Commentaire de ExSam
sur La réalité sociale de l'Europe ?


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ExSam 31 mai 2007 11:04

J’ai relevé la première phrase du document « d’orientation » sur LA REALITE SOCIALE en UE.

Il nous dit ce qu’est la réalité sociale en UE pour les zélites de l’UE, zélites qui, donc, nous donne le prêt-à-penser, des fois qu’on pense mal et trop fort.

Il est généralement admis qu’une plus grande ouverture économique stimule la croissance de l’innovation et de la productivité qui, à son tour, génère les emplois et la prospérité dont dépendent, en définitive, le bien-être et une meilleure qualité de vie.

Il est généralement constaté que la croissance freine l’innovation et que les gains de productivité desservent l’emploi et la prospérité. C’est notre constat réel et quotidien.

Exemples : les majors et les médias qui ont cru en volume et en CA énormément depuis vingt ans, promeuvent de moins en moins d’artistes innovants, de musiques nouvelles, de concepts différents. Même tableau pour le livre, même tableau pour les beaux-arts. Dans les secteurs industriels, on constate que les solutions « innovantes » consistent à racheter un concurrent pour mettre son nom sur le produit, ou à changer la forme d’un enjoliveur et proposer une voiture identique, une puce identique, un ordinateur identique, une machine à laver identique.

C’est la norme, suffit de regarder un catalogue, d’aller chez un marchand pour le voir. L’innovation est refusée, trop chère, trop incertaine. L’innovation est occultée, elle risque de tarir les profits d’aujourd’hui, sur l’essence, sur les matériaux industriels ordinaires, sur les bâtiments sans amiante qu’on savait faire il y a longtemps, sur les cigarettes sans nicotine et non addictives, mais pourtant bonnes au goût, sur la production d’une énergie qui dégage la puissance de mille fois celle du Soleil, mais contrevient à l’argent à se faire avec Iter (voir le site de JP Petit le scientifique)...

Sur les gains de productivité, tout le monde peut constater que « travailler plus = plus de chômeurs », donc moins de consommation, moins de prestations sociales pour manque de financement, moins bonne qualité de vie.

En conséquence de quoi, l’UE d’entrée de jeu oriente les opinions des européens, ce qui est anti-scientifique et indéfendable moralement.

De plus elle parait nous offrir le catalogue des a priori de Barroso et autres politiques façon Chirac, soumis au marché et au service de leur caste, de la upper-class sociale qui se sert de l’UE pour aggraver la crise et nous confiner bientôt dans la misère matérielle et morale d’un véritable esclavage.

D’une façon assez claire, cela montre bien que l’UE est inamendable.


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