lundi 26 juin 2006 - par Bernard Dugué

Ni Bible ni Darwin : le Vivant n’est-il que physico-chimie ?

L’automne 2005 a vu se développer une controverse confuse mélangeant science, idéologie, politique et religion, à l’occasion d’un célèbre procès à Dover, obscure bourgade du Kansas.

On ne sait pas si les historiens évoqueront une controverse comme celle survenue à Valladolid portant sur l’âme des Indiens du Nouveau Monde, alors que la question posée à Dover concernait l’hypothèse de causes intelligentes présidant à la Vie et son évolution. Les médias ont clos l’affaire mais la science se poursuit. Le siècle présent pourrait voir l’émergence d’un nouveau paradigme incluant des causes qui, même si on ne peut leur attribuer l’intelligence, sont tout au moins non-mécaniques. Voici le premier d’une série d’articles sur ce sujet.

Le statut épistémologique de l’ID (Intelligent Design) et des théories non-darwiniennes exposé au miroir de la physique contemporaine

Un changement de paradigme repose sur trois composants. Le plus important, en premier, c’est l’objet d’étude et l’état des questions et réponses posées par les expériences et les modèles. Un champ empirico-théorique peut être stable ou bien instable. On dit en crise. Le deuxième composant, c’est le ou les savants. Ceux-là sont capables d’apprécier une situation critique. Ils proposent des nouvelles hypothèses, théories, modèles mais leur secret est de savoir poser les bonnes questions. Jeanne Hersch a écrit un livre présentant les grands philosophes comme des hommes ayant eu la capacité de s’étonner, puis ensuite d’exposer leur pensée dans l’objectif d’y répondre (Hersch, L’étonnement philosophique, Gallimard) En science, la situation est comparable. Les grandes découvertes sont nées, sinon de l’étonnement, du moins du questionnement. Par exemple, le spectre du rayonnement du corps noir est à l’origine des quanta d’énergie radiative par le physicien Planck. Etre savant c’est aussi ne pas l’être, c’est-à-dire savoir questionner. Enfin, le troisième composant, c’est bien entendu la communauté des scientifiques. Lorsqu’un changement de paradigme intervient, celle-ci adhère peu à peu aux nouvelles conceptions et s’il y a quelques réticentes, l’âge finit par avoir raison des réactionnaires, comme le constate Kuhn, évoquant la disparition des tenants de l’ancien paradigme.

Les découvertes scientifiques engendrent à de rares occasions des révolutions dans un domaine. Souvent, elles ne concernent que les spécialistes d’un domaine. Ce fut le cas des rétrovirus et du prion. Ces découvertes ont suscité au départ la défiance de la communauté concernée, puis la reconnaissance complète. Il faut dire que face au poids des expériences, il est difficile de résister sauf à être de mauvaise foi !

Il est admis que le néo-darwinisme est accepté parce qu’il répond avec efficacité à un ensemble d’interrogations que se posent les évolutionnistes. On pourrait en dire autant de la biologie qui répond à un ensemble de question comme : quels mécanismes ? Quelles cellules dans les organes ? Quelles molécules assurent des fonctions diverses, métabolisme, régulation, communication, expression des gènes, synthèse des protéines ? Quels gènes interviennent dans l’ontogenèse ?

L’Intelligent design en particulier et toutes les options alternatives sont issues de questions qui ne sont pas posées par la biologie contemporaine. S’agissant de l’ID, l’interrogation, l’étonnement, porte sur la complexité moléculaire et l’origine de la Vie (questions auxquelles l’évolutionnisme naturaliste ne répond pas). De là découle l’hypothèse de causes intelligentes. Et pour ce qui me concerne, j’émets l’hypothèse de causes non mécaniques. Un court détour par les sciences physiques devrait éclaircir ce point.

Les sciences biologiques sont basées depuis plus d’un siècle sur la physique atomique et la chimie moléculaire organique. Ces deux objets ont en propre un type d’interaction physique fondamentale. L’électromagnétisme. Les échanges se font par l’intermédiaire des électrons. Les biologistes parlent d’interaction physico-chimique et admettent que la Vie se résume à une superposition (concaténation, assemblage) de processus de ce type. Cet état de chose est mis en suspension par les biologistes qui étudient les éléments du Vivant avec des technologies performantes, chacune dotée de ses règles, si bien qu’ils ne se posent guère la question des interactions élémentaires. Ce qui est tout à fait « normal ».

Il se présente à ce stade deux conjectures, l’une ontologique portant sur l’essence des choses et des processus, l’autre épistémologique, portant sur la manière d’expérimenter, théoriser et concevoir ces mêmes choses. Entre les deux, une frontière, indéfinie... Est venu à l’existence un rapport entre la pensée humaine et les choses de la nature. Un grand mystère que Kant a pointé sans le résoudre. Une sublime aventure laissée en friche par l’ignorance des spécialistes scientifiques.

La conjecture épistémologique suit en général la science et l’ontologie (ou la pseudo-ontologie mécaniste) mais il est possible de tout renverser à notre époque marquée par une profusion de savoirs (inexploités hélas). Autrement dit, tracer un champ épistémologique avant même que la science ait construit son nouveau paradigme. Cette démarche semble vaine et inutile mais détrompons-nous. Un présupposé épistémologique ouvre ou ferme des voies de recherche. Auguste Comte jugeait inconséquentes les recherches sur les atomes. Heureusement que les scientifiques n’ont pas suivi ce type de préjugés. Fermer, ouvrir des voies. Autant ouvrir les champs du possible et c’est ce qui motive cette quête évoquée par les controverses sur l’ID, quête néanmoins préparée de longue date, depuis la nuit des temps dirait-on si on admet que la question de la Vie est loin d’être résolue. L’option non mécaniste ou plutôt méta-mécaniste ou encore méta-technique a un avenir tout tracé maintenant. Il suffit de suivre les premiers sillons et d’en creuser d’autres.

Physique contemporaine, Interactions faibles et fortes, savoir observer et saisir ce qui est pertinent. Acuité toute spéciale de l’entendement, voilà ce dont il faut disposer pour lire la Nature dans les données empiriques et le cas échéant, synthétiser en une théorie élégante l’ensemble. Le généticien Dobzhansky affirmait contre l’avis de ses prédécesseurs que l’organisme n’est pas un agrégat de traits, de caractères ou de qualités unitaires. Traits, caractères et qualités ne constituent pas des unités biologiques : ce sont des abstractions, des mots, des moyens sémantiques nécessaire au chercheur pour communiquer ses observations.. Ces remarques ont un double sens. Elles invitent à la prudence en dénonçant la chosification des attributs (ce qui signifie que les traits nommés n’ont pas le même statut qu’une lampe dans un poste de télévision ou un disque dur dans un PC). Mais elles ne doivent pas servir de frein aux explications d’ordre philosophique ou ontologique. Le cas de la physique des processus élémentaire est plus simple. Une interaction faible ou forte répond à un diagramme bien précis, mettant en relation des particules et des quanta dont l’échange est responsable de la force physique.

Ce qui nous intéresse de près, c’est ce cheminement qui a conduit les physiciens à introduire des nouvelles interactions avec les formalismes appropriés ainsi qu’un arsenal sémantique sophistiqué pour rendre compte de ces réalités dévoilées par l’expérience. L’interaction faible a été envisagée pour expliquer la radioactivité. Car l’électromagnétisme ne peut rendre compte d’un phénomène comme par exemple la scission d’un neutron en un proton et un électron expulsé avec une haute énergie (rayonnement bêta). L’interaction forte caractérise la force maintenant la cohésion des nucléons dans les noyaux. Si elle n’existait pas, les protons devraient s’éloigner conformément aux forces électriques répulsives subies par des particules de même charge. Ensuite, les découvertes effectuées dans les collisionneurs ont enrichi la caractérisation de ces deux interaction et notamment la forte dont la compréhension est devenue assez inattendue, avec les quarks confinés et les gluons aux étranges propriétés algébriques.

Essayons de transposer ce cheminement de pensée à l’étude du Vivant. L’objet vivant est actuellement explicité comme un ensemble de processus physico-chimiques accessibles à l’analyse, reproductibles, parfaitement définis et caractérisés. La question cruciale : est-ce que les interactions physico-chimiques peuvent rendre compte de l’organisation et la genèse du Vivant ou bien doit-on envisager d’autre processus, forces, causes, peu importe, dans le sillage de la physique contemporaine ? Autrement dit, si les interactions faibles et fortes ont été ajoutées pour caractériser plus complètement le monde physique (inorganique) faut-il envisager une démarche parallèle en sciences de la Vie et invoquer des causes non-mécaniques.

Les causes mécaniques et physico-chimiques, alliées à la sélection naturelle dans le champ de l’histoire des espèces se conçoit avec une causalité aveugle, une mécanicité aveugle, sans direction, sans finalité, sans dessein, sans rien du tout, du rien excepté le constat empirique des choses tangibles et accessibles, comme peut l’être le rayonnement électromagnétique. Dans ce contexte, envisager des causes intelligentes n’est pas un crime de lèse-scientificité, bien au contraire. Intelligente par opposition à aveugle, non dirigé. Envisager que l’évolution a des causes directrices revient à expliquer avec plus de précision le système de la Vie, dans le même ordre d’idée que la formalisation des interactions faibles et fortes en physique. Là où le bât blesse, c’est au niveau de l’objet vivant, complexe et mystérieux. Si l’ID alternative veut s’imposer, il faudra qu’elle propose des critères formels pouvant faire l’objet de tests, à l’instar des inégalités de Bell qui en physique, ont permis de trancher le dilemme lié au « paradoxe » EPR. Le champ scientifique est ouvert. Causes directrices ou « intelligentes » ou non-mécaniques, voilà de quoi ouvrir quelques pistes théoriques.

Si la physique a découvert deux autres interactions, c’est en sondant de manière fine le monde atomique avec ses particules chargées, ses leptons et ses nucléons, puis les particules éphémères laissant des traces suite à leur manifestation dans les collisionneurs à haute énergie. La Vie ne s’étudie pas avec les mêmes méthodes que l’atome et les particules. Impossible de catégoriser des types d’interaction portant sur des particules classées en types. La Vie repose sur des molécules et toutes les molécules sont impliquées dans des réactions physico-chimique dont la juxtaposition produit les systèmes vivants. Il n’existe donc qu’une « force » identifiée, la force bio-mécanique, qui construit et déconstruit les édifices moléculaires. La question est simple. Si le monde atomique (et sub-atomique) repose sur trois interactions caractérisées, le monde vivant doit-il être pensé uniquement sur la force bio-mécanique ou bien faut-il introduire une « force vitale » ?

Bien évidemment, d’aucuns verront là un retour au vitalisme. Sauf que cette force vitale n’a rien de commun avec les entités vitalistes introduites par le passé. Et que de plus, l’explication néo-vitaliste, si elle en est, ne s’oppose nullement au mécanisme. Elle le complète comme les forces faibles et fortes complètent la compréhension du « monde matériel ». Et si elle explique quelque chose, c’est la possibilité et l’apparition de la vie puis l’extrême complexité des mécanismes moléculaires. Cette force n’est pas intelligente mais sans doute hyper-calculatoire et directrice. Si Heidegger a pu dire que l’essence de la Technique n’a rien de technique, alors on pourrait dire que l’essence des processus complexes bio-mécaniques n’a rien de mécanique et constitue sans doute l’essence des systèmes vivants composés de ces mécanismes.



185 réactions


  • Jojo2 (---.---.158.64) 26 juin 2006 15:02

    Mais si, il s’agit bien du retour de la force vitale, comme dans un article précédent du même auteur. Comment justifier ce retour en arrière...L’angoisse de l’inconnu peut prendre de multiples formes, même celles abandonnées depuis belle lurette.

    Il n’existe rien pour l’instant qui nécessite l’introduction d’une force supplémentaire. Chaque jour qui passe apporte des réponses, la connaissance ne patine pas. Ce n’est pas parce que c’est compliqué que l’on doive en faire un sujet métaphysique (ou métabiologique).


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 26 juin 2006 15:07

      Je ne parle pas de force vitale mais de causes non mécaniques. Evidemment, l’Histoire de la biologie sait que pendant un bon siècle, il y avait deux camps, les mécanistes et les vitalistes, l’un excluant l’autre. Forcément (par la force de la raison... oups, quel euphémisme, je voulais dire la paresse de la raison) si refuse l’explication mécaniste actuelle, vous et d’autres me rangent dans cet affreux camp des vitalistes.


    • Jojo2 (---.---.158.64) 26 juin 2006 15:18

      Alors disons que je ne comprends pas ce que veux dire force « non mécanique ». Même au niveau subatomique, on parle de « mécanique » quantique.


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 26 juin 2006 15:28

      Mécanique quantique ou ondulatoire, certes mais le dénomatif exact serait physique des champs quantiques.

      Cette remarque tombe bien, car qu’est-ce un mécanisme ? A mon sens, cela renvoie à l’idée de l’horloge et puis à l’échelle moléculaire, d’une formalisation définie de processus. On sait très bien qu’est-ce qui se passe dans une réaction de phosphorylation. Mais une réduction du vecteur d’état dans une observation, aucun physicien ne peut dire comment cela se passe en terme mécanistique, ce qui dérangeait fort les pères de la MQ comme de Broglie ou Schrödinger.

      Donc, comme le précise le titre de l’article, parlons de processus physcio-chimique et de processus non P-C


    • Jojo2 (---.---.158.64) 26 juin 2006 16:02

      Mais la réduction du vecteur d’état est un phénomème physique, prévu en mécanique quantique. Le fait que l’entendement usuel ne puisse appréhender la statistique ne change pas ce fait fondamental (il y a plein d’autres exemples de notre incapacité à comprendre le monde comme le paradoxe de Parrondo...)

      Un mécanisme est pour moi (ça se discute..) une relation de causalité avec transfert d’énergie. Quelle serait cette énergie non physico-chimique (cad NI physique, NI chimique...) ?


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 26 juin 2006 16:11

      Mécanisme, causalité, énergie, oula, pas simple.

      il existe des enchaînements de processus pouvant être explicités, cas des réactions chimiques.

      La MQ prévoit des processus dit virtuels, non observables car en dehors de la couche d’action (notion qui se trouve dans le bouquin de Cohen-Tannouji la matière espace temps), des processus qui pourtant, rendent compte de certaines observations comme les raies de transitions de l’atome d’hydrogènes (prédit par les calculs de la QED). Le vide quantique est rempli d’une énergie considérable et donc de contenu formel, non observable. C’est là qu’il faut chercher à mon avis.


    • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 26 juin 2006 16:13

      Vous avez une définition de la mécanique bien dépassée et réductrice à l’idée classique du déterminisme physique de la physique classique : selon moi est mécanique toute causalité systémique complexe (et plurielle) qui n’est pas liée à un programme préconçu volontaire qui déterminerait des fins et serait capables d’agencer les moyens en vue de la réalisation de ces fins.

      Mécanique s’oppose donc à finaliste au sens de finalité externe cause consciente (ou intelligente) des phénomènes comme moyens en vue de réaliser des fins voulues. S’il y a des finalités productrices de phénomènes (ex : finalités internes des organismes vivants) elles ne sont et ne peuvent être, du seul point de vue de la connaissance objective, elles mêmes que le résultats de phénomènes mécaniques complexes ; à savoir elles ne peuvent être que le résultats complexe de structures chimico-physique (ex/ ADN) qui mettent en jeu des mécanismes qui n’ont pas été encore pensés ou décrits et qui sont le résultat d’une histoire ouverte dans laquelle la contingence produit de la nécessité et la nécessité ne s’exprime que dans la contingence.


    • Marsupilami (---.---.223.28) 26 juin 2006 16:46

      Ouaf !

      C’est une conception du monde rationaliste-mécaniste comme une autre. En général, le réel se rit de ce genre de conceptions, et, quand il est plié en quatre, il provoque chez les découvreurs des fou-rires que les gens savants mais poétiques appellent « coupures épistémologiques ». C’est la vie hors-normes...

      Houba houba !


    • Jojo2 (---.---.163.223) 26 juin 2006 19:02

      Mais les fluctuations du vide et les forces de Casimir sont tout ce qu’il ya de plus PHYSIQUE ! J’avoue mon incompréhension...


    • Jojo2 (---.---.163.223) 26 juin 2006 19:06

      Je ne vois pas ce qui oppose mécanique et finalité...Pour moi ce sont deux choses complètement différentes. Des choux et des carottes...Mais bon, je ne suis pas un philosophe, juste un biologiste.


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 26 juin 2006 19:33

      J’avoue que l’emploi de termes aux contours polysémique ou ambivalent ou prenant des acceptions selon celui qui les pense, ne clarifie pas les choses.

      Il manque une philosophie de la Nature pour se retrouver dans ce magma de signification.

      Mécanisme s’oppose à vitalisme dans l’histoire de la bio, à finalisme d’après ce qu’en dit Sylvain. Pourtant, il peut y avoir mécanisme comme moyen et finalité interne non consciente. Tout dépend alors du Voir, autrement dit de la pensée. Au bout du compte, on est plus dans la science mais dans la confiance. A quelle vision faire confiance ?


    • Jojo2 (---.---.163.223) 26 juin 2006 20:35

      Quelle la différence entre le mécanisme (de formation) des cyclones et la grande horloge de Strasbourg ? Oui dans l’intention (mais ce sont 2 mécanismes)...non d’un point de vue thermodynamique.


  • aurelien 26 juin 2006 15:11

    Bonjour Bernard,

    Merci pour cet article très intéressant.

    Cependant, je constate que vous ne parlez pas du tout de la génétique et du caractère informationnel que l’on calque sur les composants du vivant, reconnus dans les gènes et l’ADN. Est-ce en attente d’un prochain article ?

    Concernant l’idée de « dessein intelligent », je pense qu’un scientifique ne doit pas attribuer des qualités humaines sur des processus. Car qu’est-ce que l’intelligence sinon une propriété de l’esprit ? esprit humain, ou animal ... ?

    Maintenant l’idée de causes méta-mécanistes, ou non mécaniques est très intéressante, mais là encore, cette idée de cause est-elle valide ou n’appartient-elle pas encore à l’ancien paradigme ?

    Pourquoi ne pas parler aussi d’auto-organisation et d’autopoièse comme définition du vivant ?

    D’autre part, les crises, dont vous parlez, en fonction d’un changement de paradigme, ne seraient-elles pas assimilables à la notion de catastrophe développée par René Thom pour expliquer les singularités et les formes ?

    Pour finir sur une pointe d’humour :

    L’évolution une théorie en crise ! :)

    Bonne journée et encore merci pour ce partage, Aurélien


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 26 juin 2006 17:44

      Aurélien,

      Je fais entrer l’ADN comme un élément dans le dispositif mécaniste mais je conviens que cet élément n’est pas anodin puisque nombre de biologistes le placent à l’orgine des chaînes causales, avec les difficultés que l’on sait. Le caractère informationnel provient à mon avis d’une mauvaise transposition de la théorie de Shannon au vivant (voir Atlan). Sinon, la vie est basée sur la communication mais c’est une autre affaire

      Le dessein intelligent, je l’ai déjà dit, est une idée anthropocentrique. On peut concevoir une téléologie sans dessein ni intelligence au sens humain de ce terme.

      L’auto-organisation ne résout rien, elle ne fait que plaquer une notion issue de la physique statistique dans une conjecture qui ne s’y prête pas, mais la théorie de l’autopoïèse me paraît digne d’intérêt, au moins pour se dépendre de la vision naïve des processus sensibles ou cognitifs (le couplage par input comme le disait Varela)

      affaire à suivre


    • Jojo2 (---.---.163.223) 26 juin 2006 19:12

      Non, à l’origine ce serait plutôt l’ARN, notamment pour ses propriétés catalytiques.


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 26 juin 2006 19:27

      Je ne parlais pas des origines de la vie mais de ce qui est mis en amont dans la chaîne causale. ADN, programme génétique.


    • Jojo2 (---.---.163.223) 26 juin 2006 20:37

      Information. Peu importe alors le support. L’information est à l’origine de toute organisation. Le vie en est une. Le maintient et le transport de l’information c’est de l’énergie. Tout est physique.


    • aurelien 26 juin 2006 22:05

      A Jojo, et tous ceux que cela intéresse,

      voici un lien sur le sujet :

      Une critique de la raison génétique : la place de l’information en biologie

      Bonne soirée


    • Marsupilami (---.---.161.217) 26 juin 2006 22:16

      Ouaf !

      @ Jojo2

      « Tout est physique ».

      Pourquoi pas, mais tu n’en sais rien et moi non plus. Qu’est-ce qui te permet d’asséner une telle certitude ?

      Houba houba !


    • aurelien 26 juin 2006 22:21

      Attention toutefois : Vivantinfo est une revue idéologiquement dirigée !

      Toujours cultiver le sens critique !

      Bonne soirée, Aurélien


    • Jojo2 (---.---.163.223) 26 juin 2006 22:53

      Tout ce qu’avance l’auteur est physique...


    • Jojo2 (---.---.163.223) 26 juin 2006 22:57

      Information, vide quantique...

      PHYSIQUE !


    • aurelien 26 juin 2006 23:31

      Et la physique... ? Est-elle physique ? smiley


  • jesus (---.---.2.226) 26 juin 2006 15:18

    Ce qui est confus dans l’esprit de l’homme , c’est sont rôle sur cette planete , dans cet univers .

    Sans parler de son propre interieur .

    hypothese : « Ne serions nous pas des capsules de conservation de l’adn a des fins non divulguées . »


    • Guillaume AGNELET Guillaume AGNELET 26 juin 2006 15:34

      Hypothèse : La lune fut créé en orbite autour de la terre par des ancêtres supérieurs à nous en puissance et en sagesse qui constatèrent que l’abscence de marée ne permettait à l’océan de creer les vagues necessaires... à un surf de qualité ! smiley


  • David (---.---.175.15) 26 juin 2006 16:01

    En quoi l’ID résoud quelque chose au problème ? je ne comprends pas...

    Pourquoi est-il plus confortable de se dire que ce monde si complexe a été crée grâce une entité douée de volonté...

    Pourquoi personne ne se pose la question de savoir qui ou comment a été crée/née cette entité ?

    L’idée d’une entité crée à partir de rien est plus pausible que le monde crée à partir de rien. Etrange !

    Cette question pourtant basique que personne n’a abordé est pourtant capitale :

    Si rien ne peut se créer à partir de rien... Si le hasard ne suffit pas...

    C’est une question digne de l’oeuf et la poule.

    Si le monde ne peut exister sans Créateur Et si le Créateur ne peut exister sans Créateur Supérieur alors ce monde est-il une illusion ?

    Ce monde est-il une illusion ?


  • jesus (---.---.2.226) 26 juin 2006 16:06

    Sympa cette hypothese , elle fait moins fleeper !!!

    Quoique quelque part nous sommes donc des residus degeneres par rapport a nos ancêtres .

    Après tout pourquoi pas, nous avons donc tout a redecouvrir !


  • Marc P (---.---.224.225) 26 juin 2006 17:51

    Bonjour,

    « Le sens de notre vie et de notre mort (qui en tant que telle n’a pas d’autre sens que celui qui peut illusoirement calmer notre angoisse de vivre et de mourir) » ,

    Le terme « illusoirement » n’est il pas lié à - et marque d’- une expérience personnelle, et donc subjective (au contraire d’universelle et/ou résultant d’une réflexion rationnelle)... ???

    N’est ce pas un peu asséné comme péremptoirement....

    D’autres aussi « qualifiés » n’auraient-ils pas une formulation quelque peu différente de la même idée, ou pas la même idée du tout ?

    Bien cordialement...

    Marc P


  • Sinik LeCritik (---.---.146.62) 26 juin 2006 19:48

    beaucoup de bit (d’encre) pour commenter cette publication de Bernard Dugué, publication qui ne fait qu’exposer les failles supposées des autres théories, sans pour autant expliquer en quoi l’ID est géniale, en quoi elle est infaillible, en quoi elle peut apporter à la compréhension de la vie. Noter que j’ai lu en quoi elle POURRAIT apporter en exposant les déficits des autre théorie, mais sans pour autant y répondre. J’aimerais bien être épaté par votre nouveau paradigme, et non en être déçu lorsque je lis votre exposé sur la nature obsolète des « anciens paradigmes ». Je crois que ce n’est qu’à partir de là que nous pourrons enfin nous assoir autour de la table de la discution (poétique n’est-il pas ?)


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 26 juin 2006 20:29

      Même remarque que ci-dessous, la théorie de l’ID n’a rien de génial et je m’en démarque. La théorie post-darwinienne qui verra le jour ce siècle sera bien plus audacieuse et fulgurante que l’ID.


    • Jojo2 (---.---.163.223) 26 juin 2006 21:54

      La « théorie » de l’ID n’est pas une théorie. C’est une croyance.


  • docdory (---.---.180.68) 26 juin 2006 19:57

    Cet article , sous un vernis pseudo -scientifique , illustre parfaitement l’incroyable coalition actuelle de tous les obscurantismes pour venir à bout de la rationnalité et des idées apparues à l’époque des lumières , ainsi que l’inadmissible échec de l’éducation nationale à apporter aux élèves ce qui devrait être le fondement de l’enseignement , c’est à dire la rationnalité , l’esprit critique et la compréhension de la méthode scientifique .

    De même que , sans la mécanique quantique , aucune compréhension de la plupart des phénomènes physiques n’est possible , on peut dire qu’aucun phénomène biologique n’est compréhensible en dehors de la théorie de l’évolution , sans laquelle on serait d’ailleurs bien incapable de nos jours de répondre à la fameuse question de la poule et de l’oeuf !

    On sait que les « recherches » (sic ) sur l’intelligent design sont financées par le parti républicain américain et les évangélistes , qui veulent se débarasser de ce qui reste de laïcité aux états unis (et même ailleurs ).

    Ce sont d’ailleurs les mêmes , dans le monde , qui critiquent la théorie de l’évolution,et qui vitupèrent contre la publication des caricatures de Mahomet et veulent recréer des délits de blasphème là où ils n’existent plus depuis longtemps .

    La « sainte alliance » de toutes les calottes et de tous les goupillons pour reprendre petit à petit le pouvoir qu’ils ont perdu !!! Comme disait Voltaire : écrasons l’infâme !!!!


    • Marsupilami (---.---.161.217) 26 juin 2006 20:10

      Ouaf !

      Stupide réaction scientiste attendue. Dans le genre t’es un de meilleurs. L’ID, je m’en fous, mais tu es un excellent révélateur de la bêtiste scientiste. Merci pour ce témoinage atterrant.

      S’il y a une finalité dans l’univers, tu l’incarnes à merveille... et ce n’est vraiment pas un dessein intelligent.

      Houba houba !


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 26 juin 2006 20:27

      Voltaire, vous avez bien changé depuis que nous nous sommes rencontrés en 1756.

      «  »« on peut dire qu’aucun phénomène biologique n’est compréhensible en dehors de la théorie de l’évolution , sans laquelle on serait d’ailleurs bien incapable de nos jours de répondre à la fameuse question de la poule et de l’oeuf ! »«  »

      Vous faites de la théorie de l’évolution un équivalent de théologie. Et vous n’examiner pas les arguments de l’auteur qui ne se réclame pas de l’ID mais s’en sert comme illustration d’une alternative aux conceptions dominantes.


    • Jojo2 (---.---.163.223) 26 juin 2006 21:56

      Se « foutre » de l’ID et la mettre sur le même plan que la thérorie de l’évolution c’est refuser la démonstration expérimentale.


    • Jojo2 (---.---.163.223) 26 juin 2006 21:59

      Il faut quand même rappeler que la science fonctionne sur le principe d’hypothèses DEMONTRABLES et REFUTABLES.

      Rien dans l’ID n’est démontrable ou réfutable.


    • Jojo2 (---.---.163.223) 26 juin 2006 22:00

      Jésus est une « théorie »...

      LOL


    • faxtronic (---.---.183.158) 27 juin 2006 00:17

      A marsupilami,

      A tu vois, tu parles de « bétises scientistes ». Je sais que n’est pas idiot car je lis souvent tes posts et souvent ce que tu dis est sensé et équilibré. Mais peux-tu STP m’expliquer avec precision ce que tu appelle bétise scientiste, terme que je ne connais pas et que je trouve ambigu. Est-ce que tu veux parler du Positivisme par le terme de scientisme ?


    • Marsupilami (---.---.171.162) 27 juin 2006 09:37

      Ouaf !

      @ Faxtronic

      En l’occurence, la bêtise scientiste est de réduire l’ID à un pur problème politico-religieux. Il y a certes une dimension politico-religieuse (évangélique ou islamique) dans l’ID quand l’ID n’est que le faux-nez du créationnisme. Mais on peut aussi poser l’hypothèse de l’ID dans un cadre non-théiste : c’est ce que fait Dugué dans son article. Et là, pourquoi pas : nous n’en savons rien.

      D’une manière plus générale, j’appelle « bêtise scientiste » - ou positiviste - la réduction du réel au seul rationnel et au seul commensurable, la croyance aveugle dans la raison raisonnante, cette certitude dogmatique qui pousse à croire que la science peut en finir avec le mystère, l’inconnu, la transcendance, l’irrationnel.

      Le réel objectif n’est pas scientifique. La science n’est qu’un outil parmi d’autres pour essayer d’en percer les mystères. La science n’explique pas tout et ne pourra jamais tout expliquer. J’appelle bêtise scientiste l’effarante prétention à tout vouloir expliquer avec ce seul outil et cette arrogance pétrie de certitudes qui fait oublier qu’à tout moment, une coupure épistémologique peut survenir à l’occasion de nouvelles découvertes, et de nouveaux paradigmes remplacer les anciens.

      Pour finir, une petite citation du mathématicien Alain Connes :

      « ... existe-t-il une harmonie préétablie, à laquelle l’homme est sensible parce qu’il vit dans ce monde harmonieux, ou bien crée-t-il lui-même l’harmonie ? Découvrons-nous la réalité harmonieuse... ou bien créons-nous l’harmonie de la réalité ? »

      Houba houba !


    • faxtronic (---.---.127.73) 27 juin 2006 14:29

      Ok donc tu parle du positivisme. Le positivisme ou je crois comme sous-jacent que le monde est fini et dénombrable (non-infini), et que donc tout peut etre expliqué. C’est une vision des choses. Ce n’est pas la mienne, car je pense sincerement que le monde (pas seulement l’univers, mais aussi les phenomenes) est infini, et quelque soit le niveau de science, il est infime. Ceci dit, pour moi le reste est inconnu, obscur, et je ne tente pas d’expliquer ce que je ne comprends pas.

      Quand a la science, sa force est d’etre refutable, et donc que n’importe qui peut tenter de prouver (je dis bien prouver), qu’elle est fausse, approximative ou imcomplete.

      Mais pondre une théorie sans appui du réel, ce n’est pas envisageable. On ne peut pas dire « ce qui ne peux pas etre infirmé peut etre une option envisageable ». c’est la porte ouverte a tous et n’importe quoi. Toute théorie passe des années au purgatoire tant qu’elle n’est étayé par des faits la prouvant et infirmant celle qui existe déjà.

      Darwin a peut etre faux, mais pour l’instant ce qu’il predit est juste, et l’ID n’apporte rien de nouveau, et aucun réponse, sauf à nos angoisses existencielles.

      ID est de la méta-physique, pas de la science.


    • Marsupilami (---.---.50.56) 27 juin 2006 14:40

      Ouaf !

      Pour l’instant, je suis d’accord. L’ID se présente comme une hypothèse métaphysique, donc invérifiable scientifiquement. Elle est incommensurable comme l’était la théorie de la dérive des continents de Wegener, combattue par la majorité des scientifiques de son époque... jusqu’à ce que cette dérive soit devenue commensurable.

      Il faut donc soigneusement étudier tout ce qui est incommensurable : on ne sait jamais...

      Houba houba !


    • zen (---.---.216.13) 27 juin 2006 21:52

      Tout à fait d’accord avec toi, Doctory, sur l’intrumentalisation de l’ID et des enjeux politico-religieux. Bush lui-même a rendu un hommage appuyé aux défenseurs de cette croyance...


  • Bernard Dugué Bernard Dugué 26 juin 2006 22:01

    AU risque de me répéter, je n’adhère pas à l’ID mais je la classe parmi les théories ou alors hypothèses non darwiniennes. Vous n’avez qu’à lire le livre de Behe, vous verrez bien que l’auteur se base sur des faits expérimentaux et déplore même l’absence d’utilisation de données dans le champ de l’évolution moléculaire.

    La théorie de l’évolution sait aussi tronquer les faits et les calculs qui la dérangent, pour preuve le sort réservé aux travaux de Kimura (que les Idistes négligent aussi, c’est dire leurs limites)


    • Jojo2 (---.---.163.223) 26 juin 2006 22:07

      J’accepterai l’ID comme « hypothèse » si l’on donne avec les moyens de la réfuter.


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 26 juin 2006 23:01

      Pour l’instant, il n’est pas à l’ordre du jour de la réfuter mais de l’accepter pour ce qu’elle est ou de la refuser. C’est une question d’engagement intellectuel vers un chemin, autrement dit une proposition d’exploration d’une voie, on veut la pratiquer ou on la refuse.

      Notez bien que c’est moins risqué que l’alpinisme, quoique, les esprits faibles puissent péter un câble, perdant le fil avec le réel et la raison


    • Jojo2 (---.---.163.223) 26 juin 2006 23:04

      Désolé, mais une hypothèse scientifique doit être réfutable, où alors c’est une croyance (Popper). C’est mon boulot.


    • aurelien 26 juin 2006 23:33

      y a-t-il un lien entre la poppérisation croissante du monde et la paupérisation croissante du monde ?


    • faxtronic (---.---.183.158) 26 juin 2006 23:53

      L’ID selon le gars d’Aquithene ce n’est pas plus de la science, mais de la méta-physique, autre domaine. Ne mettons pas les choux-fleurs avec les carottes, comme dirait notre premier sinistre.


  • herbe (---.---.2.150) 26 juin 2006 23:34

    passionnant ce dialogue : Pour apporter une petite pierre, un lien :


  • Antoine Diederick (---.---.29.79) 26 juin 2006 23:47

    on peut très bien imaginer un dessein intelligent concernant l’ensemble des domaines de la science, pourquoi pas... ? On peut très bien dire que la complexité et surtout celle qui dépasse notre entendement soit de nature divine ou d’une intelligence supérieure, que nos méthodes de découvertes scientifiques ne peuvent appréhender des niveaux de complexité et d’entrelats de complexité que nous ne pouvons pas relier pour donner des explications exhaustives et totalisantes.

    Il y a des séquences génétiques proches entre les gènes du singes, du rat, du chat et de l’homme et on pourrait dire comme ds la religion indoue qu’il y a des états d’humanité d’avant et d’après et que peut être après l’avènement biologique humain il pourrait exister une autre réalité de l’humanité ou plus du tout.

    La finalité est surement suspecte si on la place ds une perspective de dessein intelligent parce qu’elle tuerait l’esprit de découverte et surtout traduirait une volonté idéologique. La finalité est un présupposé humain, je pense.

    Il faut avouer aussi que l’extraordinaire complexité de la « création » interpelle profondement ses observateurs.

    Je pense particulièrement à ces araignées qui ds leur nid placent autour de celui-ci des cristaux de quartz qu’elles relient de fils tissés pour capter les vibrations des cristaux signalant une proie. Voilà un comportement qui comporte une intelligence sinon une certaine rationalité. Et cela, personnellement m’émerveille.

    La question qui suit est bien sûr :" Oui, mais comment ces araignées ont elles acquis ce comportement et cette connaissance qui ne semble pas passive mais bien active ?

    Et là paf, commence l’interrogation de l’observateur !!

    Bref qu’est ce qui relie l’araigné être vivant au quartz minéral,un fil me direz-vous ah ah ah...meuh non, un mystère scientifique.

    Alors intelligence ou non ?


    • Jojo2 (---.---.163.223) 27 juin 2006 00:01

      La complexité et la finalité sont des constructions proprement humaines. Pour un homme préhistorique une télé est diablement complexe et n’a aucune finalité...


    • faxtronic (---.---.183.158) 27 juin 2006 00:01

      Il y a souvent des symbioses entre animaux et animaux, et particulierement entre animaux et environnement. Vous connaissez l’histoire du parasite du foie de mouton, qui pour se reproduire, s’arrange pour se faire avaler par une fourmi, la controler pour que la fourmi grimpe sur une herbe, enfin de se faire avaler par un autre mouton.... Rigolo non. D’ici a parler d’intelligence pour le parasite du foie de moutons, je mettrais longtemps avant de franchir le pas. Combiende parasites perdus dans l’herbe, bouffés par autre chose qu’une fourmi, bouffé par une vache. Combien de génération de parasites de foie avant d’arriver à ce cycle improbable et si complexe. Non la nature est variée, mais pourquoi absolument vouloir voir une force créatrice intelligente derriere ? Le hazard me semble plus responsable.


  • aurelien 26 juin 2006 23:54

    Si cela intéresse quelqu’un je recopie ici une correspondance que j’ai eue sur le sujet avec quelqu’un :

    Question

    Pourquoi la théorie darwinienne n’est pas une loi... ? Parce qu’on n’a pas encore observé de nouvelle spéciation chez l’espèce humaine... ?

    http://perso.wanadoo.fr/revueinvariance/arrivee.html

    Answer

    http://www.scienceblog.com/cms/researchers_find_human_brain_still_evolving_ 8889

    Answer

    Many critics can be done concerning the elements of informations in this article.

    The propension to believe that genes are the only support of integration, in the sense of accumulation of information.

    Not to consider the issue of the language in the elaboration of diverses expressing genes.

    The evidence of correlation between brain size and intelligence, but with some exceptions(confering Anatole France ’s brain size)is very weak.

    Voir par exemple :

    Intéraction non-locale dans l’expression des gènes Par Joël Sternheimer Université Européenne de la Recherche, 1 rue Descartes 75005 Paris

    http://www.bekkoame.ne.jp/%7Edr.fuk/InterNonlocF.html

    http://fr.news.yahoo.com/08032006/202/l-homme-resultat-d-une-evolution-rapide-dans-l-expression.html

    Bonne soirée


    • Jojo2 (---.---.163.223) 27 juin 2006 00:04

      Les lois existent dans le cadre d’un modèle de représentation que l’homme se fait de la nature.

      Le modèle est une théorie. Le modèle darwinien est réfutable, c’est une théorie scientifique. Jusqu’à présent rien n’est venu l’infirmer. C’est suffisant pour en faire un paradigme.


    • faxtronic (---.---.183.158) 27 juin 2006 00:13

      Il y a aussi une hypothese concernant la capacité d’évolution inherente à l’homme, le fait qu’il puisse, par sa culture et son intelligence, s’adapter de part lui-meme a son environnement changeant (vetement, agriculture, etc...). Si l’homme n’est plus si fortement soumis à la selection naturelle, alosr la loi de Drawin ne s’appliquerait plus. Il y aurait deux moteurs de l’évolution :

      - L’evolution par isolement de population, isolement génétique et répétition des micro-mutations.
      - L’evolution par sélection naturelle, ou certaine mutations et caracteres physiques sont favorisés par rapport a d’autre, ou bien éliminé (version catastrophe)

      Dans la paléozoologie, il y a beaucoup d’exemple explicables par ces mécanismes. Le probleme de l’experimentation est le temps. Y’a t’il un biologiste dans l’avion pour nous dire si une exeperimention d’évolution artificielle a été effectué sur des populations a génération rapides, comme les drosophiles par exemple ?


    • Remi Morin (---.---.141.133) 28 juin 2006 16:33

      Humm. pas besoin d’un scientifique. Tous les annimaux d’élevages ont été artificiellement évolué. Les nouveaux paramètres évolutionnelle sont le rendement, la tolérance à l’élevage etc. Les annimaux de la ferme sont très différent de leur ancêtres sauvage, idem pour le chien, le chat, le maïs, le blé, le tournesol, la truite d’aquaculture....

      Il serait vain d’en faire la liste exhaustive. Il est vrai que présentement l’ensemble de ces espèces sont encore croisable avec leurs ancêtre respectifs, mais c’est un peu comme l’omble de fontaine et le touladi. C’est deux espèces très distinctes, interfertiles et dont leur descendance est interfertile, selon la définition rigoureuse elles sont deux varitétées de la même espèces, deux espèces en devenir. Ce qui est amusant avec ces deux dernières c’est que si vous les croisez, les descendances succéssives donneront une genre d’évolution accélérée pour se respécialisé vers les deux phénotypes originels en quelques générations.


  • axion (---.---.174.250) 27 juin 2006 07:40

    Bonjour,

    Pour moi, il y a un mélange des genres dans cet article. La notion de « cause première » se rapproche de la FOI. La science n’a pas pour objet de décrire des causes premières. Existe-t-il un dessein intelligent ?

    Cette question n’est pas une question scientifique, et ne pourra pas trouver de réponse scientifique.

    C’est un travers très courant des scientifiques (qui sont avant tout humains) que de scientifiquement chercher des réponses à ce genre de questions. L’Histoire a toujours montré l’impasse d’une telle démarche.

    Les scientifiques ne sont pertinents que dans leur domaine : la science et la démarche scientifique.

    Les questions sur les causes premières doivent être traitées par des théologiens, des philosophes, des intellectuels, et des citoyens dans les bistrots.

    Et puis, songez à ce l’étonnement des grecs devant la foudre, à l’étonnement des romains devant les phénomènes électriques. Ils pensaient tous qu’il existait une cause première, un dessein intelligent : des dieux, par exemple.

    Aujourd’hui, nous nous étonnons encore de ce que nous voyons (il y aussi des phenomènes extragalactiques inexpliqués), et c’est, vous avez raison, le cas en biologie, en anthropologie, et dans l’évolution.

    La raison du « dessein intelligent » est toujours celle qui est invoquée en premier, et jamais celle qui est retenue en dernier.

    Nul doute que des chercheurs trouveront des explications à ces observables, et que ces explications nous surprendront. Nul besoin de faire appel à de l’ID. Ou si vous le faites, et bien, c’est plutot une profession de foi. Si ca vous chante d’y voir la preuve des extraterrestres ou de dieu, pourquoi pas, ca vous regarde. Mais ce ne sont pas des « preuves scientifiques » en soi.

    Par contre, si nous trouvions sur Aldébaran, des plans extraterrestres de l’évolution sur terre jusqu’à l’homme, alors je dirais, OK : c’est une preuve scientifique (une fois que toutes les vérifications auront été faîtes).

    Donc, soit vous êtes dans le domaine de la CROYANCE, et toute argumentation logique est inutile (il vaut mieux faire du sophisme), soit vous êtes dans celui de la démarche scientifique, et vous etes simplement devant des phénomènes qui semblent étonnants et qu’il faut étudier, sans a priori (ce que ne savent pas faire les scientifiques, d’ailleurs).

    Dans votre article vous oubliez quand même de mentionner un phénomène bien connu en système complexe et qui s’appelle « l’émergence » et qui trace une explication des observables que vous décrivez. A savoir, qu’une interaction entre systèmes très simples peut aboutir à une auto-organisation complexe et inexplicable par le seul jeu des inférences des systèmes simples entre eux. Il for douteux que « l’évolution » échappe au phénomène d’émergence, vu que nous sommes en présence dans très grand nombre de systèmes qui interagissent entre eux. Il aurait, en fait, été surprenant de ne pas être surpris du résultat de toutes ces interactions. (Exemple de base : le jeu de la vie, dont le nom même devrait vous inspirer.)


    • aurelien 27 juin 2006 08:18

      Bonjour Axion,

      Particulièrement sur ce qui vient d’être dit, je recommande la thèse en ligne de Jean-Claude Tabary, Théorie de la connaissance et autonomie biologique, notamment le chapitre 2, intitulé :

      L’autonomie biologique où l’auteur relate tous les domaines de la théorie de l’Autonomie : autopoïèse, homéostasie, auto-organisation, théorie de l’emboîtement, structuration de l’environnement et phénomène d’émergence...

      Intéressant, quoi

      Bonne journée, Aurélien


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 27 juin 2006 10:54

      Bonjour,

      Rude débat, non ?

      Remarque adressée à Axion mais qui vaut pour beaucoup

      Je trouve étrange que dans le cas d’un refus de l’explication néo-darwinienne de l’évolution et des modèles réductionnistes en biologie, on soit immédiatement classé comme religieux, croyant etc.

      Comme si entre l’intervention divine et l’émergence évolutive aveugle il n’y avait aucun choix. C’est vraiment réduire la pensée scientifique et philosophique.

      Quant à l(émergence à partir de la complexité, elle n’explique rien, elle ne fait que constater un phénomène et bien évidemment, les facultés supérieures du vivant, notamment celles du cerveau humain, sont reliées à cette complexité qui ici, joue un rôle équivalent à celui du terreau pour une plante


    • axion (---.---.174.250) 4 août 2006 21:47

      Beau sophisme.


  • docdory (---.---.180.68) 27 juin 2006 11:59

    A la question « le vivant n’est il que physico - chimie » , il n’existe que deux types de réponses , la réponse matérialiste qui est la mienne , et la réponse métaphysico théologique , qui est celle de l’auteur .

    Pour distinguer ces deux réponses , il suffit de faire une expérience de pensée . Imaginons que des extra-terrestre ayant une technologie avancée enregistrent avec une précision absolue l’ensemble des paramètres de chacun des atomes qui constituent ici et maintenant mon corps , me désintègrent ensuite jusqu’à ce que mort s’ensuive , récupèrent ensuite l’ensemble des atomes de mon corps et le reconstituent à l’identique dans le moindre détail moléculaire (c’est évidemment absurde mais c’est le cas de toutes les expériences de pensée ! )

    Pour le matérialiste que je suis , le résultat de cette expérience se remettrait à dactylographier immédiatement la suite de ce texte sur son ordinateur , et rien ne le distinguerait de moi , puisque ce serait « moi ».

    Pour les tenants de la réponse métaphysico théologique , mon « âme » aurait quitté mon corps au moment de la désintégration , et donc la reconstitution de mon organisme par cette technologie extra -terrestre ne serait ni vivant , ni humain , et serait au sens étymologique du terme « inanimée » (dépourvue d’ âme ).

    Bien que cette expérience de pensée soit irréalisable , je pense néanmoins que d’ici une dizaine d’années seront créées dans des laboratoires des bactéries rudimentaires pouvant se reproduire et ayant toutes les caractéristiques du vivant ,ce qui constituera une sérieuse contradiction aux théories métaphysico- théologiques de la vie .

    Pour en revenir au prétendu « intelligent design », l’histoire de la vie sur Terre est plutôt cahotique qu’organisée par on ne sait quoi pour en arriver à une création ultime qui serait l’homme . S’il n’y avait pas eu la grande catastrophe de la fin du permien ( au cours de laquelle périrent 95% des espèces ) , les reptiles mammaliens ,qui étaient les vertébrés terrestres dominants de l’époque , auraient très probablement évolué vers des créatures intelligentes bien avant nous . S’il n’y avait pas eu la grande météorite de la fin du crétacé , les dinosaures auraient sans doute évolué eux aussi vers l’intelligence . Quant au genre homo auxquels nous appartenons tous , il est plutôt en train de péricliter qu’autre chose : il y a 50000 ans , il comprenait trois espèces (homo erectus , homme de néanderthal et homo sapiens sapiens ; il y a 13000 ans (9000 ans seulement avant les égyptiens ) il comprenait encore deux espèces (homo sapiens sapiens et homme de Florès , de découverte récente ) , actuellement il n’en comporte plus qu’une , qui n’est pas loin de s’autodétruire au train ou vont les choses...

    A moins de considérer un supposé démiurge comme un expérimentateur bombardant la Terre de catastrophes périodiques pour voir ce que cela donne , je ne vois pas de dessein intelligent dans tout cela !!!

    Pour répondre au courrier du 26/6 à 20h10 de Marsupilami , je préfère être atteint de « bêtise scientiste » ( pour moi , c’est simplement du rationalisme ) , que de m’aligner sur Georges . W . Bush et ses sbires à l’origine des concepts fumeux de l’intelligent design .

    Pour moi , le monde est en train de retourner à toute vitesse vers un effrayant moyen-âge de la pensée . On en voit même qui voudraient rétablir l’enseignement du « fait religieux » à l’école laïque de la République !!! J’aimerais mieux que l’enseignement se préoccupe un peu plus d’enseigner les « faits rationnels »...


    • toto (---.---.40.162) 27 juin 2006 19:15

      « enregistrent avec une précision absolue l’ensemble des paramètres de chacun des atomes »

      là vous supposez que l’« âme » n’est pas de nature quantique, ce qui n’a pas été prouvé.

      « le monde est en train de retourner à toute vitesse vers un effrayant moyen-âge de la pensée »

      là je suis d’accord... les gens sont de plus en plus ignorants dans les pays riches...


  • toto (---.---.40.162) 27 juin 2006 20:02

    pour donner un point de vue différent, je citerais la pensée bouddhiste :

    la sensation qu’il existe un « moi » permanent est une illusion qui provient de nos attachements.


    • Marsupilami (---.---.220.220) 27 juin 2006 20:17

      Ouaf !

      @ Toto

      Et c’est en cela que le bouddhisme hinayana est la moins conne des religions. Mais bon quand même, le Tibet était une vulgaire dictature cléricale avant que les Chinois ne l’envahissent et en fassent une vulgaire dictature communiste, puis après quelques péripéties sanglantes une vulgaire dictature ultracapitaliste.

      J’ai pas mal voyagé là-haut. Le peuple tibétain est un de ceux que je préfère au monde. Mais bon, faut pas pousser mémère dans les orties.

      Houba houba !


    • toto (---.---.40.162) 27 juin 2006 21:03

      le bouddhisme est un cas intéressant. Il ne s’agit pas vraiment d’une religion (les hommes ne sont soumis à aucun dieu).

      il s’agit presque d’une théorie scientifique : si vous suivez le protocole décrit par Bouddha, vous arrivez à l’illumination. Le seul point qui fait que cette théorie n’est pas scientifique est que l’on ne peut pas vérifier qu’une personne autre que soi a atteint l’illumination, et donc il n’existe pas de critère objectif extérieur pour l’affirmer.


    • Marsupilami (---.---.220.220) 27 juin 2006 22:40

      Ouaf !

      Là, Toto, tu me scies. Mais pourquoi pas, je suis toujours prêt (et habitué) à être scié. Tout en étant agnostique, je respecte au plus haut point la pensée bouddhiste du hynayana et j’ai pris de sacrées caisses en picolant du chang avec des moines délurés ou pas par là-haut. Y a des beaux panoramas. Et je conserve de ces contacts avec ces personnes des souvenirs émerveillés, à la fois mystiques et avec une sérieuse gueule de bois (le réel est sans pitié).

      Peux-tu dévider ta pelote scientisto-bouddhiste SVP ?

      Houba houba !


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 27 juin 2006 23:27

      Etrange que le Marsu, redoutable épistémologue, soit tombé dans le piège de la spiritualité, l’affaire de l’évolution et de la biologie reste une affaire autonome par rapport aux questions de spiritualité et de religions, n’en déplaise aux adeptes du Tao de la physique ou aux intégristes de Dover, quoique, le livre de Capra soit plus porteur de lumière que les divagations des allumés qui confondent la création et la révélation. L’ID dans son plaidoyer religieux n’est pas une mauvaise science car ce n’est pas une science, pire, c’est une théologie complètement chibrée.

      Il va de soi que je met hors de cette critique les réflexions de Behe ou Dembski qui ont leur place dans le corpus savant de notre époque


    • toto (---.---.203.31) 28 juin 2006 00:43

      c’est assez simple : le principe du bouddhisme c’est qu’en suivant les enseignements de Bouddha, tout homme peut atteindre l’illumination.

      Il s’agit donc d’une théorie que tout le monde peut expérimenter.

      Mais cette théorie n’est pas scientifique : l’expérience reste une expérience personnelle, et n’est donc pas objectivement vérifiable par quelqu’un d’extérieur.


    • Marsupilami (---.---.220.220) 28 juin 2006 19:04

      Ouaf !

      @ Dugué

      Tu m’as mal lu. Je ne suis pas « tombé dans le piège de la spiritualité », j’ai écrit qu’au Ladakh je prenais des cuites au tchang (bière d’orge qui décoiffe) en bouffant de la tsampa et des momos dans les bouis-bouis près des monastères avec des moines bouddhistes en rupture d’ascèse.

      Je serais plutôt tombé dans le piège des spiritueux en l’occurrence. Quand les moines retournaient en zigzaguant dans leurs monastères psalmodier leurs mantras, je ne les suivais pas : je préférais contempler la splendeur de l’Himalaya...

      Houba houba !


    • Laluciole (---.---.13.116) 28 juin 2006 19:19

      « tomber dans le piège de la spiritualité » ? mais comment peut-on proférer de tels jugements sans savoir de quoi on parle... Par de telles affirmations vous montrez que vous ne connaissez que des carricatures au sujet des spiritualités. D ailleurs, même en les étudiant sérieusement, vous courrez le risque de passer à côté de leur vrai message qui est de l ordre de l expérience... et non pas de celui des seules étiquettes de pensée... Ainsi, vous ne pouvez pas même justifier votre prétention de les juger, ni en bien ni en mal.

      ZZZ... ZZZ...


    • Slashbin (---.---.209.126) 28 juin 2006 20:22

      Dembsky ???? Accepter comme scientifiques ses propos sur l’ID sous prétexte qu’il a un doctorat en maths avec 2 articles publiés dans ce domaine (mais avec un impact extraordinairement faible au vu des citations qui en sont faites), et 2 articles qu’ils reprend pour prétendre avoir des bases mathématiques à l’ID alors que les quelques développements qu’il a produit n’ont à aucun moment été reliés à des modèles biologiques sérieux ? Un doctorat ne suffit pas rendre acceptable tout propos, et les dérives nombreuses de l’histoire des sciences sont là pour en témoigner. Un peu de sérieux donc...


    • pingouin perplexe (---.---.72.150) 1er juillet 2006 15:55

      A Toto

      Une belle étude sur le bouddhisme et ses origines a été réalisée par un maître en littérature. Il s’agit de « KA » de Roberto Calasso. Il s’agit à la fois d’un roman, et d’un ouvrage d’étudition qui présente une documentation historique particulièrement riche. Bien avant d’en arriver à Bouddha, on peut trouver dans cet ouvrage une réflexion fort intéressante à propos de la notion d’auto-engendrement, qui est par ailleurs un mythe anthropologique tout à fait contemporain !


    • dombadil (---.---.41.213) 15 juillet 2006 12:19

      Toto, vous ne connaissez pas suffisamment le bouddhisme. Vous dites que « (les hommes ne sont soumis à aucun dieu) » et votre affirmation n’a aucun sens.

      Le Dharma a été engendré justement parceque le Bouddha constatait que les hommes étaient soumis à des dieux obscurs et qu’il cherchait le moyen de les libérer, le protocole du Bouddha, comme vous l’appelez et qui devrait amener à l’illumination d’après vous, s’appelle le Dharma, il est non un dogme mais un chemin de vie (le TAO de Lao Tseu)qui propose à l’homme de se reconnaître dans les forces constructives des sept joyaux du Bouddha qui le protègent de dieux et démons tyraniques et notamment de Mara qui est le dieu de l’illusion.

      Nous trouvons encore le Dharma avant le Bouddha chez Krishna et la cosmogonie hindoue, il représente la loi de vie provenant de la trinité divine Brahma (le créateur), Shiva (le destructeur) et Vishnou (le consolateur ou « celui qui protège l’équilibre »), ce Dharma fut enseigné par tous les « envoyés de Vishnou » tels Krishna et qui essaie une dernière fois de se faire connaître au monde des hommes devenus dures et arrogants prétendant à la stature des dieux et dire que l’homme n’est soumis à aucun dieu est proprement une vision new-âge très simplificatrice qui vient caresser l’homme nouveau-né du XXIe dans une vision qui justifierait-là ses tendences mégalomanes.

      Les sept joyaux sont les mêmes sept remèdes d’Hermès Trismégiste, l’invocation de ces forces donnent une vie équilibrée à l’homme en chassant les neuf germes de maladie et il appelle le Dharma la renaissance :

      1. la connaissance de l’amour créateur (Dieu) chasse l’ignorance 2. la joie chasse la souffrance 3. l’humilité chasse le manque de mesure 4. la maîtrise de soi chasse la convoitise 5. l’honnêteté chasse l’injustice 6. la bonté chasse l’avarice et la fausseté 7. la vérité chasse la jalousie et la calomnie

      (Nous retrouvons là également les neuf cavaliers noirs de Tolkien, ces spectres qui nous affligent et veulent nous entraîner dans la mort de notre lien avec l’amour. Les sept forces de Dieu symbolisés par les anneaux de pouvoir que les races détiennent)

      Le Dharma devrait figurer en préalable de toute étude de la médecine tant il fait appel à tout ce qui guérit et harmonise l’homme dans son univers, tout en expliquant les forces qui l’agressent et tentent tout le temps de le déséquilibrer, de « prendre le temple de sa construction ».

      ...

      J’ai une question à nos amis scientifiques sur cette page.

      Quelle différence faites-vous entre une observation et une expérimentation vérifiable ? Parcequ’en tant que telle quand l’observation est faite le besoin de la vérifier semble superflu, vous la constatez encore et encore par la suite, vous dévoilez quelque chose qui y était déjà mais que vous ne voyiez pas.

      Avons-nous un véritable besoin de vérifier l’exactitude de ce qui apparait exact ? Fixer notre pensée et atteindre une totalité de compréhension toujours remise à mal par l’élargissement de nos consciences, est-ce celà ?

      Il me semble que le facteur que la science moderne n’a pas voulu aviliser, pas même Freud pourtant proche de Jung mais limite qu’il n’a pu franchir avec Jung sur les archétypes constructeurs : Le rêve, le pouvoir de l’esprit d’observer des évènements ou des mécanismes du vivant sans l’aide d’expérimentation préalable a toujours fait avancer le schmilblik. Einstein, à la question de comment lui venaient ses idées a dit « je rêve ». Les technologies avancées que nous connaissons peuvent certaienement prouver des idées mais elles ne peuvent en concevoir, ce dilemne restera et la nécessité des rêveurs aussi, même si leur manière de transcrire leurs observations viennent heurter les termes difficilement empilés par de longues études spécialisées et l’habitude des classifications à outrance. Par exemple je veux les atômes, nous utilisons l’énergie atomique alors même que nous ne pouvons voir les échanges d’électrons et comment les atômes se combinent pour former les molécules, elles-mêmes miroir de ce qui se passe au niveau atomique, nous constatons ainsi que les échanges cellulaires se font de la même manière qu’entre les molécules et des cellules aux créatures qui elles aussi se comportent dans l’axe des possibilités atomiques. Nous ne pouvons le prouver puisque nous ne voyons pas les atômes et même si nous pouvions voir les quarks il y aurait sans doute une structure encore plus petite à observer, elles-mêmes ne nous apprenant rien sur le « pourquoi tout celà existe ? » mais nous amenant à mieux comprendre QUI nous sommes au sein de cet univers et ce que nous ne sommes pas, même si nous avons la capacité de tout être et de donner forme à des aberrations barbares.

      Voilà sans doute la question clef qui nous taraude constamment et qui donne un tel pouvoir aux médias de nos jours, chacun cherche à comprendre QUI il est à travers ces multitudes d’informations.

      La constation de l’ID, au demeurant vérifiable puisque certains poissons ont en leur squelette déjà une main qu’ils ne peuvent utilser, leur nageoire étant un coude, comme si, dans leur construction la patte était déjà prête à émerger pour faire un batracien, quelle test voudrait-on poser sur une constatation pareille ? C’est l’appellation de ce qui forme le lien antre les éléments naturels et les créatures (que les chrétiens ont nommé St.Esprit) que je vois dans la théorie de l’ID.

      Celà n’a en soi rien à voir avec l’utilisation que les créationistes ou autres complots de pouvoirs obscurs voudraient en faire, notamment l’instauration d’une théocratie moderne. C’est toujours la même chose, une découverte n’implique pas forcément une utilisation différente du vivant, mais une compréhension élargie amène de nouvelles formes d’expressions et de combinaisons dans le cadre de la vie qui reste inchangé.

      Qu’en pensez-vous ?


  • oldcola (---.---.102.44) 27 juin 2006 22:06

    Bernard !

    Sur une nouvelle tribune une vieille histoire...

    Sans avoir pris la peine de lire un peu plus ta biologie, sans avoir pris le temps de corriger les erreurs de ton texte [celui-ci], pour lequel je t’avais passé quelques tuyaux []. Rappel de tes paroles :

    Avertissement. Ce texte a été rédigé en 1999 et n’a pas été revu depuis. Un lecteur a dégagé des erreurs dans l’exposition des données scientifiques. Ces fautes seront évidemment corrigées lorsque j’aurai un peu plus de temps disponible et d’autres critiques constructives

    Incorrigible ? Ou incorrect ?


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 27 juin 2006 23:21

      Ni incorrible ni incorrect, je rectifierai le texte et le cas échant, lui apporterai quelques suppléments si un éditeur est prêt à se lancer, je n’ai pas l’intention de travailler gratuitement et si je le fais ici c’est selon mon bon plaisir non sans soigner l’écriture et la rigueur.

      Mes salutations amicales, Antoine

      Bernard


  • Rémi Morin (---.---.141.133) 28 juin 2006 02:51

    La science, que ce soit Darwin ou autre, ne nie pas le Dessin Intelligent. Tout ce qu’ils disent c’est que rien ne permet de croire ou d’infirmer cet énoncé, donc c’est un énoncé auto-suffisant qui est hors du champs d’application de la science. On m’a d’ailleurs souligné que Darwin lui même en défense avait affirmer qu’il n’avait que trouvé « la méthode de Dieu ». Celà n’allait pas contre une vision divine de la création, mais plus à l’exposition de ses méthodes.

    Celà dit, la science peut très bien (jusqu’à présent) se passer de « divin » pour être consistente.

    Dernier point, la science est largement fautive dans ce débat par contre. Si il est vrai que le dessin intelligent n’a rien de scientifique puisqu’il n’est pas falsifiable, inversement la communauté scientifique ne s’attaque plus suffisament aux interrogations ou théories alternative. Faites juste des recherches sur le net que ce soit des sites comme « les découvertes impossible » avec des cartes anciennes, le dossier ovni ou encore plus simplement les explications sur la construction des pyramides selon Jean Pierre Petit ou Joël Berthot. S’il est certain que tout théorie élégante n’est pas nécéssairement vrai, il est certain que les scientifiques n’y mettent pas l’effort requis pour y voir clair. N’oubliez pas qu’il y a eu beaucoup de safari de chasse au Dinosaures avant de s’accorder sur leur extinction. Et beaucoup de modèle de machine à « mouvement perpétuel » on été expérimenté avant que l’on considère comme acquis que c’est impossible.

    Bref, c’est cet abandon de la science de traiter ce qu’elle considère comme « ridicule » ou « abusrde » qui permet ce retour de l’obscurantisme. Et là je ne dégrade pas la foi de personne. Mais la foi n’a pas sa place dans les expérimentations scientifique, ni la foi religieuse, ni la foi en des théories établies. Les théories a priori loufoques permettent a) de valider ce qui est reconnu comme étant vrai lorsqu’elles sont effectivement loufoque ;b) d’explorer des avenues complètement nouvelles qui même si elle s’avérent fausse peuvent mener à des découverte nouvelles ; c) donner de la crédibilité à la science.

    En toute modestie... avouons que de nombreuses décourvertes extraordinaires sont le fruits de résultats innatendus d’expériences diverses.


    • zen (---.---.255.89) 28 juin 2006 19:29

      Bien sûr, on ne nie pas un fantasme. On constate qu’il existe,c’est un fait, et on essaie de comprendre comment il a été engendré, quels sont les intérêts culturels,religieux,politiques qui expliquent son existence ou sa résurgence..comme essayait de faire en son temps un certain Spinoza.


  • malko (---.---.183.155) 28 juin 2006 18:45

    Je pense que M. Dugué est tout simplement un croyant du type judéo-crétien. Dans ce pays, il ne peut pas encore critiquer directement, de face, le darwinisme. Alors, il joue le rôle de l’arbitre ... ni ..ni.

    M. Dugué est du genre, s’il le pouvait, j’en suis convaincu, à imposer sa vision du créationisme, de l’Intelligence Disign, ou d’une terre plate soutenue par des colonnes. Et puis il est tout aussi effectivement écrit - noir sur blanc - dans cette bible des judéo-chrétiens, que cette terre est vieille de 7000 ans.

    Mais il ne le peut pas encore. Alors ... ni ... ni.

    « Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes, ni les plus intelligentes, mais celles qui s’adaptent le mieux aux changements. » (Charles Darwin / 1809-1882)


    • Slashbin (---.---.209.126) 28 juin 2006 21:56

      On peut s’interroger en effet sur l’approche de ce chercheur incompris (http://www.larecherche.fr/for/view/1/451), qui pourtant a publié plusieurs articles en pharmacologie. Mais dès qu’on touche à la métaphysique, ca ne va plus. Pourtant, même des grands s’y sont risqués, comme Newton. Mais quoi, on n’a pas voulu du dossier de qualification à un poste de maître de conférences, même en lettres (http://www.u-blog.net/Fulcanelli/article/qualif) !

      Oui, mais d’une part, monsieur Dugué n’a pas le prestige de Newton, et son discours revêt les qualités de l’approche pseudo-scientifique. Monsieur Dugué semble avoir bien compris les arcanes de « L’imposture scientifique en 10 lecons » (Michel de Pracontal, Points sciences). Discours d’apparence scientifique, par l’utilisation de nombreuses références, notamment à la physique atomique, pour déboucher sur des idées génériques, enrobées de termes magiques (p.e. « force vitale »), des références à des chercheurs incompris (comme lui), mais au final quoi ? Une attaque masquée d’un darwinisme (ou plutôt de la théorie évolutionniste) vu comme mécanique, des reproches faibles à l’ID (en substance, la critique faite par l’ID est bonne, mais pas la démarche, et le rejet de la part de la majeure de la communauté scientifique est inacceptable), et tentative de réintroduction de causes directrices, un peu à l’instar de certains membre d’Anne Dambricourt Malassé (qui cependant elle jouit d’une compétence certaine, au moins tant qu’elle reste dans le domaine de l’anthropologie), qui cependant avancent des hypothèses et non un discours vague mais sans réelles assises observationnelles ou prédictionnelles. En aucun moment la comparaison avec les interactions physiques ne permet de comprendre le cheminement de pensées (et pourquoi d’ailleurs ne pourrait-on pas classer ces interactions comme mécaniques ? je me perds dans l’argumentation), et pourquoi toujours ramener à l’électromagnétisme ? L’interaction forte et faible sont d’ailleurs l’objet de théories expliquant leur existence, et les résument à des processus d’échange assez mécaniques...

      Il ne sert à rien de dénigrer l’ancienne génération de chercheurs en espérant que la nouvelle soit plus réceptrices aux propos de monsieur Dugué. Il s’agit de proposer un discours construits sur des observations et non de simples analogies, et conduisant à des hypothèses testables et non un simple voeu pieux de découvertes de « forces directrices », là où ne se cachent peut-être que simplement des contraintes évolutives, dues à l’environnement, à la chimie,... Mais surtout, en quoi y faudrait-il y voir une démarche calculatoire, surtout si on refuse d’y intégrer une intervention extérieure (divine ?) ??? Les théories actuelles de formation des atomes au sein des étoiles se basent sur un processus extraordinairement complexes, et le moindre changement dans les constantes physiques le rendrait caduques. Pourtant, on n’y recherche pas de causes directrices : si ces conditions étaient différentes, l’univers ne serait simplement pas tel que nous l’observations, ou, pour reprendre d’autres idées, l’univers n’est peut-être pas unique, et celui qui nous abritent est lui-même le fruit d’un autre processus évolutif...


  • Slashbin (---.---.209.126) 28 juin 2006 20:09

    « tant qu’il n’y a aucune preuve expérimentale d’une théorie, elle ne vaut rien... »

    Euh... pas tout à fait d’accord : la théorie de la relativité a longtemps manquer de preuves expérimentales, pourtant, elle a vite été vue comme valant quelque chose. La validité d’une théorie se mesure d’avantage sur sa capacité à émettre des prédictions testables, tout en répondant aux observations actuelles. Le génie d’Einstein a été d’émettre des prédictions qui ont été corroborées bien après l’établissement de la théorie, ce qui a donné du poids à sa nature explicative. L’ID en biologie est de ce point de vue bien pauvre, et cette approche, elle, ne vaut rien.


  • boubou (---.---.150.84) 29 juin 2006 17:58

    mais il y a d’autres « alternatives » au darwinisme : http://www.skeptic.com/the_magazine/featured_articles/v12n02_other_ID_theor ies.php


    • Slashbin (---.---.209.126) 29 juin 2006 18:54

      Bof... et même très bof. Je noterai cet article avec un 2/10, pour l’effort smiley

      La plupart des « alternatives » proposées sous-tendent un principe directeur, point justement débattu avec l’ID, car que représente ce principe directeur (on a vite alors besoin de dieu), et comment espérer pouvoir le prouver ? Il est probable que ce ne soit purement et simplement pas prouvable, ce qui classe ces approches comme non-scientifiques. Ce qui ne veut pas dire que de telles idées sont inintéressantes philosophiquement parlant, mais arrêtons la confusion des genres !

      Quant à la panspermie, le discours énoncé ne reflète pas les théories, lesquelles loin de contredire l’évolution, mais la complètent en s’intéressant sur les conditions qui on permis l’émergence si rapide de la vie sur terre, après quoi l’évolution a pris le relai. L’évolution s’intéresse aux changements dans les formes de vie, mais n’explique l’apparition de la vie en soi. C’est une confusion souvent (volontairement ?) faite par les anti-évolutionnistes. Pour en revenir à la panspermie, dans sa notion moderne, elle touche à la formation de composantes organiques lors des réactions atomiques dans le cycle de vie des étoiles, et ne requiert au grand jamais d’interventions de petits hommes verts...

      La « théorie » (ce n’en est pas une) de l’ID est farouchement combattue car elle tente de se substituer à l’enseignement de l’évolution. Or on ne substitue un enseigment philosophique, voire purement et simplement religieux, à une éducation scientifique...


  • Le Nonce (---.---.140.121) 19 septembre 2006 22:20

    Avant de se lancer dans une polémique, il convient peut-être d’en chercher l’origine. Bref, d’essayer de trouver QUI l’a lancé - ou en l’espèce relancé avec force - et qui a intérêt à ce qu’elle fasse le maximum de bruit.

    Contrairement à ce que suggère l’article, tout ne vient pas d’une petite affaire judiciaire du fin fonds des Etats-Unis.

    La popularisation de cette thèse créationniste (rebaptisée Intelligent Design pour faire scientifique, mais au fond c’est pareil) provient directement de mouvements fondamentalistes chrétien des Etats-Unis, au coeur duquel on trouve, entre autres, un certain Bruce Chapman, ancien homme politique républicain engagé depuis quelques années dans ce qu’il appelle le Discovery Institute (http://www.discovery.org).

    Il s’agit d’une sorte de think tank conservateur avec tout un tas de facettes, notamment une qui consiste à la lecture littérale de la Bible, et à s’en servir comme alternative scientifique à l’explication du monde. Un fameux mélange des genres. Le tout est servi par des relais puissants, de l’argent, et un « plan média » bien organisé et tout un tas d’organisations.

    Regardez par exemple le site de ce truc là, Answers in Genesis (http://www.answersingenesis.org/) : ils organisent des tonnes de conférences dans le monde entier, y compris en Europe. Ils sont directement inspirés par les idées que Chapman décidé de pousser de l’avant.

    Ils professent le plus sérieusement qui soit que le monde n’a que 6.000 ans et que les dinosaures figuraient parmi les animaux du jardin d’Eden. Ils ont même lancé un Creation Park, une sorte de Parc Astérix... dont les visiteurs seraient persuadés de l’existence du fameux guerrier gaulois.

    Juste pour que l’on sache exactement de quoi - et de QUI - on parle. Ce genre de thèse, qui n’est ni plus ni moins qu’une lecture fondamentaliste de la Bible, enfin surtout de l’Ancien Testament, est tout simplement navrant de bêtise et de mauvaise foi.

    Au moins autant qu’elle est dangereuse comme est dangereuse toute logique totalitaire qui prétend répondre - sans appel - à l’éternelle et angoissante question - sans réponse - de la raison de notre présence sur cette bonne vieille Terre.

    Dans ce monde on chacun se cherche des repères, ben oui, la science n’apporte pas de réponse à ce point, pour la simple et bonne raison que ce n’est pas son rôle. Heureusement, les Marchands de vérité garantie 100% pur sucre sont là...

    Pense-t-on encore quand on ne doute plus de rien ?

    Il est singulier comme certains de ces Américains qui passent apparemment leur temps à lire la Bible sont capables de n’y rien comprendre du tout. Mais alors rien de rien... Le principal apport de cet antique bouquin aux mille auteurs me semble être le suivant : le message d’amour. J’ai d’ailleurs beau chercher, quelle autre raison peut-il y avoir à notre vie que celle-là ?

    Le Nonce


  • toto2 (il y a un autre toto sur ce fil) (---.---.191.17) 6 octobre 2006 19:14

    beaucoup de verbiage creux dans cet article au fond assez bateau finalement. tout pourrait se résumer et se contrdire dans le seul passage lisible, ce que je m’empresse de faire :

    "Il est admis que le néo-darwinisme est accepté parce qu’il répond avec efficacité à un ensemble d’interrogations que se posent les évolutionnistes [ j’aime bien ! - ouais c’ets efficace mais bon .. et puis c’ets les questions des évolutionnistes ... non au départ c’est les questions que se posent l’humanité et c’ets les évolutionnistes qui y répondent de façon efficace et vérifiable, nuance] . On pourrait en dire autant de la biologie qui répond à un ensemble de question comme : quels mécanismes ? Quelles cellules dans les organes ? Quelles molécules assurent des fonctions diverses, métabolisme, régulation, communication, expression des gènes, synthèse des protéines ? Quels gènes interviennent dans l’ontogenèse ? [ben oui c’est ballot]

    L’Intelligent design en particulier et toutes les options alternatives sont issues de questions qui ne sont pas posées par la biologie contemporaine [QUi suis-je ? ou vais-je, dans quel état... ? ]. S’agissant de l’ID, l’interrogation, l’étonnement, porte sur la complexité moléculaire [ c’est vrai que quelques milliards d’année ça génère des solutions complexes, étonannt non !!! ] et l’origine de la Vie (questions auxquelles l’évolutionnisme naturaliste ne répond pas) [Cherchez bien, il ya les questions, les manipes, et même quelques réponses...mais il est facile de bâtir des théories alternatives sans regarder ceux qui cherchent vraiment (vous savez, ceux qu’on appelle les chercheurs !) ]. De là découle l’hypothèse de causes intelligentes [beau raccourci ! ]. Et pour ce qui me concerne, j’émets l’hypothèse de causes non mécaniques [ben voyons]. Un court détour par les sciences physiques devrait éclaircir ce point." [et paf, des kilomètres de verbiage mais pas beaucoup de science physique ]


  • borniol borniol 20 juillet 2012 12:38
    • Jeanne Hersch a écrit un livre présentant les grands philosophes comme des hommes ayant eu la capacité de s’étonner, puis ensuite d’exposer leur pensée dans l’objectif d’y répondre... En science, la situation est comparable. Les grandes découvertes sont nées, sinon de l’étonnement, du moins du questionnement.  Être savant c’est aussi ne pas l’être, c’est-à-dire savoir questionner.
    Pour ceux qui veulent poursuivre ce questionnement et cet étonnement face aux problèmes actuels, je vous invite à visualiser « Particules - Episode 1 »,

    sous forme de dialogue vidéo-musical entre l’astrophysique, la philosophie, les arts, l’acte de création, et la physique des particules qui aurait également pu s’appeler « dieu du Pur Hasard », ou moins connoté « Vie et complexité », «  Pensée et devenir », ou encore « Création d’espace-temps » ou "c’était quoi la question" ... ?
    http://www.youtube.com/watch?v=IXTlVySlP2s&feature=BFa&list=PL9DC7425B3078D4EA


Réagir