Commentaire de Roland Verhille
sur Rapport Attali : aux aveux !


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Roland Verhille Roland Verhille 30 janvier 2008 08:10

ierma : les expérience, dont nous sommes les "souris de laboratoire", merci.

Un État est dévoyé quand il se met à traiter les citoyens comme des objets d’expérience. Relisez l’article 17 de la déclaration de 1789, la Constitution de nos Constitutions. Notre État ne reste démocratique qu’à la condition de cantonner ses actions menées au moyen du produit du travail qu’il prélève d’autorité à ce qui est "nécessité publique, légalement constatée", et nécessité "évidente".

D’autre part, il serait tragique que le Président et son gouvernement persistent à penser que le rétablissement de la croissance, ce n’est pas dans ses possibilités, c’est dans celles des Français eux mêmes. Ce sont ses prélèvements obligatoires faramineux qui ont stérilisé l’activité des Français, et cela, c’est bien l’affaire du Président et du gouvernement. Tragique, car c’est sans doute le dernier moment où il serait possible de réaliser les engagements du Président sans devoir recourir à une politique à la Thatcher.

Je me demande encore qui a Bâillonné le Président ayant constaté mi décembre dernier l’excès de dépenses publiques de 150 milliards d’euros cause de notre déficit de croissance. Les Français comprennent maintenant qu’il n’agit pas pour remplir son engagement de les sortir du chômage et d’un pouvoir d’achat anormalement bas. Ils sont de plus en plus nombreux à penser avoir été floués. Quel gâchis ! Il y a du ménage à faire dans l’entourage du Président, et c’est top urgent !


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