jeudi 3 juin 2021 - par moderatus

SONDAGE : 81% des Français pensent que la justice est « laxiste » Ont-ils raison ?

 

C'est un constat qui est partagé par tout le spectre politique, ce qui est rare. Mais si le constat est exact, la justice est-elle la véritable coupable ? On accuse la justice, et c'est compréhensible, en raison du fait que ses décisions sont abracadabrantesques, mais en réalité elle n'est que le bras tremblant chargé d’appliquer les lois conçues à partir souvent d’une idéologie suivant laquelle on s'occupe plus du sort des délinquants que de celui des victimes. La tête qui décide et dans ce cas laisse faire est le pouvoir. Les véritables coupables ne sont pas en réalité les juges ou les magistrats, ils ne sont là que pour appliquer les lois que font ceux qui détiennent le pouvoir et qui ont reçu le mandat du peuple, ils ne sont pas là pour les interpréter suivant leur idéologie, ils ne sont pas élus.

 

 

Mais ceux qui nous dirigent depuis des décennies se refusent à mettre les lois en adéquation avec la sauvagerie, la violence actuelle et à prendre les mesures pour empêcher l'aggravation de ces violences. Le laxisme, plus que judiciaire est donc institutionnel et systémique.

Le pouvoir actuel a par idéologie mondialiste poussé le laisser faire à son paroxysme, refusant de prendre les mesures essentielles dans plusieurs domaines, sur l'immigration légale et clandestine, sur les règles de reconduite à la frontière concernant les réfugiés déboutés du droit d'asile, sur les 20.000 prisonniers étrangers qui encombrent nos prisons et sur les étrangers commettant des délits graves sur notre territoire qui à la première incartade devraient être reconduits dans leur pays. Et au prétexte invoquant que certains pays refusent de recevoir leurs ressortissants, il faut juste rétorquer que dans ce cas on a recours au blocage des aides apportées aux dits pays et à un arrêt de tout visa.

Il faut donc au préalable veiller à l’application stricte des lois existantes, au retour de certaines ayant été supprimées à tort comme la double peine avant d’adapter notre arsenal à la détérioration de la situation pour faire changer la peur de camp.

L'immigration, pour le pouvoir actuel est une chance pour la France dixit notre président. S’adressant à toutes « les immigrations africaines », le président s’est montré bienveillant et compatissant dans son dernier entretien dans Zadig

 « Vous qui êtes là par les cruautés de l’histoire, par la volonté de vos grands-parents, de vos parents ou par la vôtre propre, vous êtes une chance pour notre pays », a-t-il martelé !

Bien sûr, une immigration contrôlée et permettant une assimilation comme cela était le cas il n'y a guère, faisant de ces immigrés des Français de cœur, serait une chance pour la France. Ce n'est plus le cas depuis des décennies.

 

C’est pourtant ce mantra que Marlène Schiappa vient encore de déclamer à l’Assemblée Nationale. 

 

 

Par contre le laxisme migratoire à un tel degré est un drame pour notre pays.

Mieux ou pire encore, Macron compare la Seine Saint Denis à la Californie sans la mer. Faut oser ! N’essayez pas d’y réserver un loft pour vos vacances, c’est archi complet !

Pourtant, rarement notre pays n’aura eu autant besoin d’une justice équitable mais sévère pour les coupables et protectrice pour les victimes alors qu’aujourd’hui le Garde des Sceaux est acclamé par les détenus quand il visite les prisons.

Les chiffres de la Californie Française sont en effet affligeants malheureusement : 28,6%. C’est le taux de pauvreté en Seine-Saint-Denis, le double du taux national (14,7%). Le niveau de vie y est le plus faible de France. Le taux de chômage atteint 12,7% contre 9,7% dans l’ensemble de la France. On compte aussi 10,5% d’allocataires du RSA (5,1% à l’échelle de toute la France).

La criminalité ? Encore un record : le territoire en affiche le taux le plus important de France métropolitaine. L’insécurité déclarée par les habitants ne cesse de progresser. En 2015, il était le département qui comptait le plus de victimes parmi ses habitants (55,4 % des enquêtés).

La sécurité ? Dans ce domaine aussi, le bilan des Zones de Sécurité Prioritaires est décevant dans le département. La population ne perçoit pas de surcroît de sécurité dans son quotidien. L’image de la police y est détériorée chez les habitants, celle de la justice aussi.

Notamment, l’État n’arrive même pas à y dénombrer les très nombreux hommes, femmes, enfants en situation irrégulière. Sont-ils 150000 ? 250000 ? 400000 ? La marge est grande, le sujet explosif. Car comment mettre en œuvre une politique publique sur un département quand on ignore combien il compte d’habitants.

Faire cette comparaison dénote de la part du chef de l'état un déni de réalité inquiétant et un aveuglement sur notre avenir conduisant à une situation chaotique et peut être irréversible.

Alain Finkielkraut sur la Seine-Saint-Denis : « Macron assume être le président du changement de peuple et de civilisation »

Où que se tourne notre regard, le délitement de notre pays, est total.

Il s'est accéléré ces dernières années et dans tous les domaines.

  L'école, un système éducatif à l'agonie.

Regardez le tableau PISA, nous reculons inexorablement dans le classement. Notre école qui était un exemple il n'y a guère est devenue un symbole d’échecs sur le plan des résultats, et la violence entre élèves et contre les professeurs y règne ! Délitement programmé qui a commencé par une décision pouvant paraître banale, mais qui fut déterminante, la suppression d'estrade pour l’enseignant, afin d'abaisser le maître au niveau de l'élève. Le respect pour le prof semble s’être effondré en même temps que l’estrade !

   Les hôpitaux, autre sujet de fierté autrefois, ont sombré dans la paupérisation et la violence.

   L'immigration, est sans aucun contrôle, et maintenant dépend de la volonté des immigrés et non du pouvoir.

Cerise amère sur le gâteau empoisonné du déni de réalité, notre président nous affirme que l'immigration est une chance pour notre pays, et que la Seine saint Denis, est le modèle de la France de demain.

Alors la justice, n'est que la partie émergée de l’iceberg de la déliquescence de notre pays. La justice n'est forte que de la faiblesse du pouvoir et de son manque total d'autorité. Les vrais responsables de nos maux sont les pouvoirs qui se sont succédés, qui ont analysé les problèmes mais ont montré leur inefficacité, et particulièrement le pouvoir actuel, qui lui participe au délitement par idéologie mondialiste, selon laquelle la nation, la culture, le patrimoine de la France, son identité ne sont en aucun cas une priorité. Le modèle que l'on nous propose est l'effacementde la France, comme l'écrivait Zemmour, dans son livre le Suicide Français. 

Pour nous résumer, dans une véritable démocratie représentative, régime sous lequel nous sommes censés vivre, le peuple délègue le pouvoir à des représentants pour appliquer les lois qu'il a décidées ou approuvées. Si le peuple est mécontent des lois en vigueur, ce qui est le cas, le pouvoir se doit de les changer ou de les aménager en prenant le soin s'il le désire de consulter le peuple son mandant, par référendum. Il serait démocratique de faire des référendums sur les sujets les plus générateurs de contestation. Si cela n'est pas fait, le pouvoir aura rompu le contrat initial et le peuple par cohérence se doit de le changer.

Rendez vous donc en 2022 pour essayer de mettre en adéquation les pressantes attentes du peuple et les mesures incarnées susceptibles d’y répondre

 




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