Commentaire de Roland Verhille
sur Le pouvoir d'acheter


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Roland Verhille Roland Verhille 4 décembre 2007 10:44

J.L., oui, tout le monde peut se tromper, vous comme moi. Ceux à condamner sont seulement ceux qui trompent les autres en le sachant, ou en faisant un métier qui suppose de le savoir.

Un grand merci pour le compliment que vous me faites d’être capable de déstructurer la pensée d’autrui et de la re-programmer. Mais vous vous trompez, je n’en suis pas capable. Mon propos n’est pas du tout de changer hypocritement les pensées et croyances d’autrui qui font leur bonheur. Il est seulement d’alimenter leur pensée en documentation rigoureuse et vérifiable, au besoin en corrigeant celles qui leur sont servies par ailleurs et qui sont fausses.

Sur le PIB, il ne s’agit pas de doutes, mais de certitudes. J’en ai publié la démonstration scientifique (preuve comptable, preuve mathématique qui suffit, preuves par l’absurde). Étudiez donc cette publication, et montrez moi où et en quoi je me suis trompé.

Vous n’êtes pas économiste, ce n’est pas une tare. Mieux vaut peut-être ne pas l’être, à voir comment les économistes ont expliqué la pénurie d’emploi et de pouvoir d’achat, et à voir les politiques économiques qu’ils ont inspirées.

Les graphiques, c’est du n’importe quoi ? Il ne faut pas être économiste pour savoir lire un chiffre et la transposition de son évolution en graphique. Et les chiffres que j’ai présentés, après avoir fait un travail dont vous n’imaginez pas l’importance pour qu’ils expriment des réalités, disent quelque chose de concret bien identifié.

Il y aurait sophisme et supercherie à montrer une augmentation dramatique des prélèvements obligatoires en leur ajoutant les déficits publics. Mais vous n’avez pas examiné le Graph6, il montre séparément les prélèvements obligatoires avec la courbe que vous critiquez. Il ne faut pas prendre l’une pour l’autre. Et vous pensez que les prélèvements obligatoires sur la rémunération du travail, même outranciers, sont bénéfiques pour tout le monde, qu’ils n’ont pas d’effet sur la « propension à travailler », sur la croissance de l’économie et des revenus ?

J’ai beau lire et relire l’avalanche d’objections que vous me présentez, je n’y ai pas trouvé la moindre évidence que l’un ou l’autre des chiffres présentés soit erroné. Je n’y ai pas non plus trouvé où et en quoi j’aurais déduit de ces chiffres une conclusion qu’ils ne contiennent pas eux-mêmes.

Seulement affubler un exposé de qualificatifs dévalorisant n’est pas réfuter ce qui y est présenté.


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