Commentaire de Thomas Rudolf
sur Le PS tue les 85 239 web-adhérents ?


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Thomas, le Cimbre Thomas Rudolf 12 septembre 2006 17:09

Je pense que les militants physiques, qui ont une longue pratique de la dialectique et de la confrontation avec la réalité de parti, auraient dû entretenir les militants virtuels, qui sont loin de tout et même de leurs pompes, de la toute première démarche à accomplir dans la scène publique physique et matérielle du parti, soit celle de s’y présenter physiquement.

Il est vrai que l’action en réseauting des militants du Net, par laquelle ils touchent des milliers de personnes, peut ne pas leur faire ressentir la nécessité d’accomplir le devoir de se montrer physiquement avant les votes de primaires.

Je pense qu’un accueil aurait engendré ou accéléré la mutation du militant virtuel en militant physique.

Je ne pense pas que le distinguo entre la militance physique et la militance virtuelle doive se poursuivre, comme certains intervenautes sous mon post voudraient le faire, jusqu’à la légitimité de l’engagement politique des adhérents, de son existence comme personne convaincue et qui sait rayonner.

En guise de provocation j’écris que le parti n’est pas le peuple mais une machine à cadres.

Pour rallier dans une démarche politique avec l’ère du GPS et du Net, le public, voire les électeurs, il faut intégrer le fait qu’il sait beaucoup plus efficacement se positionner. Il n’a plus la patience pour les bidouilles, les fourberies et les mensonges.

La web-démocratie n’est rien de virtuel, avec e-business, e-dating, e-learning... elle fait partie du nouveau mode d’action et de raprochement des individus et maintenant du citoyen.

Le citoyen, puis l’électeur sait reconnaître à présent la planète-web, le site, l’homme qui lui parle et qui sert ses intérêts. Si ce n’est pas bon, il ne zappe plus, le web-marcheur qui chausse aussi de vraies chaussures, il cherche ailleurs, il n’y a plus de temps pour le hasard, dans la communication des pensées politiques. Si elles ne sont pas offertes, les diffuseurs de parole politique sont de suite déconnectés.

C’est comme le mail. Il n’a pas tué les échanges humains, il les a rendus plus efficaces ; on va de suite à l’essentiel, et là la vérité réside.

Cette démarche est bien connue des « supérieurs hiérachiques » de partis qui disposent du staff et du soutien logistique nécessaire. Si cette démarche d’intégration de la nouvelle vie publique accompagnée et nourrie par le web et les web-adhérents n’a pas été intégrée par le parti, c’est que l’on ne l’a pas voulue.

Il n’est donc pas nécessaire de détourner le débat en faisant croire que nous nous étonnons de la nécessité démocratique de se présenter dans une réunion organisée avant le 27 septembre.

Pour ma part, j’ai écrit ce matin à la section locale du parti, et... une réponse instantanée m’invite à une réunion.

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Quant à la pratique des urnes en interne au P(S) comme sans doutes dans tout parti, je suis très sidéré par les confessions et coming-out que nous pouvons par exemple lire sur le site de RM21 dont j’ai mis dans mon post le lien en hypertexte.

Oui, il me semble qu’il est très clair que je suis d’inspiration « Rénover Maintenant », le nom de mon site et son lien sont clairs et sans équivoque. Je reste un indiscipliné, pas un partisan.


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