samedi 29 octobre 2022 - par CHALOT

Ras-le-bol de dormir dehors !

 

Ils sont là dehors à dormir dans des cartons, « au mieux » dans une voiture, certains ont des enfants avec eux ou qu'ils voient rarement. Entendons leur cri de désespoir et aidons-les !

Merci Sapiens pour ton dessin qui illustre cet article !

 

L'hébergement d'urgence est indispensable :

ce n'est pas une fin en soi mais une étape dans la reconstruction !

Le gouvernement renonce à supprimer des places pour les sans abri

Résultante d'une mobilisation

 

https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/10/29/hebergement-d-urgence-le-gouvernement-renonce-a-supprimer-des-places-pour-les-sans-abri_6147795_3224.html

 

« Il y aura finalement entre 197 000 et 198 000 places ouvertes en 2023, a promis M. Klein. Jusque-là, l’exécutif, qui avait porté à 200 000 le nombre de places en hébergement d’urgence à l’occasion de la pandémie, envisageait dans son projet de budget de ne plus en financer que 193 000 fin 2022 et 186 000 fin 2023. »

 

Il aura fallu que les maires des grands villes interpellent le gouvernement et que les associations de solidarité lancent un cri d'alarme pour que ce gouvernement revienne sur sa position irresponsable de baisser le nombre de places d'hébergement d'urgence.

D'autres facteurs ont été déterminants, comme les remontées sur le terrain répercutées par de nombreux préfets.

 

Si les bénévoles poussent un grand « ouf » de soulagement, ils continuent à exiger que plus aucune personne ne soit contrainte de rester dehors pour dormir.

La priorisation demeure et tous ceux qui sont dans la rue ; même après la décision gouvernementale ne trouveront pas un hébergement.

En Seine-et-Marne, et le cas n'est pas isolé, les personnes seules, sans enfant et non vulnérables ne sont pas prioritaires.

Elles restent à la rue, avec tous les risques encourus.

 

Normalement, une personne mise à l'abri par le 115 reçoit la visite d'un travailleur social qui établit un diagnostic de situation et construit un projet avec le concerné.

 

Ne croyez pas que tout est gratuit !

 

Ceux qui le peuvent, participent aux frais et règlent une quote part.

Si certains restent longtemps en hébergement, d'autres s'en sortent.

Nous avons accompagné plusieurs personnes qui, aujourd'hui, grâce à l'action conjuguée des services sociaux et de nos associations comme les colibris solidaires d'Avon Fontainebleau-sud 77 et de SOS Hébergement ont trouvé un logement et un travail.

 

Ne croyez pas que les bénévoles seraient les « dindons de la farce » !

 

Nous aidons les sans abri à en trouver un, nous les soutenons dans leurs démarches mais s'ils ne font rien, nous arrêtons toute aide de proximité, en douceur en leur donnant quelques repères pour qu'ils se reprennent.

Ce nombre est limité car beaucoup cherchent à s'en sortir.

 

Les bénévoles de la solidarité ne se préoccupent pas de l'origine des personnes à la rue, ce sont des hommes et des femmes en difficultés, ils doivent être secourus.

 

Les familles expulsées de leur logement sont aidées et secourues mais ne sont pas comme certains le pensent, exempts d'obligation.

 

Nous pouvons, preuves à l'appui, vous donner des exemples, comme cette famille de Nemours, expulsée avec leurs six enfants. Elle a été hébergée et Smina Kernoua, présidente des colibris solidaires a convaincu la mère de famille de régler ses dettes.

Cela s'est produit avec plusieurs familles qui ont pu repartir et obtenir un logement après avoir payé leurs dettes.

 

Les bénévoles de la solidarité ne sont pas des « bisounours », ils suivent une démarche d'éducation populaire qui consiste à accompagner les démunis et à les rendre auteurs de leur reconstruction.

 

Jean-François Chalot



5 réactions


  • cétacose2 29 octobre 2022 17:38

    « ... ont trouvé un logement et un travail. »....en squattant l’habitation d’un retraité français honnête et sans histoire et en passant un CAP de droguiste...


  • CHALOT CHALOT 29 octobre 2022 19:02

    Non absolument. En plus nous ne cautionnons pas.


  • Rinbeau Rinbeau 29 octobre 2022 19:24

    PETIT MACRON ROTHSCHILD

     

     C’est la belle nuit de Noël,

    La neige étend son blanc manteau

    Et les yeux levés vers le ciel,

    A genoux les petits prolos,

    Avant de sauter les taulières

    Font une dernière prière.

     

    Petit macron Rothschild,

    Quand tu descendras du ciel,

    Avec des milliards par milliers,

    N’oublie pas mon petit billet.

    Mais avant de partir,

    Il faudra te repentir

    Dehors, si les chômeurs ont froid

    C’est un peu à cause de toi.

     

    Il me tarde tant que le jour se lève

    Pour voir si tu m’as apporté

    Tous les beaux boulots que je vois en rêve

    Et que je t’ai commandés.

     

    Petit Macron Rothschild,

    Quand tu descendras du ciel,

    Avec des ordonnances par milliers,

    N’oublie pas de les oublier.

     

    Le marchand de sable est passé,

    Les prolos vont faire dodo,

    Et tu vas pouvoir commencer,

    Avec ton coffre sur le dos

    Au son des cloches des églises,

    Ta distribution de surprises.

     

    Petit Macron Rothschild,

    Quand tu descendras du ciel,

    Avec des milliards par milliers,

    N’oublie pas mon petit billet.

    Si tu dois t’arrêter,

    Sur les toits du monde entier

    Tout ça avant demain matin,

    Mets-toi vite en marche, en chemin.

     

    Et quand tu seras sur ton beau nuage,

    Et que tu cherches ma maison

    Je n’ai pas été tous les jours bien sage,

    J’habite un bien petit carton.

     

    Petit macron Rothschild,

    Quand tu descendras du ciel,

    Avec des milliards par milliers,

    N’oublie pas mon petit billet.

     Petit Macron Rothschild.

     

     

     

     

     


  • Désintox Désintox 29 octobre 2022 21:45

    Un article essentiel, comme toujours.


  • Danièle Dugelay Danièle Dugelay 30 octobre 2022 01:07

    C’est une actualité qui se renouvelle chaque jour. C’est donc quotidiennement qu’il faut en parler pour ne pas oublier. Merci à Jean-François Chalot et merci aussi au poète Rinbeau.


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