Commentaire de Jojo
sur Israël-Palestine, hélas !


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Jojo 5 janvier 2009 13:11

A l’auteur je vous cite :

L’espoir de voir les choses évoluer réside donc dans la nouvelle Amérique d’Obama. Il « suffirait » de reconnaître politiquement la démocratie palestinienne – donc le Hamas parmi les partis en lice – et de favoriser l’émergence d’institutions d’Etat.

 

 

Petite piqûre de rappel extraite du discours d’Obama à l’AIPAC :

 

Aujourd’hui, le Hamas contrôle Gaza. Le Hezbollah a renforcé son emprise sur le Sud du Liban, et il roule les mécaniques à Beyrouth. A cause de la guerre en Irak, l’Iran – qui a toujours représenté une menace plus importante que l’Irak, pour Israël – est renforcé, et il lance le plus grand défi stratégique jamais connu au Moyen-Orient depuis une génération, tant aux Etats-Unis qu’à Israël.


Et plus loin …


Le long chemin conduisant à la paix requiert des partenaires palestiniens qui soient déterminés à faire le voyage. Nous devons isoler le Hamas tant qu’il ne renoncera pas au terrorisme, tant qu’il ne reconnaîtra pas le droit d’Israël à exister et tant qu’il ne respectera pas les engagements signés. Il n’y a pas de place, à la table des négociations, pour des organisations terroristes.


C’est la raison pour laquelle je me suis opposé à la tenue d’élections, en 2006, dans lesquelles le Hamas aurait été candidat. Mais l’administration actuelle a précipité les choses, et le résultat, c’est que Gaza est contrôlé aujourd’hui par le Hamas, et que des roquettes pleuvent sur Israël

 

De deux choses l’une, ou bien vous n’avez pas lu le texte de ce discours et auquel cas, il était pour le moins hasardeux de prétendre à qui vous lirait (même au conditionnel), que l’espoir de voir les choses évoluer résidait dans l’Amérique d’Obama et pourquoi pas dans le pays des schtroumpfs pendant que vous y êtes.

Ou alors, vous l’avez bien lu auquel cas, c’est notre portrait que vous vous payez ?

 

Article sans plus value aucune, ni la moindre empathie pour ceux qui en prennent plein la gueule, du verbiage hypocrite qui surfe sur la détresse en s’offrant le luxe d’une drôle de neutralité faisant l’apologie de l’exode et des braves colons transformant le désert en Eden. Et qui sous couvert de bonnes intentions peace and love, réussit l’exploit de renvoyer dos à dos victimes et bourreaux. Beurk !


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