lundi 2 mai 2011 - par Bernard Dugué

Les voies métaphysiques du Dieu holotropique sont impénétrables (La gravité quantique replace l’homme dans l’univers physique )

La mécanique quantique a donné une image surprenante de l’expérience physique. Les épistémologues furent étonnés de constater que l’observateur influe sur la chose observée. En vérité, la mécanique quantique a imposé aux physiciens de rompre avec une croyance, celle d’un monde objectif strictement séparé et indépendant du sujet humain. L’homme est pour ainsi dire encarné avec la nature, ou si l’on veut, entrelacé, noué de telle manière que toute observation quantique dénoue l’objet en refaisant un nœud. Ce phénomène fait partie de l’expérimentation et a été formalisée de manière précise en postulant qu’une particule pouvant prendre place parmi plusieurs états quantiques possible avant la mesure, occupe un seul état après l’observation, cet état étant celui qui est mesuré par l’appareil. Ainsi, lorsqu’on observe une particule, le formalisme décrit non seulement la particule mais prend aussi en considération le dispositif expérimental. Ce fait assez étrange peut être imaginé à partir d’un dé virtuel dont chaque face représente un état quantique. Faire une mesure suppose que le physicien lance le dé puis détecte le chiffre écrit sur la face qui sort de l’expérience. On comprend alors que l’expérience ne se réduit pas à l’observation d’une face de dé mais doit inclure le lanceur de dés (le physicien et son appareil). L’idée d’une séparation physique entre l’observateur et l’objet ne tient plus si l’on étudie la structure la plus fine des éléments matériels. Pour le reste, dans le monde macroscopique, on peut conserver le principe d’une séparation entre l’opérateur et la chose opérée. Les physiciens peinent encore à comprendre cette transition entre les étranges lois du monde quantique et celles plus « ordinaire » du monde prosaïque au sein duquel nous percevons, agissons et vivons. Un enseignement à tirer : l’expérience microphysique doit être pensée et explicitée en incorporant l’observateur dont on dirait qu’il interfère avec un possible déroulement indépendant de la mesure (qui évidemment est impossible). L’expérience microphysique est donc un « lieu matériel » où se rencontrent le monde matériel et l’univers existentiel humain. Ce lieu se dévoile avec ses lois étranges. C’est un monde d’action dont la plus petite quantité est infime, donnée par la constante de Planck.

Le monde macroscopique est lui aussi en relation avec l’observateur qui peut le mesurer. Le rapport entre l’homme et l’univers physique s’effectue avec deux processus. L’un relevant du sensible et notamment, de la vision, l’autre étant lié à la mesure et au calcul. Dans de célèbres pages restées incomprises, Kant nous livre une explication de la sensibilité conçue comme la rencontre, sous certaines conditions, du sujet humain avec l’univers matériel. A force d’utiliser le monde, l’homme a perdu le sens originel de sa relation au monde, un sens qu’avaient appréhendé les sages de l’Antiquité, suivis par les mystiques médiévaux. La séparation moderne est instituée. D’un côté le sujet, corps agissant doué d’une figure, d’une masse et d’une conscience, et de l’autre, une nature extérieure, indépendante, objective, dotée de formes pouvant être mesurées, formalisées. La cosmologie relativiste décrit l’ajustement entre l’espace-temps et les masses. Elle est donc moderne dans sa conception, comme le fut la théorie newtonienne de la gravitation. L’univers matériel décrit est objectif, séparé de l’homme, et du scientifique qui le mesure autant que lui permet la technique. Contrairement à la mécanique quantique, l’observateur n’est pas impliqué dans les observations cosmologiques, ou plus exactement, il n’influe pas sur l’observation. La cosmologie ne nécessite pas de prendre en compte l’observateur. Du moins la cosmologie considérée comme classique car si on combine la relativité générale avec la mécanique quantique, des résultats étonnants sont obtenus.

La mécanique du trou noir décrit une réalité intérieure avec laquelle on ne peut pas interagir, même avec un photon qui reste piégé car le trou noir déforme l’espace-temps au point de le faire disparaître, de le soustraire à l’univers exprimé, objectif. Le trou noir aspire le monde mais il peut être en connexion avec un trou blanc qui en quelque sorte, recrache le monde, ou plus précisément, l’exprime, avec ses formes. Au bout du compte, il se peut bien que le monde soit constitué d’une superposition de trous noirs et blancs, de processus d’impression et d’expression, de dissolution et d’expositions d’horizons, de surfaces, de formes. Ainsi l’énigme de la troisième dimension soulignée par Verlinde serait résolue. Quoi qu’il en soit, la mécanique des trous noirs présente des points communs avec la représentation d’un monde vécu par le sujet et donc, se prête à l’élaboration de ce nouveau paradigme lié à l’holographie, et susceptible de fournir une image très moderne (plus que moderne) du monde conçue selon les modalités de la Weltanschauung si bien explicitées par Heidegger dans L’époque des conceptions du monde (à lire dans le recueil Chemin qui ne mènent nulle part, Gallimard). Plus précisément, le lien entre conscience et gravité doit être cherché au niveau de la correspondance CFT/AdS. Ou du moins, entre perception visuelle et gravité.

Cette correspondance, établie par Juan Maldacena en 1997, représente l’aboutissement des travaux visant à raccorder la cosmologie relativiste et la mécanique quantique. Elle repose d’ailleurs sur le principe holographique et se conçoit comme une représentation duale (comme par exemple la description onde et particule). Cette conjecture, qui fait l’objet d’une présentation développée et élogieuse dans le livre de Susskind, explique l’équivalence, au voisinage de l’horizon d’un trou noir, entre deux théories, l’une qui inclut la gravitation et l’autre où elle est absente. La question centrale issue de ces travaux n’est pas tant que la gravitation que l’essence même de l’espace-temps qui se conçoit non plus comme une trame où se déroulent les événements physique mais comme l’expression d’une forme spéciale, organisée, issue des lois combinées de la gravitation et de la mécanique quantique (lire la conclusion de Susskind). En ce sens, la perception visible devrait être décrite dans un tel contexte et c’est le cas sans doute. Je serais tenté de relier l’horizon du trou noir et sa pulsation à une expérience dans laquelle je voyais l’horizon vibrer, comme s’il oscillait d’un mouvement d’éloignement et de déloignement. C’était en haute montagne. Cette drôle de sensation, je l’ai eue étant enfant, alors que j’avais la fièvre. Au stade de cette réflexion, je ne peux avancer plus loin, me heurtant face à des difficultés théoriques insurmontables. Ce détail fait partie de l’aventure scientifique. Un autre détail, le fait que dans la théorie quantique, l’espace reste un paramètre alors que le temps devient un opérateur. Et l’introduction d’un opérateur entropie dans la conception statistique de la mécanique quantique par Prigogine.

Les voies de l’homme sont impénétrables, tel serait la conclusion de ces recherches combinant gravité, théorique quantique et conscience. Et si Dieu est un hologramme, alors les voies de Dieu sont elles aussi impénétrables. Mais la science physique progresse. L’information ne peut être détruite lorsqu’elle tombe dans un trou noir (d’ailleurs, ce postulat s’accorde parfaitement avec ma découverte de la dualité forme énergique incluse dans la mécanique quantique, 1996, voir ma thèse). Le trou noir absorbe de l’énergie qui une fois à l’intérieur rayonne quelque part. Serait-ce là un support permettant de concevoir la survie de l’âme, voire même la résurrection christique ? Oser cette hypothèse relève d’une fois métaphysique conséquente. Une foi qui aurait sans doute embarrassé Pascal. Néanmoins, à notre époque de mécréance, ouvrir quelques pistes permettant d’explorer la présence du divin serait de nature à troubler l’ordre public maintenu par l’alliance du marché et de l’hédonisme. Allez, soyez rassurés, Dieu n’existe pas, vous pouvez allumer votre I-phone et reprendre une vie normale !

Sinon, l’AdS, espace anti de Sitter, offre une perspective nouvelle, comme celle des peintres hollandais de la Renaissance. Une nouvelle manière de voir l’univers. A suivre. Une révolution en perspective. L’homme est replacé dans l’univers physique avec sa conscience. Les révolutions ont toujours concerné l’humain !



27 réactions


  • Francis, agnotologue JL 2 mai 2011 10:15

    Sauf erreur, on ne dit pas « trou blanc » mais « fontaine blanche ».


  • Cocasse Cocasse 2 mai 2011 10:36

    Concrètement, on ne parle pas d’un trou noir en connexion avec un trou blanc. Cela est plus que spéculatif, voir même de la science fiction.

    Ce qui se produit, c’est que les forces de gravitation du trou noir broient la matière à l’extérieur de son horizon (donc avant de franchir la frontière d’où rien ne ressort), cela donne lieu à un dégagement d’énergie énorme, dont une faible partie est absorbée par le trou noir, et la majorité émise dans toutes les directions, produisant le rayonnement le plus fort observable chez un astre, encore plus fort qu’une supernova pour les trous noirs massifs.

    Par contre les trous noirs s’évaporent car ils sont susceptibles de perdre de l’énergie par certaines interactions ne remettant pas en cause la loi de gravitation voulant que rien n’échappe à la force d’attraction du trou noir. Plus un trou noir est massif, plus son évaporation est lente. Mais il ne se connecte pas à un « trou blanc ».


    • Emmanuel Aguéra LeManu 2 mai 2011 10:55

      Coquasse,

      Ben voilà : on change de domaine et crac, les commentaires deviennent simples, clairs nets et cohérents. Comme quoi...
      Merci donc pour ces explications compréhensibles aussi surprenantes que bienvenues.

      A+


  • Cocasse Cocasse 2 mai 2011 10:39

    Ensuite, vous avez tout faux, ce qui caractérise le trou noir, c’est que précisément l’information cohérente et structurée de la matière est détruite lorsqu’elle arrive dans le trou noir.
    De notre univers, toute information qui existaient et est passée dans le trou noir se résume à une information simplifiée selon trois critères grossiers :
    Masse, moment angulaire, charge électrique


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 2 mai 2011 11:03

      Vous n’avez pas lu le billet
      Je parle de la gravitation quantique
      Hawking pensait que l’information était perdue, Susskind a montré le contraire.
      Mais vous n’êtes pas obligé de lire les derniers livres paru sur le sujet


    • Cocasse Cocasse 2 mai 2011 11:16

      Au temps pour moi, je n’ai effectivement pas lu Susskind, mais cela à l’air passionnant.


  • Cocasse Cocasse 2 mai 2011 11:03

    Les conclusions que l’on peut tirer de tout cela ne sont pas aussi fantaisistes que ce que vous décrivez.

    Le rapport conscience / réel nous rappelle juste une chose : que ce réel est sans doute beaucoup plus vaste que ce que nous imaginons.
    Mais la seule part de réalité que nous pouvons observer et qui interagit avec nous est celle que peuvent détecter nos sens, et qui peut être physiquement influencée par les lois concernée.

    Je vais expliquer cela par une analogie :
    Imaginons un monde simplifié dans lequel la réalité conceptualisée par la conscience est circonscrite à une nature primitive et peu évoluée (préhistoire par exemple).
    Dans ce contexte, prenons les ultrasons, ils n’ont aucune influence sur nous, on pourrait dire que du point de vue humain, ils n’existent pas, et n’ont aucune réalité physique.
    Pourtant un chien, lui sera touché par les ultrasons. Pour lui, ils sont réels.

    Par extension, on peut supposer qu’il existe dans l’univers des lois et phénomènes qui nous sont totalement inconnus car nous n’avons aucun moyen d’interagir avec. On peut même supposer que ces phénomènes sont infinis en quantité et variété, et que notre univers n’est qu’une infime partie d’un tout infini.


  • Assurancetourix Assurancetourix 2 mai 2011 11:12
    La physique quantique n’oppose plus la matière à l’esprit ; elle affirme au contraire que dans l’univers rien n’est inerte, il n’y a qu’ÉNERGIE sous sa forme la plus subtile, la plus éthérée aux niveaux spirituel et psychique jusqu’à sa forme la plus condensée, la plus pesante au niveau physique. Seule la perception réduite de nos sens ne nous permet pas de la discerner dans la matière.
    Pour ces physiciens donc, ce sont les différents modes vibratoires d’une force unique qui créent les nombreux plans d’existence et les multiples niveaux de conscience, avec leur interpénétration, leur interdépendance.
    Dans le cosmos comme dans l’homme, tout est interactif simultanément et chaque créature y participe plus ou moins consciemment selon sa nature.

    L’univers, UN par définition, est donc dans sa diversité la manifestation d’une force primordiale. Or, en physique, toute force ne peut trouver son expression qu’à l’encontre d’une résistance à laquelle elle se mesure ; il est nécessaire qu’il y ait opposition, limite, frein, si bien que la dualité action-réaction est universelle tandis qu’une même énergie soutient, englobe et unifie toutes choses. Après le flux, le reflux... donner, c’est recevoir, etc.

    Cette notion de force UNE, vibrant sous un triple aspect de conscience, d’énergie et de matière n’est pas nouvelle, mais la science semble le redécouvrir...

  • Gargantua 2 mai 2011 11:27

    Article très beau des chimères de l’esprit humain. Les physiciens les plus honnêtes savent pertinemment que c’est que des hypothèse théoriques et que loin d’éclairés leurs consciences, les embrumes dans l’ivresse sentencieuses d’êtres des Dieux.  


  • chria chria 2 mai 2011 11:48

    Dugué, une question, pourquoi ramener ça à Dieu dans le titre ?
    Ne me dites pas que vous nous faites un flashback new age, un vieux buvard qui est remonté ?


  • BisonHeureux BisonHeureux 2 mai 2011 13:05

    Pour les passionnés de Métaphysique,le poème « Dieu » de Victor Hugo est une véritable merveille !
    à lire avec son poème de 5700 vers :« La Fin De Satan »,un chef-d’oeuvre également !
    Hasta la libertad
    Salut et fraternité


  • NeverMore 2 mai 2011 13:43

    Faire le lien fort entre un appareillage éventuellement construit par un expérimentateur et la présence d’une conscience (celle de l’expérimentateur) est un saut conceptuel que je ne franchis pas.

    La nature (?) est une immense appareillage en interaction constante avec lui-même, avec ou sans la présence d’un expérimentateur. Le fait qu’un être conscient puisse en reproduire ou isoler des parcelles lors d’une expérimentation n’y change rien.

    Tout autre chose est la conception et l’interprétation des expériences, qui passe par la conscience d’un expérimentateur, et qui est un champs d’exploration enthousiasmant.

    PS : dans le « principe holographique » ne pas oublier de citer Gerard t’Hooft.


    • Kalki Kalki 2 mai 2011 13:57

      On oublie souvent la composante temporelle, ou l’immensité de l’espace

      Dur dur de faire face à l’immensité de l’infinie de l’espace, du temps et du reste ?

      https://singularite.wordpress.com/2011/04/26/singularite-temporelle-voyage-dans-le-temps-controle-absolu/

      Par ailleurs la seule composante vrai a 100% est sa propre expérience, la science et l’histoire du monde réel n’est rien si la réalité est une simulation et on ne peut la considérer a 100% vrai jamais.

      L’individu est le problème et l’individu est la solution

      Si dieu existe sous forme de conscience, notez qu’il y a également le dieu sans conscience et dieu synonyme de tout réalité : si dieu existe j’irai l’engueuler cet abruti


    • NeverMore 2 mai 2011 19:20

      La réalité est. Pour moi, çà ne veut évidemment rien dire, mais de votre côté, vous faites de que vous voulez...


    • Kalki Kalki 2 mai 2011 20:08

      tous les problèmes du monde vient de ce que vous venez de dire

      la réalité est

      non elle n’est pas, et elle n’est pas ce qu’elle

      et elle n’est pas limité

      et elle n’est pas figé

      C’est vieux comme le monde ....

      C’est le problème : penser que la réalité est, ce qu’elle est : sur terre, en france, dans votre vie : des barrières

      et la solution c’est vieux comme le monde ....

      la philosophie ( et spiritualité ) vient de la confrontation a l’infinie qui est toujours présent

      que l’on chasse

      comme le ver de terre qui s’en va s’enfouir de nouveau


    • NeverMore 3 mai 2011 08:19

      Vous devriez lire la phrase au complet avant de me prêter des propos que je ne tiens pas et d’abonder dans mon sens en annonçant que vous me contredisez. 


  • mimusops 2 mai 2011 18:20

    Est-ce que voulez dire que la subjectivité est le coproduit de la matière ?


    • Kalki Kalki 2 mai 2011 18:39

      la subjectivité est le coproduit de la matière ?

      La matière n’existe pas : il n’y a que de l’information et du temps

      aucun des deux n’ont de composant immuable comme la physique d’antan : même les théorie du tout en quantique sont sans doute faux car elle sont elle meme locale

      par ailleur a l’ opposé la seule information que vous pouvez tenir pour vrai ... c’est votre expérience , dès votre naissance : le reste de l’univers peut ne pas exister

      c’est pas nouveau .... c’est un vieux thème philosophique de plusieurs millénaire ( qui vous dit que ca a plusieurs millénaire ? )

      https://singularite.wordpress.com/2011/04/22/la-science-fiction-nest-pas-une-fiction-ce-nest-meme-pas-de-lanticipation/

      qui vous dit que vous n’êtes pas une simulation ? ou un cerveau ou l’on a remplacé tous les entrés sortis ?

      C’est le ridicule de ce spectacle qui me pousse a aller règler des comptes avec le metteur en scène

      Par ailleurs je ne pense pas qu’un être sentient irait s’enfermer volontairement dans une simulation : le but de la vie étant de sortir


  • Marc Viot Marc Viot 2 mai 2011 18:49

    Trop fatigué pour réagir. Merci pour le lien.


  • Pharmafraude Pharmafraude 3 mai 2011 04:27

    La théorie quantique est une réification de la réalité objective. 

    Elle est motivée par une idéologie religieuse complexe, brillante, mais fumeuse.

  • Christian 18 mai 2011 06:59

    Tout est une question de mot. D’où vient le mot « quantique » et qu’est-ce que cela cache ?
    Quantique cela vient bien de quanta ou quantité, mais de quoi ?
    De puissance et d’énergie comme l’explosion qui envoie un obus mais là c’est l’interaction proton-électron qui produit une force capable de projeter l’onde électromagnétique à 300’000 km/s. Donc ces petits paquets d’énergie ont été appellés « photons » et sont responsables de la vitesse des ondes électromagnétique. Pourquoi dès lors parle-ton toujours de photons uiquement comme particules de lumière ? Bizarre. Quoi d’autre que des photons envoie aussi les ondes infrarouge ou les ondes radio ? Le photon est donc un quanta de propulsion ds ondes électromagnétiques, de toutes les ondes électromagnétiques.
    Ce qui fait que la physique dite quantique n’est rien d’autre que la physique de l’électromagnétisme
    Comme toute onde les ondes électromagnétiques possèdent une longueur d’onde et inversément une fréquence d’autant plus élevée que la longueur d’onde est petite. Et c’est justement là que réside encore tout le mystère, car à partir d’une certaine fréquence de l’onde électromagnétique la detection par un instrument devient impossible, ou pas encore possible. Et en plus, comme cela a été dit plus haut, la matière compacte telle qu’on la conçoit dans notre logique, n’existe pas, seule existe des particules d’énergie en constant mouvement et donc produisant sans arrêt de l’électromagnétisme. Donc tout n’est qu’électromagnétisme ce qui permet alors de comprendre qu’ily a aussi interaction lorsqu’on veut mesurer ces ondes. L’instrument étant une combinaison d’ondes électromagnétique et l’objet à mesurer aussi. Forcément ils s’influencent.

    Ce qui fait que la compréhension à la fois de la matière et de la vie passe par la possibilité de mesures de ces ondes à très très hautes fréquences, 10 puissance 20, 30, 40.

    L’homéopathie utilise la physique quantique et non la chimie.

    Voilà, il s’agit de mes conclusions, lesquelles peuvent être bien entendus réfutées ou corrigées.

     


  • Christian 5 juin 2011 06:26

    Les bouddistes sont partisans pour allier science et spiritualité, ce qui en occident est encore mal perçu tant on fait d’efforts pour bien séparer les deux, ceci à partir des Lumières.
    Religion d’un côté, Siences de l’autre.Ce qui malheureusement, il faut le reconnaître, est aussi en grande partie de la faute de l’obscurantisme religieux qui réapparaît en force chez certains, mettant la religion au service dun pouvoir.
    Cependant l’article montre également une autre division intéressante : physique quantique et chimie.
    La majorité des scientifiques sont des « chimistes » dans le sens qu’ils ne perçoivent pas le monde dit « quantique ». Le « petit » chez le chimiste c’est la molécule qui est gigantesque chez le« quantique ».
    Ce sont ces deux mondes qui doivent coopérer, ce qui se fait bien entendu déjà par exemple dans le monde de l’électronique et ses prouesses en informatique ainsi que dans les nouveaux matériaux. 
    Ou ça coince c’est dans les sciences de la vie ou là encore la chimie règne en maître et seigneur. Les connaissances actuelles en physique quantique, donc en électromagnétisme, sont telles qu’il est tout simplement absurde de comparer un produit homéopathique avec un médicament chimique, l’un est quantique l’autre est moléculaire.


  • gaijin gaijin 5 juin 2011 08:28

    Le « péché originel » de la science est sa croyance en une objectivité supérieure a la subjectivité ce qui est en soi un point de vue subjectif .
    Elle comporte une énorme tache aveugle : le scientifique lui même.
    Ayant en digne fille de l’église postulé la séparation de la matière et de l’esprit elle a renversé le paradigme de départ a affirmé la primauté de la matière sur l’esprit et s’est autoérigée en ultime mesure de la vérité remplaçant comme toute bonne révolutionnaire une idole par une autre.

    Il ne faut pas conclure de ce qui précède que j’entends jeter le bébé avec l’eau du bain : la science est un outil magnifique.
    Il faut simplement prendre garde a ce qu’elle reste a sa place : un outil pour comprendre et étudier l’aspect matériel et mécanique du monde.
    Elle n’est pas le seul paradigme possible.

    La croyance actuelle en l’ultime vérité de la science et en la toute puissance de son moyen d’étude les mathématiques nous a conduit a un monde de plus en plus deshumanisé dans lequel l’individu est considéré comme nettement moins qu’une machine. Si nous ni prenons pas garde il y aura un retour de balancier qui verra refleurir les pires obscurantismes religieux ( Au cas ou ça vous aurait échappé ce mouvement a commencé )

    Il est urgent de renoncer a la croyance en un paradigme unique pour rendre compte de l’existence. Bien que cela ne soit pas confortable l’évolution passe par l’acceptation de la complexité et de l’incertitude
    Un peu comme quand au sortir de l’enfance on découvre que papa et maman ne sont pas tout puissant......


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