Commentaire de Emile Mourey
sur L'agneau mystique de Van Eyck (troisième partie)


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Emile Mourey Emile Mourey 14 mars 2008 16:50

Position subalterne ? Je pense au contraire que cela donne au message de Philippe le Bon une force d’autant plus grande que de se présenter ainsi entouré, dans son cercle le plus proche, du monde des artistes (Van Eyck à gauche), du monde des poètes (Virgile à droite) et de Jésus (au centre, la tête un peu plus haute comme il se doit, hierarchiquement parlant). C’est l’image d’une auréole ou mieux d’un nimbe crucifère dont la croix correspond à l’emplacement du visage de ce Jésus. Mais le mieux serait de rechercher si ce visage n’aurait pas été représenté dans les peintures de l’époque ; Van Eyck n’aurait fait que de s’en inspirer. Sincérement, je pense que cette position juste derrière le duc est très évocatrice. C’est celle d’un conseiller intime ou même d’un ange gardien.


Voir ce commentaire dans son contexte