Commentaire de Ggerald
sur Y a-t-il un vrai libéral dans la salle ?


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Ggerald (---.---.250.233) 26 septembre 2006 16:38

Le libéralisme a été parfaitement défini par des grands penseurs comme Adam Smith, Alexis de Toqueville, Frédéric Bastiat et, plus près de nous, Raymond Aron. Je pense que, plutôt que d’inventer de nouvelles définitions, autant relire ces grands auteurs, qui, grosse cerise sur le gâteau, écrivaient dans une langue magnifique, que ce soit en anglais ou en français. Le problème de la France vient d’une longue tradition étatique, héritée de Colbert, en passant par Napoléon et maintenant l’ENA qui est anti-libérale par principe et d’une fascination des intellectuels du XXème siècle pour la pensée marxiste (qu’ils n’ont pas tous lu, sauf Aron et Sartre). La prise du pouvoir à l’Education Nationale par les marxistes après 1968, qui nous a valu tous ces nivellements par le bas, n’a rien arrangé non plus. On aboutit ainsi à des gens qui clament que, légèrement à droite des gauchistes (genre Besancenot) on est « ultra-libéral », ce qui ne veut absolument rien dire. Enfin, dernière remarque : il n’y a, du moins à mon sens, aucune différence entre le libéralisme politique et économique car l’un ne va pas sans l’autre.

Il reste maintenant à définir un vrai projet pour notre société malade et que le libéralisme peut inspirer mais non définir. On peut être pour la liberté mais encore faut-il définir un but : la survie de la planète, la croissance, la limitation du nombre d’humains sur terre, le partage le plus équilibré (ce n’est pas contradictoire avec le libéralisme). Et, à mon avis, c’est ce qui manque le plus : la proposition par un vrai « leader » du : où va-t-on ? Au lieu de poser cette question fondamentale, nos candidats ne parlent que de ce qui devrait en découler (carte scolaire par exemple), ce qui conduit à parler des conséquences avant de fixer le cap.


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