Commentaire de Emile Mourey
sur Mystère et poésie des évangiles : les pèlerins d'Emmaüs


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Emile Mourey Emile Mourey 19 décembre 2007 15:27

@ Brieli

Vous avez raison. Avec ces quelques noms qui circulent sur le web, de Cléopas et de Cléopâtre, nous sommes dans le mystère, d’autant plus qu’il apparaît, comme vous le soulignez, que ces noms sont beaucoup plus fréquents qu’on ne pense. Les exégètes ont fait des prodiges d’imagination pour essayer de reconstituer des liens familiaux, de cousinage et même des identifications. Ces hypothèses sont bien peu crédibles.

Pour sortir de ce mystère, une seule solution : raisonner en partant de l’idée que Cléopas et Cléopâtre sont un peu comme des prénoms d’aujourd’hui que des parents donnent à une descendance parce que ces prénoms sont chargés d’un sens symbolique. A cette époque, il est fréquent qu’un même nom réapparaisse dans une généalogie de la même famille. C’est le nom d’Hérode qui réapparaît dans la descendance d’Hérode le Grand, celui de César comme titre honorifique etc...

Ces noms sont porteurs de sens symbolique, souvent politique. De même l’union de Cléopâtre et de César. De même le nom de Cléopâtre qu’Hérode le Grand donne à une de ses filles. De même le nom de Jésus que Flavius Josèphe donne à plusieurs acteurs de la vie politique de son temps, de même celui de Simon.

Les spécialistes de l’histoire égyptienne retrouveront ces noms de Cléopas et de Cléopâtre dans leurs archives.


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