Autre violence sociétale infligée aux femmes, celle de les réduire à leur utérus : usine à pondre l’humanité galopante !

Le 6 février dernier, en France, la Cour de cassation affirmait que tout foetus mort pouvait être déclaré à l’état civil, quel que soit son niveau de développement.Parallèlement, en Europe, et particulièrement ces dernières semaines, les forces anti-avortement (re)passaient à l’offensive. De quoi confirmer nos inquiétudes quant au droit fondamental des femmes à disposer de leur corps.

L’IVG est encore un tabou aujourd’hui. On a du mal à parler de sexualité et de

contraception sans penser à l’IVG. Cette idée que l’embryon est une personne dès la conception est très grave pour les femmes.

La loi Veil est directement intouchable mais on voit bien qu’il y a des façons détournées de

l’atteindre. Il n’y a pas de volonté politique à protéger les femmes contre toutes ces dérives d’un autre âge. Les moyens ne sont pas à la hauteur.

L’atmosphère générale (Président qui remet en cause la laïcité et se laisse influencer les lobbies religieux), les médecins qui refusent de pratiquer l’IVG (à quand des  sanctions ou radiation de l’ordre des médecins pour déroger aux lois de la républiques), nous incitent à une vigilance permanente. Car de fait, la loi Veil peut ne plus être praticable demain…

Appel à la vigilance de toutes les femmes pour que des droits que nous avons mis des millénaires à acquérir ne s’envolent pas les uns après les autres !