Commentaire de Meslier
sur Jésus a-t-il réellement existé ?


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Meslier (---.---.95.80) 28 janvier 2006 00:31

« Je ne vois pas très bien l’utilité de la démarche juridique de cet athée italien... » C’est étonnant de ne pas voir l’utilité d’une telle démarche et d’être persuadé en plus des preuves IRRÉFUTABLES de l’existence d’un véritable Jésus originaire de Nazareth. Tout démontre au contraire que ce soit disant individu est plus un personnage conceptuel et mythique, un grossier plagiat qui n’est (comme la bible) qu’une vaste mosaïque d’éléments empruntés à des religions antérieures, plutôt qu’un être réel ! Mais avant de développer ce point pourquoi donc es-ce une démarche utile ? Pour la simple raison que depuis 2000 ans les églises chrétiennes invoquent au nom de ce personnage une doctrine divine qui ne cessent d’intervenir dans les choses de la vie humaine au nom d’une autorité surhumaine : naissance, mariage, divorce, contraception, homosexualité, peine de mort, euthanasie, éthique etc etc...

Donc, ce fameux Jésus, serait originaire de Nasareth. Il y a déjà ici un petit hic car, d’après des fouilles archéologiques, la ville de Nazareth n’existait pas il y a 2000 ans ; les premières traces d’habitation remontent au plus tôt au deuxième siècle après JC. L’erreur vient en fait d’une mauvaise traduction du mot hébreu « nazir » (le juste) qui devient nazaréen (habitant de Nazareth). la ville n’est mentionnée nulle part par les historiens de l’époque, ni sur les cartes romaines très détaillées ; personne n’en a entendu parler. Quand les croisés sont arrivés et ont réclamé et cherché Nazareth, ils n’ont rien trouvé et ont choisi un village, dont le nom El-nacira, pouvait vaguement rappeler Nazareth. Manque de chance, ils ont mal choisi car pas de lac et pas de montagne à proximité alors que la bible affirme que Nazareth est au bord d’un lac et près d’une montagne ou d’un grand promontoire.

Jésus : un canular ou un vulgaire plagiat ? Il faut vraiment être inculte en mythologie pour ne pas savoir que bien avant Jésus : Attis de Phrygie, Bouddha, Dionysos, Horus/Osiris, Krishna, Mithra sont tous né d’une vierge engrossé par un dieu et sont presque tous nés dans des grottes et sont presque tous ressuscités - Balder, fils du dieu Odin ressuscite également pour assurer le bonheur du monde - Krishna a guéri les malades et accompli des miracles - Bouddha a nourri les masses à partir d’un petit panier de gâteaux - Horus/Osiris et Mithra (dieu solaire très prisé par les soldats romains il y a 2000 ans) avaient 12 disciples - Horus/Osiris fait un sermon sur la montagne se rend à Béthanu et ressuscite El-Azar-Us dont les deux sœurs se nomment Meri et Merthi ce qui donne dans la bible : Bethanie, Lazarre, Marie et Marthe (du travail d’amateur débutant dit un de mes amis) - Quelques mots sur le mithriadisme qui était la religion monothéiste à la mode dans l’empire à cette époque : il y a le baptême et d’autres rites d’initiation (7 en tout comme les sacrements) et les prêtres de Mithra portaient de drôles de chapeaux qui ressemblent étrangement (mais c’est un hasard bien entendu) à ceux des évêques actuels. Les cérémonies incluent un rite avec une coupe ; les jeûnes, la pénitence et l’expiation sont des pratiques de cette religion etc.. - La crucifixiction est également monnaie courante puisque Jésus est le 16e , le plus célèbre avant lui ayant été Krishna en Inde.

Quelques mots sur les belles histoires de la bible afin de rendre un peu à César ce qui est à César et à Sumer ce qui est aux sumériens : le paradis de la bible est « emprunté » au poème sumérien (rédigé vers 2800 avant JC) nommé « Enki et Ninhursag » où l’éden hébraïque et le dilmun sumérien ne font qu’un : mêmes fleuves, même souffrance, même péché originel. Le mystère de la côte d’Adam vient de ce même poème ainsi que la formation de l’homme, poussière de la Terre - je passe sur l’histoire de Ziuzudra (le Noé sumérien) que tout le monde connaît pour finir avec la fable d’Adam et Eve recopié à l’identique d’une ancienne légende sumérienne qui fait dépendre l’origine du mal de la première femme qui, induite par un serpent à désobéir au dieu créateur, convainc son compagnon de manger le fruit de l’arbre défendu. Pour les sceptiques : voir au British Muséum à Londres le sceau cylindre de la tentation où l’on voit la femme, l’homme, le serpent et le pommier ! Voilà, si je vous ai appris quelque chose, tant mieux, sinon tant pis et de toute façon, quoiqu’on en dise allez-vous me répondre, rien ne remplace votre foi inébranlable et d’ailleurs, paraît-il, avec la foi on peut même soulever des montagnes ! Mais un sage, dont j’ai oublié le nom, nous dit que la raison, elle, les laisse là où elles sont et, ma foi, c’est peut-être pas plus mal.


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