Commentaire de Marc Bruxman
sur La tragédie du droit d'auteur


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Marc Bruxman 5 juin 2007 23:04

Merci à tous pour vos réponses !

Pour ceux qui font remarquer que le droit d’auteur est inaliénable, c’est vrai en France mais pas partout. Dans de nombreux pays, un auteur peut céder ses droits à sa maison de production. (Si son contrat le prévoit). Et je suis donc parti du cas « général ».

Pour ce qui est des sites de téléchargement légal, leur principal défaut est qu’il ne fournissent pas de service. La plupart des sites n’offrent pas de valeur ajoutée par rapport a Kazaa. Et vu la façon dont ils rémunérent les artistes (quelques centimes), cela ne vaut pas la peine de s’en servir. J’ai par contre acheté souvent sur un petit site spécialisé dans les musiques éléctroniques (www.dance-tunes.com) tout simplement parce qu’il m’a fournit un service trés spécialisé par rapport aux musiques que j’aimais. Un truc tout bête, lorsque j’avais la tracklist d’un mix techno, je pouvais utiliser l’écoute de ce site gratuitement pour me représenter le mix. Et j’ai du coup fini par acheter des MP3 (sans DRM) chez eux.

Outre être spécialisé dans un domaine (je cherche encore un site de musique en ligne spécialisé dans le Jazz) ces sites peuvent proposer des services de suggestion (vous avez aimé ... vous aimerez), permettre une écoute gratuite de toutes les nouveautés pendant deux mois (pour découvrir de nouveaux artistes). Bref, il doivent justement déployer une véritable infrastructure qui les rendra indispensables. Et ce faisant ils sauvegarderont le droit d’auteur pour quelque temps...

Pour ce qui est du temps passé par l’auteur lui même, la nécéssité d’abandonner son travail, je ne nie pas ce point. Je dis juste que c’est souvent financable par d’autres biais que le droit d’auteur. Je citais les concerts pour la musique entre autres... Et bien 10 Euros la place * 200 places par exemple, cela fait 2000 Euros de recettes. De quoi se faire un bon salaire (une fois les frais payés) en fin de mois. Bien sur cela restera un métier difficile et beaucoup de ceux qui tentent n’y arriveront pas. Mais c’est déja le cas. Combien d’écrivains sans éditeur et de zicos sans producteurs ?


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