Commentaire de Yannick Harrel
sur Le libéralisme face au choc de la rareté, pétrolier notamment


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Yannick Harrel Yannick Harrel 9 juin 2008 16:01

Bonjour,

Votre démonstration est intéressante, mais la crise actuelle est aussi et surtout une mise en exergue du risque que fait peser la spéculation effrénée sur l’économie mondiale. Et là aussi on en revient au même point : le néo-libéralisme nous emmène dans une impasse en imposant une dérégulation totale des marchés.

L’investissement manque ? Oui il manque dans les technologies innovantes mais pas dans les produits financiers. En outre, la crise actuelle nous fait rappeler amèrement (et brutalement surtout) que le tertiaire ne peut pas tout régenter dans une société, et que les secteurs d’activité du primaire et du secondaire à force d’être délaissés et sous-exploités obèrent notre capacité à réagir et même pour certains pays à encaisser le choc de la crise.

Une crise salutaire ? Peut-être mais il y a grand risque qu’elle laisse de sérieuses cicatrices une fois qu’elle aura frappé de plein fouet l’économie mondiale...

Cordialement


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