces valeurs de peur, de compétition, renforcées par la religion qui joue sur la peur du châtiment éternel et l’affirmation d’une vérité absolue qui rejette les « mécréants », c’est difficile d’imaginer un autre mode de fonctionnement.
    Bien sûr, l’auteur, vous n’avez pas la proposition « clé en main » de mettre çà en place, mais vous faites votre boulot : vous semez.
    Forcément vous dérangez. Et puis on n’a pas été formé non plus pour échanger des points de vue pour avancer ensemble. Mais on est d’accord avec toi et t’es un bon, ou on n’est pas d’accord et t’es un mauvais.
    Bien sûr on peut discuter sur la notion d’envie et y voir soit le désir de mettre ses forces, son enthousiasme au service d’un projet, soit le refus de sortir de son état végétatif.
    Bien sûr on peut discuter sur la notion de compétition qui peut être l’aspiration de se dépasser soi-même, de faire encore mieux en se respectant, ou d’écraser l’autre quels qu’en soient les moyens.
    Je suis tombé sur des commentaires sportifs à la télé ces jours-ci, partculièrement sur les jeux olympiques ; la seule chose qui compte c’est le score final. Peu importe le reste. Tu es troisième tu es un héros glorifié pour la planète. Tu es quatrième à un poil près, tu n’existes pas. L’épreuve sportive elle même, les athlètes eux-mêmes n’intéressent pas, ce qui compte c’est le podium. A condition que tu soit de la même natonalité que moi, bien sûr.


    • french_car 17 février 2010 10:30

      Très juste Takakroar, seul le résultat compte et 95 % des effectifs seront laissés de côté.
      Et encore , le sportif arrivé 4eme aura une deuxième chance lors des championnats d’Europe, du Monde, prochains JO ou autre.
      Alors que l’élève de terminale s’il rate la marche de l’entrée en classe préparatoire ou autre filière prestigieuse ne se verra guère représenter les plats une deuxième fois.
      On nous objectera qu’il existe le CNAM ou autres systèmes de formation continue mais il faut avoir une motivation énorme et une famille extraordinaire, un employeur conciliant pour se lancer dans l’aventure.


  • bob 17 février 2010 10:24

    Hé oui, dommage qu’un lycéen ait compris cela mais que la majorité des têtes pensantes aient occulté ce fait pendant au moins 50 ans


  • jkw 17 février 2010 12:43

    l’enseignement se dégrade ?
    l’état est complice !! en supprimant du personnel de surveillance au moment ou l’évolution de la société se dégrade, il sait que cela ira en s’aggravant !
    alors on pourra réformer ce repère de « gauchistes soixante huitard » qui s’oppose à toute réforme et en attendant, place aux écoles privées où les très chers bambins friqués pourront se retrouver !
    mais où ils se trompent d’analyse c’est qu’aujourdh’hui, les dealers sont (aussi) devant ces établissements car ils savent qu’il y a là clients aisés !!!

    cela démontre en plus l’incompétence de se gouvernement qui n’est pas capable d’ajuster les moyens face à des évolutions de société !
    gouverner c’est prévoir !!

    « le costume était trop grand pour lui ! »  !!!!


  • Jean 17 février 2010 14:14

    Notre jeune ami Macabé récite visiblement une leçon apprise, dont la complexité, d’ailleurs, le dépasse quelque peu, comme c’est normal pour un « perdreau de l’année ». Mais enfin, c’est le propre de l’adolescence de vouloir refaire le monde, et il est dans son role.Sur ce point, rien à dire. Il a lu un certain nombre de « pédagogistes » et s’empresse, en nouveau converti, de nous communiquer son enthousiasme.
    Ce qui me navre, donc, ce n’est pas qu’il s’exprime et se croie détenteur de la Vérité - tous les adolescents, à un moment ou à un autre, prennent leurs désirs pour des réalités -, c’est qu’il nous livre sa « Pensée » dans une langue incertaine, où les fautes de style de tous ordres le disputent aux grossières erreurs d’orthographe. Par exemple, il confond « en vue de » ( « nous arrivons en vue de l’aéroport ») et « au vu de » (« au vu de l’ensemble du dossier, nous pouvons conclure que... »). 
    Ce qui est d’ailleurs pour le moins cocasse, c’est que son texte constitue la meilleure preuve de l’échec du système éducatif. Car lorsque l’on s’exprime à l’écrit d’une manière aussi confuse et fautive, c’est que l’on n’a pas vraiment appris à écrire et à penser.
    Que conseiller, donc, amicalement, à cette jeune personne ? Peut-etre de profiter de ce qui lui reste de son année de terminale pour se mettre, un peu plus modestement, à l’écoute de ceux de ses professeurs qui ont des connaissances précises, et bien utiles, à lui transmettre et qui en cela meme le considèrent comme une personne à part entière.


    • french_car 17 février 2010 17:31

       Jean si vous aviez tout lu vous sauriez que notre amiE est unE perdrIX.
       Après avoir critiqué la forme - il est toujours facile de moquer les fautes d’orthographe - auriez-vous un peu de temps pour exprimer une idée ? Quelque-chose à propos du fond si vous en étiez capable ?
      Et puisque vous maîtrisez parfaitement l’orthographe essayez de maîtriser le clavier afin qu’il place quelques accents circonflexes sur votre prose.


    • Jean 17 février 2010 18:30

      Ben oui, cher french_car, j’ai bien tout lu. La preuve, c’est que vous voyez bien que j’ai hésité entre « notre jeune ami » et « cette jeune personne ». Car, comme « notre jeune amie » n’est pas très sure de sa grammaire, elle peut très bien faire au masculin, sans aucun état d’ame, les accords qui la concernent. D’où l’importance de l’orthographe pour exprimer sa pensée, et l’urgence qu’il y a pour elle à retourner à l’école pour y apprendre dare dare les connaissances de base.
      Quant aux accents circonflexe, figurez-vous que c’est mon ordinateur qui refuse obstinément de les placer sur les voyelles et qui m’en colle deux, régulièrement, juste avant elles. Du coup, j’ai renoncé à m’escrimer avec eux. Si vous aviez une explication et un remède (à part celui de ne pas écrire sur agoravox), je suis preneur.
      Sur le fond, si vous avez un peu de culture pédagogique, vous reconnaissez aisément dans le texte de notre amie les poncifs de ce qu’on appelle le « pédagogisme ». En un mot, la « pensée » de M.Meirieu et de ses séides, avec toutes les formules magiques qu’elle véhicule : « l’’élève au centre », la « pédagogie du coude à coude doit remplacer celle du face à face », « haro sur le cours magistral » , « nul ne peut contraindre un élève à apprendre », « le professeur apprend autant de l’élève que celui-ci du professeur », « l’école de l’émulation, c’est celle de la guerre civile » (thèse du livre éponyme dudit Meirieu), « le professeur n’a pas à imposer son savoir à l’élève, car ainsi il le met en position d’infériorité » (il ne le traite pas comme une personne à part entière, comme le dit notre jeune amie), « l’élève construit son savoir par lui-meme », « un collège est une petite démocratie et les règles de celle-ci doivent s’y appliquer à tous, élèves et professeurs », etc.etc.
      Vous voyez que je connais mes classiques ! Si vous voulez en savoir plus sur ces théories « pédagogistes » qui inspirent depuis des dizaines d’années l’action et les revendications des principaux syndicats d’enseignants, le Snuipp, le Snes, le Sgen, l’Unsa, vous pouvez aller sur le site de M.Meirieu (www.meirieu.com). Après quoi, vous vous interrogerez sur les bienfaits que l’on peut attendre de telles théories, qui sont déjà largement appliquées dans les écoles et les collèges, et vous vous demanderez si le bilan de leur application justifie que l’on continue à aller dans ce sens, comme notre jeune amie semble nous y inviter avec ardeur...


    • french_car 17 février 2010 22:16

      C’est précisément parce-que l’on n’applique aucune des pratiques recommandées par Meirieu, que l’on continue à asséner des théorèmes non démontrés, que l’on travaille pour les notes et non pour le savoir, que l’on craint le maître plus qu’on ne le respecte, que l’on pratique un élitisme qui laisse 90 % de la population sur le carreau que nos collèges et nos lycées en sont où ils en sont .


    • johnford johnford 18 février 2010 02:16

      Il faut aussi prendre en compte le fait que les parents de classe moyenne inférieure n’ont pas de bibliothèque chez eux ; ça joue fortement sur le niveau de l’enfant par la suite (qui contrairement à ses petite camarades n’aura pas eut l’occasion de lire chez lui). L’école ne fait pas tout.


  • Jean 17 février 2010 22:05

    quant aux accents circonflexes..


  • Jean 17 février 2010 22:32

    « C’est précisément parce-que l’on n’applique aucune des pratiques recommandées par Meirieu, que l’on continue à asséner des théorèmes non démontrés, que l’on travaille pour les notes et non pour le savoir, que l’on craint le maître plus qu’on ne le respecte, que l’on pratique un élitisme qui laisse 90 % de la population sur le carreau que nos collèges et nos lycées en sont où ils en sont . »
    (écrit par french_car)
    Vous ne croyez pas plutot que c’est parce que le Snuipp, le Snes, le Sgen et l’Unsa ont fait appliquer à l’école et au collège les idées de Meirieu, que l’on peut résumer à ceci : « Les professeurs n’ont pas à transmettre leur savoir aux élèves, car ceux-ci doivent se porter spontanément vers les connaissances et construire leur savoir par eux-memes », que les écoliers sortent de CM2 en n’ayant à peu près aucune base sur rien, et que les collégiens sortent de 3ème en n’en sachant pas beaucoup plus, par exemple après quatre ans de « séquences » en français, ce qui les prépare magnifiquement, avouez-le, à la seconde ? C’est visiblement ce qui est arrivé, vu la rigueur de sa pensée, la qualité de son style et de son orthographe, à notre apprentie pédagogiste ?


    • ixipe 18 février 2010 01:53

      Jean, je ne crois pas mettre l’enfant au centre du système soit une erreur, à moins d’avoir une vision de l’éducation basique : apprend à lire et compter et après démerde toi (cf réforme du système scolaire vu par JM Le Pen).
      Je suggère à ceux qui n’ont pas essayé d’aller animer une séance en école ou en collège. La moité ne tiendra pas 10 minutes. Alors imaginez cela aux quotidien. Ce que dit l’auteur est intéressant parce qu’il vit le système de l’intérieur. Encore une fois la réalité valide sa théorie, pas la votre.


  • Jean 18 février 2010 10:55

    « Jean, je ne crois pas mettre l’enfant au centre du système soit une erreur, à moins d’avoir une vision de l’éducation basique : apprend à lire et compter et après démerde toi (cf réforme du système scolaire vu par JM Le Pen).
    Je suggère à ceux qui n’ont pas essayé d’aller animer une séance en école ou en collège. La moité ne tiendra pas 10 minutes. Alors imaginez cela aux quotidien. Ce que dit l’auteur est intéressant parce qu’il vit le système de l’intérieur. Encore une fois la réalité valide sa théorie, pas la votre. »
    (écrit par ixipe)

    Cher ixipe, « mettre l’enfant au centre du système » ne signife pas du tout ce que vous croyez. Ce n’est pas, comme vous le pensez, « mettre l’enfant au centre des préoccupations des enseignants », car cela a toujours été le cas depuis que le monde est monde. Connaissez-vous en effet un seul enseignant qui n’ait pas pour préoccupation première que ses élèves soient les mieux formés possible à la vie, à part peut-etre quelques rares tire-au-flanc qui ont choisi ce métier pour les vacances et qui ne tiennent en général pas longtemps devant leur classe ?
    Non, cher ixipe, « mettre l’enfant au centre du système » est une formule très technique, née dans les cervelles des pédagogistes il y a une trentaine d’année et qui signifie très exactement ceci : l’enfant doit construire son savoir par lui-meme dans le cadre du groupe social qu’est l’école, le professeur n’est plus l’adulte qui présente les connaissances à l’enfant et qui les lui explique, mais un simple accompagnateur, qui doit s’effacer le plus possible pour laisser l’enfant se porter spontanément vers le savoir. Ce que les pédagogistes appellent ici le « système », c’est l’ensemble « savoir- enfant-enseignant ». Vous comprenez bien que , dès lors, toute prétention de l’enseignant à transmettre d’autorité des connaissances à l’enfant est considérée par les pédagogistes comme une violence faite à celui-ci. Tout ce qui ressemble à un « cours » est immédiatement caricaturé et condamné par les pédagogistes sous l’appellation honnie de « cours magistral ». L’enfant doit tout découvrir par lui-meme, par exemple, à l’école primaire, les règles de grammaire, l’orthographe, la conjugaison des verbes. Un des pédagogistes les plus fervents comparait il y a une quinzaine d’années tout élève à un petit Champollion. Vous mettez devant lui les connaissances en fatras, pele-mele, et par la force de son génie scientifique, l’enfant y remet par lui-meme du simple. C’est en vertu de ces beaux principes que les écoliers qui entrent en 6ème ne savent rien ou presque. Remarquez que c’est tout bénéfice pour les professeurs de collège, puisque ceux-ci ont tout à leur apprendre et que c’est intéressant de structurer des cervelles vides ! Mais imaginez qu’au collège, les pauvres gosses tombent sur d’autres enragés de « l’élève au centre », notamment en français, où les pédagogistes ont inventé une autre façon de ne rien apprendre aux élèves pendant leurs quatre années de collège, la « séquence ». Ils sortent alors du collège en ne sachant rien, ce qui est arrivé à notre jeune et ignorante donneuse de conseils.
    Remarquez au passage que le plus excité des pédagogistes, un certain Meirieu, leur maitre à tous, avait bien pris soin, tout en séduisant les naifs, mais de fuir le terrain lui-meme (c’était plus prudent !) puisque si vous allez sur con site (www.meirieu.com), vous vous apercevez que sa biographie est très discrète sur ses états de service réels comme enseignant ! Mais cela ne trouble pas ses disciples ! Il n’ a , je vous le signale, ni Capes ni agrégation, ce qui est un peu moche quand on prétend faire la morale à longueur de temps aux professeurs de collège et de lycée recrutés, comme vous le savez, par le Capes et l’agrégation.
    Je résume : avec la formule « l’élève au centre », les pédagogistes ont voulu ruiner définitivement, croyaient-ils, le principe de la classe dans laquelle le professeur enseigne et les élèves s’instruisent, pour le remplacer par un aimable libre-service bordélique dans lequel , en fin de compte, les élèves n’apprennent plus rien. Je vous signale que c’est le reproche que les parents font aujourd’hui au système éducatif, à savoir que leurs enfants n’y apprennent plus rien de ce qu’ils devraient savoir (on le voit bien avec l’exemple de notre jeune amie Macabé) et que c’est la pagaille dans les établissements scolaires.Grande réussite des pédagogistes, qui voudraient meme en remettre une couche !
    « Mettre l’enfant au centre du système » est donc, disons-le, la formule qui racole tous les médiocres, tous les démolisseurs. D’ailleurs, puisque j’y suis, je puis vous avouer que je n’ai trouvé dans le texte de notre amie que des considérations parfaitement vaseuses, et que c’est pour cela que je lui conseille, au lieu de vouloir refaire le monde, de se consacrer à apprendre ce qui lui manque, à commencer par la modestie.
    J’en profite, comme j’ai une petite expérience de ce qu’est un collège, je puis vous faire une révélation : les élèves ne sont jamais plus heureux que lorsque le professeur leur apporte des connaissances précises, lorsqu’il est directif, lorsqu’il a de l’autorité et lorsque le silence règne dans la classe, bref lorsque le professeur est « professeur » et les élèves « élèves ». L’espèce de camaraderie guimauve dont reve l’excellente Macabé est très exactement ce que les élèves détestent. La meilleure façon de les respecter, c’est de les juger dignes d’etre instruits.
    Et puis, quels sont les élèves qui souffrent le plus de la dérive pédagogiste, eh bien ce sont les enfants des classes modestes. Car vous n’etes pas sans savoir que le pourcentage d’enfants d’ouvriers dans les classes préparatoires ne cesse de diminuer. Comme ces enfants n’ont que l’école pour apprendre tout ce q’il est nécessaire de savoir pour réussir à y entrer, il est clair que s’ils fréquentent une école et un collège où transmettre les connaissances est devenu tabou, ils sont condamnés d’avance !
    Vous connaissez peut-etre le conte allemand du joueur de flute de Hameln ? Eh bien, c’est une bonne parabole des dégats commis par les pédagogistes.


    • french_car 18 février 2010 22:40

      La moitié si ce n’est plus des professeurs n’a pas choisi cette profession, au moins pour ce qui concerne les matières scientifiques. C’est le résultat d’une sélection par l’échec. On rate sa prépa et l’on atterrit à la fac, on rate 2 premières années de médecine et on atterrit à la fac, et à la fac on choisit l’enseignement.
      Il y a pas mal de profs je m’en foutistes, qui font passer leurs propres intérêts avant ceux des élèves.
      Il y a pas mal de profs imbus de leur personne voire sadiques.
      L’élitisme fait des ravages, combien de profs ne travaillent que pour la tête de classe ?
      Certains font de l’autoritarisme, d’autres se foutent de la gueule des élèves les moins doués, facile non ? D’ailleurs Descoing rapporte que la France est le seul pays dans lequel 85 % des élèves qui n’ont pas compris n’oseront pas poser de question de peur de se faire moquer par le prof.


  • Dolores 18 février 2010 20:44

    @ french_car

    Je ne suis pas de la génération de votre père.
    Vous n’avez pas compris le fait que quelque soit l’époque, il y a toujours eu compétition et que pour s’en sortir geindre ne sert strictement à rien.
    On ne recrutera pas des gens qui veulent seulement être heureux dans un monde de brutes, il faut aussi quelques qualifications qu’on ne peut obtenir qu’à l’école et donc avec aussi des contraintes.

    En 4° , j’ai eu le malheur de devenir orpheline. Pour cette raison, j’ai obtenu des bourses et j’ai passé le bac qui était à l’époque un diplôme reconnu. Je n’ai donc pas connu le boulot à 16 ans. Mais je n’ai pas connu non plus la voie royale que procure l’aisance financière.

    Pour les enfants d’ouvriers le financement des études a toujours été un problème (1% en fac en 1966) quelque soit leur intelligence et leur volonté.

    Vous faites encore une grossière erreur, et vous ne répétez qu’une idée reçue pour attiser les haines contre les génération précédentes, dans mes connaissances et relations je n’ai jamais rencontré des gens insouciants qui ont dépensé sans compter en puisant dans des réserves imaginaires.

    En fait, c’est la génération qui a précédé la mienne (celle de votre père), qui s’est trouvée au pouvoir après 68, s’ y est cramponnée et qui a géré la France de façon déplorable. Pompidou était plus âgé que mon père !
    Puis il s’est trouvé des petits malins dans la génération qui suit la mienne pour continuer.
    Qui puise dans les caisses de l’état et jette l’argent par les fenêtres en 2010 ?
    Pas moi ! Mais vous, peut-être ?


    • french_car 18 février 2010 22:53

      J’ai quelques années de moins que vous puisque passé le bac en 76, mes parents n’avaient pas de gros moyens mais les études ne coutaient rien.
      Pas plus que 10 ans avant ou même 30 ans après. Je ne vois pas où vous voulez en venir.
      Par ailleurs je ne suis pas retraité, je paie beaucoup d’impots, de cotisations de toute sorte - passées de 11 % à 25 % du salaire en moins de 30 ans - je ne pèse pas sur la collectivité. Par contre je sais que j’en ai encore pour au moins 12 ans et ça rallonge tous les jours. Ne me faisant pas d’illusion sur le fait qu’on ne me jettera pas d’ici là je sais que ma retraite sera misérable tandis que j’aurai versé des sommes considérables aux générations précédentes parties en préretraite à taux plein à 55 ou 57 ans.
      Je ne sais pas pourquoi vous dites « il faut aussi quelques qualifications qu’on ne peut obtenir qu’à l’école et donc avec aussi des contraintes ». Je n’ai jamais nié cela. Je dis simplement que l’élitisme qui règne au lycée est inepte et mène 90 % des élèves à la catastrophe. Cela n’a pas de sens de ne travailler que pour la tête de classe et maintenir des moyennes de classe autour de 6-7/20, ce n’est pas de la contrainte mais du découragement. Nous préparons des générations d’hypéranxieux ou de révoltés.


  • ZEN ZEN 19 février 2010 09:59

    Oncle archibald
    Hypocrite et désolant, oui
    J’ai corrigé au bac tous les ans pendant trente ans
    J’ai suivi de près cette rapide dégradation surtout depuis les années 80
    Si j’avais un peu plus de temps, j’en ferais un roman...


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