Commentaire de Tzecoatl
sur Crisis ? What Crisis ?


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Tzecoatl Tzecoatl 28 octobre 2008 17:31

Je suis sans doute un tantinet optimiste, Anny Paule, cependant on devrait pouvoir se mettre d’accord pour constater que si de telles mesures de privatisation venaient tout de même à être porté à l’ordre du jour, l’argutie libérale serait d’un bien piètre recours pour justifier une telle politique, même si nos contorsionnistes d’hommes politiques sont capables de justifier la caution d’état pour tout institut financier et l’acaution laissez-fairiste pour tout le reste, je leur fais confiance.

"Je pense, hélas, que tout ce qui se dit, à grand renfort de PUB et d’éclats médiatiques, ne fait que permettre au "système" de perdurer, envers et contre tous..."
Quoi qu’il en soit, la tentation consistant à singer la réussite anglo-saxonne insolente a vécu, l’heure serait à un recentrage vers le modèle social-démocrate, somme tout bien français. La culture française ou du moins le modèle français, à bout dans sa résistance me semblait pas loin d’être détruite par ce prêt à penser débile, importé. Nous assistions à un nouveau Rhinoceros de Ionesco, ni plus ni moins, qui a ma préférence, vous l’avez compris.

Mais vu le revirage des grandes chancelleries, il s’agit évidemment plus d’un ripolinage idéologique permettant de préserver des intérêts proches des pouvoirs en place ainsi que les pouvoirs en place, en faillite du fait d’un abus idéologique. Et surtout, surtout, de préserver l’ascendant hiérarchique. La nouvelle mouture du Rhinoceros ad hoc.

Le tournant libéral-étatique dernièrement pris n’est pas moins inquiétant que le tout libéral, l’étatisme tout comme l’ultra-libéralisme étant très facilement dévoyés aux intérêts de caste.

Pour conclure, aucune sophistication intellectuelle ne cache parfaitement les véritables enjeux animaliers (loi du plus fort, lutte des classes et égoïsme matériel) à l’oeuvre.


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