lundi 3 juillet 2017 - par Bernard Dugué

Un regard différent sur le cancer et les maladies dégénératives

(I) Généralités. L’homme souhaite rester en bonne santé mais d’innombrables pathologies le rendent plus où moins malade. La médecine est la science qui étudie les pathologies tout en cherchant des méthodes pour guérir les maux ou à défaut, soigner les malades. Les guérisons ne sont pas causées par les traitements médicaux ; elles sont dues aux processus naturels de l’organisme. En ce cas, la médecine ne fait que dispenser des traitements qui favorisent la guérison naturelle. Lorsque la médecine soigne, le plus souvent elle ne guérit pas. Elle améliore l’état et soulages les maux.

Les maladies se classent en deux catégories, celles dont on connaît les mécanismes et les causes, celles dont les causes échappent partiellement ou complètement à une explication scientifique. Le cancer appartient à la seconde catégorie, comme Alzheimer ou même Parkinson. A l’opposé, les pathologies comme la grippe, le rhume ou l’angine ont une origine bien identifiée. Le patient est entré en relation à travers ses muqueuses avec un agent pathogène et son système de défense n’a pas pu gérer le développement des agents. Un patient en bonne condition guérit spontanément d’une grippe. En cas d’angine causée par une bactérie, il est préférable d’utiliser des antibiotiques. Si ces pathologies sont transitoires, d’autres sont durables et même irréversibles. D’ailleurs, il existe un processus général par essence irréversible, c’est le vieillissement. Les maladies cardio-vasculaires sont dues à une usure ou une altération des vaisseaux sanguins.

Les pathologies liées à l’usure sont chroniques. Par contre, les pathologies contingentes sont transitoires, même si certaines crises peuvent être aiguës. Par exemple une crise de goutte ou bien un épisode de diabète insipide. Tous deux plus ou moins liés à un dysfonctionnement rénal. Le retour à l’équilibre se produit en général après quelques jours ou quelques semaines. Les cellules récupèrent ainsi leur aptitude à fonctionner et se réguler de concert avec l’organisme. Certaines pathologies sont donc réversibles. L’état de santé est retrouvé. Dans la vieille conception héritée de Claude Bernard et Canguilhem, l’organisme malade a subi un déséquilibre puis il est revenu à son état dynamique stable et normal. Bien que critique face à la biologie mécaniste, Canguilhem s’inspire d’un paradigme fondé sur des notions classiques comme l’équilibre, le normal, l’homéostasie. Cette approximation marche pour des situations ordinaires de déséquilibre, par exemple lié à l’effort, la fatigue ou aux agents externes. Mais lorsque l’on étudie les maladies dégénératives comme Parkinson ou Alzheimer, le schéma homéostatique ne fonctionne plus. Il n’y a pas de déséquilibre mais une usure qui elle, est pour l’instant condamnée à l’irréversibilité. Et pour le cancer, la situation est différente. Cette maladie échappe aux explications mécanistes et même génétiques.

(II) La médecine doit être une science. Les modèles du vivant hérités du 19ème siècle ont été remplacés par une sorte de néo-mécanisme cadré à partir des résultats en biologie moléculaire acquis dans les années 1960 ainsi que les découvertes génétiques qui n’ont cessé de s’accroître. Des gènes, des programmes, des altérations génétiques, des molécules qui ne fonctionnent plus. La médecine réparatrice dispose d’outils technologiques moléculaires inédits mais parfois inefficaces, surtout dans les pathologies irréversibles.

La médecine comme la biologie nécessite des outils nouveaux pour avancer dans la compréhension du vivant et des pathologies. Une des options repose sur la place des communications et de l’information naturelle dans les processus d’émergence. L’organisme vivant répond au concept d’émergence communicationnelle que j’ai esquissé dans un livre à paraître. Si l’émergence repose sur un ordre dans les actions et les communications, alors toute pathologie se conçoit comme un désordre dans les communications et plus précisément, un type donné de transfert d’information. Les cellules sont concernées car elles échangent des signaux mais aussi elle reçoivent ces signaux qui sont décodés, interprétés, véhiculés aux instances régulatrices de l’informations qui existent avec plusieurs strates. Protéines transductrices ou d’échafaudage (scaffold), réseaux d’ARN cytoplasmiques ou alors nucléaires, constituant le système épigénétique. Enfin, le noyau et son ADN compacté qui contient la mémoire pour toutes les informations pouvant servir à faire fonctionner l’organisme si elles sont extraites correctement. Ou à l’inverse créer des troubles si l’information est gérée n’importe comment et que le bruit s’installe.

Ces remarques permettent de catégoriser les pathologies selon le type de structure moléculaire dont les communications sont altérées. Avec trois catégories qui s’imposent, le protéome, l’épigénome ou le génome. Ensuite il est possible d’affiner la classification. Le cancer est dû à un désordre génomique, c’est certain. Il se déclenche dans tous les types de tissus. D’autres pathologies classées comme dégénératives n’affectent qu’un type de cellule, celles du pancréas dans le diabète ou alors certains neurones dans Parkinson ou bien Alzheimer. Néanmoins, ces deux pathologies sont distinctes car dans la première, ce sont des neurones du locus niger qui disparaissent tandis que dans le cas d’Alzheimer, les neurones sont situés dans d’autres zones cérébrales (cortex, hippocampe) et ne disparaissent pas. Deux molécules sont impliquées dans le dysfonctionnement des neurones, ce qui produit une altération progressive de la mémoire en produisant deux types de lésions.

La médecine est démunie pour soigner ces pathologies. Les laboratoires cherchent des molécules miracles capables de ralentir les maladies. Les stopper semble pour l’instant hors de portée. La méthode consistant à partir à la pêche moléculaire en espérant trouver le bon remède n’est pas la meilleure stratégie. Peut-être faudrait-il essayer de comprendre les processus conduisant aux pathologies dégénératives ainsi que le cancer.

(III) Dans le cas d’Alzheimer on observe une agrégation de deux molécules, le peptide amyloïde et la protéine tau. La première intervient dans les processus synaptiques, la seconde fonctionne de concert avec les microtubules que d’aucun suspectent d’être responsable des processus mentaux (Penrose). La médecine ne connaît pas les causes de cette agrégation. Et comme le fût du canon met un certain temps pour refroidir, l’agrégation des protéines serait due à des facteurs environnementaux ou génétiques peut-on lire sur une notice. Et le cancer ? Eh bien il serait dû à des facteurs environnementaux ou génétiques ! Le milieu et le gène sont deux lampadaires éclairant la médecine.

Pourquoi ces protéines s’agrègent-elles ? Ce phénomène ressemble à une émergence progressive dont on ne connaît pas la cause si ce n’est que dans le paradigme que je développe, ce phénomène serait causé par une communication non appropriée de ces protéines. Cette hypothèse cadre parfaitement avec l’identification d’une « anormalité » dans les protéines censées causer Alzheimer ou Parkinson. L’anormalité, c’est aussi ce qui se passe avec le prion, protéine adoptant une mauvaise configuration et pouvant devenir pathogène (par exemple dans la tremblante du mouton).

Tous ces processus doivent être cadrés en termes de communications. Les molécules dysfonctionnelles dans Alzheimer ou Parkinson ne communiquent plus pour faire émerger un système mésoscopique cérébral fonctionnel. Dans le cancer, ce sont les cellules qui communiquent de manière pathologique. Alzheimer et Parkinson sont des maladies liées à une déficience du Kronos, de l’affirmation. L’expression flanche, la dépression moléculaire s’étend. Dans le cancer, c’est le Telos qui flanche, et donc, le Kronos prolifératif s’exprime et s’étend faute de processus suppressifs indispensables au fonctionnement macroscopique de l’organisme. Ces quelques considérations offrent des pistes pour ceux qui reconnaissent le principe des émergences et des communications (bientôt exposé dans un livre).

Une nouvelle médecine est possible mais pas forcément réalisable. La physique des émergences est fondée sur les réalités quantiques et l’ordre dans l’information. La compréhension des maladies dégénératives doit en passer par une analyse des désordres dans l’information. Ensuite, la thérapie peut se concevoir en restaurant la capacité des cellules à extraire les informations contenues dans les noyaux immergés (génome) ou bien les expressions émergées (épigénome). Ce n’est pas parce que le principe est explicite que c’est réalisable. Il faut juste chercher.

(IV) Ma démarche est scientifique tout en essayant de dépasser la science mécaniste en explorant une biologie de l’information qui n’a rien à voir avec les conceptions d’un Atlan. Il est souhaitable de refuser les limitations de la médecine scientifique contemporaine tout sans pour autant se tourner vers des thérapies plus ou moins improvisées, ésotériques ou new-age, qui pensent obtenir des résultats en méconnaissant les acquis de la science moderne. Ou en les transposant de manière non rigoureuse comme c’est le cas dans la médecine quantique dont les abus théoriques de son inventeur sont aussi préjudiciables à la vérité que les réactions obtuses des détracteurs pour lesquels la physique quantique ne présente aucun intérêt pour les sciences humaines ni la médecine car elle étudie les particules. Etrange argument. Ne sommes-nous pas constitués de la même matière que celle étudiée par la mécanique quantique ?

La physique quantique permet de comprendre les émergences dans les systèmes complexes. Les pathologies peuvent être interprétés comme des phénomènes émergents et par nature systémique. Une crise de goutte par exemple est une émergence transitoire, la santé revient et le mal est réversible ; alors que les pathologies dégénératives sont des émergences progressives et pour l’instant vouées à être irréversibles. Une pathologie réversible est à l’image d’une vague de tsunami recouvrant l’organisme puis se retirant pour laisser la mer comme elle était auparavant. Une pathologie dégénérative est à l’image d’une mer montante qui ne redescend jamais et finit par recouvrir l’organisme complètement jusqu’à l’issue finale. Nul n’échappe à la règle de Kronos. Mais chacun emprunte un chemin différent conduisant à la fin.

Je n’ai aucune idée du nombre de scientifiques qui se situent dans la dissidence et sont prêts à explorer des voies nouvelles. S’ils lisent ce billet ils peuvent éventuellement me contacter. Ou alors prendre connaissance de mon premier livre sur l’information. La traduction anglaise devrait sortir fin 2017. Je suis plus optimiste envers l’accueil de scientifiques d’autres pays. L’essentiel étant de faire progresser la connaissance de la vie et des maladies. Après, il n’est pas certain que les pathologies irréversibles puissent être résorbées, ou à défaut stoppées. Ainsi va la vie… laconiquement votre !

https://books.google.fr/books/about/Information_and_the_World_Stage.html?id=Yxf-MAAACAAJ&redir_esc=y&hl=fr



42 réactions


  • Decouz 3 juillet 2017 10:33

    Vous connaissez les livres de Van Cauwelaert, les deux « dictionnaires de l’impossible » ?
    Cauwelaert n’est pas particulièrement croyant, mais il s’intéresse à tout ce que la science ne peut expliquer, dont les « miracles » ou guérisons inexpliquées, aux scientifiques originaux, en dehors des clous ou ouverts à d’autres perspectives.
    Les Chinois et les Indiens pratiquent à la fois la médecine moderne et leur médecine traditionnelle.


  • Decouz 3 juillet 2017 10:41

    Quand je dis « pratiquent à la fois », ce n’est pas qu’il y a d’un coté les scientifiques modernes et positivistes et de l’autre les guérisseurs, mais qu’officiellement, dans les hôpitaux par exemple, les deux approches sont admises et pratiquées, donc les deux sont considérées comme efficaces, sans doute à voir selon les pathologies.


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 3 juillet 2017 10:47

      @Decouz

      Le fait est connu dans les cercles médicaux. Certains patient sont parfois dirigés vers des magnétiseurs qui ont fait leurs preuves. On sait très bien comment sont soignés certains zonas. Mais pour les pathologies lourdes, il n’y a pas de miracles pour l’instant.


    • babelouest babelouest 4 juillet 2017 18:36

      @Bernard Dugué
      Exact.
      J’ai connu un cas, où un magnétiseur le plus souvent efficace a été amené à considérer un mal apparemment anodin(des chevilles tordues à répétition) : il s’est contenté de répondre « En fait vous avez autre chose, et cette autre chose, je ne peux rien y faire ».

      Il s’agissait effectivement d’une sclérose en plaques, et la personne atteinte n’est plus de ce monde.


  • UnLorrain 3 juillet 2017 12:22

    Un vieil instinct humain mène a la turpitude... Hugo,cité par Mirbeau si j’ai bonne mémoire,dans une de ses nouvelles. Et dans cette autre nouvelle Octave écrira « tu connais certainement ces hommes farouches et barbares qu’on appelle savants »

    Personnellement je ne suis pas farouchement opposé aux chercheurs et autres scientifiques,ce qui est vitale c’est que leurs progrès ne nuisent sous quelques formes que ce soit,long termes ou non,a ma santé et celles des gens.

    Quand je voyais la TV,j’ai bien aimé ce laborantin,Allemand,dire ceci de pondéré « n’ayez pas cette obsession de vie en environnement aseptisé,stérile,les bactéries étaient sur terre avant l’homme et le seront après l’homme ». Cela me ramenait en mémoire ceci d’il y a peut-être 30 ans..L’enfant bulle nous disait on..Ça en est où cette euuh..marotte ?


  • pemile pemile 3 juillet 2017 12:38

    @Bernard Dugué « Les guérisons ne sont pas causées par les traitements médicaux ; elles sont dues aux processus naturels de l’organisme »

    Vous allez prétendre, comme le faisait Doctorix, que les décès par le SIDA sont dus à la malnutrition ou à l’abus de drogue ?


    • UnLorrain 3 juillet 2017 14:25

      @pemile

      Permettez. Votre commentaire tombe bien,mal. Aurélien Scholl se fera incisif,lire ou écoutez est encore mieux sur litteratureaudio son « un cas de névrose »dedans il parle de comment une maladie peut être renommé et avoir une vogue prodigieuse,au moins pour un certain temps,et lui ( un dit médecin ) seul pourra la guérir. L ancêtre du sida...la septicemie ? Supputation. Il y a pire,le voici tel que je le visionnais sur onnouscachetout.com ou onpeutlefaire.com je ne sais plus...Une interview semblable au journal de 20h00 en France,ça parlait parfaitement français mais quelque chose me disait que cela semblait être hors de France et même hors continent.Le journaliste au professeur...hum ( gros raclement de gorge excusez m’en ) au professeur Montaigne,cette question « on peut se soigner du sida par une alimentation équilibrée ? » et la réponse ( stupéfiante dit le site ) de GM : oui ( a le regarder,un acquiescement du chef et un « oui » marmonné mollement )


    • pemile pemile 3 juillet 2017 16:50

      @UnLorrain « on peut se soigner du sida par une alimentation équilibrée »

      Merci de fournir une étude dans laquelle le Pr Luc Montagnier l’a démontré ?

      Idem pour la mémoire de l’eau ?

      Plus de sida au Cameroun grace à ses conseils d’alimentation et d’homéopathie ?


    • UnLorrain 3 juillet 2017 20:02

      @pemile

      Je ne rappelait plus son nom et prénom exacts comme vous l avez deviner sans doute a ce professeur..professeur découvreur si j’ai bonne mémoire..L’étude dont vous parlez,c’est a lui de la démontré. Demontrera t il ainsi tout et son contraire..


    • pemile pemile 3 juillet 2017 20:15

      @UnLorrain « Demontrera t il ainsi tout et son contraire.. »

      Et vous déclariez que mon « commentaire tombe bien mal » ! smiley


    • abcd 3 juillet 2017 20:56

      @pemile
      Bah si on ne fait plus de l’individu la base de la vie, mais une photo (parfois raté), on peut garder la logique du billet ou le tout est le métabolisme (mais c’est logique si on fait de la médecine) en l’encadrant soit :
      - dans l’espace par l’écologie : une population concentré est propice à l’apparition de nouvelle maladie, l’état normal est une population de plus petite taille et il est rare qu’une maladie n’est aucun individu porteur sain, donc la population maintient un avenir.
      - dans le temps par la sélection naturelle, un individu qui meurt d’une grippe à 15ans à moins de chances de transmettre ses gènes, mais une maladie dégénérative passé 50 ans ne sera pas sélectionné, si la puberté est à la quinzaine et l’espérance de vie de 25 ans.


    • UnLorrain 3 juillet 2017 22:29

      @pemile

      J’aurais dû écrire « tombe bien...euuh mal..euuh nan rien » Je suis très moyen opportuniste smiley


    • Garibaldi2 4 juillet 2017 03:57

      @pemile

      Laissez tomber, LeLorrain doit penser que le VIH se combat à coup de vitamine C. Heureusement pour les malades que le Truvada et le Tivicay sont plus efficaces !


    • pemile pemile 4 juillet 2017 09:49

      @Garibaldi2 « penser que le VIH se combat à coup de vitamine C. »

      Il me semble que Bernard Dugué n’en est pas loin non plus ?


    • Garibaldi2 4 juillet 2017 11:58

      @pemile

      D’après l’auteur, sur son site :

      ’’Dans les pays anglo-saxons, la culture libre et responsable incite les individus à se prendre un peu plus en charge. Des études récentes ont montré l’effet positif de l’accompagnement des malades assorti de pratiques telle que le yoga. Le gain obtenu est significatif en cas de chimiothérapie et il pourrait l’être aussi sans ces chimios qui dans 80 à 90 % des cas n’apportent aucun bénéfice malgré ce qu’en disent les professionnels.’’. Sans commentaire.


    • babelouest babelouest 4 juillet 2017 18:39

      @Garibaldi2
      Il est même prouvé maintenant (pas par la médecine dominante) que la chimiothérapie accélère la maladie. Quand elle ne la provoque pas.


    • Garibaldi2 5 juillet 2017 04:15

      @babelouest

      J’espère que vous allez nous faire un beau cancer et que vous pourrez ainsi refuser une chimio, et qu’ensuite vous pourrez venir nous parler de votre expérience sur Avox. Bonne chance !
       


  • foufouille foufouille 3 juillet 2017 19:40

    Dans la plupart des cas, la cause du diabète insipide est une carence en ADH. Plus rarement, il peut s’agir d’un dysfonctionnement rénal. En conséquence, on distingue deux formes de diabète insipide :

    • Forme centrale : Carence en ADH en raison de problèmes de production ou de troubles de la libération à partir de l’hypophyse. Les causes possibles sont tumeurs, inflammations, accidents (traumatisme cranio-cérébral) ou opération ayant entraîné une lésion de l’hypophyse. Parfois, cette forme est congénitale, ou bien aucune cause n’est trouvée.
    • Forme rénale : Il s’agit ici d’une altération rénale pathologique, les reins ne réagissant pas à l’hormone ADH pourtant présente en quantité suffisante. Les causes sont des maladies rénales chroniques ou un dysfonctionnement rénal congénital. Certains médicaments, comme le lithium utilisé dans le traitement des maladies psychiques, peuvent également perturber l’action de l’ADH au niveau des reins.


  • Patrick Samba Patrick Samba 3 juillet 2017 20:52

    "La médecine est démunie pour soigner ces pathologies. Les laboratoires cherchent des molécules miracles capables de ralentir les maladies. Les stopper semble pour l’instant hors de portée."
    La maladie de Parkinson ne serait pas déjà ralentie et depuis bien longtemps tout d’abord par les premiers médicaments anti-parkinsonniens, puis par la L-Dopa ??


  • l’alsacien 3 juillet 2017 21:04

    ‘’Un patient en bonne condition guérit spontanément d’une grippe.’’

    Ou ne l’attrape pas !

    Ma dernière grippe date d’une trentaine d’année. Ce n’est pas grâce aux vaccins, mon dernier vaccin date de 1994. D’après les théories médicales je devrais être mort depuis longtemps.

    Il serait intéressant de faire des recherches pour comprendre pourquoi certains attrapent tout ce qui passe et d’autres non. Mais qui finance la recherche ? La santé ne rapporte rien à ceux qui vivent de la maladie.


  • l’alsacien 3 juillet 2017 21:06

    J’ai une histoire à proposer :

     

    «  Un soir, Rabiya examinait le sol devant sa cabane.

     - Que cherches-tu, Rabiya ? demandèrent les voisins.

     - J’ai perdu mon aiguille, répondit la vieille femme.

    Les voisins se mirent à chercher avec elle. Quelqu’un dit :

     - Rabiya, il va faire nuit, nous n’aurons pas le temps de ratisser toute la rue. Essaie de te souvenir où tu as laissé tomber cette aiguille.

     - Je l’ai perdue chez moi, dans ma maison, fut la réponse.

     - Mais alors, s’étonnèrent les voisins, pourquoi chercher dans la rue ?

     - Parce qu’ici il y a de la lumière, expliqua Rabiya, tandis que chez moi il fait noir. »

     

    Depuis 1971, déclaration de guerre contre le cancer, beaucoup d’argent dépensé.

    Ceci pour entendre régulièrement : ’’On a trouvé un nouveau traitement qui semble très prometteur.’’

    Nos scientifiques ont été formés pour chercher les causes des maladies dans la matière.

    Quand on ne trouve rien il faut se poser la question : ‘’Cherche-t-on au bon endroit ?’’

    (J’ai mis cette histoire d’aiguille perdu pour illustrer ce qui se passe dans la recherche)

    Hamer a proposé une démarche intéressante. De plus pour lui le cancer c’est du vécu.

    http://www.germanique-nouvelle-medecine.com/index.php?option=com_content&task=view&id=42

    On lui a reproché d’être responsable de beaucoup de morts. Pour cela il a été en prison.

    Combien de morts à cause de Servier ? Dans quelle prison l’a-t-on envoyé ?


  • l’alsacien 4 juillet 2017 09:22

    Bernard Dugué vous parlez du zona, connaissez-vous l’histoire de Jacqueline Bousquet ?

    ‘’

    Au début de ma carrière, j’étais « une bonne scienti­fique ». Pour moi : « Hors de la science : point de salut ! Puis j’ai eu un zona, parce que je ne supportais pas l’ap­proche de la vie par la mort et la souffrance des animaux dits « de laboratoire ». Le « grand ponte » que j’ai consulté m’a demandé si je voulais un traitement allopathique, homéopathique ou si je souhaitais un guérisseur ! Très choquée, j’ai dit que je ne croyais pas aux guérisseurs ! Il m’a dit : « Vous avez tort, car eux seuls savent guérir le zona. » !

    Ceci a été pour moi un terrible choc. J’ai fini, malgré tout, par demander l’adresse de la guérisseuse. J’y suis allée dans une confusion totale... mais je souffrais telle­ment... et je voulais savoir !

    Je lui ai dit que j’étais envoyée par le professeur X, mais que je ne croyais pas aux méthodes des guérisseurs. Sa réponse m’a laissée sans voix :

    — Que voulez-vous que ça me fasse ?

    Pendant qu’elle pratiquait son rituel à base de croix, je me disais en moi-même :

    — Si mes collègues me voyaient !!!

    Ce jour-là, en rentrant chez moi, j’allais déjà mieux. Je suis retournée deux fois chez la guérisseuse. Et cette humble femme en tablier noir m’a définitivement guérie ! Et lorsque je lui ai demandé combien je lui devais, elle m’a répondu :

    • Rien du tout !

      Impossible de lui faire changer d’avis ! Alors je lui ai dit  :

    • Bon, merci madame.

      Elle m’a répondu :

    • Non ! Merci mon Dieu !

      Stupéfaite, je lui ai dit :

    • Mais je ne crois pas en Dieu !

    • Et elle ne m’a laissé partir qu’après avoir remercié Dieu ! J’ai été profondément déstabilisée par cette expé­rience.

      ‘’


    • chantecler chantecler 4 juillet 2017 10:01

      @l’alsacien
      Oui, bon il y a aussi Bernadette Soubirou qui faisait des miracles ....
      La « magie » peut fonctionner en médecine ...


    • l’alsacien 4 juillet 2017 10:58

      @chantecler

      J’ai travaillé dans le milieu médical, des cas comme cela j’en ai vu quelques-uns (ils sont rares).

      Un patient atteint d’une neuropathie diabétique des membres inférieurs. On n’arrivait pas à faire grand-chose pour lui. Il était en fauteuil roulant, après être allé chez un magnétiseur il marchait sans cannes. (En tant que thérapeute t’a l’air con !)

      Un problème de cervicalgie aigue. L’ostéopathe n’a pas pu le soulager. Passage chez un guérisseur : plus de problème.

      Pour monsieur le scientiste un témoignage : j’ai travaillé une dizaine d’années dans un service d’oncologie, il y avait beaucoup de morts. Pourtant ils étaient soignés par des techniques de pointe (chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie). Maintenant vous pouvez choisir de mourir scientifiquement, ou bien essayer autre chose.


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 4 juillet 2017 11:19

      @l’alsacien

      J’ai rencontré personnellement Jacqueline Bousquet plusieurs fois il y a quelque 20 ans. Pour le magnétisme, j’ai testé et ça à marché pour arrêter la cigarette. Je n’en ai pas rallumé une depuis 22 ans


    • pemile pemile 5 juillet 2017 11:40

      @l’alsacien « magnétiseur il marchait [...] guérisseur : plus de problème. »

      L’efficacité des « magnétiseurs » et des « guérisseurs » s’est donc améliorée depuis 2000 ans ?

      "j’ai travaillé une dizaine d’années dans un service d’oncologie, il y avait beaucoup de morts« 

      Il me semble qu’un très grand nombre de malades dont la »science« leur annonce que leur cas est désespéré ont aussi contacté toutes sortes de »guérisseurs", non ?


    • l’alsacien 5 juillet 2017 21:09

      @pemile
      Pouvez-vous développer un peu plus vos idées ?


    • pemile pemile 5 juillet 2017 23:58

      @l’alsacien

      Sur votre déclaration "Maintenant vous pouvez choisir de mourir scientifiquement, ou bien essayer autre chose." ?

      Combien on fait les deux ?


    • l’alsacien 6 juillet 2017 07:03

      @pemile


    • l’alsacien 6 juillet 2017 07:04

      @pemile

      Cela pourrait expliquer que certains guérissent.

      Il faut se rappeler que ce qui est scientifique est reproductible.

      Dans le traitement du cancer, on est loin.


    • pemile pemile 6 juillet 2017 09:47

      @l’alsacien « Cela pourrait expliquer que certains guérissent. »

      Non, je vous demandais combien de mort « scientifiquement » avec aussi essayé préalablement tous les types de guérisseurs ?


    • pemile pemile 6 juillet 2017 09:57

      avait aussi essayé


    • l’alsacien 6 juillet 2017 10:56

      @pemile

      Quand j’ai parlé de ce patient avec une neuropathie diabétique

      Mon premier réflexe a été de prendre adresse et tél. de ce magnétiseur et de prendre rendez-vous.

      C’est dans ma nature il faut que j’expérimente.

      J’ai discuté avec ce guérisseur pour lui dire comment je l’avais connu. Il s’est exclamé : des résultats aussi spectaculaires que ça j’en n’ai pas plus que 2 par ans (quand rien n’a marché, ça vaut peut-être le coup d’essayer).

      Sur moi la séance n’a rien donné, mais je ne lui en veux pas trop : je suis difficile à soigner, même l’allopathie ne marche pas sur moi.

      Il y a 6 mois je suis allé voir un gastro-entérologue (qu’on m’avait conseillé) résultat nul, ce n’est pas la peine de faire tant d’études pour être si inefficace.

      Quand on vous fait une anesthésie, c’est efficace, c’est fiable.

      Une chimiothérapie il faut vraiment y croire. Certains disent que les malades meurent plus de leur chimio que du cancer.


    • pemile pemile 6 juillet 2017 11:10

      @l’alsacien « quand rien n’a marché, ça vaut peut-être le coup d’essayer »

      Bien sur et c’est ce que fait de plus en plus la « médecine scientifique ». Les effets placébo/nocébo sont plus que démontrés et c’est considéré comme ensemble de soutient psychologique.

      Mais vos posts précédents sont ambigus car ils laissent entendre que les guérisseurs et magnétiseurs auraient une efficacité supérieure à la « médecine scientifique »  smiley


    • l’alsacien 6 juillet 2017 12:06

      @pemile

      Ce qui est important pour moi, ce sont les résultats.

      Je ne fais pas l’équivalence : scientifique donc sérieux ; pas scientifique donc charlatanisme.

      L’effet placébo-nocébo peut être mais il ne faut pas le mettre à toutes les sauces pour justifier ses opinions, ses croyances.

      Puisque vous parlez de psychologie, allez-vous renseigner sur la démarche du Dr Hamer.

      C’est une voie qui me semble intéressante. Pour lui à chaque cancer il faut chercher un choc émotionnel dans les 6 mois antérieurs.

      Il faudrait un peu corriger sa théorie : quand on a une réaction disproportionné à un évènement (par exemple une grosse colère pour quelque chose qui n’en vaut pas la peine) il faut remonter dans son passé, ce qu’on a subit dans son enfance. Il y a un phénomène de résonnance : on va avoir des réactions émotionnelles inadaptées. Puis un moment la coupe est pleine, on somatise par la maladie.

      ‘’ Mais vos posts précédents sont ambigus car ils laissent entendre que les guérisseurs et magnétiseurs auraient une efficacité supérieure à la « médecine scientifique’’

      Chaque domaine est différent, il faut voir la démarche qui est la plus efficace.

      L’histoire du zona est assez parlante : le médecin lui-même reconnaissait qu’il y avait mieux que ce qu’il aurait pu proposer.

      Avez-vous soigné des personnes dans votre vie professionnelle ?

      Avoir des échecs rend plus humble.


    • pemile pemile 6 juillet 2017 13:59

      @l’alsacien "Pour lui à chaque cancer il faut chercher un choc émotionnel dans les 6 mois antérieurs."

      Ou quelques années dans les 10-20 ans antérieurs, à respirer de l’amiante, de l’arsenic, du benzène, ou divers cocktails chimiques ?


    • l’alsacien 6 juillet 2017 16:21

      @pemile

      C’est vrai aussi, mais n’oublions pas les OGM …

      Mais ce n’est pas automatique : tous ceux qui ont été exposés à ces produits n’ont pas développé la maladie (ce n’est pas pour cela qu’il faut braver le danger !).

      Pour prendre un autre exemple : on entend régulièrement ‘‘attention une épidémie de grippe  a commencé’’ respirant le même air, et de plus en présence de personnes qui toussent (bronchite, grippe etc…) je devrais logiquement l’attraper. Et bien non, ça ne se passe pas comme cela, il n’y a rien de systématique.

      Cela dépend de notre capacité à nous défendre contre ces agents pathogènes.

      Bernard Dugué voit juste quand il dit :

      ‘’Les guérisons ne sont pas causées par les traitements médicaux ; elles sont dues aux processus naturels de l’organisme. En ce cas, la médecine ne fait que dispenser des traitements qui favorisent la guérison naturelle’’

      Ambroise Paré l’avait exprimé autrement par la phrase ’’ "je le pensay, et Dieu le guarist"

      Le médecin, le thérapeute soigne mais il n’est pas directement responsable de la guérison. Il met seulement le malade dans des conditions favorables pour que la guérison puisse se faire plus rapidement et plus sûrement.


    • pemile pemile 6 juillet 2017 17:02

      @l’alsacien "Bernard Dugué voit juste quand il dit : ‘’Les guérisons ne sont pas causées par les traitements médicaux ; elles sont dues aux processus naturels de l’organisme."

      C’est justement cette déclaration simpliste qui m’avait fait bondir plus haut smiley

      La penicilline est utilisée chez l’homme et le cheval depuis l’antiquité, donc bien avant les lobbys pharmaceutiques !


    • l’alsacien 6 juillet 2017 19:23

      @pemile

      “Un jour j’irai vivre en théorie, parce qu’en théorie tout se passe bien ...”

      Dans quel secteur avez-vous travaillé ? Pas dans le secteur médical je suppose.

      Vous vous faites bien des illusions sur la puissance de la médecine. Il y a des réussites mais aussi beaucoup d’échecs.

      ‘’C’est justement cette déclaration simpliste qui m’avait fait bondir plus haut’’

      Pouvez-vous préciser votre pensée ?


    • pemile pemile 6 juillet 2017 20:07

      @l’alsacien « Pouvez-vous préciser votre pensée ? »

      Que la penicilline n’est la cause d’aucune guérison ?


    • l’alsacien 7 juillet 2017 08:30

      @pemile

      Il y a certains produits qui ont rendu de grands services. Mais tous les médicaments ne ressemblent pas à la pénicilline. Les antibiotiques, au début c’était merveilleux. Puis on a entendu ‘’les antibiotiques c’est pas automatique’’. Maintenant on entend parler de bactéries multirésistantes.

      Le gros problème de la médecine classique (et aussi des autres), c’est qu’elle ne s’occupe que des symptômes. Il n’y a pas de recherche de la cause de la maladie.

      Notre organisme fonctionne bien, il y a un automatisme de fonctionnement. Puis un jour cet automatisme se dérègle, des symptômes apparaissent. Plutôt que de chercher à comprendre ce qui s’est passé, quelle est la cause qui a perturbé ce fonctionnement harmonieux, on s’attaque aux symptômes.

      Certains ont fait l’analogie avec le thermomètre d’une voiture : le moteur chauffe et l’aiguille du thermomètre va vers le rouge. Au lieu d’arrêter le moteur et essayer de comprendre ce qu’il se passe, vous débranchez le thermomètre et vous continuez de rouler…

      Faire taire le symptôme c’est l’équivalent de débrancher le thermomètre. On soulage la personne mais la maladie continue.

      Soi-nié : votre corps vous envoie un message, il a quelque chose à vous dire. Mais vous ne l’écoutez pas et votre maladie ou malaises s’aggravent.

      http://www.psycho-ressources.com/bibli/soigner-guerir.html


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