Commentaire de Blackeagle
sur Crise financière (2) : comment ? Les mécanismes déséquilibrants


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Blackeagle 16 janvier 2009 22:20

Déjà, pour ce qui est monnaie, je n’ai jamais parlé e billet mais bien de monnaie puisqu’aujoud’hui le papier monnaie représente en définitive une bien petite part des échanges.

"Un billet n’est pas exactement une dette". Le dollar reste la monnaie de référence même si elle a perdu son caractère de convertibilité à l’or depuis Nixon, 1971. Or depuis cette date il est inscrit sur tous les billet américain "this note is a legal tender for all debts public or private"

"la monnaie n’est pas créée ex nihilo" : C’est pourtant la formulation de Maurice Allais, prix Nobel d’économie. Sans doute a il fait erreur. Je m’exprime sans doute mal. Et il probable que plusieurs erreurs se soient glisser dans mon texte. Vous devriez lire maurice allais. Il est sans doute beaucoup plus précis que moi en ce qui concerne la création monétaire.

Sachez simplement, qu’aux USA, une personne a porté plainte pour ne pas rembourser son emprunt aumotif qu’elle ne devait rien à la banque puisque la banque avait créer par un simple jeu d’écriture l’argent qu’il a emprunter. Cette personne a gagné son procés,qui n’a pourtant pas fait jurisprudence.

Enfin il faut ajouter pour être precis que les banques ont un pouvoir de création monétaire limité à un ratio de la quantité de monnaie qu’elle ont déposée à la banque centrale (11:1 en europe il me semble). Les banque centrale définissent un taux directeur de refinencement auxquel les banques secondaires empruntent leur monnaie. Plaçant ensuite cette monnaie à la banque centrale, elle sont investies d’un pouvoir de création monétaire 11 fois superieur à l’emprunt qu’elles ont contracté auprés de la banque centrale. Les état sont interdit d’emprunter directement au même taux préférentiel que les banques à la banque centrale.

enfin, pour ce qui est des intéret. Je voulais simplement mettre en valeur que ces derniers ne sont jamais créer par le mécanisme du prét. Lors d’un pret, on ne vous prete que le principal, sans les intérets. De la même maniére, les interet ne sont jamais détruit. Logiquement, puisque toute nouvelle monnaie est crée par le pret, et que les interet ne sont jamais créés ni détruits, il vont au cours du temps représenter une part toujours plus grande de la monnaie en circulation. 

votre point 4 est pour moi un mystére.

votre point 5). Bien peu de travailleurs roule en ferrari, s’habille en channel et navigue en yatch.

votre point 6) Marx n’était pas une référence pour moi dans cet article. Cependant, vous avez tort, depuis le début des années 1980, les inégalité explose et le travaille est de moins en moins bien rémunéré (dans la repartition des richesse 10% sont passée depuis les années 80 du travail au capital).
Je cite ici Bernard Maris, meilleur economiste de France 1995 pour son livre antimanuel d’économie :
"En ce début de siècle, l’Américain de base (l’ouvrier qualifié) est revenu au niveaude vie qui était le sien avant la guerre. En 1945, les Etats Unis étaient un pays plus égalitaire que la France. Les inégalités y sont aujourd’hui les même qu’à la veille de 1914. Ralph Nader, candidat à la présidentielle américaine, faisait remarquer que 1% de la population possède une richesse équivalante à celle de 95% des Américains. Toujours aux Etats Unis, entre 1950 et 2000, le PIB a été multiplié par deux tandis que le salaire réel était divisé par deux."
 


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