mercredi 14 octobre 2015 - par Ostramus

Où sont les voitures volantes ?

La série télévisée américaine « The Big Bang Theory » révèle dans un épisode quelque chose que nombre de scientifiques actuels n'aiment pas entendre : le progrès stagne. La série dépeint le quotidien d'un groupe d'amis, tous geeks, fondus de technologies et de tout ce que peut produire la culture comme univers de Science-Fiction. Dans un épisode, le personnage principal, Léonard, discute avec sa petite amie, Penny, profane en matière de science, qui demande alors qu'elles sont les plus récentes découvertes dans le monde de la physique. Léonard adopte alors une mine hésitante et avoue sans fierté qu'il n'y a rien d'intéressant, de révolutionnaire qui fut découvert et/ou inventé depuis les années 1930.

Pourtant, notre monde paraît aujourd'hui plus moderne et plus avancé que jamais. Nous pouvons communiquer avec une personne à l'autre bout de la planète en un instant, nos ordinateurs sont d'une puissance inégalée et la médecine nous fait vivre plus longtemps. Le fait est que nous vivons en réalité dans un monde non de découverte, mais de perfectionnement, confortablement assis sur un héritage que nous nous efforçons d'approfondir sans chercher à dépasser.

 

TOUJOURS PLUS DE BIDULOTRON

La physique théorique illustre très bien cela, car depuis la formulation de la théorie de la relativité par Einstein en 1915 et la découverte de la radioactivité par les Curie, l’univers nous semble plus opaque que jamais. Les télescopes nous fournissent des images de plus en plus précises sans pour autant nous donner les clés du fonctionnement de l’univers : les scientifiques s’aperçoivent bien de choses étranges comme l’accélération de l’expansion de l’univers et des phénomènes à l’horizon des évènements des trous noirs, mais concrètement, nous assistons plutôt à une expansion de notre propre ignorance que de la compréhension que nous avons de l’univers. Depuis un siècle que se passe-t-il dans le monde nébuleux de la physique ? Les membres de la communauté s’interrogent, la dernière lubie étant de trouver la loi unificatrice : à savoir quelles sont les règles communes du fonctionnement de l’univers à l’échelle de l’infiniment petit, la physique quantique, et de l’infiniment grand, la relativité générale. Si chaque domaine a généré son lot de principes et de théories qui se tiennent à une certaine échelle, ils se trouvent que les modèles s’avèrent incompatibles, et les scientifiques, qui savent sans pouvoir le prouver que tout est lié, cherchent le lien. Il se trouve que cette interrogation en elle-même n’est pas récente, puisque Einstein lui-même s’était cassé les dents sur les équations sans jamais parvenir à trouver la fameuse loi unificatrice.

Depuis, les physiciens ont développé toute une panoplie de théories les plus variées, la plus fameuse étant la théorie des cordes. Selon eux, de minuscules cordes dans un monde subatomique résonnent et dictent l’état de la matière, et du reste de l’univers. Séduisant. Le seul problème c’est que pour que ça fonctionne, la théorie ne fonctionne que dans un univers à quatre, six, voire onze dimensions. Autant dire qu’ils sont un peu en peine. Que dire aussi de l’astrophysique avec sa matière noire et son énergie sombre censées expliquer l’obscure expansion de l’univers ? Ce serait une forme de matière à la fois imperceptible et omniprésente responsable des aléas gravitationnels des astres. Cette théorie est devenue un peu le sésame pour expliquer tout ce qui est inexplicable, en tête la variation de trajectoire de la sonde Pionner à la sortie du système solaire. Toutefois, les scientifiques se défendent et assurent qu’ils auront très prochainement la Réponse à tous ces mystères grâce à la plus grosse machine de la planète : le grand collisionneur de particules à Genève. Le principe est simple ; des particules sont accélérées à des vitesses proches de celle de la lumière et se percutent entre elles. Le choc provoque une réaction, le plus souvent de désintégration, permettant de voir dans des conditions de hautes énergies, comment se comportent les plus infimes constituants de la matière. Si tout se passe bien, ce grand anneau de 27 kilomètres de diamètres devraient permettre de découvrir la particule magique : le Boson de Higgs, et tendrait à valider nombre de théories pour l’instant improbables. Espérons qu’ils trouvent ce qu’ils cherchent. Néanmoins, il faut modérer son intérêt pour cette machine car la rumeur la voudrait productrice de trous noirs : les mêmes scientifiques qui disaient parvenir à percer « les mystères de l’univers » grâce à cet accélérateur, prévoient d’en construire un plus grand. N’est-ce pas un aveu anticipé d’échec ?

Beaucoup de théories, d’abstraits concepts, et d’équations hermétiques pour l’essentiel de la population dirons-nous. Pas forcément. Trop souvent, le contribuable perçoit la recherche fondamentale comme une activité dispendieuse sans retour sur investissement de l’argent abondamment dépensé. Avant toute chose, il convient de rappeler combien ce genre de recherche est une nécessité absolue pour l’enrichissement de nos connaissances et de la compréhension de l’univers qui ne doit pas être tributaire des ambitions de rentabilités économiques. Les personnes qui ont bâti Stonehage connaissaient une existence rude, hostile et précaire, pourtant ils se sont évertués à aligner des pierres avec les astres, sans que cela ne leur apporte aucun bénéfice sur leurs maigres conditions de vie. Par ailleurs, la recherche fondamentale donne très souvent à terme une application concrète sur le large public. Les médias ont pour habitude de montrer en exemple les stylos de la NASA ou d’autres gadgets qui ont transpiré dans notre quotidien, alors qu’il y a plus simple à porter de main : le laser. À l’origine, des types se sont dit « Tiens, on va étudier la lumière, et pourquoi pas concentrer les rayons. » ; d’apparence vain au début, ces travaux permirent par la suite de servir à l’industrie, à la médecine, et plus trivialement au divertissement. Le fait est que l’invention du laser date de 1959 et que depuis, le monde de la lumière ne trahit pas de spectaculaire progrès. L’objectif à moyen terme est de parvenir à modéliser des projections tridimensionnelles sans support dans l’air : l’hologramme. Or jusqu’à aujourd’hui, les différents procédés existants ne sont que des illusions engendrées par des mécanismes qui tiennent plus du trucage que de la prouesse technique.

 

WE NEED MORE GIGOWATTS !

Actuellement, les deux tiers de l’énergie mondiale est produite par le charbon, le gaz et le pétrole, dont on vient de dépasser le pic de production. L’essentiel de l’électricité sur Terre est donc fournie par des énergies fossiles dont les stocks sont finis, donc déclinant, avec un pic de production estimé à 2050. Nous sommes dans un système dit invalide, car sa viabilité dans l’avenir n’existe pas.

Par ailleurs, en plus des problèmes d’approvisionnement, la production d’électricité souffre d’un manque cruel d’inventions majeures pour résoudre le problème de la pollution. Les centrales deviennent plus perfectionnées, prétendument plus sûres, plus productives, mais certainement pas innovantes. Prenons les centrales nucléaires, elles peuvent fournir des mégawatts tranquillement. Le seul problème sont les déchets nucléaires. Pour anecdote, lorsque les premières centrales furent construites, les savants de l’époque pensaient que la génération suivante trouverait sans mal de se débarrasser des déchets nucléaires. Aujourd’hui, le combustible nucléaire et ses déchets peuvent être recyclés, ou plutôt reconditionnés, à hauteur de 95 %, les 5 % restants sont les déchets ultimes. Le genre de matériau chaud et hautement radioactif dont on ne sait que faire sinon de les vitrifier et de les enfouir aussi profondément qu’il est possible de le faire. Les seules avancées significatives dans ce domaine, c’est la réduction de cette part de déchet ultime que les scientifiques cherchent désespérément à faire passer à 4... voire 3 % dans le meilleur des cas. En fait, non seulement cette technologie ne fait montre d’aucune avancée significative, mais surtout la production de déchets est croissante, la plupart perdureront très certainement longtemps après la disparition de l’humanité. Enfin, il faut également garder à l’esprit que le nucléaire, est également une technologie qui emploie des ressources naturelles, la matière fissible, laquelle n’est pas en quantité infinie sur Terre. Le si pratique Uranium 235 viendra à son tour à manquer un jour.

Il demeure les énergies renouvelables, où plutôt, renouvelées. Les panneaux solaires et les éoliennes nous paraissent comme le nec plus ultra en matière de production d’énergie. Ce n’est pas écologique du tout car personne ne sait comment recycler les cœurs des cellules photovoltaïques. Ce n’est pas efficace : vous pourrez construire des milliers d’hélices, s’il n’y a pas de vent, les villes seront dans le noir. De plus, c’est une énergie purement locale, les parcs éoliens du Midi ou en Charente profitent au Midi et à la Charente : l’énergie est produite et consommée sur place. Ainsi, des régions sans vents puissants continuent à se chauffer grâce aux charbons et au nucléaire. Enfin, ces techniques n’ont rien de révolutionnaires. Le moulin-à-vent est sans doute plus vieux que la roue, et les peuples antiques maîtrisaient très bien un savoir-faire architectural pour bâtir des lieux se jouant du climat tout en tirant parti. Les bâtiments vendus comme HQE ne sont qu’un remake des premières constructions de l’humanité, et nous assistons même à une forme de régression puisque nous commençons à sacrifier un peu de notre confort, engendré par notre science, notamment en évitant la climatisation systématique des édifices.

Le salut électrique ne se manifestera pas par des technologies que nous possédons actuellement. La solution miracle serait la fusion. Aujourd’hui, les centrales nucléaires fonctionnent selon la technologie qui consiste à casser les atomes pour libérer l’énergie qui lie les particules : la fission nucléaire. Entre la découverte de la radioactivité et la première centrale nucléaire, il s’est écoulé trente ans seulement, et c’était il y a 60 ans. Or, une autre technologie permet de produire beaucoup plus d’énergie, de manière plus sûre (la réaction s’arrête d’elle-même si elle échappe à tous contrôles, évitant les incidents genre Tchernobyl) et il n’y a pas de déchets hormis une émission de neutrons : la fusion thermonucléaire, la même qui opère dans le cœur des étoiles. Si la théorie est bien connue, son application peine à venir. Les Russes ont bien élaboré des tokamaks, les Britanniques et les Français ont conçu chacun de leur côté des réacteurs expérimentaux, mais le record de durée de maîtrise de la réaction ne dépasse pas le quart d’heure. Les scientifiques préparent un générateur de nouvelle génération à Cadarache en France, qui, s’il fonctionne, ce qui n’est pas dit, permettrait de maîtriser la technique de fusion d’ici une trentaine d’années, et son exploitation commerciale d’ici cinquante. Cette estimation sera malheureusement contrariée par des retards de chantiers et/ou de probables problèmes budgétaires si bien que la première ville alimentée par la fusion ne se produira très certainement pas avant la fin de ce siècle, soit presque deux cents ans après la découverte de la radioactivité.

 

CE N’EST PAS LA TAILLE QUI COMPTE

Le champ qui façonne le plus l’illusion du progrès est l’informatique. Là, encore, force est de constater que les plus éminentes avancées tendent à être âgées d’un siècle. De nos jours, les ordinateurs personnels possèdent une puissance de calculs que l’on pourrait qualifier de phénoménales en comparaison des calculateurs des années 40 qui occupaient des immeubles entiers. Si les capacités de calculs augmentent assez régulièrement, la technologie demeure la même.

Un ordinateur a un fonctionnement très simple selon l’alternance de deux informations : oui et non, 1 et 0, c’est le système binaire. Les programmes constituant les grands ouvriers capables de gérer quantité de ces états pour calculer de grands chiffres. Pour passer d’un état à l’autre, le transistor fut inventé. Initialement, il était aussi gros qu’une ampoule (pour anecdote, les calculs se faussaient lorsque des insectes se glissaient dans lesdites ampoules et les mécanismes complexes, en anglais ; des bugs), aujourd’hui, il fait quelques nanomètres de larges. Le progrès s’est simplement échiné à miniaturiser ce transistor afin d’en mettre un maximum sur une plaque de silice et ainsi accroître les capacités de calcul. Malheureusement, le silicium qui est à la base de toute cette technologie possède des limites physiques qui posent bien des soucis aux grands constructeurs de composants électroniques, car nous sommes arrivés au point de saturation. La preuve, c’est que les capacités des processeur sont bloqués, et que pour y pallier, ils sont montés en série, ce qui donne les « duo core » et compagnie, alors qu’en soi, cela donne des systèmes plus instables. Quant aux ordinateurs quantiques, sensés nous apporter l’intelligence artificielle qu’on attend depuis 20 ans et la singularité technologique, ils demeurent à l’état d’équation dans des laboratoires qui n’ont souvent plus l’argent pour financer les recherches nécessaires.

 

MIROIR, MON BEAU MIROIR

En médecine, l’imposture est flagrante. Nous vivons certes plus longtemps, mais pas en meilleur santé. Il y a belle lurette que les gouvernements du monde entier ont déclaré la guerre au cancer. Quel résultat ? Aujourd’hui paraît-il, on guérit un cancer sur deux... enfin, on soigne avec une survie de plus de cinq ans. Et avant ? Avant, on ne dépistait pas. Certains cancers se guérissaient spontanément sans que le malade soit au courant de sa maladie. Les guérisons spontanées existent toujours aujourd’hui, mais ces guérisons sont mises sur le compte de « l’efficacité de la médecine moderne ». Une médecine qui en vingt-cinq ans, n’a pas réussi à soigner le SIDA. Une médecine toujours impuissante contre la malaria. Une médecine qui maintenant court partout en gloussant comme un poulet décapité à cause des risques... de grippe !

Les automobiles modernes ont beau être bourrées d’ordinateurs, les moteurs qui les animent ont le plus souvent une vingtaine d’années, et si la carrosserie est plus ronde et plus jolie, avec des phares au xénon et des radars de proximité, les châssis sont les mêmes depuis des lustres.

 

AND BEYOND

Il existe le très fort préjugé que la science spatiale est le théâtre de la technologie la plus avancée. En fait, les progrès sont rares en matière de fusée, quand il y en a.

Il y a cinquante ans, le 4 octobre 1957, l’URSS lançait Spoutnik 1 et l’humanité entrait dans l’âge de l’espace. Tirée de Baikonour, une fusée Semiorka plaça en orbite le premier satellite artificiel. Ne riez pas : le monde libre fut impressionné et à la fois effrayé par une machine qui tournait autour de la Terre qui faisait bip. Depuis, la fusée Semiorka vole toujours. La fusée R7, à l’origine conçue dans le noble but de de pilonner les américains, s’est révélée n’être qu’un piètre missile stratégique, mais a envoyé en orbite Laïka, Gagarine et tous les cosmonautes russes (et pas mal d’autres nationalités), ainsi qu’une quantité prodigieuse de satellites civils ou militaires. Comme c’est cette fusée qui lance les vaisseaux Soyouz, on l’appelle « la fusée Soyouz ». Elle a un peu changé depuis 1957, évidemment. On a rajouté des étages supérieurs plus ou moins puissants selon ce que l’on veut faire. On a raboté les moteurs du premier étage pour les rendre (un peu) plus performants. On a rajouté de l’électronique moderne pour contrôler le tout. Mais dans l’ensemble, c’est bien le même pétard fumeux.

Pour peu qu’elle puisse être qualifié d’antiquité, la fusée Soyouz a pourtant un très bel avenir devant elle. En effet, quelque part dans le petit village de Sinnamary pas loin de Kourou en Guyane, se montent d’étranges constructions. Fatigué d’entretenir leur vieux spatiodrome de Baikonour qu’ils louent une fortune aux Kazakstan, les russes bâtissent en collaboration avec l’Europe un nouveau pas de tir pour permettre à ce vénérable chalumeau soviétique conçu sous Staline de s’élever glorieusement dans le ciel de l’Amérique du Sud. Pourquoi ? Cette année, la glorieuse navette spatiale américaine a accompli sa dernière mission après trente années de missions moins nombreuses et plus périlleuses que prévues. Le remplaçant, le vaisseau Orion, ne sera pas opérationnel avant 2014 (disons 2016 avec les menues récessions qui s’annoncent). Entre temps, l’humanité en général, n’aura plus d’autre solution pour aller en orbite que de prendre le bon vieux Soyouz (ou de demander aux Chinois) et ainsi ravitailler la Station Spatiale Internationale. L’édifice orbitale n’a lui-même rien a envier : les plans sont un recyclage du projet Skylab des américains et de la station Mir2 des russes avec une pincée de technologies européenne, laquelle ne diffère pas beaucoup de celle développée par la NASA. Deux projets élaborés à la fin des années 70.

Les Semiorka sont assemblées par de vieux ingénieurs qui n’ont fait que ça de toute leur vie. Elles sont fabriquées à la chaîne dans les mêmes usines depuis Brejnev. Le carburant n’a rien d’exotique, c’est du kérozène/oxygène liquide. Il n’y a rien qui coûte bien cher dans ces fusées. Les Russes en ont tiré plus de 1600, à comparer avec la centaine de vols de navettes ou la trentaine d’Ariane V. Tous les problèmes qui pouvaient se poser ont été résolus depuis des lustres. C’est la fusée la plus fiable du monde, et la plus économique, bien loin des 400 millions de dollars le lancement de navette. Le fond du problème, c’est l’argent et la volonté politique. L’avenir n’est pas reluisant. L’époque où la NASA bénéficiait de 4 à 5 % du PIB des Etats-Unis est révolu. A présent, la noble agence dispose d’une enveloppe pour 2012 de 20 milliards de dollars. A titre de comparaison, c’est ce qu’a coûté la climatisation des tentes des soldats américains en Iraq, la moitié du budget annuel de Harvard, autrement dit pas grand chose quand il s’agit de renouveler une technologie vielle d’un demi siècle.

Le temps de la conquête est terminé. Les seules raisons qui justifient l’exploitation spatiale dont désormais des intérêts économiques qui se divisent en trois marché. Le premier, les satellites commerciaux, principalement de télécommunications. Le second, le tourisme spatiale pour riche fortunés qui rêvent plus du prestige engendré pour leur image que de la sensation de flotter dans l’espace, en très haute altitude (ou orbite basse selon la manière qu’on le voit). Et enfin, l’exploitation minière de la Lune. Celle-ci renferme dans son sous-sol un isotope naturel quasiment absent sur Terre, l’Hélium3, très pratique pour la fusion nucléaire.

 

Outre le fait que les techniques vieillissent, il ne faut pas oublier qu’elles vieillissent de concert avec les personnes qui en sont à l’origine. Prenons Peter, jeune stagiaire de la NASA qui, dans les années 60, apportaient le café à Brown tandis qu’il transformait ses vieux V, à présent dans leur propre bureaux, appréciant utiliser le savoir appris des décennies en fusées Apollo. Peter est désormais cadre, directeur adjoint d’un département de recherche. Peter est comme tout le monde, il tient à son poste ; il apprécie utiliser les techniques apprises 50 ans plus tôt, et regarde sceptique les idées et le savoir frais des nouveaux employés, en prenant soin de les écarter en arguant que ça coûte trop cher et que les jeunes n’y savent rien. Je caricacture ? C’est une guerre d’ego entre ingénieurs de la NASA qui coûta la vie à l’équipe de la navette Columbia.

Toujours est-il que la technologie est au point mort. La science n’évolue plus, elle est devenu un moyen de produire des gadgets de plus en plus sophistiqués ce qui nous maintient dans l’illusion que « le progrès » avance, mais ce n’est qu’une illusion. Tout est plus léger, plus petit, plus performant, mais rien n’est neuf. Si par un hasard de l’univers une personne du début du siècle passé venait à être transportée à notre époque, il demanderait très certainement « Où sont les voitures volantes ? » ce à quoi nous lui ririons au nez en lui répondant de prendre un vélo.



29 réactions


  • colere48 colere48 14 octobre 2015 13:53

    Le sentiment généralement partagé que le progrès est en panne, vient du fait que ce dit « progrès » n’est désormais plus qu’au service de plus de profit systématiquement.
    Les vrais progrès furent réalisé par de véritables visionnaires qui avaient le soucis d’améliorer la condition matériel des humains.

    Cela peut se vérifié dans presque tout les domaines de notre vie moderne.
    Un exemple : quand le premier « window » fut introduit il apportait un plus, permettre au plus grand nombre d’accéder à l’usage de l’informatique, ensuite après les 3 premières versions de stabilisation du produit, TOUTES les autre versions ne furent que des produits marketing, jusqu’à saturation et dégout, mais cela à rapporter des milliard de $ de profit.

    Le danger désormais et que l’appétence des consommateurs diminuant, les « nouveautés » deviennent perverses et dangereuses ie : à quand la puce internet greffée dans le cou ? probablement dans pas longtemps....


  • bourrico 7 14 octobre 2015 14:23

    Oui enfin un boulversement ne vient pas tout seul.

    Il faut chercher avant, et pendant ce temps la, ben on ne trouve pas grand chose.
    Il faut aussi savoir quoi et ou chercher, donc pour cela avoir exploité et exploré ce que l’on connait déjà.

    De plus, les plupart des accusations adressées couramment à la science, devraient plutôt s’adresser à l’ingénieurie, car c’est elle qui exploite les découvertes scientifiques.
    Et au delà, aux industriels et aux politiques.

    Donc oui, pas de grande révolution conceptuelle (je parle de quelque chose de capable de dépasser ce que l’on connait, pas d’élucubrations au stade embryonnaire à la Dugué.)
    Cela viendra en son temps, si cela doit venir, car il faut encore une fois poser le postulat de départ que le cerveau Humain en soit capable... postulat constamment passé sous silence.

  • bakerstreet bakerstreet 14 octobre 2015 15:46
    Quand la route devient centrale photovoltaïque, une première.....

    On connaissait l’autoroute du soleil, voici maintenant la route solaire. Ou plutôt la route (ou le parking) photovoltaïque, véritable centrale qui produira de l’électricité par la simple exposition de son revêtement au soleil. Colas, la filiale de travaux routiers du groupe Bouygues, a procédé ce mardi au lancement commercial de cette première mondiale, sous le nom de «  Wattway  ». En phase d’industrialisation, le revêtement composé de cellules photovoltaïques sera vendu à compter de janvier, au terme de cinq ans de recherche avec l’Institut national de l’énergie solaire (Ines).
    En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/industrie-services/immobilier-btp/021398624191-colas-lance-la-route-photovoltaique-une-premiere-mondiale-1165007.php?RsiCxb61FTcpjBmJ.99


    • bakerstreet bakerstreet 14 octobre 2015 15:51

      @bakerstreet
      Etonnant non ?....voilà quelque chose qui peut totalement répondre à toutes nos attentes, écologiques et d’indépendance énergétiques. Allez savoir si de tels projets n’étaient pas depuis longtemps dans les carton, mais ne se trouvaient pas gelés, en raison des lobbys. Mais le scandale vw, et bien d’autres, environnementaux, avec un air devenant irrespirable, fait que les dominos bougent, et devraient amener ce genre de solution innovante. L’énergie venant de la route, et non des voitures, et alimentant de plus les villes, il fallait y penser, se mettre la tête à l’envers !


    • Ostramus Ostramus 15 octobre 2015 01:41

      @bakerstreet Merci d’avoir lu et commenté. Je ne connaissais pas cette application sur les routes, c’est inédit. Une autre idée intéressante : des panneaux de verres qui pourraient produire de l’énergie tout en laissant passer la lumière, ce qui permettrait d’en revêtir les immeubles.


    • bakerstreet bakerstreet 16 octobre 2015 12:14

      @Ostramus

      De toute façon, nous sommes à un moment charnière. Nous trouvant dans la même situation qu’un gamin un peu doué peut être mais qui n’a rien foutu de l’année, et à qui les profs disent : « Tu fous un coup de collier ou tu redoubles ! » A ceci près que personne ne pense, sauf ceux peut être qui croient en dieu, qu’on va nous laisser ce choix !...Je suis assez pessimiste sur l’évolution des choses.Les sciences ont sans doute évolué dans certains domaines, mais pas dans les plus importants, en rapport je veux dire avec les urgences. Le catastrophisme ne date pas d’hier. Religieux pendant longtemps, ses peurs se sont articulées autour des épidémies, de la démographie, de l’apocalypse guerrière, sans doute avec raison d’ailleurs. Ces thèmes sont restés hautement probables, et d’autres se sont agglomérés, ou se sont centrifugés autour, tout en tenant compte de la régression mentale de certains, autour de thèmes religieux moyenâgeux, revenant furieusement sur le devant de la scène. 
      Des percées de lumière comme celles ci nous parviennent. L’air du verseau qu’on n’attendait reste t’il possible, envisageable ?...Science et technologie n’auront de sens que si l’on parvient à sortir de nos schémas de primates préhistoriques, se tapant sur le ventre pour montrer qu’ils sont les plus forts, pour bouffer les bananes et s’accaparer les femelles.

    • Ruut Ruut 26 octobre 2015 13:23

      @bakerstreet
      Pas de TIPP avec l’électrique, bilan les gouvernements feront tout pour que cela ne se développe pas.


  • christophe nicolas christophe nicolas 14 octobre 2015 19:41

    Le progrès est traité comme une marchandise... et oui ! Les gens disent, qu’est-ce que ça va me rapporter ? La machine économique de l’argent, de la gloire et des gros bobards est lancée pour 20 ans...


    En réalité, la science académique avance mais dans le compliqué, ce que vous réclamez s’appelle un changement de paradigme qui est comme un bond en avant alors qu’on est dans la politique des petits pas et des errements.

    Les changements de paradigmes vexent, la mise à l’index je vais vous donner un exemple :

    L’histoire des carottes glacières pour le climat est étonnante mais je crois que les premiers forages ont été faits en antarctique à la base Vostok par les soviétiques dans les années 70. Ils sont allées jusqu’à 3623 m de profondeur soit 420.000 ans d’après eux ce qui fait 8,6 mm par an. Le pôle sud est très sec, ça coule de source...

    Les forages NGRIP ont une profondeur de 3085 m au Groënland révèlent 125.000 ans ce qui fait 25 mm/an. Il neige rarement au Groenland, c’est bien connu...

    En 1944, des avions ont été abandonnés au Groenland, l’expédition « glacier girl » révéla une vitesse d’enfoncement de l’avion de plus de 1000 mm/an sur 50 ans.... il faut croire que le système est très dynamique, fonte par en dessous et remplissage par dessus puisqu’on nous bassine que tout fond à vue d’œil mais c’est bizarre que « l’organisateur de l’expédition, Richard Epps, déclare singulièrement, « Qui vous a dit qu’une couche équivalait à une année ? Nous avons creusé à travers cinquante ans de temps et avons trouvé des milliers de couches dans 250 pieds » ». Que penser d’une bande de joyeux aventuriers qui mettent à bas le tout puissant GIEC sans le vouloir ? Un avion, ce n’est pas anodin comme une strie dans la glace !!! Si 3000 m font 3000 ans, ce n’est plus un passé très éloigné, c’est l’époque du roi David. Voici un autre résumé de l’affaire glacier girl et une photo actuelle

    • christophe nicolas christophe nicolas 14 octobre 2015 19:51

      J’ai oublié de préciser le changement de paradigme le plus célèbre qui est la mise à l’index de l’héliocentrisme Copernicien plus de 80 ans après un bon accueil des théories de Nicolas Copernic. Il faudra attendre les preuves du pendule de Foucault et l’aberration de la lumière pour en revenir.


      Galilée avait donné les lois du pendule, c’est idiot qu’il n’y ait pas pensé.

    • Ostramus Ostramus 15 octobre 2015 01:37

      @christophe nicolas Merci d’avoir lu et commenté. L’exemple cité est intéressant, je vais y jeter un oeil à l’occasion.


  • Doume65 14 octobre 2015 23:36

    L’auteur confond « progrès » et théorie scientifique. Mal barré...


    • Ostramus Ostramus 15 octobre 2015 01:34

      @Doume65 Merci d’avoir lu et commenté. Disons plutôt que je ai peu d’enthousiasme pour tout ce qui est théorétique pour en avoir trop pour ce qui est des applications.


  • nours77 nours77 15 octobre 2015 04:47

    Tout cela date un peu, des découvertes passionnantes ont eu lieu en début d année en cosmologie...
    Il existe de nombreuse éoliennes comme la bolée qui s installe en bord de mer, par exemple, ou l éolienne verticale qui fonctionne avec peu de vent, la géothermie, la marémotrice,...
    Personnellement je pense que le photovoltaïque sera rentable quand on construira les centrales ou on construit les télescopes, la ou l atmosphère est la plus faible et les poussières inexistantes... Les énergie renouvelable servent plus a « on a essayés, vous avez vue... » pour faire autre chose comme du nucléaire après... plus le choix n est ce pas ? Je pense que l hydrogène est la prochaine énergie facile a produire a mettre en pile et a vendre, ça commence déjà timidement...

    "Un ordinateur a un fonctionnement très simple selon l’alternance de deux informations : oui et non, 1 et 0, c’est le système binaire.« 

    Ha... J en conclue que vous n y connaissez pas grand chose... Sachez pour votre culture personnel que les puces sont écrit en hexadécimale avec de l algèbre de Boole... Je vous laisse vous renseigné sur le sujet comme vous le désirez....

    La santé... okay, il y a des scandales, mais si l on est pas trop naïf et que l on fait les choses avec un peu de prévoyance, la santé est en amélioration, combien de centenaire cette année déjà ? On en voit partout aux infos télévisés... La vie s allonge... Et personnellement, je pense qui si notre cerveau est capable d enregistré 140 année de vie, on le sait maintenant, c est que l on doit être capable d atteindre cette age au finale, ou pas très loin...

    Ah tient , vous n avez pas entendu parle du canada qui ce lance dans l étude de la réalisation d un ascenseur orbitale, le japon en a parler aussi timidement, cela représenterait une avancée sympathique dans le domaine spatiale. Plus généralement le ne suis vraiment pas d accord avec vous, et ceci pour de multiple raison, la première étant votre manque évident d information récente, les histoire de transplanté une tête, de contrôler des prothèses a 2000 kilomètre de distance, de zone d invisibilité, de rosetta qui ce pose sur une comète en mouvement,...

     »Les automobiles modernes ont beau être bourrées d’ordinateurs, les moteurs qui les animent ont le plus souvent une vingtaine d’années, et si la carrosserie est plus ronde et plus jolie, avec des phares au xénon et des radars de proximité, les châssis sont les mêmes depuis des lustres."

    Vous n avez donc pas entendue parler de l injection direct (hdi), rappelez vous ça avait fait grand bruit a cause de l eau dans l essence des pompes de super marché qui tuait les moteurs... non, ça ne vous dit rien ? Ainsi que les différentes résines, plastiques et mousse que l on utilise maintenant... Vous avez déjà rouler en deux chevaux... ? Essayer et revenez nous redire cela avec le même aplomb pour voir...

    Informez vous si les sujets dont vous venez de parler, il y beaucoup a voir...

    Mais bon tout ceci ressemble a un texte de calomnie au finale, la cosmologie est inutile, Les énergie renouvelable ne fonctionne pas, le nucléaire est trop polluant, la fusion donc (a haute énergie elle est plus dangereuse que la fission, mais la fusion froide ou a basse énergie est un rêve pour le moment...), l informatique n évolue pas, les industries des docteurs veulent nous tuer, les voiture aussi, les russes et les américains sont obsolètes, la science est stagnante et pour finir un peu de condescendance...

    Que dire d autre... Encore un avis personnel...


    • pemile pemile 15 octobre 2015 12:09

      @nours77 "Ha... J en conclue que vous n y connaissez pas grand chose... Sachez pour votre culture personnel que les puces sont écrit en hexadécimale avec de l algèbre de Boole... Je vous laisse vous renseigné sur le sujet comme vous le désirez...."

      Sachez pour votre culture personnelle que d’essayer de donner des leçons sur un ton péremptoire alors que l’on ne connait rien au sujet, c’est ridicule et ne donne pas envie de lire le reste de votre prose !


    • nours77 nours77 15 octobre 2015 13:30

      @pemile


      Sachez que mes intentions sont neutre, ni bonne, ni mauvaise, je suis juste honnête et dit ce que je pense, sans malice... (il me semble avoir été plutôt gentil...) 
      Ensuite sachez que je suis électro mécanicien en logique industrielle (sti) de formation et ne dit rien de ridicule...
      Mais puisse qu il vous faut les points sur les i,


      il est tout de même dommage de défendre une bêtises sans prendre le temps de faire quelques recherches pour voir si on est dans le vrai avant...  

    • Ostramus Ostramus 15 octobre 2015 13:38

      @nours77 Merci d’avoir lu et commenté.


      Les éoliennes posent problème à plusieurs titres : ce n’est pas une invention récente, c’est une innovation, dans le sens où ce ne sont que des moulins à vent plus performant, mais la technique de capter le vent est antique. Ensuite, leur construction nécessite énormément de métaux, notamment de cuivre pour l’alternateur, dont les ressources baissent, et l’entretien est très lourd. Les éoliens en mer sont constamment rongées par le sel par exemple, idem pour les hydroliennes marémotrices. De plus, le rendement n’est pas constant, et comme je l’ai dit, c’est une énergie locale, autrement dit ça n’est pas efficace dans des zones peu venteuses. La géothermie quant à elle ne peut pas se faire partout puisque cela nécessite une certaine configuration géologique.
      L’hydrogène est une technologie intéressante il est vrai, mais elle nécessite des métaux particuliers, notamment le platine, pour l’électrolyse, or il n’est pas abondant, et les techniques qui permettraient de s’en affranchir ne sont pas au point.

      À propos de la programmation, ce que vous décrivez est une optimisation de fonctionnement non un changement de paradigme. Où sont les ordinateurs quantiques qu’on nous promet depuis les années 80 ?

      Pour la santé, Plutarque rapporte qu’à la fin de la République romaine, un patricien du nom de Crassus, indiqua au cours d’un discours que dans sa famille, tout le monde mourait avant soixante ans. Si la déclaration peut paraître anodine, l’homme se ravisa pour déclarer qu’il ne savait pas à quoi il pensait en disant ça. Cicéron, qui écoutait et n’appréciait guère Crassus, rétorqua alors : « Tu savais que ce serait un propos agréable au peuple, tu as dit cela pour lui plaire ».
      L’anecdote révèle que pour les romains, mourir avant soixante ans, c’était mourir jeune. De fait, parmi les rares romains illustres qui périrent de mort naturelle, beaucoup d’entre eux avaient atteint un âge canonique. Caton l’ancien, par exemple, mérite bien son surnom : il périt à 85 ans. La chose est d’autant plus surprenante qu’il a vécu bien avant l’apogée de l’empire. Cicéron, pour sa part, n’a vécu que 63 ans, mais il est vrai qu’il fut exécuté par Marc-Antoine.
      Contrairement à la légende, dans l’ancien temps, on n’était pas un vieillard à quarante ans. Certes la mortalité infantile était élevée, ce qui diminue considérablement l’espérance de vie moyenne, mais pour qui survivait à ses premières années, il n’était pas déraisonnable d’espérer vivre soixante-dix ou quatre-vingt ans, tout comme aujourd’hui. D’ailleurs, la Bible indique dans le Quatrième livre (psaume 90. 10) : la durée de notre vie s’élève à 70 ans, et pour les plus robustes à 80 ans, mais l’orgueil qu’ils en tirent n’est que peine et misère, car le temps passe vite et nous nous envolons. Ramses II, qui durant son existence ne s’était de toute évidence guère économisé, vécut tout de même plus de 90 ans, son collègue Louis XIV 77 ans (dont 72 de règne), son épouse madame de Maintenon lui survécut quatre ans, bien qu’elle lui fut ainée de trois. Quand au vieux Voltaire, il décéda à 83 ans. Et les chroniques mediévales regorgent d’histoires de chevaliers largement sexagénaires et chaussant néanmoins la cotte de maille pour aller escogner l’anglois, le turc ou l’hérétique du coin. Bien avant l’invention des antibiotiques et des scanners, il y avait même des centenaires, qui ne devaient pas courir les rues bien sûr, mais enfin, le phénomène n’était pas inconnu. Évoquons également le cas de Bernard Le Bouyer de Fontenelle qui manqua qu’être centenaire à deux mois près au XVIIIe siècle. On a d’ailleurs recensé quelques cas historiques de supercentenaires (plus de 110 ans) décédés au XIXe siècle ou avant.
      Alors, pourquoi tant de gens croient-ils dur comme fer qu’au moyen-âge, on mourait tous à trente ans ? Sans doute pour justifier l’importance de l’armée médicale et de l’industrie pharmaceutique, dont on sait bien les fortunes qu’elles nous coûtent, mais qui sont en retour sensée nous apporter l’immortalité, ou au moins une substantielle augmentation de la longévité. Ce qui, de toute évidence, n’est pas le cas. Combien de vieillards du siècle passé ont-ils rejoint leurs pères avant que ne fut tenue la promesse qu’ils entendirent, dans leur jeunes années, que bientôt, tout le monde vivrait cent ans ?
      La médecine est la plus grande escroquerie de tous les temps, preuve en est que depuis 2012 l’espérance de vie décline alors que notre science n’a jamais été aussi avancée qu’aujourd’hui.

      L’ascenseur spatial, cela fait également des décennies qu’on en parle, pour l’heure il existe sur le papier, comment les voitures volantes et les vacances sur la Lune. Le jour de la première élévation, j’applaudirais, en attendant, on attend.


    • Ruut Ruut 5 janvier 2016 10:24

      @pemile
      L’hexadécimale est une version simplifiée du Binaire.
      De plus les puces on 3 états et non 2.
      0 1 Non Connecté


  • nours77 nours77 15 octobre 2015 05:01

    ps, inutile de me remercier...


  • sleeping-zombie 15 octobre 2015 08:04

    Le progrès scientifique, c’est se rendre compte que le télétravail est une bien meilleur réponse que la voiture volante.
    La science, c’est d’abord poser la question.


    • Ruut Ruut 28 octobre 2015 13:33

      @sleeping-zombie
      Non, le télétravail est la première étape avant la délocalisation dans un pays a cout salarial moins cher.


  • Lisa SION 2 Lisa SION 2 15 octobre 2015 13:06

    La voiture volante est un mythe virtuel fictif et tenace. Pensez à la taille des feux rouges pour arrêter une voiture en vol...pensez à la taille des pistes atterrissage devant chaque boulangerie...pensez à embaucher des aiguilleurs du ciel et prévoir des couloirs aériens afin de convoyer les drones postaux sensés distribuer les contraventions à domicile...en un mot, quand on a pensé à tout, il ne reste qu’un grand hôpital volant au dessous d’un asile de coucous...Un monde sans ailes hors sol. Que ferait on sans ailes ? https://www.youtube.com/watch?v=2d6f-ch4pIY


  • idheal 15 octobre 2015 17:26

    "Si tout se passe bien, ce grand anneau de 27 kilomètres de diamètres devraient permettre de découvrir la particule magique : le Boson de Higgs« , c’est chose faite depuis quelque temps déjà ! => http://www.lemonde.fr/sciences/article/2012/07/04/le-boson-de-higgs-decouvert-avec-99-9999-de-certitude_1728737_1650684.html

     »Quant aux ordinateurs quantiques, sensés nous apporter l’intelligence artificielle qu’on attend depuis 20 ans et la singularité technologique, ils demeurent à l’état d’équation dans des laboratoires qui n’ont souvent plus l’argent pour financer les recherches nécessaires."

    Les récentes avancées dans le domaine laissent au contraire présager que l’ordinateur quantique n’est plus un doux rêve mais une potentialité dans les décennies à venir. Des Qbits ont déjà été développés, des algorithmes exploitant les propriétés quantiques ont déjà été formulés (algorithme de Shor notamment), dont la future puissance de calcul risque de déboucher sur l’avènement d’un nouveau paradigme pour nos sociétés (ce qui contredit votre hypothèse de stagnation).


    • bakerstreet bakerstreet 16 octobre 2015 12:24

      @idheal

      Certains scientifiques ont émis des réserves sur l’utilisation de l’anneau d’accélération des particules de Genève. Celui ci, projetant les protons à vitesse sidérale, serait susceptible de créer des trous noirs minuscules, qui passeraient au travers de l’anneau pour s’enfoncer sous terre, où ils boufferaient la matière, et finiraient par extenso par avaler la terre...L’hypothèse, même si elle est limitée, serait envisageable, au dire de beaucoup. La même problématique avait été envisagée à l’époque de la lancée des premières bombes atomiques.
      Voilà qui réglerait le problème c’est vrai du fondamentalisme religieux. 

  • Zevengeur Zevengeur 15 octobre 2015 18:57

    La physique est en effet en crise depuis plus de 70 ans car à part le modèle standard, rien de neuf n’a été élaboré en termes théoriques.

    La théorie des cordes est une vaste fumisterie lorsque,l’on entend dire que ce n’est pas demain la veille qu’on pourra faire la moindre vérification expérimentale. Le gros de la masse des physiciens qui ont utilisé leurs capacités dans ce domaine ont perdu leur temps, ces capacités auraient été mieux employées à explorer d’autres voies.

    En effet, un espoir réside dans les travaux du LHC qui fonctionne depuis peu à puissance nominale (2x7Tev). Le fait qu’un nouveau projet d’accélérateur soit à l’étude n’indique pas l’échec du LHC mais au contraire l’orientation future de la recherche expérimentale dans une voie ouverte par le LHC.

    La technologie quand à elle continue de progresser mais elle s’appuie sur la physique d’il y a un siècle.


  • COVADONGA722 COVADONGA722 16 octobre 2015 06:48

    yep , moi qui ne suis qu’un ignare j’ai appris un peu du texte de l’auteur et un peu des réponses

    des contradicteur .Il y a beaucoup de savoir dans chaque mais je ne suis pas équipé.Par contre a vous lire tous .L’on devine que ce qui est immuable chez sapiens sapiens c’est l’alacrité et la tentation de brandir un gourdin même virtuel dés qu’un intrus pénètre dans votre pré carré 
    de savoir .
    L’auteur je ne sais si vous avez raison point par point , mais bien essayé 



    asinus : ne varietur


  • gaijin gaijin 16 octobre 2015 12:34

    demain on rase gratis .......


  • Jean Keim Jean Keim 18 octobre 2015 14:10
    Bon article, merci.
    La voiture avec le moteur à explosion est le parfait exemple de la stagnation de la technologie, la voiture électrique à ses débuts a été tuée par les pétroliers qui ne voulaient pas et ne veulent toujours pas renoncer à leur prébende qui représente encore des milliards de dollars. 
    Faire tourner des roues par un mouvement alternatif transformé en mouvement rotatif à l’aide d’un vilibrequin est archaïque comparé à la simplicité et au rendement incomparable du moteur electrique alternatif.
    Les bureaux d’étude de Michelin ont mis au point une roue incluant un moteur electrique, des amortisseurs et des suspensions, dans une gamme de puissance de 25 kW, une voiture ainsi équipée de 4 roues, le tout piloté par un ordinateur gérant entre autre le couple nécessaire pour chaque roue en permanence, en toutes circonstances, serait un véhicule capable de prouesses autrement plus impressionnantes que les meilleures des chignoles actuelles, le tout dans un silence, une salubrité et une économie incomparables.



    • Jean Keim Jean Keim 19 octobre 2015 09:31

      @Zip_N
      Je ne mettais en avant que le moteur electrique alternatif qui présente un rendement proche de 90%, une grande robustesse, un couple incomparable dès les premiers tours de rotation et avec une gestion électronique la possibilité d’une commande simple avec peu de pièces mécaniques intermédiaires, le différentiel ou la boîte de vitesses deviennent inutiles, sans oublier la réversibilité du moteur qui peut devenir générateur.

      Les voitures électriques actuelles sont souvent pensées comme des véhicules classiques sur lesquels on vient greffer un moteur electrique en remplacement du moteur à pistons, à l’instar des premieres machines qui ressemblaient à des fiacres smiley
      La production embarquée d’électricité et / ou son stockage sont pour le moment il est vrai la pierre d’achoppement mais l’avenir est en route ...

  • Ruut Ruut 26 octobre 2015 13:26

    Le mal de la science actuel c’est le show.
    tout ne doit être qu’illusion sinon pas de financement.
    Alors tous les vendeur de projets bidons mais qui font le show sont subsidiés.

    C’est comme pour les projets urbains, le contenu et la fiabilité n’existent plus.


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