Commentaire de Céline Ertalif
sur La trouille des Français et le rire des élites


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Céline Ertalif Céline Ertalif 13 octobre 2006 00:02

Bonjour,

J’ai trouvé que la fin de l’article est intéressante, en fait la seule partie vraiment intéressante.

Il y a une douleur de l’affaiblissement de la nation et de l’État. De Gaulle a été, à mes yeux, un génie politique régressif - ce qui ne diminue pas son génie. Le film de Rotman qui vient de repasser sur la libération de Paris le montre parfaitement. Il a fait croire que la France avait surmonté l’épreuve, que sa résurrection nationale parmi les vainqueurs était une promesse d’éternité. Bravo l’artiste !

La France n’a pas d’avenir étincelant, le rôle de l’État français devient celui d’une grosse collectivité locale, Paris est un peu moins le centre de tout, l’élite parisienne est en concurrence avec les autres capitales européennes. Les extrêmes périphéries du territoire sont les moins inquiètes (leur sentiment : et alors ?), les français connaissent un peu mieux le monde et deviennent moins français, mais il y a encore un chemin énorme à parcourir : « en France, ceci », « les français cela »... attendez l’horizon national palit ! et si vous regardez l’avenir toujours dans le cadre national, mais c’est terrible vous allez déprimer grave ! L’avenir n’est pas national, il est moins national, voilà. Cessez de rêver la France et vous irez tout de suite beaucoup mieux !


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