lundi 9 octobre 2017 - par CHALOT

Une expulsion bien ordinaire !?

Des expulsions locatives virent au drame comme celle représentée par cette photographie.

Comment s’étonner que des personnes résistent, que d’autres refusent de tout abandonner ?

L’expulsion de Naïma s’est faite sans heurts physiques mais avec une violence sociale et humaine qui laisse et laissera des traces

Le commissaire, le serrurier, l’huissier, le policier et des déménageurs, en nombre, sont arrivés ce matin vers 8H00 pour expulser Naïma et son fils au Mée sur Seine.

Le serrurier n’a servi à rien, mais il sera payé.

Naïma n’a même pas eu le temps de se préparer, mais qu’importe : « la loi » imposante et implacable était là.

Cette expulsion s’est déroulée un vendredi 6 octobre , c’est tellement commode, tout le monde sait qu’à 17 heures les services ferment pour tout le week-end !

Quant à la méthode « sociale » et humaine, parlons-en ! :

Naïma n’a même pas eu droit d’aller prendre une douche et de se changer : elle a pris son « baluchon » et a s’est habillée à la va-vite.

C’est une honte …Honte au bailleur et aux organisateurs de cette expulsion !

Le bailleur « social », les Foyers de Seine et Marne, n’a prévenu ni le SIAO chargé de l’hébergement qui suit l’expulsion, ni le directeur départemental de la Cohésion sociale.

C’est vers 15 heures, ce vendredi que le Directeur de la DDCS alerté par nos soins que l’expulsion avait eu lieu nous a informés que la famille allait se retrouver dans une maison collective.

 Ah si au lieu d’un serrurier, bien inutile, un travailleur social avait été présent à l’appartement, nous aurions évité ces heures d’angoisse, de désespérance même.

Inquiets le DAL et les familles laïques de Melun avaient demandé à l’un de ses bénévoles d’accompagner Naïma et tout était prêt pour que les meubles et affaires de la famille se retrouvent dans un box à proximité de Melun.

Dans nos échanges téléphoniques, nous avons eu droit à des remontrances de la part du SIAO : parce que nous avions fait du foin, notre « protégée » passait devant d’autres personnes !,

Eh alors cela prouve que nous allons jusqu‘au bout et que si nous ne l’avions pas fait, Naïma aurait atterri, au mieux dans l’un de ses hôtels situés en périphérie d’une ville.

Nous avons quelques commentaires acerbes à faire :

  • Pourquoi une expulsion en fin de semaine ?
  • Où étaient les services sociaux ?
  • Pourquoi les autorités, DDCS et Services du Département n’ont pas été prévenus ?

Jean-François Chalot



10 réactions


  • Article très naif... Nous connaissons tous des gens qui ont « fui » les HLM à cause du bazar provoqué par des cas sociaux, qui, en prime, ne payaient aucun loyer. Si Naima a été expulsée pour raison pécuniaire, admettons. Si elle ou ses gosses pourrissent la vie de leur cage d’excalier par du tapage, c’est autre chose.
    A Montreuil (93), mon cousin tente de faire expulser de son immeuble un couple d’algérien qui trafique, refuse de s’intégrer et fait du barouf le jour comme la nuit : la mairie « insoumise » les soutient (!)...
    Tout est ainsi au pays de l’inversion des valeurs, où les braves gens doivent se coucher devant la loi du plus fort et du plus voyou.


    • Signal d'alarme Philippe Dobrovolski-Kotchak 10 octobre 2017 09:55

      @OMAR
      Donc si c’était Nadège au lieu de Naima, OMAR n’aurait pas ramené sa fraise pour défendre sa « soeur » plutôt que sa « cousine », pour reprendre les expressions des racailles de certains quartiers... Rien n’empêche l’ambassade d’Algérie de lui proposer un relogement à Alger ! Vos leçons sur le racisme vous pouvez vous les garder cher monsieur...


  • CNAFAL CNAFAL 9 octobre 2017 11:45

    C’etait une famille tranquille avec un garçon de 10 ans qui travaille bien a l’école CDAFAL 77


  • zygzornifle zygzornifle 9 octobre 2017 12:19

    Quand on les écoute ce sont tous des saints, leurs enfants sont des génies , ils ne fument et ne revendent pas de cannabis, ne boivent pas ,ne dégradent pas leurs immeuble, ne font jamais de tapage nocturne, sont d’une politesse et d’une courtoisie inimaginable pour un sous chien raciste et xénophobe , jamais de bagarres jamais, un mot plus haut que l’autre bref le paradis , j’ai vécu 32 ans en citée de non droit et j’en connais un rayon sur la question .....

    C’est sur qu’il y a quelques désemparés mais cela reste rare .....

  • LE CHAT LE CHAT 9 octobre 2017 13:57

    Des expulsions locatives virent au drame comme celle représentée par cette photographie.

    Le RAID qui s’occupe des expulsions , tes locataires appartiennent à DAECH ???????


  • JP94 9 octobre 2017 19:11

    Quand on voit certaines réactions à la dénonciation des expulsions - et l’hiver est pour bientôt, on comprend pourquoi cela ce drame est possible dans notre société.

    ça peut venir très vite : vous perdez votre boulot ou votre boulot gagne trop peu.
    Vous n’avez aucune marge de manoeuvre et puis ça y est : comme un criminel, jeté à la rue.

    Les maires ( PCF ) qui prennent des arrêtés ant-expulsion se retrouvent avec des procès et plaintes qui les condamnent alors que le DAL existe !

    Je connais des Russes qui me disaient que du temps du socialisme, le loyer était quasi gratuit : aucune expulsion !!

    Il n’y a pas de droit au travail dans ce pays, et le logement est cher. A qui profite le crime ?

  • CHALOT CHALOT 9 octobre 2017 20:36

    NON le Chat c’est vraiment une expulsion !


    • Henry Canant Henry Canant 9 octobre 2017 23:54

      @CHALOT
      Beaucoup trop d’impressions dans cet article néanmoins remarquable.


      L’expulsée est-elle française ?
      L’expulsée est-elle immigrée ?

      Oubliont ces deux questions s’il elle est islamiste et bachée, car alors c’est le Chalotisme qui doit faire loi.

      Dans ce cas, cette expulsion est au nom de la laïcité et de la charia est abjecte.

      Mobilisons au nom du Chalotisme et de la CNAFAL pour expulser des français et qu’ainsi se libére un logement.
      Faisons des pétitions et descendons dans la rue pour mettre le feu et bachons tous les infidèles.

      Vive le Chalotisme et vive la CNAFAL pour qu’enfin naisse une République Islamiste.


  • Lugsama Lugsama 9 octobre 2017 22:07

    Elle n’as pas été expulsé sans raisons ni avertissements, aussi dramatique soit la situation on ne peux pas dire que la Loi ne protège pas les locataires. 


  • ZenZoe ZenZoe 10 octobre 2017 11:43

    On ne voit pas très bien l’objectif des articles que Chalot nous sert sans arrêt sur le même sujet. L’histoire est toujours la même exactement, et la conclusion pareil  : « ce genre de choses ne devrait pas arriver... ».

    En outre, Chalot ne nous donne toujours qu’une version. Si le lecteur doit se faire un avis, peut-être devrait-il aussi connaître les versions ou explication des autres parties, dans la cas présent les autorités, DDCS et Services du Département ? Et celle du bailleur ? On aimerait aussi savoir pourquoi Naïma est expulsée d’un logement social, ce n’est pas rien quand même !

    ...Parce qu’on en revient toujours au fond de l’affaire, il y a des locataires de bonne foi et véritablement au fond du trou qu’on doit aider absolument, et des profiteurs qui pensent que la société est juste là pour les prendre intégralement en charge et qui, quand les choses ne se passent pas comme prévu, sont perdus !

    Sans autre explication, l’auteur gaspille de l’encre pour rien, et pire, le lecteur peut penser que l’argent du contribuable est lui aussi gaspillé par des associations pour des gens qui n’en valent pas la peine.


Réagir