Commentaire de Lavigue
sur Le droit d'ingérence au Liban, ou une guerre civile annoncée


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Lavigue 12 mai 2008 18:05

Si le ridicule tuait, l’auteur de cette copie serait instantanément mort.

Si les résistants du Hezbollah n’avaient été présents au Liban, Israël occuperait probablement le Liban sur le territoire duquel leurs soldats séjournèrent 17 ans avant d’en être chassés.

L’on sait que les Israëliens ont exploité le multiculturalisme de la société libanaise pour diviser, affaiblir et faire la preuve par 9 que le seul modèle viable est celui d’Israël : une religion, une langue et un territoire (usurpée à une population autochtone aujourd’hui clochardisée dans des camps de fortune).

En 2006, le Hezbollah a mis en échec l’une des plus puissantes armées du monde et cet évènement unique a brisé le mythe de l’invincibilité de Tsaal malgré son armement ultra moderne et l’impunité dont elle bénéficie au plan international.

Cet échec, Israël ne peut s’y résoudre car il fédère les libanais autour du Hezbollah bien au-delà des fractures confessionnelles que les Harriri, Joumblat, Geagea et autres seigneurs de guerre ont tout intérêt à maintenir.

Monsieur l’auteur, la guerre n’a véritablement commencé qu’au mois d’août 2006, le jour où Israël comprit qu’il ne pourrait plus humilier les Libanais comme en 1982 en tuant 30 mille civils et en occupant Beyrouth et le sud Liban avec les eaux du Litani (une denrée si rare dans la région) sans que la communauté internationale n’exerce un droit d’ingérence.

 

 


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