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Thérèse Hargot, sexologue, dénonce les « dégâts gigantesques » du porno sur la sexualité des jeunes

Viols, agressions sexuelles, revenge porn… Au mois de décembre 2020, une enquête publiée dans le New York Times dénonçait les contenus illégaux diffusés sur le site Pornhub. Dans la foulée, le géant du X entamait une grande entreprise de nettoyage de sa plateforme.

Tags : Enfance Sexualité




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21 réactions à cet article    


  • 3 votes
    sls0 sls0 11 février 2021 18:34

    Résoudre une équation du second degré pour rentrer sur un site ça limiterait. La connaissance de la solution donc l’entrée serait en fonction de l’âge.

    136 milliards de vidéos, c’est incroyable et en plus gratuit, comment ils font pour gagner du fric ?


    • 5 votes
      Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 12 février 2021 06:39

      @sls0

      "Résoudre une équation du second degré pour rentrer sur un site ça limiterait."

      L’inconvénient serait que, par réflexe conditionné, les gens finiraient par bander ou mouiller en voyant une équation ; puis, par extension, il trouveraient toutes les opérations mathématiques sexuellement excitantes. Comme le chien de Pavlov.  smiley

    • 1 vote
      Pierre Régnier 11 février 2021 20:25

      Bonne vidéo, très utile.

      Mais la gravité exposée est en dessous de la réalité.

      Sur les sites pornos qui se présentent avec la précision “extrêmes“, et qui sont accessibles comme tous les autres, les appels à la haine, à la maltraitance, à la violence, au viol et, même, à la torture, sont très courants.


      • 1 vote
        Pierre Régnier 11 février 2021 21:09

        Non, pas des "appels", des incitations.

        Je regrette beaucoup mon erreur, elle est grave, elle aussi.


      • 4 votes
        Rimka 11 février 2021 21:29

        Les judéo-satanistes ont libéré le sexe en Occident, c’est devenu comme un cheval à qui on a enlevé la bride et qu’on ne sait plus diriger.


        • 1 vote
          Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 12 février 2021 06:41

          @Rimka

          Le diable n’est pas un cheval en liberté. 


        • 1 vote
          Pierre Régnier 12 février 2021 09:22

          @Rimka (plus précisément : à propos du commentaire de Rimka)

          Même à la suite d’une telle vidéo, des nouveaux venus sur Agoravox saisissent l’occasion pour promouvoir leur judéophobie !

          Et d’autres, à la suite, pour promouvoir la violence "artistique" !

          Je rappelle que le problème posé par la vidéo est celui des dégâts causés chez les enfants qui grandissent dans cette nouvelle société, où l’abjection spirituelle progresse très librement.


        • vote
          Scalpa Scalpa 11 février 2021 23:02

          Que d’hommage aux latéraux and co rico


          • vote
            Scalpa Scalpa 11 février 2021 23:24

            https://www.youtube.com/watch?v=8hfss0m4gug00

            The Bangsters - Trash Brain


              • 2 votes
                Étirév 12 février 2021 02:10

                L’instinct, cette force qui nous pousse à la satisfaction des besoins sexuels, a, dans les deux sexes, des conséquences morales toutes différentes ; il porte le mâle au sacrifice d’un élément nerveux qu’il a un grand intérêt psychique à garder, puisque c’est celui qui alimente les fonctions intellectuelles ; il porte la femelle à éliminer l’élément moteur qui est le principe de la destruction organique, tandis qu’elle garde, dans toute son intégrité, le principe sensitif qui n’est pas intéressé dans sa vie sexuelle.
                Ces faits, que la science affirme, ont été connus dans l’antiquité, c’est-à-dire dans la jeunesse phylogénique de l’humanité. Et c’est surtout pour prévenir les conséquences fatales que devaient avoir, pour l’avenir de l’homme, les fonctions sexuelles que l’on avait institué des lois morales. Mais les entraves que l’on avait apportées à une fonction dont le besoin grandissait furent peu à peu secouées. Du reste, les hommes cessèrent d’en comprendre la raison, et aujourd’hui on accuse de rêverie ceux qui la retrouvent au fond des légendes, à l’origine des traditions, ou masquée dans les mystères que les religions propagent encore.
                Conséquence du « péché originel » (le premier acte sexuel) :
                L’homme subit, par cela seul qu’il naît homme, les conséquences d’un ordre de choses contre lequel, pour se sauver lui- même, il doit lutter.
                La déchéance est certaine, elle suit la faute dont les conséquences pèsent, non seulement sur l’homme coupable, mais sur toute sa descendance. Cette condamnation contre laquelle les modernes protestent et qui leur semble une injustice absurde, est le résultat de l’hérédité. L’homme transmet à sa descendance ses facultés comme il lui transmet ses organes. S’il diminue ses conditions psychiques individuelles, il donne à ses enfants des facultés amoindries. Les rationalistes modernes disent : Chacun est responsable de ses fautes. Oui, quand ces fautes n’atteignent pas l’organisme ; mais quand la faute est de nature à modifier le fonctionnement physiologique de l’homme et à lui imprimer une tare qui est héréditaire, la faute retombe sur la postérité.
                Le péché originel a diminué la valeur morale de l’homme, il a donc été une cause de déchéance pour l’humanité tout entière.
                Les conséquences premières de la « Chute », accumulées par la répétition de cette action dans chaque individu, à travers les générations, ont pris des proportions effroyables et mené les races à la dégénérescence finale.
                Si nous suivons l’évolution sexuelle de l’homme depuis l’enfance, nous voyons que c’est dans la période qui précède l’adolescence que l’esprit prend son plus grand développement ; la multitude d’idées que l’enfant acquiert, en quelques années, demande un travail cérébral qui dépasse de beaucoup l’effort que l’homme adulte pourrait faire.
                Quel est celui qui ne se souvient d’avoir traversé, dans son enfance, cette période de grande lucidité, pendant laquelle il observait la Nature, il cherchait la cause des phénomènes qui se produisaient autour de lui et essayait de résoudre les grands problèmes de la philosophie naturelle ?
                Quelle est la mère qui n’a constaté, chez son enfant, cette grande curiosité de la Nature qui se révèle par d’incessant pourquoi ?
                Suivons-le et voyons-le arriver à l’âge ingrat de la première jeunesse. Ce n’est plus la Nature qui va le préoccuper, c’est la femme. Du moment où cette révolution s’opère chez l’homme, il donne à sa vie psychique une direction nouvelle. Le sentiment (c’est ainsi qu’il appelle sa vie sexuelle) devient impérieux, il accapare les éléments qui devraient alimenter sa réserve cérébrale. C’est alors que ses facultés intellectuelles, arrêtées dans leur progression, s’abaissent, quelquefois subitement, à la suite des premiers appels impératifs faits par la vie sexuelle. Il en est averti, heureusement, par des manifestations, et il s’efforce alors de remonter la pente si facile à descendre. C’est une réaction salutaire, mais impuissante cependant, à vaincre l’entrainement fatal qui s’impose et qui détermine la chute avec ses amertumes et ses dangers.
                Le mystère de la Chute a une importance capitale, c’est le nœud de notre condition qui prend ses replis et ses retours dans cet abîme. Un choc perpétuel existe entre sa raison et son cœur, entre son entendement et son désir. Quand il atteint au plus haut degré des civilisations, il est au dernier degré moral ; il s’appauvrit en idées, en même temps qu’il s’enrichit en sentiments.
                L’homme est tombé dans la conception misérable du fini, alors qu’il était né pour l’infini.
                « L’homme est un Dieu tombé qui se souvient des cieux », dit Lamartine.
                C’est le problème fondamental, le problème humain et divin. C’est le dogme intérieur de l’humanité. Une crise terrible fermente en ce moment, parce que le dogme de la Chute masque les plus grands problèmes philosophiques.
                LA CHUTE


                • 1 vote
                  chantecler 13 février 2021 05:36

                  @Étirév
                  Difficile de lutter contre les poussées hormonales (de l’adolescence ) et ce dans les deux sexes .
                  Ni ange ni bête .
                  Mais il semble vrai que la pornographie oriente l’humain vers de fausses pistes .
                  Conditionnement absurde et perversité .
                  Mais je ne pense pas que la religion aide fondamentalement . plutôt source de névrose et de refoulement .


                • 3 votes
                  alanhorus alanhorus 12 février 2021 10:59

                  Intéressant, elle oublie de dire que la pornographie est un signe de perversion narcissique.

                  https://www.cairn.info/revue-l-information-psychiatrique-2012-1-page-5.htm

                  Avec Freud, un siècle plus tard, et une fois assumée l’absence de Dieu, la perversion, comme structure psychique, est intégrée à l’ordre du désir. Sade met en scène une discipline de la jouissance, Freud invente une science du sexe et du désir. Le premier porte à son incandescence le discours pornographique, l’autre tourne en ridicule le discours puritain. Tous deux contribuent ainsi à une désacralisation – voire à une laïcisation – de la perversion, de ses œuvres, de ses actes. Mais que devient la perversion dans un monde où elle ne défie plus ni Dieu, ni la monarchie, ni l’ordre du bien et du mal, ni même la norme ?


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                    alanhorus alanhorus 12 février 2021 11:06

                  • 2 votes
                    Yakaa Yakaa 12 février 2021 13:12

                    Des réflexions intéressantes, mais sur la supposée différence étanche entre érotisme et pornographie, Brigitte Lahaie ne disait-elle pas :

                    "L’érotisme des uns c’est la pornographie des autres"

                    "Et vice et versa" disaient aussi les Inconnus...



                    • 1 vote
                      sylvain66 13 février 2021 12:17

                      @Yakaa
                      oui, elle a quand même une vision très manichéenne des choses cette thérèse . Il y a une tension entre le relationnel et les pulsions qu’elle ne semble pas connaitre . Et puis elle est drolement fatigante a parler si vite .
                      A part ça, les gamins de 10 ans qui matent le porno gratos et dégueu je suis bien d’accord que c’est un problème


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                      LUCA LUCA 12 février 2021 16:13

                      Pendant que les Français se font enc-ler en masse, c’est certain, le porno est un sujet grave.


                      • 2 votes
                        Clocel Clocel 12 février 2021 17:44

                        Et QUI est derrière les sites porno en ligne ???

                        Il faut quand même savoir que certains ont intérêt à démolir notre héritage...


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                          sylvain66 13 février 2021 19:08

                          @Clocel
                          Et QUI est derrière les sites porno en ligne ???

                          J’ai un pote qui en a monté un, il a fait ça quelques années, puis il est devenu fonctionnaire, ça plaisait pas à sa copine . Il cherchait les videos les plus dégueu possibles, du genre simone se fait ramoner par un cheval, et il les mettait sur son site , ça marchait du tonnerre.


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                          PLACIDE2 13 février 2021 08:38

                          Les établissements comme les FKK , sauna clubs appartements ect....... que possèdent les Allemands ,Belges, Hollandais ,Espagnols ,enlèvent tout intérêt au porno ( mieux vaut les travaux pratiques que les fantasmes masturbatoires du porno )en outre on peut y faire de belles rencontres . Et l’amour ? Me direz-vous : On est amoureux parce qu’on nous martèle que l’amour existe , ce qui fige un élan vital plus ou moins éphémère composé, dans des proportions variables, de désir et d’affection .


                          • 1 vote
                            Pierre Régnier 13 février 2021 10:17

                            Ce qui n’a pas encore été dit ici, et que je n’ai lu nulle part ailleurs, c’est la place très importante du porno, à la fois comme cause et comme résultat, dans l’ensauvagement de l’actuelle société.



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