Commentaire de lib
sur PS : après les fols de La Rochelle, le massacre de Reims ?


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lib 8 septembre 2008 18:41

Passionant votre article. Mais ce sont surtout les commentaires qui valent.

En fait, ce qui me consterne le mieux, et le plus souvent, c’est la capacité de s’aveugler de beaucoup qui se prétendent de gauche. Cette capacité qui les fait relayer le discours officiel du journalisme habituel, uni comme un seul homme, avec ce qui est bien une pensée unique :
 le PS est foutu, et c’est la faute de ses dirigeants.

Tout est alors dit, chacun se tape sur le ventre et dans le dos, et on rentre pleurer à la maison, en attendant... Quoi ?

Le messie. De gauche, merci.

Seulement voilà, il reste la réalité. Celle là dit que Sarko est un nul, richissime de moyens, et sur-adulé par TOUS les médias.
Il est nul partout. Et en plus, il est méchant.
Seulement voilà, il est soutenu par la plus formidable volonté de droite qu’on ait vu depuis longtemps.
Elle dit sa vérité : exit toutes les valeurs sociales ou socialistes.
 Retour à la case départ, c’est la Réaction, comme on ne l’a connaît que dans les livres d’histoire, et les romans de Zola.
Et tout va y passer, y compris les congés payés, dans le même temps ou la productivité devient phénoménale, en même temps que les profits.
Aujourd’hui, l’exemple est chinois. L’esclavage, et un flic, l’Etat, pour protéger les nouveaux patrons.

Pour la France, on n’en n’est pas encore là, mais le Roi se bouge.
En face, personne.
Du moins personne d’audible.
Sauf sur le net. Et là, on voit du monde.
Pour commencer toute la cohorte de journalistes, virés, ou en voie de l’être, qui commence à en avoir assez de se faire chauffer par tous ces c... qui font leur loi.
Donc nouveaux journaux, indépendants, blogs, libres, donc forcément, anti-sarko.

La vérité est sur le net. Et encore, douce, vu que l’autre maroufle guette, à coups de jugements, et de procureurs...
Mais on peut dire encore.

Le PS ?

C’est le gros morceau.
Et le très gros morceau, quoiqu’on dise, et à moment donné, il faudra bien atterrir, c’est Ségolène.
L’anti-clan sarko. Presque l’anti-france, gotlib s’éclaterait aujourd’hui...

37 %, ça compte.
Une indépendance vis à vis du parti qui n’est plus à démontrer, et un pragmatisme de campagne, pareil. On l’a vu avec le débat entre deux tours, avec Bayrou, la punaise que sarko cherche à écraser sans y arriver... elle va l’infecter, faut espérer...

Donc, cette Ségolène qui vous fait tant de vapeurs, elle a explosé Sarko 1 er pendant la campagne, à chaque rencontre, et sur chaque sujet. Il a fallu toute la puissance des médias, et le soutien objectif des ambitieux de son parti, et des abrutis qui les soutiennent. oui, je revendique : abrutis. Au sens propre, devenus brutes, sans cervelle. Qui font mal, sans réaliser à qui ils ont fait vraiment mal, pas à S1er, et pas au Medef, d’ailleurs, à mon avis, Parisot n’en revient toujours pas de toute l’opération...
Tout cela pour lui enlever sa victoire, à ségolène, parce que c’en est une, et, elle, ne s’y est pas trompé.
Victoire de fait, celle d’avoir été la seule à pouvoir affronter le monstre.

Je ne crois pas qu’on réalise bien dans les bla-bla qui font brouhaha.

En face, l’ ex-ministre de l’intérieur, avec des moyens à nuls autres pareils, ceux de l’Etat, du grand capital, des grands médias, un ram-dam, un rouleau compresseur pas possible, et, de plus, aucun soutien de personne dans son propre parti.
Aucun grand ténor pour la supporter dans aucun débat, ou face à face, contre des nuls à nul autre pareil. Il n’y en avait pas un, à droite, capable de tenir tête à aucun des socialistes, en tête à tête.
Mais pas de pot, pas question de défendre Le peuple. Pardon, Ségolène.
Sauf, qu’elle était notre seule chance. Et maintenant, moi, je dis qu’elle le reste.
Et moi, je ne suis pas socialiste, je suis de gauche, mais la vraie, celle qui pense qu’on peut vivre ensemble dans un équilibre des pouvoirs, qui fait l’équilibre des vouloir.

Donc, je me demande comment elle a fait. ou plutôt, je le sais bien.

D’ailleurs, si vous en doutez, demandez vous pourquoi ce fut elle, et pas Fabius, ou DSK qui a conduit l’opposition ? Elle était plus maligne, plus forte, et surtout plus près du peuple.

Mais qui se souvient du peuple au PS ?
Larrouturou.
Oui.
Je suis bien d’accord. On y reviendra, puisqu’il y a là les solutions..

Pour revenir donc à une autre réalité du PS, voilà qu’on nous abreuve du grand combattant Delanoë.

Sauf que celui-là, c’est le même, en plus féroce que Martine.
Oh, ils sont tout à fait respectables, mais deux candidatures téléguidées, juste pour crucifier Ségo, d’abord. C’est qu’elle est dure à crever, la bête, pensez, non seulement la défaite ne l’a pas tuée, mais mieux, la voilà encore plus forte.

Le PS, c’est Ségo, ou ce n’est personne.
Avalez-le, drôles. A moins que vous ne soyez des DSK, ou d’autres, préférant un Sarko, pour tenter mieux le coup la prochaîne fois, sauf que nous, nous n’avons ni le temps, ni les moyens de supporter un sarko.

Ni un jour, ni un mois, ni même une seconde, et que cette attitude d’irresponsabilité insconsciente vis à vis du peuple déshonore.
Mais ceux là ont le temps, et on peut forger tous les complots dans le cocon des ors de la république, surtout que Sarko paye bien les traîtres.

Si DSK avait été le prochain président, il ferait la guerre à celui qui nous tue, et pas ses petites, ou grandes, affaires, ailleurs.

Pour Delanoë, je ne l’ai pas trop entendu, moi.

Et Martine, pauvre Martine, pour qui j’ai le plus grand respect, ne sois pas l’arme anti-ségo, mais bien l’artisan d’une nouvelle France...
Socialistes, réveillez-vous. Ou disparaissez.


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