Commentaire de japarthur
sur Une Suisse unie démocratique mais re-centrée


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japarthur 13 décembre 2007 15:44

@ drzz,

Vous ne devez rien connaître à la Suisse pour écrire autant d’âneries en si peu de phrases.

« Vous devriez plutôt noter, comme me l’ont annoncé les lecteurs de mon blog, que la stabilité suisse est finie, et que le pays va basculer dans une guerre civile au niveau politique. »

Une guerre civile au niveau politique... concept intéressant mais indéfini...

« Cette manoeuvre illégitime (l’UDC avait gagné les élections) a mis un point final à la Suisse, un autre pays créé de toutes pièces en 1848 par les grandes puissances pour jouer le rôle d’Etat-tampon. Comme la Belgique, autre pays qui implose. »

a. L’UDC est sortie en tête des dernières élections avec un peu moins de 30% des voix (voir votre dernier message).

b. La manoeuvre est d’autant moins illégitime que l’accord entre les partis gouvernementaux - dit « formule magique » - prévoit le respect de la proportionnalité dans la répartition des sièges au gouvernement. Ce qui a été respecté.

c. La Suisse n’a pas été créée en 1848. On prend comme référence la date de 1291. En 1848 a été adoptée la nouvelle constitution qui a établi ce que l’on appelle « la Suisse moderne ».

d. Les situations suisse et belges sont très différentes.

« Bye Bye la Suisse. On vous regardera vous auto-détruire à la télévision. »

Votre sollicitude nous touche beaucoup.

« D’ailleurs maintenant 1/3 des électeurs ne sont plus représentés au gouvernement et deux représentants n’ont pas de parti !! »

a. Le premier point n’est pas un scandale (les partis gouvernementaux n’ont jamais représenté l’ensemble des élus).

b. A l’heure qu’il est, les deux conseillers fédéraux UDC le sont encore. Ils ont été exclus du groupe parlementaire, mais pas du parti.

« Quelle unité, vraiment ! Quelle unité et quelle concordance ! »

La rupture de la concordance est le fait de M. Blocher qui, en 2003, a exigé sa propre élection. Comme indiqué ci-dessus, la formule magique concerne les partis, pas les individus (comme le parti socialiste l’a appris à ses dépends quatre fois dans le passé). Si l’UDC oublie cette règle, c’est elle qui se met hors-jeu.


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