Commentaire de Pelletier Jean
sur Taxe sur la copie privée : on ratisse plus large et plus fort


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Pelletier Jean Pelletier Jean 15 décembre 2008 17:22
@L’auteur,

Je vais prendre le temps de vous répondre par un papier complet sur cette question plus tard, car ce n’est pas possible de laisser s’exprimer une telle démagogie truffée de contre sens.

C’est un peu facile d’assimiler la taxe pour copie privée avec "les artistes millionnaires" , car la gestion de la copie privée montre bien que ces artistes là se désintéressent complètement de la copie privée, ces fonds ainsi redistribuée en compensation de la copie privée réalisée dans un cercle limité dit de la famille intéressent la majorité des musiciens et des comédiens qui sont loin d’être des millionnaires, l’Adami a présenté à Cabourg un étude
« sur les rémunérations des comédiens au cinéma et à la télévision » accessible sur son site adami.fr qui démontre l’intérêt de cette rémunération pour des artistes interprètes qui « tirent le diable par la queue « 
Alors cela me fait mal quand vous parlez « des rentiers du Cd » ou du moins cela démontre que vous ne savez pas de quoi vous parlez.
 
Même chose quant à propos de la commission vous parlez de « bidonnage administratif », la France est le pays en pointe sur ces questions (la copie privée existe dans 25 des 27 pays membres de la CEE) et il est vrai que c’est nous qui avons les taux les plus élevés, mais qui encore une fois viennent en juste rémunération à des artistes qui ne sont pas des millionnaires, mais notre système a inspiré les autres pays dans leurs négociations internes.
 
Enfin vous oubliez de dire qu’un quart de ces sommes vont à des actions d’intérêts général, en clair à l’action artistique.
Ainsi l’Adami (qui gère les droits des artistes interprètes) a en 2007 soutenu 1 000 projets pour près de 13 millions d’euros, soit un emploi direct pour plus de 7 000 artistes (hors festivals)
En un mot ces projets aidés par l’Adami (mais aussi dans certains cas par la SACEM ou la SACD) portent sur :
 
- le spectacle vivant
- les festivals
- les premières parties de concert
- les courts métrages (ainsi les comédiens y sont rémunérés)
- la formation professionnelle
A plus sur la ligne d’Agoravox

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