mardi 24 mars 2015 - par IRASD

Une économie humaine pour éviter le « crash » de la civilisation

Dans mon dernier article [1], j'écrivais qu'il ne faut pas s'attendre à des engagements de la part des politiciens pour lutter contre les gaz à effet de serre responsables des changements climatiques. Ce constat s’appuie sur l’observation de l’influence qu’exerce l'économie capitaliste [2] sur les stratégies comportementales des décideurs dont l’intérêt se limite au développement économique à court terme selon un modèle dépassé qui nous projette vers notre perte !

Dans son livre This Changes Everything : Capitalism vs. the Climate [3] édité en français en mars 2015 chez Lux Éditeur[4] sous le titre Tout peut changer : Capitalisme et changement climatique, l’auteure et journaliste canadienne Naomi Klein explique avec exactitude en quoi les changements climatiques et toutes les autres pressions exercées sur les environnements sont les conséquences d'un capitalisme amplifié par des politiques néo-libérales [5] !

Gouvernements, industries et citoyens sont assujettis aux pressions d’une course effrénée à la croissance caractéristique de ce modèle économique insoutenable. L’environnement biophysique subit la surexploitation des ressources, et l’environnement social est victime de mesures inefficaces drainées par l’austérité qui ne fait que réduire la capacité novatrice en projetant plus de citoyens vers la pauvreté. L’humanité est entrée dans l’Anthropocène et son modèle économique propulse la civilisation vers sa faillite.

Paradoxalement, on vise aveuglément la croissance. Dans un rapport [6], l’Agence internationale de l'énergie (AIE) a estimé que l'ensemble des pays devra investir 44 000 milliards de dollars d’ici 2050 pour limiter le réchauffement à 2 degrés afin d'éviter des changements climatiques qui coûteraient encore plus cher. Une récente étude économique [7] de Kepler Cheuvreux conclut que l'industrie pétrolière devra absorber une perte de 28 000 milliards de dollars suite à la réduction des combustibles fossiles.

Ces dépenses de 72 000 milliards de dollars représentent 9863 dollars par personne à l’échelle mondiale ! Et cette dette virtuelle ne vaut rien comparée à celle bien réelle de la dégradation de la planète qui soutient la vie à laquelle le capitalisme n’accorde aucune valeur !

Si l'on assumait l’investissement de ces sommes dans les énergies renouvelables et le développement durable, elles rapporteraient 115 000 milliards d’économies, soit 15 753 dollars par personne ! Mais ni le capitalisme ni le néo-libéralisme ne sont adaptés à ce genre de stratégies trop novatrices pour ces modèles primitifs de société.

La croissance économique se poursuit avec les pires objectifs. Neuf limites à cette croissance ont été identifiées par des scientifiques depuis 2007 comme étant des frontières que la civilisation ne doit pas dépasser au risque de déstabiliser l’équilibre fragile de la planète [8].

Selon une étude du Stockholm Resilience Centre [9], réalisée par 17 universitaires [10] et publiée en janvier 2015 dans Science [11], l’humanité a dépassé quatre des neuf limites de la planète [12] :

  1. Les changements climatiques avec une concentration de CO2 dépassant 400 ppm [13] alors qu’elle ne devrait pas dépasser 350 ppm.
  2. La perte de biodiversité rabaissée à 84% alors qu’elle devrait être de 90%.
  3. La pollution agricole avec des concentrations de 22 Tg (milliards de grammes) de phosphore et de 150 Tg d’azote dont les seuils sont de 11 Tg et 62 Tg.
  4. La déforestation dont la superficie a été réduite à 62% alors qu’elle doit être maintenue à 75%.

 

Deux limites sont dépassées occasionnellement : les émissions de microparticules et la dégradation de la couche d’ozone stratosphérique. Deux limites risquent d’être dépassées sans changements politiques et économiques : l’acidification des océans par l’absorption de CO2 et la consommation d’eau potable limitée à 4000 km3 par année (l’humanité consomme 2600 km3). Il reste une limite dont la capacité n’a pas été mesurée, celle des rejets de polluants organiques, radioactifs, microplastiques, nanomatériaux et autres substances industrielles.

Dans sa conférence [14], Johan Rockström, directeur exécutif du Stockholm Resilience Centre et co-auteur de la recherche, insiste sur la nécessité que le développement de la civilisation soit assujetti aux lois de l’environnement. Ce sont les lois immuables et intransgressibles de la nature et de la physique. Or, la civilisation est guidée dans sa dérive par des conventions du système social élaborées par l’homme au fil de son évolution depuis une époque à laquelle la science ne connaissait pas ces lois [15] ! La survie implique une modernisation complète du fonctionnement de la société [16] !

La refonte d’un système aussi complexe requiert une approche intégrée et méthodique afin de garantir un succès acceptable : c’est l’architecture durable de la société. [17]

Cette discipline requiert une analyse, élargie à toutes les sciences, pour comprendre le système actuel, les interactions entre ses concepts et mécanismes qui modulent les stratégies comportementales humaines dont les décisions ont des impacts directs sur l’environnement.

L’IRASD effectue ces recherches depuis deux ans dans le but de proposer des concepts opérationnels de société pouvant servir de modèles pour supporter une modernisation complète du système : gouvernance, législation, économie, etc.

Cette révolution [18] ne sera pas initiée par les décideurs, mais par les 99% des citoyens qui subissent lourdement les conséquences de la dette environnementale engendrée par la croissance impitoyable d’un modèle social non viable sur une planète qui n’est pas infinie.

La nouvelle économie ne sera pas monétaire… Elle sera humaine ! Nous sommes riches de 7,3 milliards d’individus capables de réfléchir, et nous devons innover sans compter pour adopter des solutions qui garantiront la pérennité de la civilisation et la survie de l’espèce humaine. [19]

« Tout peut changer »… Nous devons le faire ! Mais nous atteindrons l’efficacité collective qu’en abolissant l’individualisme au bénéfice de l’altruisme afin d’unir nos forces et nos différences pour travailler sur le même projet de société avec des objectifs communs ! [20]

 

Stéphane BrousseauDirecteur de recherche

B. Sc. Géologie

Analyste et architecte en technologies de l’information et des communications

Chercheur en architecture sociale durable

 

IRASD – Institut de recherche en architecture sociale durable

https://irasd.wordpress.com/

[email protected]

http://enjeuxenergies.wordpress.com/

[email protected]

 

[1] http://quebec.huffingtonpost.ca/stephane-brousseau/le-citoyen-clef-de-la-survie-climatique-de-lhumanite_b_6780370.html

[2] https://irasd.wordpress.com/dossiers/recherches/environnement-social/analyse-et-historique-du-modele-economique-monetaire-capitaliste/

[3] http://thischangeseverything.org/

[4] http://www.luxediteur.com/naomiklein

[5] https://irasd.wordpress.com/2015/03/17/le-changement-climatique-est-le-meilleur-argument-a-opposer-au-neo-liberalisme-ricochet/

[6] http://www.lapresse.ca/environnement/dossiers/changements-climatiques/201405/12/01-4765785-44-000-milliards-dici-2050-pour-limiter-le-rechauffement.php

[7] http://www.sortirdupetrole.com/societe/328-bulle-carbone-et-stranded-assets-une-affaire-a-28-000-milliards-de-dollars

[8] https://enjeuxenergies.wordpress.com/2015/03/17/the-9-limits-of-our-planet-and-how-weve-raced-past-4-of-them-ideas-ted-com/

[9] http://www.stockholmresilience.org/21/research/research-programmes/planetary-boundaries.html

[10] https://enjeuxenergies.wordpress.com/2015/03/17/the-9-limits-of-our-planet-and-how-weve-raced-past-4-of-them-ideas-ted-com/

[11] http://www.sciencemag.org/content/347/6223/1259855.abstract

[12] https://tedideas.files.wordpress.com/2015/03/ideas_envirographic3v7.png

[13] http://co2now.org/

[14] https://www.ted.com/talks/johan_rockstrom_let_the_environment_guide_our_development

[15] https://irasd.wordpress.com/2014/12/31/lhomme-espece-en-danger-depuis-1780/

[16] https://irasd.wordpress.com/mission/

[17] https://irasd.wordpress.com/dossiers/generaux/larchitecture-sociale/

[18] https://irasd.wordpress.com/2014/11/10/linconscience-de-se-resserrer-la-corde-autour-du-cou/

[19] https://irasd.wordpress.com/2014/10/30/faut-il-accelerer-le-developpement-economique-ou-le-developpement-de-lindividu/

[20] https://irasd.wordpress.com/2015/02/17/la-democratie-participative-imbriquee-un-modele-adapte-a-la-dem-ographie-de-lhumanite/



19 réactions


  • ben_voyons_ ! ben_voyons_ ! 24 mars 2015 18:34

    Oui, oui, voila un bon exemple d’économie humaine :

    Hérault : Grâce à un bug informatique, plus de 150 automobilistes font le plein pour 5 euros

    http://www.20minutes.fr/insolite/1570507-20150324-herault-grace-bug-informatique-plus-150-automobilistes-font-plein-5-euros

    Il évoque une situation « effrayante » causée par la « furie de certains qui voulaient absolument et coûte que coûte faire le plein de leur voiture à 5 euros et celui des bidons qu’ils avaient chargé dans leur voiture ».
    [...]
    L’enseigne a perdu environ 5.000 euros de marge dans cette aventure et Didier Lefebvre, lui, a perdu foi en l’humanité.

    Moi aussi, je n’ai plus foi en l’humanité ; trop de crevures, les élus en tête.


    • IRASD 24 mars 2015 20:43

      @ben_voyons_ ! Nous vous serions reconnaissant de cesser de commenter en réfléchissant en deux dimensions alors qu’il est évident que vous ne comprenez pas la portée de notre article.

      Merci !


    • IRASD 24 mars 2015 20:44

      @ben_voyons_ !
      Nous vous serions reconnaissant de cesser de commenter en réfléchissant en deux dimensions alors qu’il est évident que vous ne comprenez pas la portée de notre article.

      Merci !


    • joletaxi 24 mars 2015 22:02

      @IRASD

      je vous demande de vous arrêter

      quelle belle démonstration de la prétention,de la morgue,de cette clique qui à longueur de journées, Coop Paris oblige, nous ressort le goulbigoulba de la doxa .

      architecte en développement durable ... qui y croit encore ?
      Il n’y a plus de réchauffement depuis 18 ans, et toutes les belles courbes issues de modèles sont dans les choux.
      Mais quand on est installé confortablement dans une sinécure, normal que l’on a du mal à se remettre en cause.
      Qui fera le compte un jour le compte des sommes colossales cramées par les escrolos alors qu’il y a tant de domaines où cet argent aurait pu soulager la misère ?

      Je vous laisse à vos élucubrations,


    • IRASD 24 mars 2015 22:16

      @joletaxi

      Votre argumentaire est d’un vide intersidéral désopilant. Tout ce que vous démontrez en réagissant ainsi est le triste état de décrépitude et de dénaturalisation culturelle de vos opinions. Votre comportement est symptomatique des problèmes de votre espèce. Vous n’y survivrez pas...

  • jipebe29 jipebe29 25 mars 2015 01:12
    Il n’y a plus de réchauffement climatique depuis 18 ans, alors même que, sur cette période, nous avons émis près de 50% de toutes nos émissions de CO2 depuis le début de l’ère industrielle. Notons aussi que les modèles numériques se plantent lamentablement et donc que leurs projections multidécennales n’ont aucune crédibilité. Rien que ces faits réfutent les thèses du GIEC.

    Quant aux océans, ils montent de 1,5 mm/an depuis plus de 150 ans (mesures par marégraphes), et aucune accélération n’a été observée. Par exemple, le marégraphe de Brest a mesuré une montée de 1,050,08 mm/an depuis 1810 : http://tidesandcurrents.noaa.gov/sltrends/sltrends_global_station.htm?stnid=190-091 Pas de quoi paniquer !....

    Quelques documents intéressants ici : 

    http://dropcanvas.com/#f4915J5BMuS64O  

    Lire en premier « synthèse révisée V4 », puis « climat : 22 vérités qui dérangent ». Pour ceux qui ont une bonne culture scientifique, lire en dernier « Equations effet de serre ».


    • IRASD 25 mars 2015 17:05

      @jipebe29
      Le réchauffement climatique est assujetti à des cycles. L’étudier sur le court terme revient à étudier la galaxie le nez collé sur un grain de sable ! Vous ne verrez rien et votre analyse sera fausse.


    • jipebe29 jipebe29 25 mars 2015 20:23

      @IRASD
      C’est pourtant ce que fait le GIEC, qui se base sur un petit RC de 1978 à 1997, le seul en covariation avec le taux de CO2 pour en déduire une relation de causalité CO2--->TMAG. et un futur RC cataclysmique


      Donc, si je suis votre propos, l’analyse court terme du GIEC n’a aucune crédibilité. Je suis ravi que l’ayez avoué...

    • jipebe29 jipebe29 25 mars 2015 20:28

      @IRASD
      Pour les cycles, que le GIEC ignore du haut de sa tour d’ivoire, voyez 

      Cette étude de scientifiques allemands, basée sur des faits avérés, démolit complètement les thèses hypothétiques du GIEC/IPCC et confirme le fait que, comme vous le disiez fort justement, le climat est soumis à différents cycles.

    • IRASD 25 mars 2015 20:34

      @jipebe29
      Vous n’avez absolument rien compris ! Vous êtes bouché !

      Le GIEC NE FAIT AUCUNE ÉTUDE SCIENTIFIQUE !

      Vous basez vos croyances sur l’observation d’une très courte portion temporelle sans valeur pour l’utiliser selon VOS aspirations démagogiques de déni de la réalité. De surcroit vous éradiquez toutes les variables en cause pour ne conserver que celles qui répondent à votre bon plaisir de dénigrement vide et inutile.

      Retournez sur les bancs d’école quelques décennies et lorsque vous aurez les compétences vous pourrez vous mesurer aux quelques 10 000 scientifiques dont les études ont été analysées et compilées par les pairs engagés par le GIEC.

      Au passage, profitez-en pour vous instruire sur les processus du GIEC car vous êtes à côté de la plaque.

      Et cesser de nous faire perdre notre temps avec vos idioties.

      Merci !


    • IRASD 25 mars 2015 21:06

      @jipebe29
      Vous oubliez la tendance et c’est là votre plus grave erreur.


  • jipebe29 jipebe29 25 mars 2015 01:16

    Le GIEC sert d’alibi « scientifique » à un projet de gouvernance mondiale dictatoriale du Grand Machin Onusien. Il suffit de lire les statuts du GIEC pour voir que le rôle du CO2 sur la température y est préconfiguré, avant tout début du commencement des premiers travaux scientifiques. Il suffit aussi de voir les propos de Ban Ki-Monn, et ceux du SG de l’OMM, qui nous racontent n’importe quoi, pour comprendre que les dés sont pipés dès le départ.

    Les variations de température proviennent des cycles climatiques bien documentés : 1000 ans, 230 ans et 65 ans. Le gaz carbonique, que certains ignares traitent de polluant, alors qu’il est le gaz de la vie sur notre planète, n’y est pour rien. Les cycles de 65 ans et 230 ans arrivent à un maximum au cours de cette décennie, et donc nous allons probablement vers un refroidissement, comme dans les années 50. La hausse de température de 0,5°C durant la période 1975-1997, qui a déclenché l’actuelle hystérie climatique, était de la même amplitude que la précédente, de 1910 à 1940, qui n’avait rien à voir avec le CO2 car il n’avait augmenté que de 10 ppm. Elle s’est produite sur une phase montante du cycle de 65 ans, comme celle de 1910 à 1940. La hausse de température de 0,8°C depuis 150 ans n’a donc rien “d’extraordinaire” ou de “dangereux”, comme on nous le répète sans cesse. En fait, il s’agit d’un rétablissement naturel suite à la petite ère glaciaire (1400 à 1850). Nul besoin de faire appel à l’hypothèse non prouvée de l’action du CO2 sur la température.... Source : Publication « Klima-Zyklen und ihre Extrapolation in die Zukunft » par Dr. Dietrich E. Koelle

    Vous trouverez les courbes ici : https://crioux.wordpress.com/2015/02/04/cycles-climatiques/


  • jipebe29 jipebe29 25 mars 2015 16:38

    Ce qui m’inquiète, c’est qu’une personne qui se dit « architecte en technologies de l’information et des communications » ne se soit pas donné la peine de se documenter sur les données d’observation et les publications « GIECquement très incorrectes », et n’ait visiblement aucune idée des contraintes de production d’énergie électrique.Par ailleurs, ellel oublie que l’ex-URSS n’a pas été un modèle pour la protection de l’environnement. Bien au contraire, elle a allègrement pollué à tout va et pris des décisions catastrophiques pour l’environnement (ex : l’assèchement de la mer d’Aral, dû au détournement de deux fleuves pour produire du coton en masse, est une des plus importantes catastrophes environnementales du xxe siècle). 

    Naomi Klein est une militante anticapitaliste et altermondialiste (c’est son droit). Mais elle se contrefiche de la science, des observations et des doutes légitimes sur les thèses du GIEC. Le dogme du RCA lui sert d’alibi pour son idéologie de destruction du capitalisme (qui, certes, n’est pas parfait, loin de là, et peut être amélioré)


    • IRASD 25 mars 2015 17:08

      @jipebe29
      Votre démagogie est étonnante... Vous avez un don pour le patin artistique !


  • jipebe29 jipebe29 25 mars 2015 16:50

    J’aime bien avoir des notes négatives. Cela prouve que mes contradicteurs sont « secs » et n’ont aucun argument sensé à m’opposer... si ce n’est une note négative, ce qui me ravit...


  • Hervé Hum Hervé Hum 25 mars 2015 18:52

    On peut résumer le cahier des charges du modèle ’économique qui doit succéder à l’actuel par cet aphorisme,

    le laisser faire économique commence là où s’arrête les nécessités du contrat social et s’arrête là où commence les contraintes écologiques.

    Le laisser faire économique est donc la variable d’ajustement des nécessités du contrat social et des contraintes écologiques.

    Ce que vous écrivez fait appel au sens de la responsabilité, suivant la définition suivante :

    la capacité de répondre de ses droits et devoirs envers autrui.

    Vous pouvez lire cet article « droits, devoirs et responsabilité » ; présentant cette définition. Celle ci est l’alpha et l’oméga pour développer le modèle économique pour succéder à l’actuel.

    Article à compléter avec les aphorismes suivantes (mais il y en a d’autres) :

    Tout droit implique un devoir, et tout devoir applique un droit.

    Nul ne peut exiger plus de droits qu’il n’accomplit de devoirs, et nul ne peut se voir exiger de devoirs qu’il ne réclame de droits.

    J’ai écris un autre article basé sur cette définition de a responsabilité, mais limité au cadre économique actuel à titre d’illustration. Les BAL citoyens.

    Enfin, sachez qu’il n’est nul besoin d’éliminer l’individualisme pour l’altruisme, il faut « simplement » renverser le rapport entre l’individu et la collectivité.

    Notamment en se basant sur cet aphorisme

    l’intérêt général est la somme des utilités particulières, par laquelle chacun trouve son intérêt personnel.

    En d’autres termes, l’intérêt particulier ne peut pas être supérieur à son utilité particulière au sens de la collectivité définissant l’intérêt général.


    • Hervé Hum Hervé Hum 25 mars 2015 19:03

      @Hervé Hum

      l’intérêt général est la somme des utilités particulières, par laquelle chacun trouve son intérêt personnel.

      Cet aphorisme définit très exactement ce qu’est une économie dite libérale dans une société organisé, responsable et consciente.

      L’aphorisme défendu par les pseudos libéraux disant « l’intérêt général est la somme des intérêts particuliers » est un pur sophisme, en effet, cet aphorisme signifie littéralement qu’il n’existe pas d’intérêt général, mais seulement des intérêts particuliers en conflits permanents, régulés par un appareil étatique fort.

      en d’autres termes, l’idéologie pseudo néo libérale ne peut fonctionner qu’avec la présence d’un appareil d’état fort, tout le contraire de l’idéal prétendûment défendu. Mais il est vrai que ce libéralisme est à l’usage exclusif de la minorité propriétaire des moyens de productions et de son financement !

      et bien sûr, sans abolition de la propriété des moyens de productions et le contrôle de son financement par la collectivité, impossible de changer quoi que ce soit.


    • IRASD 25 mars 2015 20:11

      @Hervé Hum

      Enfin un commentaire intelligent, nous commencions à douter de l’auditoire de ce site...

      Vous avez tout à fait raison qu’il faut développer un système de société qui favorise l’épanouissement individuel au bénéfice de la collectivité et dont les avantages en retour profiteront à tous les individus et non à des élites. 

      Dans un tel modèle, les priorités sont l’éducation pour favoriser la démocratie participative, la vraie et la valorisation économique de l’individu. 

      Dans le système actuel, la priorité se limite à l’étroitesse du développement économique monétaire défavorisant les individus et la collectivité au bénéfice des élites tout en misant sur la valorisation des produits et services, ultimement du PIB. 

      Ces erreurs graves d’évolution nous mènent vers notre perte.

      Pour que ce soit un succès, le système doit être architecturé de manière à changer les stratégies comportementales...


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